Recherche dans les commentaires de blogs

Le blog de janis » Est-ce que tout ça en vaut la peine ? » 05 août 2018 à  16:51

Bonjour tout le monde ! :)

Je tiens à réagir parce que je pense que c'est une question qui a traversé l'esprit d'au moins tous ceux qui se remettent un peu en question et qui essaient de réfléchir par rapport au but de leur existence..

J'ai passé des années dans la tourmente, comprenant que mes parents n'étaient pas les piliers de stabilité que j'imaginais (et que mes fondations psycho étaient tout à fait à revoir), et comprenant aussi que le système dans lequel on vit nous prend à la gorge et nous fait fonctionner dans une logique stressante... ( déprimer pour mieux consommer / si on ne réussit pas du premier coup mieux que les autres, on n'a pas à essayer...)

Comme disait Keny Arkana "entre stress du matin et angoisse du soir", la vie ne m'étais pas du tout agréable, et j'ai lutté comme j'ai pu contre moi-même, pour arrêter d'être dans la négativité permanente que j'avais adopté comme mode de pensée.

Ça m'a valu une grosse crise existentielle, mon lot de grosses erreurs également...

Grâce aussi beaucoup à mon conjoint, avec qui je suis depuis 6 ans bientôt ( que je connais depuis 10 ans), j'ai réussi à comprendre qui j'étais ( qui je voulais être) , mais surtout quel était mon but dans la vie ...

Avoir un but, c'est essentiel, nul ne peut errer sans but et sans amour... Et c'est le jour ou j'ai compris que mon principal but était de ne pas avoir de regrets sur mon lit de mort, ça a changé ma vie.

Ça m'a poussée à arrêter d'avoir peur de l'échec, car pire que l'échec est de ne pas essayer, de ne pas s’octroyer la chance de faire ce qui nous plait, et de le regretter plus tard . Ça m'a poussée à remplir ma vie d'opportunités et d'activités, d'arrêter d'être passive ( regarder la télé, ce genre de truc) ! Au lieu de me terrer dans le tourbillon d'angoisses qui m'oppressaient et qui me paralysaient de la vie, j'ai décidé de vivre pleinement.

Et alors je suis passée de quelqu'un qui ne savait pas s'occuper seule à être tout le temps occupée, je dessine, je peins, je fais des photos, je vois beaucoup ma meilleure amie, je me donne a fond dans ma reconversion (master en psycho), je saisis les propositions sympas, je ne reste fermée à rien ( ou presque). Je suis occupée tout le temps, de plein de bonnes choses qui me rendent heureuse dans l'instant présent... Et là, je n'ai plus eu le temps, je n'aurai plus le temps, de philosopher sur le grain de matière et de temps que ma vie représente à l'échelle de l'univers. Certes je le sais, et c'est important de se rappeler qu'on est pas si grand chose que ça quand on a des problèmes qui paraissent à notre échelle insurmontables .. Mais je n'ai plus envie de me coller une étiquette ou d'avoir la vérité absolue sur ce que je représente et la place que je prends, la seule place que j'occupe est celle que je me donne..

C'est ainsi que la mort n'apparaît plus comme tentatrice, mais comme la fin du game. Et là, tu l'identifie comme le gong qui sonnera la fin d'une existence pleine, remplies d'expériences, enrichie par les échanges humains, l'amour, l'autosatisfaction, et avec le moins de regrets possibles ... Alors la faucheuse prendre des airs de minuteur, et ça sera une course contre la montre pour tirer le plus de bonheur possible partout ou tu le peux .

ma philosophie : I take what I need, and I give what I can

Désolée pour le pavé, en espérant ne pas être hors sujet, et en espérant de même que mon expérience t'auras été utile.

:coeur: …

Remonter

Pied de page des forums