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 » Le blog de Viaflie » La metha et moi

[quote=Viaflie]Ah je comprends totalement... Moi j'envisage de repasser sous sub au contraire parce que la metha ne me dure pas 24h, c'est avéré, du coup je suis beaucoup trop souvent en manque à mon goût (prise unique le matin, que je commence à ne plus sentir le soir pour finir bien en chien le matin avant d'aller chercher ma dose). Vu que je l'assimile rapidement je me dis que ce sera peut-être moins long. Prends soin de toi ![/quote]
Je vois tout à fait ce que tu veux dire, même chose ici avec le monoprise au matin. En miieu d'après midi c'est d'abord le moral qui commence à baisser, puis les symptômes physiques arrivent en fin de journée : les baillements, crises de transpiration, nez qui coule. Et le matin réveil à 5 heure pour se jeter sur les gélules... Sauf que forcément, en le prenant tôt, les effets s'estompent d'autant plus tôt dans la journée. Cercle vicieux jusqu'à ce qu'une petite extra dose recadre tout ça.

Bref, j'imagine que comme toi, le plus simple serait bien de repasser au sub. Comme tu le fais très justement remarquer, dans notre malheur de métaboliseurs rapides, on a peut-être la chance d'avoir à subir une diète moins longues que ceux qui éliminent la molécule plus lentement.

En tout cas, si tu essaies de passer au sub, je serai très intéressé de savoir comment cela se passe pour toi. Pense à raconter ton expérience ici. En attendant, que les vents te soient favorables... …

 » Le blog de Viaflie » La metha et moi

[quote=Anonyme813]Ah et une question, tu n'as jamais eu envie de tester le subutex ou tu as déjà tenté ? Car ça ne donne aucune euphorie mais ça calme totalement l'envie de défonce à mes yeux[/quote]
Au tout début j'ai été sous subutex pendant environ un an, mais j'arrêtais fréquemment le traitements pour reprendre la consommation d'opioides plus franchement euphorisant. C'est pourquoi le doc m'a envoyé sur la méthadone.

Maintenant, l'eau a coulé sous les ponts, et peut-être bien que j'arriverai à m'en tenir au sub. Seulement je suis devenu beaucoup trop douillet en terme de symptômes de sevrage pour endurer les trois à quatre jours de diètes pour repasser à la buprénorphine...

 » Le blog de Viaflie » La metha et moi

Je suis dans la même situation. Je prend de la méthadone depuis 7 ans, et cela ne s'est jamais calmé : toujours cette légère euphorie qui s'en va au bout de 3 ou quatre heure, et laisse place à la frustration et l'envie d'en reprendre, et des symptômes de sevrages légers en début de soirée. Je craque environ un jour sur trois avec une seconde dose, plus rarement une troisième. Ce craving, plus ou moins tolérable selon l'humeur du moment, me fait suivre des dosage en montagne russe : j'ai commencé à 20 mg, plaffoné à 120 (plutôt 180 avec les recouvrements), et en ce moment 80...

Je me demande si ce n'est pas lié à certaines particularité individuelles (métabolisation rapide? autre ?), mais j'ai perdu l'espoir de voir venir un jour où le produit effacera simplement les symptômes de sevrage constamment sur toute la journée. Enfin, pas tout à fait, il y avait une période pendant laquelle j'avais réussit à ne pas trop faire de redrop. Le truc était de fractionner la prise en au moins trois, ou quatre fois. Je ne sentais plus l'euphorie, et j'arrivais donc à me satisfaire de la dose prescrite. Mais c'était avec le sirop, plus facile à fractionner.

A une époque le médecin me prescrivait 4 gélules de 20 mg, mais au bout de trois mois la sécu avait écrit pour dire que ça coutait plus cher que deux fois 40, alors c'était pas possible. De toute façon, il y avait toujours un moment où la tentation de tout prendre d'un coup devenait trop forte et la spirale recommençait...

A quand la méthadone en libération prolongée ?

Edit : désolé pour l'orthographe, je n'ai pas le temps de me relire... …

 » Le blog de hyrda » info sevrage et covid 19?

D'ailleurs, je trouves que ces comparaisons des sevrages opiacés avec les états grippaux sont, en plus d'être loin du compte, réductrices et dangereuses. Ca donne des représentations trompeuses dans l'opinion pour qui les "opioïdomanes" sont des grands enfants incapables de surmonter une petite grippe.
Or, pour moi en tout cas, les symptômes les plus redoutables du sevrage (cette sensation "électrique" implacable dont je parlais plus haut, l'impossibilité totale de dormir pour faire passer le temps, et la profonde dépression) ne se rencontrent pas dans une grippe (et je doute - mais là je m'avance - que ce soit le cas dans la phase aigüe du COVID19).

 » Le blog de hyrda » info sevrage et covid 19?

Il y a une différence majeure : les symptomes du covid, on peut pas y faire grand chose à part attendre. Alors que pendant tout le sevrage, on sait qu'il y a quelque part la baguette magique qui enlève tout d'un coup, et cela change absolument tout.

Par ailleurs, et je parle pour mon cas - même si je n'ai pas eut le covid - j'ai toujours entendu à gauche à droite ces comparaisons avec un état grippal. Je trouve qu'on y est pas du tout, pendant une grippe je peux rester étendu à écouter pousser mes cheveux ou la télévision en attendant que cela passe. Avec le sevrage, il y a cette sensation qui ressemble un peu à quand on met sa langue sur une pile 9V, mais sur tout le corps et qui m'empêche de rester en place, tout en étant trop fatiguer pour faire quoi que ce soit. Chaque minute devient une heure, les heures des journées, etc... La dernière grippe que j'ai eut, c'était du gâteau en comparaison. Je pense pas que le covid, en cas de symptômes non sévères, face exception. Et encore, mais c'est là aussi personnel, parce que j'encaisse pas, mais je préfert me prendre un covid sévère à un sevrage de méthadone au dosage où je suis. …

 » Le blog de Cosmococcyque » Rendre l'opium inoffensif...

Et bien sûr que ce serai souhaitable! C'est comme le revenu universel inconditionnel : bien sûr qu'au début il y aurait des dérapages, beaucoup de gens voudraient goûter à  la liberté nouvelle de ne pas travailler. Mais au bout d'un moment, après s'être rendu compte que ne strictement rien faire est ennuyeux, il y aurait bien peu de personne qui resteraient sans activité. L'opium inoffensif est similaire : il y aura des phases de gloutonnerie, mais après un moment on se rendrait compte que la sobriété présente aussi certaines jouissances qui lui sont spécifiques. Au moins, on pourrait alterner en toute liberté! Au lieu de patauger dans la fange pendant des années dès le premier dérapage... On aurait le droit de se rendre compte que la perche H24 c'est pas la solution sans être punis pour la vie (ou presque).

 » Le blog de Cosmococcyque » Rendre l'opium inoffensif...

Merci pour le soutien... Y'a des moment où j'aimerai que les particules qui me composent perdent instantanément toutes cohésion et que je sois départicularisé au quatre coins de l'espace-temps (de manière indolore bien sûr). D'après la mécanique quantique, la probabilité que cela arrive est non nulle...

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