31 décembre d´une sombre année 80´s
Je suis en manque…La violence des douleurs, l´âpreté des odeurs me font gerber comme un porc, j´ai les tripes farcies d´acide et des coulées d´humeurs dégoulinent de tout mon corps.
Mes veines sont glacées comme une concession de cimetière, je suis malade comme une chienne qu´on emmène à la fourrière.
Recroquevillée, en position fœtale, je tente de me réchauffer dans ce grand corps trop malade qui avorte de mes excès. Sylvie a embarqué mes derniers billets il y a cinq heures maintenant, il est trois heures du matin, je sais, que je viens de me faire farcir comme une dinde en cette veille de nouvelle année qui a été aussi opiacée que les précédentes…
Dans mon cerveau enfiévré, mes circuits déprimés cherchent une solution, j´habite à Chinatown, en plein treizième arrondissement, je sais que « Trang » n´est pas là et que ses compatriotes dealers, sans thune, sont un casse tête chinois… Je n´ai pas assez de force vive pour faire face à ces asiatique …
C'est important que l'on débatte aussi des différents types de sevrage sur ce forum, y compris le souk, si nous ne voulons pas laisser encore une fois l'affaire aux spécialistes et que les usagers puissent prendre leur décision en connaissance de cause... Il me semble, d'aprés Chris, que la naltrexone peut etre une solution pour les personnes qui veulent arreter, parce qu'elle aide subjectivement à ne pas reconsommer. Sur son efficacité réélle au niveau pharmaceutique, je suis plus circonspect...
Et puis, BigHorse, tu as raison, un des sujets oubliés du forum, et non des moindre, c'est le plaisir dans la substitution ! Alors, je vais dés maintenant créer une nouvelle discution sur le forum substitution! et là je vous prédit que ça va être brulant...Aprés 69 année érotique, 2007 l'année du plaisir dans la substitution...
J'ai mis le premier texte de Anne dans le best of, avec le titre clin d'oeil "A tirer le meilleur de notre pire". Justement en parlant de tirer le meilleur, j'ai eu une idée dans la rubrique "des mots pour le dire"->Histoire d'une con-battante. Dites mois ce que vous en pensez ?
Bizzz
Pierre
Bien que ton textes racontent la came d'une autre époque, il 'en est pas moins un véritable témoin de la condition humaine. Je trouve cela extraordinaire. Avec les textes de Cat, de Kanar, de BigHorse, de Stelli,d'Anne, de naïV... sur leur parcours de vie, nous pourrions faire un bouquin de témoignage d'une qualité exceptionelle qui change des "Moi Christiane F..."...ça me donne des idées... qu'en pensez vous ? Est ce moi qui délire ? Bien sur il faudrait un peu plus de matière, mais les germes son la !
PS : Si ça ne te gene pas, je vais mettre ton histoire dans le best of ?
TriplebiZZZ
Pierre
Non, absolument pas, c'est bien que tu es raconté ton expérience et,je ne remet absolument pas en cause ton vécu ! Mais j'essaie de comprendre comment ça se passe au niveau biologique, parce que je ne connais que l'effet antagoniste du Naltrexone. et vu que la souffrance psychique du au manque est terrible, ça serait bien de pouvoir la soulager... J'aimerais bien savoir si des cliniques font ce genre de sevrage en France ?
Sinon, peux tu nous en dire plus sur l'echange de seringue en Pologne ?
Pour anne : pour le suboxone, il y a des infos dans ce forum a substitution -> suboxone
Pierre
Tout a fait d'accord avec Cat, si ce n'est que pour moi la prison ici, c'est surtout l'absence de thune. Si tu touchais 2000 euros par moi, tu n'aurais pas ce genre de problème. Et c'est précisément cela qui fait la grande différence (et qui creuse encore plus le fossé) entre les gens qui ont les moyens et les autres ! Ceux qui ont de l'argent n'ont pas de problèmes pour se payer leur dope et ça ne leur pose pas de problème existenciel comme à nous !
Et alors, ça a été quoi leur discours au CSST aprés que tu "recraques" ?
J'espère qu'il ne t'on pas menacer de réduire tes doses ou de te supprimer ton traitement ?
Bizzzzzzz
Pierre
Salut Cris,
je ne connaissais pas ce type de sevrage; Comment l'as tu connu et qu'est ce qui t'as donné envie de tenter celui là plutot qu'un autre ?
Pour aller plus loin, je trouve qu'il est important dans un sevrage de ne pas souffrir du manque. C'est déja tellemnt dure au niveau psychique... Mais en France, il y a encore des centres qui ne te donnent pas de médoc pour couper le manque, pour te faire bien sentir qui tu es un tox. Leur raison est que ça donnerait moins envie de recommencer, ce que je trouve complètement faux : c'est la maxime de sarko, punir pour prévenir !
En tout cas, tiens nous au courant sur la suite de ton sevrage et courage.
PS : peux tu nous en dire un peu plus sur la situation en Pologne : quelles drogues, quelles substitutions, échange de seringue, groupe d'auto-support... ?
Bizzz
Pierre
Effectivement, dans certaione ville, ça se fait, les urgences délivrent des kits d'injection.
Pour le carton de sterifilt, il suffit que tu m'envoit ton adresse sur mon mail webmaster@psychoactif.org et je ferais le nécessaire. 9a serait bien d'ailleurs que les personnes à qui j'ai ou je vais en envoyer me fasse un petit compte rendu des visites VRP. meme si je pense que la plupart seront utilisé pour un usage perso, ce que je trouve absolument normal !!!
Et pour l'action pour l'accessibilité de la metha, je vous le poste dans le week end...ca va etre chaud...
Bizzz à tous
Pierre
Un tox, pour eux (le pouvoir médical), c'est fait pour être la gueule dans le canniveau, irresponsable, et surtout incapable de se prendre en main. Et il font tout pour que les tox ne se prennent pas en main, et surtout ne prennent pas en main leur substiitution ! Parce que sinon, il devrait completement revoir leur manière de voir les choses, leur manière de pratiquer le soin, et ça le mettrait sur un pied d'égalité avec nous, ce qui pour eux est insupportable.
Ce qui se passe maintenant avec les groupe d'auto-support et la place des UD dans les programme d'echange de seringues (PES) en est la plus parfaite illustration : au début des années Sida (90), ils ont eu besoin de nous pour faire une connection avec le terrain et pour connaitre un peu les pratiques des UD. Maintenant qu'ils l'ont obtenu, les PES sont en train de licencier à tour de bras les UD qui avait amené leur réseau et leur connaissance, et le pouvoir médical (surtout les médecins) ne veulent plus entendre parler des fo …
Il me semble en effet que c'est important que tu en parles, sur le forum ou avec des personnes qui ne te jugent pas, pour te poser les bonnes question. Alors c'est sur, la lucidité fait souffrir en cela qu'elle te permet de voir tout ce qui ne va pas. Mais c'est aussi une qualité pour savoir ce que tu veux et peut etre aussi pour décider des personnes à qui en parler.
Quelques questions qui pôuront peut etre t'aider dans ta reflexion :
Qu'est ce qui te gène dans le fait d'enavoir repris (il me semble que c'est cela dont tu parles) ?
Et quand tu dis "je suis bien loin de m'en etre sorti", tu es sortie de quoi ?
Bizzz et amitiés
Pierre
Alors là Kanar, je te prends au mot : nous avons besoin de volontaires pour une action contre les pharmaciens qui refusent de délivrer du subutex ou de la metha ! Je vous expliquerez ça plus en détail cer soir, car il faut que je cours prendre mon train !
Alors , notre avis avis est clair... mais partagé...
D'un coté, c'est sur que le suboxone conviendrait a certaines personnes (une minorité) qui ont envie d'arreter le shoot. Voila c'est dit !
Mais de l'autre coté, si c'est le médecin qui décide de passer le patient sous suboxone sans son avis, (et ça risque d'etre cela dans la plupart des cas) alors nous courrons droit à la catastrophe sanitaire : les personnes qui s'injectent ou sniff (il y en a aussi beaucoup) le subutex, vont aller chercher leur subu au marché noir ! Ou pire, en croyant que la naltrexone est détruite par la salive, il vont cracher sur leur cacheton avant de se l'injecter (bonjour les dégats).
Bref, le suboxone n'apportera un plus que si le traitement est discuté et négocié avec le médecin, ce qui est loin d'etre le cas aujourd'hui. Autrement, ça va etre un bon de dix ans en arrière et le regain du sub au marché noir !
De plus, tu as raison Kanar : plutot que de nous pondre le suboxone, une des solutions pour le …
De toute façon, une tentative d'arret est toujours une bonne expérience, meme si il y a reprise (que je préfère à rechute qui reste trés connoté). ça permet de prendre du recul, et si il y a reconsommation, ça se fait dans un autre contexte.
Ce que je vois autour de moi, c'est que les personnes qui ont arreté au moins un an, meme si elles ont repris ensuite, ne consomment plus de la meme manière. Elles ont acquis de l'expérience et ne tombent plus dans les memes travers. C'est du comportementalisme, mais par exemple, quand elles se font une session coke, elles laissent leur carte bleue à quelqu'un de confiance. Ou elles arrivent à ne consommer de l'héroine que le week end, en prenant leur substitution pendant la semaine. C'est tout ces petites choses qui font qu'elles arrivent mainteant à gérer leur consommation, là ou avant il y avait des gros dérapages.
Alors, vu comme ça, un arret meme temporaire est toujours bon à prendre !
Bizzzà toi
Pierre …
Car c'est beau de dire qu'il faut en parler à l'anesthesiste, au service... mais encore faudrait-il qu'ils ecoutent et qu'ils en tiennent compte, englués qu''ils sont dans leur représentation : nous savons tous que si nous racontons que nous sommes substitués, le regard va changer, nous allons passé pour des sales tox avec tout le cortège de noms d'oiseaux qui va avec !
Une des solutions (mais là , c'est un grande utopie); ça serait qu'il y ait des assos d'autosupport un peu partout en France, pour relayer et dédramatiser la substitution avec les services hospitaliers. L'expérience que j'ai avec Ruptures, me fais dire que quand un usager se fait accompagner par un pair, ça va un peu mieux, et ça lui évite de peter les plombs, le pair jouant un role de médiateur !
Et je crois que cet accompagnement par les pairs (que ce soit à l'hopital, à la pharmacie, chez le médecins...) est primordial. A deux, on est plus fort face à la stigmatisation et la connerie humaine.
Pierre
Pierre …
Oui, tu as raison, et les CSST ont une part non négligeable dan cette affaire. Certains gavent les usagers pour être tranquilles. Mais ça va même plus loin, les CSST qui devrait prendre les usagers qui ont le plus besoin de soutien, ne renouvellent plus leur file active et tournent avec des usagers qui ne leur posent pas de soucis (ceux qui sont un peu trop bruyant sont foutus à la porte). Total, les usagers qui aurait besoin de plus de soutien se retrouvent vers des médecins généraliste, avec dans le meilleur des cas du skénan, et dans le pire de cas du subutex (qui ne leur convient pas). Et un suivi psychologique et social pas trés satisfaisant.
J'ai mis ton texte édifiant dans le best of : je pense qu'il pourra être utile à nombre d'entre nous...
Bizzzzzzzzzzz
Pierre
C'est un sujet lourd, mais je trouve ce que tu écrit tellement plein de vie !
Bizzzatoi
Pierre
Salut Stelli,
décidément quand tu écris sur le forum, c'est toujours de l'émotion !
La phase d'arret de la pompe et/ou de l'heroine est difficile, meme sous substitution. D'autant plus que les soignants qui nous exhortent à arreter n'en parlent pas beaucoup.Ils croient souvent (comme les usagers) à l'arret magique qui va solutionner tout les problèmes ! Hors, aprés l'arret, c'est déprime, angoisse, vide, solitude et dans un premier temps, c'est pire qu'avant au niveau du mental. Il faut que le corps et l'esprit se rhabitue à vivre sans l'héroine et/ou sans la pompe.
Pour passer le cap, ça prend un certain temps. et pendant ce temps, ça peut aider de faire un travail sur soi, de faire un peu d'activités physiques. tu peux faire aussi une post-cure, mais là il faut bien la choisir en fonction de ce que tu veux. Je te conseille de te renseigner et d'en visiter 2 ou 3 avant de choisir !
enfin, je ne sais pas ou tu en est au niveau de la méta et depuis quand tu as arreté la pompe, ma …
Ouah, il y a beaucoup de choses à dire :
- je crois que la définitions des opioides est différentes selon les chappelles. Il me semble que ça peut etre toute substance qui a un effet morphinique agoniste, et pas seulement les opiacés synthetiques.
- la morpinomanie est vraiment la rencontre entre la morphine et la seringue...hypodermique. En effet, en 1900, les aiguilles n'étaient pas assez fines pour aller dans la veine. et l'injection se faisait en sous-cutané, ce qui ne procure pas de flash et ce qui est plus dangereeux au niveau sanitaire (le sang tuant la plupart des microbes) !
- le paragraphe sur drogues dur et drogues douces m'interroge : d'ou vient cette distinction dure et douce, et qui en avait interet ?
- j'ai entendu dire que l'héro est utilisé comme anti-douleur dans certain pays comme aux pays bas. Il parait que c'est plus efficace que la morphine...ça se comprends...
- ton paragraphe sur les opiacées, les ambitions et la paix social me semble a nuancer : si la substitu …
Salut Stelli,
en relisant ton texte, finalement, je trouve que peut etre qu'il a eu raison de te poser la question de la prostitution, si derrière il y a l'idée de la réduction des risques, voire de t'aider. Il lui a meme fallu surement du cran pour oser la poser, meme si elle est mal posée, en négatif, et indélicatement.
Corrige moi si je n'ai pas compris, mais est ce que tu sous-entend dans ton texte que tu te prostiturais pour la came mais pas pour manger ? et si oui, pourquoi ?
Bizzz
Pierre
Finalement, nous sommes persuadés tous les trois d'avoir raisons et d'"etre dans notre bon droit". Et en y réfléchissant, c'est des visions différents tirés de parcours différents, et c'est pas trés étonnant et c'est même trés enrichissant en tant que personne ressource du forum. Et puis, je ne vais pas aller plus loin, parce que finalement ce n'est pas ça qui m'interesse. ce qui m'interesse, c'est que les personnes usagères (avec ou sans substitution) (ou ex-usagères) puissent trouver des ressources pour se sentir bien avec leurs consommations et/ou leurs substitutions ou leur abstinence.
Et pour aller droit au but, ce qui me questionne en fin de compte, c'est la place laissée aux personnes sur le forum. il y a plusieurs personnes qui ne vont plus sur le forum parce qu'elles n'ont plus envie de se faire "charger" (dans tous les sens du terme)à chaque message.
Et d'ailleurs, plutot que de donner des réponses aux questionnements, il est souvent préférable que les personnes trouvent le …
ça fait du bien du te relire Kanar ! Je me demandais ou tu étais passé. Mais ton texte, ausi long que passionnant me rassure.
Content aussi que tu ne culpabilises plus, et je me dis que si le forum peut servir à çace que les personnes se sentent mieux avec leurs consommations, leurs substitutions, ou leur abstinence, c'est déja pas mal, et c'est le but !
Pierre
Si je réagis comme ça, c'est que je pense que certaines phrases peuvent etre contre productives pour nous, usagers de drogues. Finalement, si nous nous autoflagellons et si nous reproduisons la stigmatisation de notre socièté sur ce forum, (si tu te drogues, c'est que tu souffres, c'est que tu ne vas pas bien, c'est que tu te leures) alors à quoi bon...
Car ce forum est fait pour libérer notre parole et pour nous apprendre à bien vivre et à sortir de l'enfermement dans lequel la socièté nous à confinée. Ce qui ne veut absolument pas dire sortir des produits ou y rentrer ! Moi, ce que je vois autour de moi, c'est des usagers dont la culpabilisation (de prendre des prods, d'etre dépendant) est le frein premier à leur bonheur et à leur réalisation. ça donne des "demain j'arrete" à répétition, des "je suis une merde parce que je n'arrive pas à arreter" qui empeche de vivre, de prendre du recul, et interdit de prendre du plaisir.
Dans ce cadre, simplement dire que l'UD souffre, c'e …
Si tu n'y vois pas d'inconvénient, je vais mettre ton texte dans le best-of, tellement il m'a ému ?
Est ce que tu connais toute les ficelles du systeme, tel les assistantes sociales (qui peuvent te payer les factures), les conseils de quartier... pour essayer de sortir la tete un peu hors de l'eau ? Je sais, il faut encore pleurer, mais en France, si on ne gueule pas ou si on ne pleure pas, on est moins sur d'etre entendu...
Bizzz et bon courage.
Pierre
Il ne faut pas s'emballer quand nous confrontons nos idées, nos vécus, nos ressentis...
Nous avons tout interet à les amener et à les confronter. C'est la que nous avançerons et ferons de ce forum un outil intéressant.
Cette discution sur les drogués heureux ou non, me tient à coeur, parce qu'aussi sincèrement je pense que l'on peut être drogué récréatif ou dépendant, et heureux, contrairement à ce qu'on arrete pas de nous seriner. Même si la dépendance est un pansement une béquille, un tampax ou ce que tu veux, pour moi, ça n'empêche pas le bonheur et même ça permet souvent d'atteindre un équilibre. Et je ne crois pas les puristes qui brandissent l'abstinence ou la non-dépendance comme le seul chemin vers le bonheur, car qui n'est pas dépendant ???
En tout cas, mon intention n'était pas de te blesser, et je suis désolé si tu l'a pris comme ça, d'autant plus que je sais que tu mets du coeur et du sang dans tes écrits !
J'espère te revoir trés bientot et je t'embrasse trés fort.
P …
Normalement, à dijon, il y avait un petit programme d'echange de seringue tenu par la SEDAP. Mais il se peut qu'ils n'aient plus d'argent pour ça...
Si tu veux des pompes gratos, je croix que tu peux toujours aller à la SEDAP : aux dernières nouvelles, ils en distribuaient encore...
Pour la methadone, tu évoque là un problème crucial : la plupart des centres methadone sont à haut seuil, c'est à dire que si tu veux de la métha, "il te faut avoir un logement, et etre à peut pres stable". ça va à l'encontre de ce pourquoi il sont censé faire : prendre les personnes qui ont le plus de difficulté et laisser les autres à la médecine de ville. Tout ça pour surtout rester dans leur petit cocon, avec des usagers (toujours les memes depuis dix ans) qui ne les dérange pas trop. C'est lamentable
Là , il faut que j'apporte des précisions. Parce que quand tu dis 'le mythe du drogué heureux, est un voilage de face complet", ça fait mal, à nous qui combattons cette stigmatisation au jour le jour. Attention, il ne s'agit pas de dire que tout les drogués sont heureux ni même que la drogue rend heureux, mais bien de dire que nous pouvons être heureux avec ou sans les drogues.
La phrase d'Olivenstein "Il n'y a pas de drogués heureux" est le dogme qui nous a fait certainement le plus de mal en France. Et elle est complètement absurde : est ce que les 99% de la population française qui boit de l'alcool est malheureuse ?
Peut etre que tu a voulu provoquer des réactions, mais ce dogme d'Olivenstein est pour moi tout aussi dangereux que "le bonheur à un euro l'acide" de T. Leary. Car, les deux font croire que les drogues sont responsables de notre bonheur ou de notre malheur : or, c'est bien nous qui tenons notre destin entre les main ! Les drogues ne sont qu'un média, qui nous permet …
Vas y, des citations, pour se rire (jaune)!
Tu as raison, le sub ne convient pas a certaine personne, et il me semble que tu en fait parti.
Je pense qu'effectivement, il pourra de stabiliser, mais pour une décroche plus rapide...ça reste à voir. Si toi et ton médecin etes désireux de tenter l'expérience, alors il faut y aller, mais il ne faut pas qu'il croit que tu va décrocher dans les mois a venir, c'est un processus au long cours...
Peux tu me donner un précision : j'ai une idée de la réponse, mais en quoi tu ne peux pas prendre de la métha parce que tu es instable domiciliment ?
Au plaisir de te lire, et si tu tentes le sulphate, n'hésite pas à nous racontre ton expérience sur ce forum !
Pierre