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Le blog de chefdeguerre » Toxicomanie "juvénile", et après ? » 11 janvier 2022 à  18:50

Salut camarade.

Je suis à des années lumières de pouvoir me comparer à ton parcours sinistré, ayant eût une enfance "dorée" comparé à la tienne.

Cependant je te comprend et me reconnais totalement dans tes mots: envie d'isolement, solitude, difficultée à se réinsérer dans la société, anxiété omniprésente et souffrance constante.

J'en cerne la cause, un but accompli, ce qui devait être une libération fut ma prison, allez savoir pourquoi.

Et toi, réussis-tu à mettre le doigt sur ce qui bloque ?

Quand je perd mon objectif j'ai tendance à en chercher un en regardant vers les abysses.

On les connais les "remèdes miracles":

La chaleur des opiacés souffle le gèle de la solitude.

La platitude des benzodiazépines applanissent les pics de souffrance.

Les amphétamines, le THC et la Cocaïne offrent de courts épisodes de bonheur synthétique.

Ça ne dure jamais longtemps, et un adage illustre à la perfection cela : "What goes up must come down".

Si tu arrives à entretenir des relations, aussi courtes soit-elles, c'est déjà un énorme point positif !

Force à toi, à vous, à nous.

P.S: Si jamais tu/vous es/êtes tenté de shooter des opiacés en I.V, oublie. C'est TRÈS décevant en venant d'une conso per os (en avalant) et la tolérance grimpe au plafond dès les premiers fix. Oxy, Hydrocodone, Morphine, même attrape-nigauts pour un moment de plaisir de 30 à 50 minutes chronomètre en main.

En 2 semaines et 30 seringues j'en étais rendu à 150 mg d'Oxy + 50 mg de morphine en I.V pour un ressenti d'un codoliprane un an plus tôt. C'est démentiellement débile et désagréable avec la morphine qui démange et gratte jusqu'au sang. …

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