C'est le saint hasard ou la providence, qui fait que S2F post une question que je me posais ce matin. Est-ce que la méthadone est un sérotoninergique ?
En même temps je me demande pourquoi nous nous posons cette question. Qu'est ce que cela induit ?

Merci S2F de lire dans mes pensées et d'avoir cette compassion immense, en venant poser la question pour moi.

Tu es sous méthadone S2F, n'est ce pas. Qu'est ce que tu as noté comme effet sur le court moyen et long terme ?

Maintenant j'attend les réponses les amis. Merci

Amarnath

Bonjour,

Je suis et tu es, nous sommes la conscience sans mots, la conscience impersonnelle qui est la même en tout être. Tu perçois le monde avec la même conscience. C'est dans cette espace que se produit la vie du corps et de l'esprit. Le mental est un outil qui renseigne et donne un sens au monde et il apparait lui aussi dans cet ensemble. Nous souffrons d'un faux concept qui sépare les choses. La nature du silence révèle cette vérité, si simplement et facilement accessible, car il n'est pas possible d'être autrement.

Je vais te citer le passage du livre d'un sage, qui est libre du mental et des pensées qui le traverse.

Voici donc ce que dit cet homme :

“Beaucoup d'entre vous ont peur de chercher au-delà  de la capacité intellectuelle du mental. Il y'a l'idée que l'absence de mental, équivaut à  la folie ; Si je perd la tête, je vais devenir fou ! Trouvez ce qui s'accroche au mental ! Vous êtes ce en quoi le mental et toutes ses notions, toutes ses idées, y comprit la folie, sont contenues. Comment pourriez-vous, en découvrant qui vous êtes, devenir fous ?“

Les mots ne sont pas le passage, mais l'indication. Il est important que tu comprennes qu'en réalité, tout ce que tu perçois, se produit à  partir d'une clarté parfaite. Tu es saint d'esprit et c'est ce qui te fais ressentir la folie. C'est comme d'être au chaud à  l'intérieur d'une maison, c'est ce qui te donne la possibilité de savoir qu'il fait froid dehors ou qu'il pleut. Tout est une question de perception.

Le fou ne sait pas qu'il est fou, car il incarne la folie. Si tu vivais sous l'eau, tu ne pourrais pas savoir que l'eau existe, il faut obligatoirement être en dehors de celle-ci.

Le mal être que tu vois vivre en toi, peut nécessiter une aide pour comprendre les choses et t'en libérer. En réalité, j'insiste, tu en es déjà  libre, mais c'est une chose que tu dois réaliser. Cela ne t'es pas caché, au contraire ! Tu es toujours cette conscience libre de tout.

Vouloir se laisser aller pourrais te faire découvrir, un autre résultat que ce que tu peux imaginer.

C'est comme dans un torrent, en bas d'une cascade, le remous que produit l'eau dans un mouvement, fonctionne telle une machine à  laver, ce qui demande pour ne pas se noyer, si tu tombes dedans, c'est de se laisser couler complètement, pour toucher le fond et pousser sur ses jambes. Là  le courant pourra te propulser loin du bas de la chute d'eau.

Tu es peut-être à  l'aube d'un renouveau et je te souhaite juste de ne pas te complaire dans la complainte négative.

A toi de voir.

Je te souhaite le meilleur du monde et que tu puisses t'ouvrir à  la vie, sans plus la laisser filtrer au travers d'un schéma négatif, qui te détruit plus qu'il ne te construit.
Si tu ne t'émerveilles pas au contact de la beauté mystérieuse du monde, c'est que tes lunettes sont sales et qu'il est temps de les nettoyer.

Amarnath …

Hé les amis, et si nous arrêtions de nous prendre la tête, les uns et les autres sur nos consommations....
Peur que tout parte en vrille ???
Et si ce n'étais pas vrai ???
Et si en réalité, c'était la peur même qui donnait ce sentiment, que tout va partir en vrille ?
Pourquoi ressentons-nous parfois la foi, que rien ne peut nous arriver et d'autre qu'une catastrophe va se manifester ?

Le mental ne sait pas rester tranquille, dans l'acceptation des mouvements naturels de la vie.
Il a peur du devenir, peur de perdre l'impression de contrôle.
La souffrance fonctionne, comme une façon d'expier la culpabilité.
Mais coupable de quoi ?
D'avoir une envie qui surgit de nulle part ? Une envie que personne n'a commandé ?
Et si la culpabilité venait du fait de respirer, serait-il de bon sens que de vouloir arrêter ?

La fatigue finie toujours par rendre l'évidence, le lâcher prise du parfaitement correct.
Correct par rapport à  qui et à  quoi ?
Que fait la mort, si ce n'est remettre tout à  sa place, en effaçant la dualité pesante du sentiment de mal agir.

L'action est un mouvement naturel, qui prend sa source dans le néant, qui ne se rattache, ni ne s'attache à  qui que ce soit.
Il est juste mouvement, que seul le mental tente d'arrêter, de contrôler, pour se rassurer et si rien ne lui donne ce pouvoir, il se satisfait de voir apparaître la culpabilité, pour se relâcher par le paiement d'une lourde addition, qu'il convient d'accepter comme normal, résultat d'une impossible résistance au mouvement.

La vie est changement, qui se produit et se perçoit en dehors de celui-ci.
Je suis spectateur du manège à  sensation et l'envie de vomir provient de l'erreur de situation.
Où suis-je si ce n'est en dehors de celui-ci. Car comment le voir bouger, autrement qu'en étant là , en retrait.

D'un coup d'un seul, tout devient évident, parfaitement et sereinement, le manège continue sa course sans moi, je suis guérie.
Je le sais maintenant, c'est le mouvement qui voulait guérir de lui-même.

L'immobilité est mon salut, elle est la feuille sur laquelle la vie s'écrit, j'accepte le scénario sans désirer le changer, ce qui lui donne la fluidité, la liberté.

Je vois maintenant s'écrire une nouvelle histoire, pourtant le scénario ressemble étrangement au passé, mais je ne suis plus perdu dans l'écriture, qui se dessine seule et naturellement, sans que rien ne puisse être culpabilisant.


Tomboy, tu n'es pas en essence, le jugement des consommations, tu es bien au-delà  et n'attend pas la mort pour comprendre, que tu n'es pas ce vêtement.
Apaises le monstre, qui ne peut vivre que par ton consentement.
Quand tu étais enfant, il était tapis sous le lit de l'imagination, mais depuis, tu l'a invité dans ton esprit.
Je ne suis pas tes parents, mais permets moi de te dire, que les monstres n'existent pas !

Tomboy, aimes toi au moins autant que nous t'aimons.

Bien à  toi, dans un dimanche paisible auquel tu as le droit. …

Trop classe !
C'est génial. Bonne nouvelle pour tout le monde. Toi qui pensais être marié avec l'eph et qui en fin de compte, lui à  foutu un pied au cul.
Du coup la bague.... Happy life.

Courage pour la suite, n'oublis pas cette bonne résolution d'arrêter et ne te fais pas avoir par le mental, qui risque de revenir de temps en temps pour tester ta position. A force de t'entendre dire non, il s'habituera et passera son chemin.

Lorsqu'une pensée n'est plus alimentée, elle finie par se désintégrer.

Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants.

Amarnath

Le message de INB et le tiens se sont croisé avec le mien. En même temps cela ne change rien si ce n'est me le faire signer une deuxième fois. Amarnath

Mighty To, je ne me suis pas emballé en te rappelant qu'il fallait parler en tant que Je et de ne pas faire l'apologie des psychédélique, mais c'est tout, rien de virulent, cela c'est fais sur un ton tranquille. Je n'ai rien contre toi du tout, ne te méprends pas, en faisant l'amalgame de tout les messages.

Avec respect, je te salut.

Amarnath

Mighty To, tu devrais parler pour toi en ce qui concerne les opiacés.

Pour ma part, au-delà  de souffrances parfois révélées (ce qui fait grandir) les opis m'ont profondément aidé, car même et surtout, l'addiction permet de comprendre un bon nombre de mécanisme en soi. Vu qu'il n'est pas possible de s'en défaire facilement, je suis obligé de regarder en face les choses, qu'elle soulève.

Par contre ton message fait bel et bien l'apologie des drogues "autres".

Je suis d'accord sur le fait que les champis, par exemple, sont de fantastiques maîtres en la matière, pour recouvrer une vision spirituelle de la vie ordinaire. ordinairement tuée par les pensées auxquels, la majorité des gens s'identifient chaque jour.

Maintenant, si la personne n'est pas encadrée, elle risque gros à  chaque prise.
Sans un enseignant, cela peut vite devenir un enfer.
Il existe une forme de yoga, appelé le Pranayama ou Prana Yoga (prana : le souffle), qui se constitue sur des respirations bien spécifiques, qui emmènent l'esprit bien plus haut que certains produits. Mais il est reconnu aussi que cette pratique ne doit jamais se faire sans un guide, qui connait ce yoga et ses aboutissants.

Voilà  pour dire que les drogues, sont ce que notre mental et notre organisme en font. Celui que tu ressens être aujourd'hui, est le résultat de tout ce qui s'est déroulé avant et de ce fait, tu ne peux rien rejeter.

J'aime à  voir la vie comme un ensemble de dominos, qui se couchent à  partir du mouvement du premier. Le mystère reste entier quant au fait de l'existence des dominos et aussi du mouvement de départ, qui a entrainé la chute de tout les autres.

Les drogues méritent le respect, de l'aide immense qu'elles peuvent nous offrir.
Sans la drogue, la vie serait peut-être un vrai désert spirituel, avec des moutons encore plus moutons.
Là  où en occident nous n'avons pas la culture de la méditation, les produits oeuvres dans un sens de libération des schémas mentaux, même si une contre partie importante, peut se manifester, là  où la méditation ne comporte que peu d'effet secondaire. Malgré le fait qu'elle puisse aussi contenir le mental, dans un système addictif.
Celui qui l'a pratique en devient dépendant et peu ressentir des douleurs physique et morale en cas d'arrêt de la pratique.

J'ai pratiqué la méditation pendant plus de 20 ans et un certains type d'entre elles, durant huit années, sans jamais manquer un seul jour. Au moment ou j'ai arrêté, je me suis retrouvé avec un manque d'endorphines conséquent.

L'apologie de la méditation, du yoga ou de la relaxation sont autorisés, pour le simple fait que les effets secondaires sont minimes.

Bonne journée.
En attendant nous ne savons toujours pas si il est possible d'arrêter l'héroïne, sur le long terme. Il n'y a pas beaucoup de postes, qui vont dans le sens de la réponse.

Amarnath …

Tu es vivant, tout va bien, mais là  je pense que te faire aider par une hospitalisation, est nécessaire, grâce à  cela, tu vas te sentir intérieurement revivre.
Crois-moi, c'est le moment, ce que tu décris ressemble aux premiers signes d'un mal être plus que profond.

Tu es quelqu'un de bien conscient et il est simple de reconnaître le fait que tu sois intelligent et sensible. Cette expérience spirituelle de te sentir mourir ou même mort, demande de retrouver un équilibre psychologique, pour l'intégrer.

La prochaine étape pourrait être de croire vraiment que tu es mort et que tu es entrain de rêver. Après tu n'arrivera plus à  faire la différence et se sera l'hospitalisation, pas en sevrage, mais en HP.

Ressaisis toi et fait ce qu'il faut, tu le vaux bien.

Bien à  toi.

Amarnath

Ziggy franchement j'ai une forme d'admiration pour toi et ton parcours assez incroyable, je pense que si il y a bien des posts qui m'apportent grand nombres de connaissances concrètes et non infantilisantes, sont bien les tiens et tu n'ais jamais avare d'écriture.

Merci donc Ziggy, d'avoir encore pris le temps, de faire un portrait des opiacés, recentré sur une réalité méconnue et connaissant maintenant l'histoire de la seringue dans ta poche, trouvée par ta mère à  l'époque, je comprend mieux ton engagement pour rétablir la vérité.
Je suis un peu comme toi, sur d'autres sujets, mais envers mon père, qui à  trouvé il y a deux ans, le moyen de ne plus avoir à  se remettre en question, en me chassant de sa vie.

Sinon, je reviens encore vers toi, en te demandant s'il te plais de bien vouloir m'accorder ta connaissance, quant aux produits qui permettent de calmer, les angoisses liées à  l'arrêt ou à  la diminution de l'oxycodone. Tu ne me vois pas là , mais je suis à  genoux dans ma salle, les mains jointes à  te prier, avec un crucifix et une bible de chaque côté. lol

Ce que tu dis sur le cannabis, m'éclaire sur ma situation actuelle, quant au fait de ressentir l'anxiété de la baisse des doses d'oxy, avec beaucoup d'intensité, car parallèlement, j'ai stoppé du jour au lendemain, la consommation de très bonne ganja. C'est la cinq ou sixième fois que j'agis de cette façon dans ma vie et je n'avais jamais vu les choses comme tu les annonces, car il est vrai que j'ai beaucoup déprimé, à  chaque fois que j'ai dû arrêter.

Aller s'il te plais Ziggy, un tout petit effort de renseignements, pour répondre aux questions inscritent dans mon message précédent.

Bonne soirée tout le monde.

Amarnath …

Tomboy, Tomboy Tomboy, un peu de respect envers toi même, je vois que tu n'as pas sevré la méchanceté sur ta personne.

Et si toute la vie n'était faite que de chimie et que la volonté personnelle ne serait qu'une simple illusion ? Et si en réalité, tout arrivé spontanément sans aucun contrôle possible, est-ce que cela changerait ta perception des choses et t'accorderais un peu de compassion, pour ton corps et ton esprit ?

Rien ne se perd Tomboy, rien du tout et personne ne peut juger l'équilibre de la vie, car la comprendre n'est pas possible. Lâche toi la grappe un peu. Comprend bien que la consommation est comme une vague de fond, qui arrive sans qu'elle ne soit attendue et que personne n'y peut rien.

Penses-tu que les gens qui sont morts dans le tsunami, avaient prémédité la vague ou même le tremblement de terre, qui en fut la cause ?

Si l'envie d'arrêter doit surgir dans ta vie, crois moi que cela arrivera et c'est la même chose pour le craving.
Tout n'est qu'une question de chimie, d'enchainements mystérieux. Je ne ferai que me répéter inlassablement, mais je vois ce que peut de gens voient, sans que cela fasse de moi, quelqu'un de différent, car les voiles ont occupés mon esprit longuement, mais lorsqu'ils te quittent comme par enchantement, tu y vois clair et tout redevient évident. Cela ne veut pas dire que tu changes pour autant, non. C'est juste la vision de ton monde qui change. Et les voiles peuvent revenir, mais qui s'en soucis ?

Nous sommes ce que nous sommes. Qui donc a décidé de devenir une femme, alors que la vie à  donnée naissance à  un homme ?
La vie n'est pas une histoire mental, cela dépasse totalement l'entendement, rien ne se contrôle par la pensée, car même les pensées sont de nature spontanées. Elles émergent d'un puits sans fond, arrivent comme une bulle dans le mental et sont traduite par l'intellect conditionné. Conditionné par qui ? Par soi-même ou par un ensemble ?

Est-ce que l'enfant de deux ans, qui apprend la langue maternelle, est partie sur les bancs de la fac, pour bûcher les sons, les mots, les phrases et les expressions. Est ce qu'il a apprit à  avoir envie de pisser ou de chier ? D'hurler car son corps commande sa pitance ?

Nous sommes vécu, simplement vécu, mystérieusement vécu et c'est tout, c'est tout, c'est tout.
Tu peux avoir du mal à  croire ce que je t'expose, mais pourtant, sans les lunettes qui teintent le monde, tout cela devient évident. Si simple.

De nouvelles drogues sont arrivées dans nos sociétés pour réveiller les âmes endormies. Je pense aux dissociatifs par exemple, qui peuvent donner un aperçue de la vision réelle. Percevoir le corps qui se meut dans l'espace, cet espace de conscience que nous sommes. Certaines drogues aux effets que décrivent des consommateurs sur ce forum, me font voir que cette réalité éveillée, est la vision naturelle de tous, mais elle est voilée par des centaines pensées, comme des moucherons sur un pare-brise, après des kilomètres de route.

Fais un break dans ta tête, laisse la vie respirer et te montrer qui elle est, qui tu es. Tu es la vie.

Le conditionnement est un bien commun, non choisie, qui apparait sur l'existence pour permettre un jeu universel, intitulé : j'ai oublié qui je suis et la recherche se cherche, dans tout les sens, dans les objets des sens.

Les choses arrivent ainsi et repartent ainsi.

Oui tu as consommé et oui la redescente est difficile, mais tu n'es pas né ainsi, c'est une chose qui arrive et qui repartira.

Accordes toi le pardon, l'amour et accepte le mouvement vivant et changeant. Rien n'est figé. 5 grammes aujourd'hui, peut-être dix grammes demain et zéro après demain.
Tu peux te dire : "ce n'est pas moi qui décide, ok, et bien je vais commander 100 grammes !"
Tu commandes, et bam, le site est fermé par la police et ton argent disparait !

Les drogues sont un puissant révélateur d'impuissance, un accélérateur de conscience sur l'absence de contrôle.
Que celui qui pense que le contrôle est possible, fasse un bras d'honneur à  la mort quand elle viendra chercher sa viande. Quand le corps tombera inanimé et que la vie grouillante le transformera en milliards de micro organisme, présent pour nourrir le monde, personne ne pourra empêcher ce processus.
Comme le spermatozoïde qui rencontre un ovule, comme la toute première inspiration qui brûle les alvéoles pulmonaire et fait hurler l'enfant. Comme le premier éclat de rire, qui fend le silence. Comme la première nourriture solide, comme le premier shoote. Tout se coordonne autour d'un axe inexplicable, telle la planète Terre en rotation sur elle même. Viendrait-elle se juger, pensant qu'elle tourne trop vite ?

Le produit est venu à  toi cette fois-ci ! Mais il en a toujours était ainsi, que l'on en soit conscient ou non, c'est ainsi que la vie fonctionne, jusqu'au jour ou le contraire se manifeste en apparence.

Tomboy un jour, Tomgirl un autre, et alors, Tom est toujours là  !

Si le produit doit te quitter, rien ne pourra empêcher ce processus, tout comme celui de passer du temps dans un Hôpital pour sevrer.
Combien de fois dans la vie, les choses se sont déroulées comme tu l'avais pensé ?

Voilà , peu importe que tu entendes ou pas ce qui s'écrit ici, cela non plus n'est pas de ton ressort, ni du mien. Personne ne peut être sûr de pouvoir respirer encore, dans la seconde suivante, alors à  quoi bon se prendre la tête sur quoi que ce soit.

Arrêtes de t'inquiéter, un jour à  la fois. Si tu n'aimes pas ce que tu as fais, alors peut-être qu'une énergie de changement arrivera. Mais est-ce que la méchanceté morale apportera un mieux être à  ta situation ?
Pourquoi prendre de la drogue si ce n'est pour ce sentir bien. Alors pourquoi se blesser pour avoir pris de la drogue. C'est sans queue ni tête.
Si tu n'aimes pas ce que la drogue fais de toi, alors il est possible que les choses bougent, ou pas.

Tomboy, il est possible que la consommation de drogue à  outrance, existe souvent chez les êtres qui se sentent mal aimés, alors n'ajoute pas de détestation, si tu veux que puisse se régler un jour, ce qui te fais réagir négativement.

Amicalement

Amarnath, qui risque de se prendre une avalanche de réactions, car le sujet exposé peut faire remonter de nombreuses souffrances. …

Bon retour et bienvenue Tomboy, impatient de te lire et content que la vie, est pris un peu soin de toi.

Quand je lis que tu passes Noël seul, j'ai envie d'envoyer une invitation d'apéro géant chez toi, via les réseaux sociaux, mais je ne connais pas ton adresse. lol

C'est triste de voir le nombre d'orphelins de Noël.
Dans ma famille nous sommes trois et nous ne serons pas plus, car les parents ont fermé la porte du coeur, et depuis ils ont perdu la clé !

A bientôt et take care avec ton énorme tas de poudre, aux yeux.

Amarnath

Bonsoir Snoopy,

Je vais t'exposer une partie de connaissances, que j'ai déjà  écrit sur P.A.

J'ai acheté un livre, il y a quelques mois, d'un sacré personnage qui était alcoolique et cocaïnomane (5 g min par jour) accompagné d'un ou deux litre de whisky, de l'âge de 16 à  35 ans.

Son histoire est délirante, puisqu'un jour, après trois nuits blanches d'affilées, alors qu'il voulait s'endormir et qu'il ne le pouvait pas… Il a senti dans son corps, que quelque chose le quitté. Ce qui est partie de sa vie, est son besoin de consommer. Il est devenu totalement sobre.
Désemparé face à  ce changement non voulu, il a voulu continuer à  s'en mettre plein la tête, mais il ne ressentait plus aucun effet des produits.

Totalement athée, il s'est quand même demandé, ce qui pouvait être la raison de cet évènement impossible.

Le lendemain, il avait rendez-vous (il est américain) dans une réunion des A.Anonymes.
Pas vraiment à  sa place, surtout en entendant parler d'un Dieu invisible, il savait que rien ne le détournerait de cette nouvelle page de vie.
Alors avant de s'y rendre, il a fini tout ce qu'il pouvait et comme il écrit, je cite: "je me faisais des lignes de coke tellement grosse et mal préparées, que je voyais tomber des morceaux de cristaux de mon nez".

Il se demandait qui ou quoi avait pu le rendre sobre ainsi, d'une minute à  l'autre.

Depuis, il a vécu l'éveil du Bouddha et enseigne à  travers le monde, à  la demande des gens, l'advaïta qui est une connaissance spirituelle de non dualité.

Il a fait un livre extraordinaire, dont voici le titre, que l'on trouve sur Amazon:
[img width=225 height=346]/forum/uploads/images/1418/1418060512.jpg[/img]

Je conseil vraiment vraiment vraiment ce livre à  toutes les personnes, fatiguées par la culpabilité .
Au pire, vous perdrez 20 euros, au mieux vous gagnerez une liberté insoupçonnable.

Nous sommes hanté par le mental tourmenté et cela se voit sur le visage des gens.

Sinon, une autre chose, pour les douleurs dans mon corps, après des années d'ostéopathie, acupuncture, kiné, et mille et une chose possible, sauf la sodomie, j'ai trouvé un praticien incroyable de microkinésithérapie.

Toute la famille est allée le voir le mois dernier et nous sommes resté sur le cul !

Le corps enregistre des traumatismes, lors d'évènements douloureux, voir tragiques et une tension musculaire se cristallise. En testant par micro palpations, il a était capable de lire des traumas, en indiquant des dates assez précises et libérer les problématiques.
Franchement je n'en reviens toujours pas. En sortant de son lieu de pratique, je n'avais plus de douleur tendineuse et mon dos avait perdu son existence douloureuse.

Par contre, les choses bloquées remontent et libère l'énergie, ce qui peut être très perturbant.

Notre famille se sent vraiment mieux et tout le monde s'en étonne. J'ai tellement vue de personnes censées me soigner ou soulager, sans jamais rien de probant. Alors que là , même le sevrage, s'est invité dans ma vie et pour une fois, je baisse sans vouloir vraiment baisser ma consommation.
Pour le moment je suis passé de 150 mg à  120 mg… C'est surtout l'envie qui a baissée de moitié, voir plus. D'ailleurs je suis emmerdé car je n'ai plus trop envie de fumer non plus, alors que je n'avais rien demandé, à  ce sujet. Je suis juste venu chez lui pour mon dos.

Enfin bon voilà , blablabla.

Snoopy, la vie s'invite à  toi et des solutions existent, mais elles dépendent de notre vraie désir de guérir.

Snoopy ne t'inquiètes pas trop non plus, car cinq années sont passées et rien ne pourra t'enlever l'expérience. Tu ne pourras jamais plus être, celle que tu n'aimais pas.

Je t'embrasse et te souhaite de l'apaisement.

Amarnath …

Il existe en chacun de nous, un personnage fait de mémoires, qui n'attend que "la bonne excuse" pour justifier son retour à  l'existence. C'est lui le fantôme !

Snoopy, soit franche et vraie avec toi même, en mettant de côté la culpabilité, sans mesurer quoi que ce soit en terme de conséquences et demande toi, ce que tu veux vraiment.

Le fait de penser que tout cela t'es interdit, augmente l'envie de le faire pour dire au monde entier : vous voyez comme je souffre à  cause de vous ! Vous ne voulez pas que je consomme de la drogue parce que cela détruit ? Et bien voilà , j'y vais de ce pas !

Alors que si tu fais tomber la pression de l'interdit, tu vas vider le sens donner à  tout cela.

Snoopy, pour toi, juste pour ton bien-être, pour ton bonheur, ne repars pas dans la coke car le chirurgien restera un con et cela n'y changera rien, sauf pour toi, puisque tu vas souffrir encore plus que maintenant. Se punir pour punir ceux qui te font souffrir, est la réponse souvent donnée ou l'excuse utilisée pour s'autoriser la consommation, sans culpabiliser.

Snoopy on t'aime… Quoi que tu fasses…. Mais ce que nous désirons le plus, c'est de te savoir heureuse et en paix avec toi même.
Si la drogue t'offre l'amour de la vie, alors vas-y.

Amarnath …

C'était juste les paroles d'une chanson, mon ami Noibé. Remember…. "on ira tous au paradis…"

Si je crois en un paradis, c'est celui de la planète.
L'après vie reste comme le vivant, un profond mystère, qui fait imaginer, écrire et chanter des milliards d'humains en quête du bonheur et de sens à  l'existence.

Dans tout les cas j'entend la tienne de chanson (sur ce sujet) et je la comprend, même si ce n'est pas le genre de musique dont j'aime me nourrir, car je sais qu'à  force de l'écouter en boucle, ça fini toujours, par plonger l'esprit en enfer.

Quelqu'un qui souffre a le droit, sans être jugé, d'être soulagé, de cette souffrance physique et psychologique.
Personnellement, je ne vois pas du tout le mal dans le fait de consommer, sauf que cela pourrait avoir tendance, parfois, à  nous plonger encore plus dedans et à  ce stade, ce n'est plus une béquille, mais un boulet.

Je souhaite vraiment et sincèrement, à  chacun, de se sentir bien dans ses pompes et de voir que si nous ne nous comportons pas comme des salauds avec tout le monde, nous sommes digne d'être respecté et aimé.

Je n'ai pas besoin de religion pour cela, "ma" conscience à  elle seule, suffit pour me renseigner, sur ce qui est juste ou ne l'est pas.

Raatus, j'espère que tu te poses de plus en plus intérieurement et que tu peux, de là , voir l'avenir plus sereinement, que de croire qu'une grosse claque va s'abattre sur toi prochainement.

Amarnath …

Le seul langage universel, est l'amour. Il est possible de communiquer avec un étranger, sans user du même langage ; la mesure de l'écoute, se fait à  travers la qualité de présence donnée. Si j'offre de l'attention à  quelqu'un qui est prêt à  en recevoir, il va se nourrir de cet échange et il en résultera du bien être, pour chacun.

La communication avec les animaux se fait de la même façon.

Un coeur ouvert est nécessaire pour "entendre". Si le partage se fait avec quelqu'un d'essentiellement intellectuel, il va être difficile, voir impossible de donner et recevoir de l'amour.
Notre société est fondée sur ce principe d'absence de vulnérabilité, il faut être toujours fort en apparence et connaisseur de tout. Il n'est pas bon de perdre la face !

Trouver le bon moment pour parler, est devenu difficile, car l'ego baisse rarement la garde, il est toujours sur le qui vive, prêt à  se défendre. C'est ce qui crée, une communication parasitée.

Notre société n'a besoin que d'une seule chose, pour guérire de ses maux, elle a besoin d'amour.
99 % des adultes sont attendrient par le faire d'un enfant. L'innocence et la fraîcheur qui en dégage, ouvre la sensibilité de l'adulte et lui donne la possibilité de redevenir simple et aimant.

Soi toi même insomniak, avec la vulnérabilité que t'impose la souffrance, de ne pas se sentir reconnu par le grand frère. Normalement si tu te mets à  nu, il ne devrait pas garder son armure trop longtemps.

L'amour rend intrépide, sert toi de se courage naturel, pour te lancer.
Ne part pas avec l'idée que tu vas le sâouler, vas-y avec le coeur qui pleure, mais surtout pas avec la plainte du mental. [s]"Bouhouhou personne ne m'aime"[/s] est à  proscrire.

Incarne la déchirure intérieure, accepte la sans juger et ton frère, doué aussi d'intelligence du coeur, devrait être un minimum à  l'écoute.
Nous vivons avec des images virtuels des uns des autres et de ce fait, il est difficile pour quelqu'un d'entendre un nouveau message ou une attitude souffrante.

Si tu y vas entier, sans rien attendre de sa part et sans garder une idée préconçue sur sa réaction éventuelle, tu seras devant tout les possibles, et parfois, lorsque les gens sont vrais, il peut se produire une sorte de miracle vivant. La vie afflue, quant la vérité se dévoile.
Les masques tombent et le coeur s'érige naturellement mais humblement, dans le creux de la vallée.

Bonne soirée insomniak et bonne nuit.
Tu devrais faire un somme, n'y a ke ça de vrai !

Amarnath …