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Le blog de JPM » Fièvre résurectionnelle » 23 février 2020 à  22:00

JPM
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La parodie fièvreuse ?

Avec quelques emprunts à Zarathoustra
de ma tête enivrée.
Défoncé,
par ce chant de Thiefaine
que j’écoute en boucle :

https://www.youtube.com/watch?v=91dL2sMwkhc

Le blog de JPM » Variations sur un texte d'un chant de Marilyn Manson -3- » 09 février 2020 à  09:36

JPM
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Pardon, je suis trop bavard.
Je me suis tu trop longtemps,
comment voulez-vous que je me taise ?

Pardon, je suis trop bavard,
j'aime trop écrire, tenter de partager.
J''aime trop aussi ce passage:

[i]" Je reviendrai, avec des membres de fer, la peau sombre, l'œil furieux : sur mon masque, on me jugera d'une race forte. J'aurai de l'or : je serai oisif et brutal. Les femmes soignent ces féroces infirmes retour des pays chauds. Je serai mêlé aux affaires politiques. Sauvé. Maintenant je suis maudit, j'ai horreur de la patrie. Le meilleur, c'est un sommeil bien ivre, sur la grève."
Mauvais sang, Une saison en enfer, avril-août 1873.[/i]

Une saison en enfer,
C'est plein de vitamines.

Le blog de JPM » Variations sur un texte d'un chant de Marilyn Manson - 1 - » 08 février 2020 à  22:09

JPM
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[b]Les paroles en anglais.[/b]

[b]I Don't Like the Drugs (But the Drugs Like Me)[/b][center][/center]

Norm life baby

"We're white and oh so hetero

And our sex is missionary"

Norm life baby

"We're quitters and we're sober

Our confessions will be televised"

You and I are under dosed and we're ready to fall

Raised to be stupid, taught to be nothing at all

I don't like the drugs but the drugs like me
I don't like
the drugs, the drugs the drugs

Norm life baby
"
Our god is white and unforgiving

We're piss tested and we're praying"

Norm life baby

"I'm just a sample of a soul

Made to look just like a human being"

Norm life baby

"We're rehabbed and we're ready

For our fifteen minutes of shame"

Norm life baby

"We're talk shown and we're pointing

Just like Christians at a suicide"

You and I are under dosed and we're ready to fall

Raised to be stupid, taught to be nothing at all
I don't like the drugs but the drugs like me
I don't like
the drugs, the drugs the drugs

"There's a hole in our soul that we fill with dope

And we're feeling fine"

I don't like the drugs but the drugs like me
I don't like
the drugs, the drugs the drugs

Auteurs-compositeurs : BRIAN HUGH WARNER, JEORDIE WHITE, STEPHEN GREGORY BIER JR., TIMOTHY MICHAEL LINTON

[b]Traduction en français :[/b]
https://www.lacoccinelle.net/243416.html …

Le blog de JPM » Assis sur la margelle du puits » 05 février 2020 à  23:10

JPM
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Merci !

Merci plotchiplocth,
de ta lecture attentive et bienveillante,
ton attention
et je suis sauvé,
cet espace ouvert en toi,
me permet d’exister.
Je crois nous sommes tous faits de la même façon.

Merci Hild,
«  tes écrits sont très beaux »
Faut pas me dire des trucs
comme cela Hild,
pour lire quelque chose comme cela
je peux écrire des kilomètres
Merci encore.

J’essaierai de développer
mais là, maintenant, pour moi
c’est l’heure de prendre mes gouttes
et de pioncer.
« avec votre confiance seulement, je serai heureux. »
Nuit de l’Enfer, Arthur Rimbaud.

Le blog de Dinop10 » mes ami(e)s » 04 février 2020 à  21:11

JPM
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[i]"la vie fait beaucoup de mal mais remet souvent en question!
et heureusement car sans sa où irait-t-on a la fin ??[/i]

J’aime !
La vie fait mal,
la douleur ouvre la question.
Où irions nous sinon ?

Le blog de JPM » Me disloquer et puis renaître » 04 février 2020 à  20:49

JPM
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« Je me crois en enfer, donc j’y suis. » (1)
Recherchant cette citation je suis tombé sur Nuit d'enfer (Arthur Rimbaud)
Je ne peux pas résister au plaisir de partager le texte que je connais presque par coeur, mais que j'ai l'impression de lire pour la première fois.


[small]«  J’ai avalé une fameuse gorgée de poison. – Trois fois béni soit le conseil qui m’est arrivé ! – Les entrailles me brûlent. La violence du venin tord mes membres, me rend difforme, me terrasse. Je meurs de soif, j’étouffe, je ne puis crier. C’est l’enfer, l’éternelle peine ! Voyez comme le feu se relève ! Je brûle comme il faut. Va, démon !
J’avais entrevu la conversion au bien et au bonheur, le salut. Puis-je décrire la vision, l’air de l’enfer ne soufre pas les hymnes ! C’était des millions de créatures charmantes, un suave concert spirituel, la force et la paix, les nobles ambitions, que sais-je  ?
Les nobles ambitions !
Et c’est encore la vie ! – Si la damnation est éternelle ! Un homme qui veut se mutiler est bien damné, n’est-ce pas  ? Je me crois en enfer, donc j’y suis. C’est l’exécution du catéchisme. Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le vôtre. Pauvre innocent ! – L’enfer ne peut attaquer les païens. – C’est la vie encore ! Plus tard, les délices de la damnation seront plus profondes. Un crime, vite, que je tombe au néant, de par la loi humaine.
Tais-toi, mais tais-toi !… C’est la honte, le reproche, ici: Satan qui dit que le feu est ignoble, que ma colère est affreusement sotte. – Assez !… Des erreurs qu’on me souffle, magies, parfums, faux, musiques puériles. – Et dire que je tiens la vérité, que je vois la justice: j’ai un jugement sain et arrêté, je suis prêt pour la perfection… Orgueil. – La peau de ma tête se dessèche. Pitié ! Seigneur, j’ai peur. J’ai soif, si soif ! Ah ! l’enfance, l’herbe, la pluie, le lac sur les pierres, le clair de lune quand le clocher sonnait douze… le diable est au clocher, à cette heure. Marie ! Sainte-Vierge !… – Horreur de ma bêtise.
Là-bas, ne sont-ce pas des âmes honnêtes, qui me veulent du bien… Venez… J’ai un oreiller sur la bouche, elles ne m’entendent pas, ce sont des fantômes. Puis, jamais personne ne pense à autrui. Qu’on n’approche pas. Je sens le roussi, c’est certain.
Les hallucinations sont innombrables. C’est bien ce que j’ai toujours eu: plus de foi en l’histoire, l’oubli des principes. Je m’en tairai: poëtes et visionnaires seraient jaloux. Je suis mille fois le plus riche, soyons avare comme la mer.
Ah ça ! l’horloge de la vie s’est arrêtée tout à l’heure. Je ne suis plus au monde. – La théologie est sérieuse, l’enfer est certainement en bas – et le ciel en haut. – Extase, cauchemar, sommeil dans un nid de flammes.
Que de malices dans l’attention dans la campagne… Satan, Ferdinand, court avec les graines sauvages… Jésus marche sur les ronces purpurines, sans les courber… Jésus marchait sur les eaux irritées. La lanterne nous le montra debout, blanc et des tresses brunes, au flanc d’une vague d’émeraude…
Je vais éveiller tous les mystères: mystères religieux ou naturels, mort, naissance, avenir, passé, cosmogonie, néant. Je suis maître en fantasmagories.
Écoutez !…
J’ai tous les talents ! – Il n’y a personne ici et il y a quelqu’un: je ne voudrais pas répandre mon trésor. – Veut-on des chants nègres, des danses de houris  ? Veut-on que je disparaisse, que je plonge à la recherche de l’anneau  ? Veut-on  ? Je ferai de l’or, des remèdes.
Fiez-vous donc à moi, la foi soulage, guide, guérit. Tous, venez, – même les petits enfants, – que je vous console, qu’on répande pour vous son coeur, – le coeur merveilleux ! – Pauvres hommes, travailleurs ! Je ne demande pas de prières; avec votre confiance seulement, je serai heureux.
– Et pensons à moi. Ceci me fait peu regretter le monde. J’ai de la chance de ne pas souffrir plus. Ma vie ne fut que folies douces, c’est regrettable.
Bah ! faisons toutes les grimaces imaginables.
Décidément, nous sommes hors du monde. Plus aucun son. Mon tact a disparu. Ah ! mon château, ma Saxe, mon bois de saules. Les soirs, les matins, les nuits, les jours… Suis-je las !
Je devrais avoir mon enfer pour la colère, mon enfer pour l’orgueil, – et l’enfer de la caresse; un concert d’enfers.
Je meurs de lassitude. C’est le tombeau, je m’en vais aux vers, horreur de l’horreur ! Satan, farceur, tu veux me dissoudre, avec tes charmes. Je réclame. Je réclame ! un coup de fourche, une goutte de feu.
Ah ! remonter à la vie ! Jeter les yeux sur nos difformités. Et ce poison, ce baiser mille fois maudit ! Ma faiblesse, la cruauté du monde ! Mon dieu, pitié, cachez-moi, je me tiens trop mal ! – Je suis caché et je ne le suis pas.
C’est le feu qui se relève avec son damné. »
Arthur Rimbaud[/small]

[u]Nuit de l’enfer sur la vidéo à partir de 18 minutes 05[/u]
https://www.youtube.com/watch?v=gaOfWFIJSlw …

Le blog de JPM » Me disloquer et puis renaître » 04 février 2020 à  20:46

JPM
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[small]« Exploser l'enfer… »

Merci !

Oui, c’est bien de cela,
qu’il s’agit.
Pousser le concept :

L’enfer,
est une idée ?
Comme des «vacances dans les iles»,
une idée.
Je préfère encore « mon enfer »
à leurs bonheurs..

Je préfère mon enfer
qui dit mon manque
au plaisir superflu
bruyant, encombré.

Faut pas chercher chez les nazis,
et autres nazes historiques des idées toxiques,
les plus vénéneuses sont les idées contemporaines dominantes,
autrement plus mortelles,
que les champignons.

Quand j’étouffe,
pour de bon,
de quoi je crève ?
De ne pas trouver dans l’instant,
le sens de ce que je suis ?
La durée devient souffrance ?
Savoir où chercher,
la réponse vient la question posée,
et l’enfer se dissipe ?
Oser d’abord, croire en soi,
que ce que je suis trouve sa place dans l’instant ?
Faire l’expérience de sa propre dignité.


Comment exploser l’enfer ?
L’enfer n’existe pas,
il est juste une idée de l’enfer.
« Je me crois en enfer, donc j’y suis. » [small](1)[/small][small][/small]

Seul existe l’instant,
l’instant ouvert comme une plaie
ou bien l’instant entier.

J’aime écrire,
trouver en moi l’écho
des cailloux que je jette dans le puits.
Plaisir de dire l’écho en soi
être un instant entier.

De là,
je tire ma langue à l’enfer,
et les doigts au bout de mes bras
qui le cherchent ,
ne rencontrent que du vide.
Rires.[/small][small][/small]

« Je me crois en enfer, donc j’y suis. » (1)
Nuit d'enfer (Arthur Rimbaud)[/small] …

Le blog de JPM » Me disloquer et puis renaître » 03 février 2020 à  22:48

JPM
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TY Lena,
je te souhaite des rêves légers et souriants.

Le blog de JPM » Assis sur la margelle du puits » 02 février 2020 à  21:13

JPM
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Remarque que je me fais à moi même,
pour prolonger le commentaire ci dessus.

Je viens pour dire quelque chose qui m’intrigue :
Pourquoi je me suis senti mieux après avoir écrit
mon billet-poème
« Depuis la margelle,
je lance quelques cailloux dans le puits »

Le 29 janvier, au lever j’étais « mal »,
je me sentais triste, vide
je me sentais « manque »
et rien pour réduire,
plaie ouverte
impression d’en crever.
D'en crever,
à me demander si vivre vaut la peine..

J’ai cherché sur psychoactif un billet pour réagir.
Pour me sortir de mon vide
je suis tombé sur « le puits » de Jimi.
J’ai commencé à réfléchir, à re-écouter Ferré,
puis à écrire.
Au début je me sentais hargneux.
Juste décrire, un petit délire autour du puits,
de ma mort
de la mort.
Au bout d’une petite heure,
je m’étais sorti du rien,
mon état d’esprit pesant était envolé.

Je souligne :
Comment la plaie du vide, du manque s’est dissipée ?
Je suis rentré dans mon billet du bout des lèvres,
petit à petit j’y ai mis mon attention,
j’ai un peu forcé le noir pour suivre en moi, ce que je ressentais du texte de Jimmy
et du texte chanté par Ferré.
Je me suis engagé dans le suivi,
en moi,
des cailloux que je lançais dans mon puits,
avec les idées,
le plaisir,
une sorte de joie
sont venus.

Je précise :
Ce n’est pas de me moquer des spectres de la normalité
qui m’a rassuré sur moi,
et les spectres s’en foutent.
Ils ne sont que concepts,
avatars, souvenirs de ce que je crois avoir été,
dans l'une de mes autres vies.
Je crois, ce qui a pansé la plaie,
c’est par le fait d’exprimer
ce par quoi une partie de moi vient au jour,
et existe.

[i]« Autrement dit, en s’écoutant parler, l’individu apprend ce en quoi il croit »
Le psychologue en addictologie. Edition In Press. Chapitre 7 Cocaïne Nokileta Kostagianni.[/i][small][/small]

J’ai l’impression de pouvoir même pousser un peu :
En s’écoutant parler
il est possible sinon de découvrir qui je suis,
au moins « d’aller vers » (celui que je suis).

Le vide, le manque
est une besoin, une blessure
que les produits et autres pratiques n’apaisent pas
ils ne font qu’assourdir.
Je peux m'abrutir de travail, de musique, de loisirs, etc.
je m'emmerding toujours..

Le contraire, du vide, du manque
c’est le trop plein, le bruit.
Le manque, la plaie deviennent moins hostiles, moins menaçants :
Le manque bien utilisé
peut-être « une porte vers »

A voir
à tester la prochaine fois que je goûterai
à la morsure de mon manque ...
lol

PS: Je ne parle que de [b]mon[/b] expérience
je ne fais que proposer, partager.
Je ne prétend pas être plus malin,
juste je revendique la sincérité. …

Le blog de JPM » Assis sur la margelle du puits » 29 janvier 2020 à  11:29

JPM
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Ben je me réponds à moi même :

Je ne dis pas que c'est très poétique,
mais au moins là je m'amuse
et je suis fidèle à ce que je suis.

C’est plaisant de se sentir entier
et que de ma bouche sortent des mots
que je reconnais comme miens.

Lol..

Le blog de JPM » Violence symbolique » 20 janvier 2020 à  22:21

JPM
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[quote=Anonyme813]Peut-être afin de se convaincre eux même qu'il ne sont pas "trop" faible car ils ont honte d'eux même? Je pose le même question que vous depuis longtemps.
Tous que je sais c'est que les gens "normaux" prennent des utilisateurs de drogues illicites pour des zombies.. tandis que beaucoup de utilisateur de drogues illicites prennent des gens "normaux" pour des zombies aussi.[/quote]
Bonsoir Matthew 420-247

Oui,
et dans les deux cas l’ erreur est la même, tous des zombies !

Le visage de l’autre nous renvoie notre propre limite, notre propre fragilité.
« gros », « moche », « petit », « puant », « zombie » etc.

Nous allons tous finir pareil, lol
Le visage de l’autre nous renvoie notre propre limite, notre propre fragilité.
Je crois tu as raison, c’est proche de la honte.

Le besoin d’enfermer l’autre dans des limites :
- est le reflet, la mesure de notre vide intérieur. cad que plus je suis vide plus je vais être attaché à ce presque rien ? Plus je vais être hargneux ?
- au niveau collectif ou personnel, c’est une violence au minimum symbolique, qui aliène l’autre. CAD que beaucoup crèvent de ne pas avoir d’espace dans nos regard pour exister ?

« S’accrocher à un produit, se scarifier est même plus honnête :
indirectement on exprime sa faiblesse, sa souffrance « 
Non seulement c’est plus honnête mais en plus cela montre un espace pour autre chose,
une attente, un besoin d’autre chose.

Alors que les gens normaux, ne se rendent souvent pas compte de l’anormalité de ce qu’ils sont ?
Et on leur vend ou leur verse par les yeux, les oreilles une dope "licite" (pub, sexe, fric, le prêt à penser..)

Etc etc Etc.. …

Le blog de JPM » Violence symbolique » 18 janvier 2020 à  19:01

JPM
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[quote=Matthew 420-247]De mon point de vue il n'est pas honteux d'être accro à quelque chose car on est humain et non pas robot. On a des soucis et des faiblesses..des traumatismes à gérer..la pauvreté à gérer etc..[/quote]
Oui, bien d’accord.
et nous avons tous nos trucs pour tenir.

Moi j’ai le job, je bosse de façon excessive,
et même quand je ne bosse pas, je bosse,
pas pour le fric, « pour bosser ».

Chacun s’accroche aux branches qui lui tombent sous la main.
Il n’est pas plus honteux de s’accrocher à un produit pour tenir,
que de se scarifier,
de vivre pour consommer du rien manufacturé
de vivre devant une télé qui vomit sa liturgie
de vivre pour du fric ,
que de bosser pour bosser
nous nous accrochons tous à quelque chose.

S’accrocher à un produit, se scarifier est même plus honnête :
indirectement on exprime sa faiblesse, sa souffrance du vide
le rien que l’on a pour cacher la faiblesse de ce que nous sommes.

Les gens « normaux » n’aiment pas ressentir leur faiblesse,
pour la tenir loin d’eux, ils préfèrent dire « faibles » ceux qui sont plus honnêtes ?
ils préfèrent considérer les « riens » de la normalité sociale,
comme « valeurs » « sérieuses ».

C’est pour cela que les gens « normaux » sont violents « symboliquement » ,
avec ce qui est « en marge » ?
c’est pour se faire croire qu’ils sont différents ?
Pour tenir loin d’eux ce qui fait souffrir ?

Lu quelque part à propos de la création des asiles :
[i]«  Les français enferment les fous dans des asiles
pour se faire croire qu’ils sont entre gens raisonnables. »[/i]

Les gens « normaux » n’aiment pas ressentir leur faiblesse,
pour la tenir loin d’eux, ils préfèrent dire « faibles », ceux qui sont plus honnêtes.
ils préfèrent considérer comme valorisant le « rien » palliatif de la normalité sociale,
Sauf qu’actuellement j’ai l’impression que le systèmes craque
les repères semblent fragiles.
Il commence a faire très froid.

[i]« Il fait froid dans le monde
Ça commence à se savoir
Et il y a des incendies qui s'allument dans certains
endroits parce qu'il fait trop froid »[/i]
Brigitte Fontaine, Genre humain, Comme à la radio, 1995.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Y5-K8r85eRs[/youtube]

Brigitte Fontaine, Genre humain, Comme à la radio, version 1971...

https://www.youtube.com/watch?v=Tn_Nk_rAAaA …

Le blog de JPM » Violence symbolique » 18 janvier 2020 à  11:08

JPM
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[quote=Matthew 420-247]Est-ce que vous arrivez à consommer et de payer votre loyer etc? Si oui pourquoi pas continuer de consommer? J'ai un ami du lycée qui fume du crack depuis 25 ans mais qui se limite à 100 dollars la semaine, lui permettant de mener une vie correcte. Il a du boulot en tant que mécanicien. Un appart, un chien.[/quote]
Ben je sais plus,

Je dirais pour moi, qu’il n’y a que lui qui peut savoir si de consommer son crack lui convient (le pourquoi, le comment) , ou si il en souffre et comment il gère.

Perso, j’aime pas les risques liés au crack. Surtout ceux là :
« Risques neurologiques (à chaque prise, quelle que soit la fréquence de consommation) :
• Accident vasculaire cérébral (AVC), hémorragie cérébrale, en particulier chez les jeunes.
• Convulsions (raideur du corps et contractions saccadées et involontaires des muscles) »
https://www.drogues-info-service.fr/Tout-savoir-sur-les-drogues/Le-dico-des-drogues/Cocaine#.XiLVmRfjKqk

Mais après tout, on accepte plus ce qui qui vient de l'alcool, du tabac. Je ne sais plus. lol

Et puis nous ne sommes pas obligés de vouloir vivre "longtemps" et terminer en EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). …

Le blog de Thelma » Besoin d un autre être vivant, ou presque.. » 11 décembre 2019 à  22:51

JPM
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Sommes nous vivants ?

Besoin de te parler,
pour savoir qui je suis.
Je suis assez vivant pour savoir t’écouter.

Toi, moi
existons
par les mots
permis par notre silence.

Le reste est dope
le reste est boucan
le reste est solitude
archi-solitude
et il est bien,
que tout le reste soit vide.

En passant,
j’ai vu ta question suspendue,
l’absence de réponse
A ton blanc suspendu
cette réponse légère
curieuse comme ta question.

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