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Merci Nils !
Merci pour ce poste ! je connaissais pas mais je vais aller lire son œuvre, ça m'a donné envie de la lire.
pour répondre si tu aimes bien la petit ligne de frappe^^
je t'invite à aller te tourner vers l'infra-ordinaire de George Perec.
pour ce qui est de la nécessité j'ai beaucoup aimé lire jacques Monod le hasard et la nécessité.
il explique d'un point de vu du phénome et de la science de la biologie, en quoi la causalité d'un point de vu l'ordre naturel n'a pas de hasard.
"C'est peut-être une utopie. Mais ce n'est pas un rêve incohérent. C'est une idée qui s'impose par la seule force de sa cohérence logique. C'est la conclusion à quoi mène nécessairement la recherche de l'authenticité. L'ancienne alliance est rompue ; l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part. A lui de choisir entre le Royaume et les ténèbres."
jacques monod le hasard et la nécessité.
aha j'avoue merci pour ce sujet ! phitx.
la vie sans folie serait bien ennuyeuse …
Salut à tous les penseurs !
J’aime beaucoup ce que tu dis, même si sur quelques points, je ne suis pas sensible. Permets-moi de te donner un penser dans la société actuelle. De mon avis d’un jeune penseur.
Ce qui fait de nous des êtres différents des animaux, est le désir intrinsèque à tout homme. La différence qu’avec les animaux qui vivent selon leur besoin primaire.
Avant tout d’un point de vue de la mythologie, l’homme n’était pas un être de chair, mais en défiant les dieux, on a été punie, notre punition ? Le travail ce qui signifie en latin tripalium, cela veut dire la torture. Nous sommes obligés de travailler pour pouvoir manger et boire et répondre à nos besoins fondamentaux pour exister. Nous travaillions pour remplir à ce besoin. Ce qui fait de nous des êtres de « chair » on peut remarquer un déterminisme dans toute l’histoire de l’écriture, comme l’idée de partager son pain avec son prochain (biblique) un grand professeur de mythologie comparer avait théoriser sur l’idée du monomythes et expliquait en quoi toutes les religions croyance avait le même point de départ. (Joseph Campbell, le héros aux mille visages)
Aujourd’hui nous vivons dans un monde, où l’homme ne travaille plus pour répondre à ses besoins, mais répondre à ses désirs. C’est le désir notre source de volonté. C’est le moteur en chacun d’entre nous. C’est pour cela que « la vie oscille comme un pendule de droite à gauche de la souffrance à l'ennui. » (Schopenhauer)
La société et le monde de l’industrie à très bien compris fonctionnent de l’humain. C’est d’ailleurs pour cela que nous sommes dans un air ou l’individualisme se perd dans un collectivisme.
Nous sommes capables par les téléphones de savoir les catégories de masse, les profils de personnes, selon leur âge, leur sexe, ce qu’ils regardent, ce qu’ils aiment sur les réseaux, les tendances. Etc et pourquoi ? Parce que quand une application est gratuite, c’est nous le produit. Instagram, TikTok, etc.
De ce fait, ils sont capables de nous influencer et de contrôler les désirs des gens. Influencer les gens selon leur catégorie sociale. Si nous contrôlons les désirs, des individus, nous contrôlons qui ils sont.
Le problème est que le désir est quelque chose unique en soi, tout être à son propre désir et à sa volonté, ce qui lui rend unique. De ce fait, le je, personnelle se perd dans un autre. Désirer son désir, c’est exister. Désirer le désir du monde entier, c’est disparaître
De plus, la différence est qu'à l’époque des classes sociales, avec Marx, il avait une rencontre et une prise de conscience. Aujourd’hui nous sommes tellement envahit par l’idée de « devient ce qui tu es » et le « connais-toi toi-même » que les gens sont persuadés d’être unique et d’avoir un individualisme. Alors que beaucoup pensent être, mais en réalité, ils sont noyés dans le collectivisme sociétal. Il n’y a plus de rencontre et de prise de conscience de l’autre. Comme la classe ouvrière a eu cette prise de conscience.
Ça interroge la question d’être et de substance unique. Comme Leibniz l’avait expliqué avec la notion d’être « ce qui n'est pas véritablement un être n'est pas non plus véritablement un être »
Pour la question de la liberté, je pense que tout Hommes est esclaves de quelque chose. La drogue, le café, le sexe, la télévision, l’argent. Tout est bon quand il faut fuir ! S’accepter et se regarder ! Être vrai ! Voilà le problème fondamental en philosophie.
La drogue et l’addiction sont avant tout aussi évocatrices de la fuite de soi, mais aussi l’envie de comprendre le monde. L’envie d’aller là où l’homme n’est pas allé, voir ce que l’homme a cru voir. Tous mes voyages et expériences, m’ont refait voir le monde. M’ont fait comprendre a tel point notre sensible, ce qui est tangible peut être différent et se transformer. J’ai appris à questionner mes cuillères.
Accepter que la vie soit un rocher que nous portons en haut d’une montagne, et quand il retombe de l’autre côté, nous sommes heureux. Heureux d’essayer de le ramener en haut. Nous avons la chance d’essayer.
Pour terminer, je citerai une citation qui me fait frissonner et répond à toutes ses questions. « Tout est nous, tous les dieux, tous les paradis et tous les enfers sont en nous. » Puissance du mythe Joseph Campbell …
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