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Le blog de ismael77 » Murder Inc » 13 avril 2020 à  20:00

[quote=Anonyme813]En lisant "Rolling Stones magazine" je suis tombé la dessus[/quote]
Super, je connais pas, en plus, je suis abonné au new yorker j'adore ce magazine.

Et c'est très intéressant. Merci, je vais regarder ça de plus près.

Joyeuses pas que...confinés.

Le blog de ismael77 » L’addiction, qu’est-ce à dire? » 11 avril 2020 à  12:01

Tu peux retrouver cet article dans la liste de mes billets de blog. Avec un dessin d'animal plein de fléchettes...

Merci pour ta lecture et intervention, éclairée et éclairante.

Le blog de ismael77 » L’addiction, qu’est-ce à dire? » 11 avril 2020 à  11:59

[quote=Anonyme813]néologismes. Le verbe ne suffit pas à donner un sens à la phrase.[/quote]
Le verbe est à la fin dans l'allemand, quand il y a une préposition subordonnée, on est donc obligé d'attendre la fin de la phrase. On s'écoute, jusqu'au bout, tandis qu'en français, l'habitude de se couper et de la discussion contradictoire à bâtons rompus, nous a formaté à ne pas finir nos développement, et c'est dans l'échange qu'on a la discussion, plutôt que dans l'alternance, germanique, polie et respectueuse, mais aussi, froide, de points de vue.

Pour les néologismes, la fabrication de noms en 'légo' c'est une langue formidable, qui, à mon avis, à fait beaucoup pour l'expression scientifique, et biensur, philosophique.

[quote=Anonyme813]st-ce la rencontre d’un produit et d’un usager prédisposé, biologiquement différent de ses pairs, qui déclenche[/quote]
L'addiction n'est pas seulement dans la substance même addictive, que l'on peut consommer en récréatif, sans addiction (enfin certains non prédisposés, socialement autant que génétiquement, épigénétiquement (expression d'un gène ou non, et modification par le milieu.
L'eau, n'est pas addictive mais a son addiction.

Manger peut en être une, comme ne pas manger. Anorexie, classée dans les addictions.
Il s'agit de la relation à un comportement, qui devient une addiction, pathologique, quand celui-ci a des conséquences plus néfastes que les bénéfices, attendus, ou perdus, ou jamais eu. Et qu'on ne peut s'en défaire, seul ou pas, sans aide ou action.
Pour certains, c'est 10 joints par jour, d'autres avec une murge par semaine le vivent mal. Donc ce n'est pas non plus qu'une question de quantité ni même d'excès, même si cela en fait partie, mais de son rapport à un comportement.
Par exemple on peut avoir une grosse libido, et avoir beaucoup des partenaires, être assoiffé de rencontres et de sexe, sans que ce soit un problème. Et en cédant à une pulsion, en désaccord avec soi, même peu, peut rendre un vécu douloureux.

[quote=Anonyme813] maladie de l’âme » avant d’être une maladie du corps.[/quote]
Le psychologique est physiologique, du moins chimique, préssenti, on sait aujourd'hui qu'il y a le circuit (chimique et donc physique, matériel et observé) de la récompense. Vu cliniquement, et théorisé à partir des sciences, neurologiques.

[quote=Anonyme813]C’est-à-dire, n’importe qui devient « addict » s’il utilise un opiacé assez longtemps.[/quote]
Addict oui et non, dépendant, accoutumé. Par exemple mon TSO n'est pas une addiction puisque je suis en accord avec la prise, et ne souffre pas de cette dépendance, en tout cas, pas comme d'une addiction à la cocaïne, ou au sucre, ou quoi que ce soit. C'est différent pour chaque cas, puisque chaque personne établit une relation, avec le comportement, naturel, d'addiction, auquel nous sommes confronté dans notre besoin de manger, boire, et vivre en société. On peut aussi être un ours, tant qu'on en souffre pas ce n'est pas pathologique.
[quote=Anonyme813]Ce cobaye sortira dépendant physiquement, mais pas forcément addict.[/quote]
comme tu dis!
[quote=Anonyme813]pour ne rien dire.[/quote]
Non au contraire, merci, tu dis beaucoup![quote=Anonyme813]« pharmakon » signifie à la fois le poison et le remède [/quote]
J'ai écrit un billet sur le sujet, de ce concept, qui vient d'un rituel hébreux, le jour du Yom Kippour, on charge un bouc, des péchés, de Jérusalem, avant d'aller perdre l'animal, qui n'est pas vil, mais propre à transporter le mal, au delà de la cité …

Le blog de ismael77 » Comment j'ai passé 24h chez les flics avec 10 grammes de came! » 11 avril 2020 à  11:35

[quote=Anonyme813]Récit trop bien écrit on s'y croirait bravo , 3 étoiles là tu m'étonnes ce pied ![/quote]
Merci!

Le blog de ismael77 » Comment j'ai passé 24h chez les flics avec 10 grammes de came! » 11 avril 2020 à  01:01

[quote=Anonyme813]Sinon, j'ai plusieurs potes qui n'ont jamais manqués de came même en 5 années de taule[/quote]
respect! déjà le bédo, c'est chaud!

Le blog de ismael77 » Murder Inc » 10 avril 2020 à  22:15

Désolé pour la mise en images, j'ai eu une attaque de Hacking et je corrige demain!
et les doublons ou fautes, je n'ai pas pu fignoler...

Le blog de ismael77 » Traitement de la douleur chez les patients en TSO » 06 avril 2020 à  10:58

Pour appuyer sur le fait que le problème est plus dans la non prescription et son mode d'usage, préconisé, contre un mésusage parfois créé par une insuffisance de prise en charge de la douleur.

Et ce pour des raisons, certes en théorie fondées, mais qui sont des risques faibles avec des patient et praticiens ayant une relation de confiance.

Qui peut être mise à mal, justement, par la négation d'une souffrance, ou la peur de la surdose, même dans des cas de patients comme moi, où celui-là est faible, et le pallier II ou même un dosage faible de morphinique ou opiacé, opioïde, hors TSO peut être inefficace, la dose qui le serait, faisant 'peur'.

J'ai des dizaines de cas comme ça, renseignés, tandis que les surdoses, sont plus liées à la non prise en charge et à l'automédication ou mésusage.

En attendant qu'on trouve d'autres molécules, prenne d'autres habitudes, comme l'usage de non opioïdes, qui reste l'étalon et le seul recours pour bien des pharmaciens et médecins. Faute de mieux. Et les échos des USA, n'améliorent pas les préjugés et les réticences fondées qui peuvent entrainer les non réponses auquelles j'ai été si souvent confronté. On m'a même dit que je n'avais qu'à prendre de la came, puisque ça marchait mais qu'eux ne me prescriraient rien (au moins 6 dentistes, et pour les fractures, en fait tous ont refusé l'idée d'ajouter un agoniste puissant, ce qui se comprend, mais moins quand on a la connaissance du patient, médecin traitant addictologue, et des renseignements sur les retours des prescriptions et chiffres concernés, public, milieu, ancienneté, etc) et surtout de la donnée, subjective, de personnes facilement vues comme mythomanes, de l'intensité de la douleur.

Le panel et son utilisation n'est pas très vaste, il faut faire avec. Jouer sur les différents médicaments et s'il le faut ne pas hésiter à donner la dose qui est efficace. Sous peine de mal soigner son patient. Ne rien généraliser pour autant.

Je n'ai, dans toute ma vie, 30 ans de produits, jamais fait d'OD d'opiacé, ou opioïde, même à des doses élevées, surtout depuis le TSO, et l'arrêt de l'héroïne, par contre à la cocaïne, deux.


Voici le lien suivi d'un bref passage qui m'intéresse particulièrement.

Aussi, je pense à contacter, sur le conseil de mon infirmier, qui vient deux fois par jour, le centre anti douleur, dont j'ignorais, et ignore encore la compétence.
Mais je vois qu'en quelques années il y a une tentative de changer de braquet, qui n'empêche pas de me prescrire du tramadol 50, sur 160mg de métha, ce qui ne doit pas, en équivalent morphine, niveau antalgique, dépasser le centième de ce que ferait un skénan 100mg...

Enfin ce n'est pas très précis ce que je dis, mais on voit bien la réaction qui n'est pas celle de quelqu'un ayant lu les études publiées.
Dosage, qui en comparant avec les mêmes qualités recherchées, mais tenant compte de la méthadone, reste une dose peu forte en comparaison de l'opioïde, qui malgré sa qualité antalgique, n'est pas prescrit pour la douleur, mais pour la substitution.

Faisant de moi un patient, déjà trop passif, plus facilement en souffrance, au contraire de ce qu'on pourrait imaginer, et plus tolérant, donc nécessitant, le cas échéant les doses, à effet rapides, ponctuelles, en gardant deux opioïdes à usages différenciés, pas sans tenir compte de leur potentiels additionnés, mais non sans oublier, que l'antalgie et la substitution doivent être maintenue comme pour l'antalgie d'une personne sans TSO, tout simplement à un seuil efficace, le temps de la douleur, qui n'est pas forcément appelé à durer plus de 4h ou 3 mois, tandis que le TSO est là depuis 1 ou 20 ans. Et appelé à rester un bon moment.

Attention je ne parle pas de personnes qui sont soulagées par de la codéine, du propofan,ou du tramadol même par 300mg ou répondant aux paliers 2, facilement.

Il faut évaluer la douleur, comme avec n'importe quel autre patient sans préjuger d'un vice de la part du patient, à moins de le connaitre.

Car, et même connu, c'est plutôt l'inverse qui arrive, moins on est connu, plus le docteur va être prudent, et on le comprend, si c'est par raison et non par crainte, il faut donner la possibilité au patient de s'administrer le traitement au bon moment, comme pour les pompes à morphine, dont l'utilisation en self, a montré son bénéfice, [i]moins de quantité consommée[/i], et oui, car au bon moment et à la bonne dose et rapidité d'action, plus on a mal, plus la courbe de la douleur peut devenir verticale.

Je pense aussi au préjugé quand, les substitués à l'héroïne (comme en Suisse) finissent par en prendre moins, curieusement, quand ils sont honnêtes ou ne revendent ni n'exagèrent leur besoin, ce qui ne peut, la fraude, être considérée à priori, comme comportement attendu, relevant de la personne en demande, parce qu'elle est sous TSO. Discriminons mais pour le bon. Pas pour ne pas traiter.

La kétamine est un médicament, qui d'expérience, ne m'a jamais été proposé, et pourtant on l'utilise également pour la dépression (vaporisation je crois).

Bref, lisez Mickey, euh Plutôt :
https://www.rvh-synergie.org/images/stories/pdf/douleur_et_TSO_flyer_60.pdf

Extrait :
2ème idée reçue – La prescription d’un antalgique opiacé peut entrainer des rechutes dans la
consommation d’héroïne
Une fois substitué, un patient dépendant des opiacés doit être tenu à l’écart de tout morphinique,
sous peine de redevenir « addict ». Il n’existe pour l’heure aucune preuve selon laquelle la
prescription d’un antalgique de pallier 3 à un patient sous méthadone ou BHD puisse entrainer une
rechute des consommations d’opiacés illicites.
A l’opposé, le lien entre prise en charge insuffisante de la douleur et rupture du suivi est
particulièrement bien documenté. L’étude et Bounes et al. dont les résultats ont déjà été évoqués
dans le Flyer n°58 montrent clairement que le risque de rechute est multiplié par 2,3 lorsque la
douleur du patient est négligée6
.
3ème idée reçue – L’association TSO et antalgique opiacé est contre-indiquée car elle peut
entraîner des dépressions respiratoires sévères
En théorie, l’association de multiples opiacés entre eux peut effectivement aggraver le risque de
dépression respiratoire. Les données publiées chaque année par le dispositif DRAMES nous
rappellent d’ailleurs que ce risque est particulièrement présent dans un contexte de mésusage (en
2012, le dispositif a comptabilisé 187 décès par BHD ou méthadone, principalement peut-on
supposer, dans un contexte de mésusage : baisse de la consommation d’héroïne et hausse de l’usage
de TSO hors-cadre de soin, mélanges, etc.).
Lorsqu’un patient prend régulièrement son TSO dans le cadre d’un suivi, ce risque est faible,
notamment du fait d’une tolérance croisée entre BHD/méthadone et les autres opiacés.
La possibilité d’une association à un antalgique morphinique sera cependant fonction de la
substitution employée :
- S’il s’agit de méthadone, le cadre légal nous rappelle que son association à un antalgique de pallier 3 n’est
pas contre-indiquée9
. Le niveau d’interaction est une association « à prendre en compte » avec toutefois un risque
réel. Mais lorsque la prescription respecte les règle de précaution (surveillance clinique, adaptation progressive des
posologies, etc.), la co-prescription d’un antalgique opiacé n’est nullement interdite si son usage s’avère nécessaire
et souhaitable pour la prise en charge de douleurs sévères.
- S’il s’agit de BHD, son association à un antalgique de pallier 3 est contre-indiquée, le Résumé des
Caractéristiques Produits est par ailleurs parfaitement clair à ce sujet10. Certains auteurs évoquent qu’en
théorie, il est possible d’augmenter très fortement la posologie d’antalgique morphinique associé. En pratique,
l’analgésie procurée est rarement satisfaisante, avec un risque grave de dépression respiratoire si la BHD est
diminuée ou stoppée.
Fin de l'extrait.
Tous les patients en TSO risquent de connaître des douleurs, et pour les brûlures, fractures et abcès dentaires, on ne m'a jamais rien prescrit d'autre que de l'ibuprophène et du doliprane. Ah si, de l'accupan, oui, déjà c'est pas un opioïde, sur un sucre, pour les dents.
Mais c'est très dur à chaque fois, souvent insupportable à se jeter par la fenêtre, et c'est toujours au dimanche matin 4h que c'est le pire, et que vous n'avez rien à vous mettre sous la dent, la langue, ou dans le corps, pour résiter, souffler, face à la souffrance, physique, et psychique, qui replonge dans le scéma freudien initial de la dépendance qu'il nomme 'hillosigkeit' (état initial de l'addiction, être sans aide, en besoin hilflos, du nourrisson déjà), et ce, tout viril ou courageux qu'on qu'on puisse être!

Le mal ne se soigne pas par le mal, et celui, ressenti est néfaste à long terme, comme à l'immédiat au traitement de l'addiction, alternant souffrance et soulagement, qui la renforce.

On doit donc chercher à agir sur la douleur, avant qu'elle prenne trop de place, et efface le bénéfice du traitement initialement mis en place, en TSO, et en triatement de la douleur, si inadéquat.

[b] Personnaliser[/b] est le mot à garder en tête, tous les substitués ne sont pas les mêmes, et l'on peut faire mal son travail de praticien avec les meilleurs intentions. D'où l'intérêt d'avoir une voix, en tant qu'usagers, et soignés, et que celle-ci soit prise au sérieux,ce qui n'est jamais gagné.

Dur aussi, à demander, ce soulagement, et à être écouté puis encore plus, efficacement traité (après tout c'est sa faute, ça lui fera les pieds, et la douleur finit par passé, sauf que le passé du patient, lui, qui même au présent, sans traumatisme physique, est souvent déjà dans un inconfort, au minimum psychologique, tout en étant parfois très bien jusqu'à ce que, et c'est inévitable, il connaisse sa douleur!

Alors, il semblera plus facile, de passer par le marché noir, ce qui est justement le plus gros risque, rupture de soin, automédication, et là oui, surdose ou autres complications psycho-sociales peuvent dégénérer très vite.
C'est pourquoi c'est un sujet très important que les usagers doivent s'approprier, dans la RDR.
Merci, la lutte pour nos droits continue! …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Pendant le confinement, formez vous gratuitement sur les addictions » 06 avril 2020 à  06:35

super idée, merci! [quote=Equipe de PsychoACTIF]pourquoi n'avons tous pas les meme expériences[/quote]
[quote=Equipe de PsychoACTIF]pour une fois on parle de réduction des risques et de plaisir dans une formation sur les addictions ![/quote]
yes!

Le blog de ismael77 » Traitement de la douleur chez les patients en TSO » 05 avril 2020 à  20:20

[quote=Anonyme813]prescripteur Aujourd'hui à  19:21[/quote]
tout à fait!

Le blog de hyrda » info sevrage et covid 19? » 31 mars 2020 à  05:18

[quote=Anonyme813]un état grippal. Je trouve qu'on y est pas du tout,[/quote]
[quote=Anonyme813]Je préfère avoir une bonne grippe, une gastro- carabinée, ou avoir plusieurs fractures complexes(g fait les 3)
Qu'un sevrage à sec (qd on est vraiment accroché) , les impatiences, la douleur généralisée, et le moral à moins que zéro, c'est juste horrible

[b]En terme de ressenti, c pire[/b]
Et plus t'en fait moins tu le supporte
Et pourtant comme dit nils, on n'en meurt pas.. c'est tt le paradoxe[/quote]
[quote=Anonyme813]Eh ben, en comparaison d’un sevrage de métha qui n’en finit pas, c’est du pipi de chat[/quote]
Au bout de dix ans ou 20 ans et même avant,
c'est mille fois pire,
jusqu'à regretter de ne pas s'être tué (ou fourni) quand on pouvait encore...faire quelque chose qui dure plus d'une demi seconde.
Pour un sevrage dans de bonnes conditions il faudrait des aides ménagères, des piles de 400 draps et infirmières aux 3/8(toutes les 10 minutes on change de toute façon le patient trempe son lit, pour en tomber en se retournant, dégoulinant, et frigorifié, les os gelés, poils hérissés, un pieu dans l'estomac, aucune force, et un désespoir qui comme la douleur envahit tout, on découvre qu'on peut avoir tous les maux en même temps. Et ne parlons pas de manger ou de quoi que ce soit on (je) ne peux même plus me faire une trace tellement mon nez coule, et un troisième jour à se pendre, enfin, là j'ai un truc assez grave, je prend 3 sortes d'antibio, 40 cachets en tout/j, et j'ai une fracture au bras, deux abcès infectés à la jambe, et ça fait très mal. Situation redouté puisque le tramadol sur moi...fait moins d'effet que le doliprane. Un problème qui n'est pas celui des médecins, qui ne cherchent pas à comprendre. Allez un catapressan et un tercian (naaaan...je supporte pas, tiens un autre, impatiences assurées, en plus des crampes, pas une partie du corps ne semble y échapper, beaucoup se mutilent pour 'concentrer' la douleur, ou les douleurs, le mal qui sort? Non les récepteurs à sec, c'est tout, pas besoin, au contraire de dolorisme christique pour se 'libérer' d'un esclavage qui n'est pas dans le produit, mais dans sa relation à lui).

Je n'ai pas le covid, je le sais car je suis testé à domicile 2 fois par jour, à moins d'être porteur sain, mais bon, heureusement, confinement respecté. Mais je suis immuno-déprimé, confinement strict, personne fragile (putain d'étiquette).

Je sors pour voir mon médecin et [b]les flics[/b] 'allument', moi le seul éclopé, avec une raison urgente médicale, au milieu de touristes et de riches en villégiature se promenant en ville, mais eux malins, ont imprimé le papier car ils ont plusieurs maisons avec ordi et imprimante, moi il manquait la case de dessinée et cochée, sur mon papier 'mal recopié'. Après avoir courru aux toilettes (antibio) En rentrant j'ai vu que mon AH était en vacances pour le troisième mois (j'attendais depuis l'APL Macron un rappel de 3500e avec l'AH, donc c'est plutôt -2000...).
A Biarritz c'est à la gueule du client, le seul jeune pauvre, les sdf, les jeunes de cité, mais eux sont habitués, sont 'ciblés'.
Le pire est que les seuls personnes sans masque qui m'aient postillonné dessus à 30 cm et à trois, sont des flics! Et il parait que mon comportement était 'louche'...oui boiter jusqu'à la pharmacie, fermée, c'est très louche...

La violence symbolique est bien sensible..

Par contre aux urgences, nickel, je suis allé du brancard à une pièce (boxe version bien et propre) avec des soignants qui avaient tout le temps du monde! je ne suis resté que 7 heures, au lieu de deux jours!

Bon courage à tous, là en ce moment si t'as pas de medocs, de thune, de famille et de pote, de bouffe et de drogue (shit surtout) t'es un looser. Bienvenue au club.

Ici rien à changé les gens s'évitent et tout le monde reste entre soi, donc souvent seul, comme tous les ans hors saison,en saison pareil sauf que des familles squattent la plages avec les surfeurs. Biarritz est beau et sain, bon air, belle mer, mais les bourges et les kifonlagueules, dur de voir un sourire...en temps normal, là pas plus...
Alors oui on en sort, là est l'espoir, et alors, chaque sevrage a renforcé mon addiction on y retourne...parce que la vie, à sec, ça fait trop mal! …

Le blog de ismael77 » Massacre à la shouteuse 2 Le retour des morts-vivants! » 30 mars 2020 à  06:13

[quote=Anonyme813]ben perso ça m'a jamais vraiment marqué les injections dans le sens où le geste ne m'a jamais paru addictif
c'est pas faute d'injection[/quote]
Moi ce n'est pas le geste c'est le flash qu'on a que comme ça, au pire le crack mais c'est moins 'chaud', en bien et mal. Aucun fétichisme ni rituel, le but est : plus vite, plus fort, plus haut, plus, plus, plus...
Merci de vos lectures!

Le blog de ismael77 » Massacre à la shouteuse 2 Le retour des morts-vivants! » 29 mars 2020 à  12:34

Merci beaucoup pour ces retours, ça fait plaisir, alors que je suis, comme tout le monde confiné, mais aussi con fini, avec des abcès (d'où le lien qui m'y a fait pensé, aux conséquences des IV même si, là, il ne s'agit pas de ça).

J'ai essayé de corriger et réécrit sans parvenir à modifier, alors, je colle ici, en attendant la version revue :

[b]MASSACRE à la shouteuse 3 : le retour des morts vivants[/b]
[i]La coke en IV, injection compulsive, pratiques à haut risque.[/i]

Pour beaucoup, on ne pense pas à l’IV, quand on parle de cocaïne. Cette pratique est pourtant connue chez les anciens héroïnomanes sous TSO, ou sevrés, qui recherchent le plaisir qu’ils ont connu par le speed-ball. Et revient chez les jeunes, qui n’ont parfois connu, en IV, que le sub’ ou le sken’.

[b]Le speed-ball[/b]
Ce mélange d’héroïne et de cocaïne, a pour effet, de potentialiser en plus de cumuler l'action les deux drogues. Et, de provoquer un flash de coke, en même temps qu’un rush d’héroïne.

Au niveau du plaisir, quand c’est réussi c’est le feu d’artifice.

Un plaisir qu’on oublie pas, et qu’on va rechercher, toujours, en vain, souvent, et en jouant, avec la limite.

Pour entendre cette sonnerie, les clochettes, sons métalliques et une montée de chaleur, explosion de dopamine, aussitôt renforcée et ‘calmée’ (risque d’OD très grand soit de dépression respiratoire, H, soit convulsion, C, et perte de connaissance, arrêt cardiaque), il faut la bonne dose, et au fil du temps et des aiguilles on a tendance à faire comme Icare, s’approcher trop près de la source de chaleur, jusqu’à se brûler le cerveau (enfin, façon de parler).

On peut parler de ‘roulette russe’, ou plutôt, [i]colombo-afghane[/i].

Pour aller vite, je prenais de l’héroïne pour me ‘soigner’, et pour le bien être, que cela me procurait, entre deux crises de manque.

C’est quelque chose que la plupart des gens, ‘gros porteurs de sérotonine (par exemple) ou producteurs d’endorphines, nous ne sommes pas égaux à ce niveau, ont naturellement, mais que, moi, j’ai trouvé à l’extérieur, dans un alcaloïde, qui mime les endorphines et se place sur leur récepteurs naturels, la C bouchent ceux de la dopamine, qui est plus ou moins re-capturée...).
Je ne me lance pas dans les explications, voir lien en bas.

Bref, autant, les cinq shoots d’héro par jour, ont laissé des cicatrices, stigmates sur mes bras, veines indurées, ou nécrosées, 13 ans après on ne peut toujours pas tirer de sang de ces veines les plus trouées et malmenées.

Autant, la cocaïne, par cette voie, directe et brutale, est un enfer, en comparaison.

Le premier shoot (de la session ou journée, encore plus de la vie) est souvent très facile, ça entre dans une veine vierge comme dans du beurre, aucune résistance.

Le liquide est translucide, adieu les résidus ou la couleur brune, dégueulasse, ou pire la black tar du Sinaloa (Mexique), noirâtre qu'on trouve à NYC à côté d'autres qualité (j’ai fini par ne faire de speed-ball qu’avec l’héro blanche ou très claire, et très forte).
Dès le précipité rouge, formé par le sang, se mélangeant au translucide eau injectable (ne jamais shooter d'eau pure, c'est plus dangereux qu'avec de la poudre, du sel de ce qu'on veut qui ne soit pas plus toxique que son absence, vous me suivez?). Pffzzz, surgissant dans le réservoir, par une tirette, ou même pas, juste parce que l’on est dedans, là c'est la 'voie royale' parmi les cent '[i]via dolorosa[/i]', joie, attention on ne bouge plus, on prie pour qu'il y est [i]l'orgasme[/i] (toujours trop, bon, court, ou dommage, ou plutôt, jamais assez), au bout, et pas l[i]'od[/i]... y à plus qu’à…

On appuie, et en suite, si on a poussé rapidement, on a dix secondes pour ranger son matériel, et se mettre un point de compression en coton.

Arrêter le sang de couler, ne prend que quelque secondes. Mais si vous êtes aux toilettes et qu’il vous en reste dans la cuillère...
la tentation de prendre son flash, et d’utiliser le temps restant pour un deuxième (qui peut être catastrophique, cumul, et difficulté du geste, une fois défoncé, et parfois au bord de l’OD, SORTIR VITE!).

Le but n’est jamais de se tuer, surtout que l’OD de C peut être très douloureuse, tête qui explose ou implose...convulsions et symptômes épileptiques…

Mais un kiff…
Qui redescend et appelle un autre. Ou est super, et appelle un autre…

Le problème est là,
on a un effet très intense et très court, on se retrouve facilement, à faire injection sur injection. Un week-end j’avais épuisé tous les 20 stéribox en vente dans ma ville, et fini par acheter des boites de cent pompes.

Les veines se rétractent, sous l’effet du produit, la vue baisse. La manip' devient plus difficille et la soif de coke, intarrissable, fait s'accumuler le produit dans le corps, et la surdose, peut survenir n'importe quand, pas forcément au moment du fix, une demie heure après, par exemple.

En plein high, je me suis souvent retrouvé, le nez sur mes veines pendant de longues heures, parfois jours.
Ce n'est pas du tout festif, mais complètement onaniste (on est loin du CD qui tourne avec des traits pour tout le monde), honteux, caché ou solitaire, et pathétique; à tester plusieurs points d’IV, laissant couler le sang, comme la morve du nez, et les larmes des yeux (à haute dose, ça me fait ça). Plus la tremblote, et la parano.
Pas facile et on en est qu'au deuxième ou troisième, il peut il y en avoir autant qu'on peut le supporter, avoir de chrome, ou payer. Et se faire livrer (par ex, si le craving est là et qu'on est servi dans les 20 minutes, ou qu'on se fait avancer ad vitam ethernum...

Combien de fois n’ai-je pas jeté tout, pour partir en courant, poursuivi, en vrai ou dans ma tête (j’entends les sirènes, tous sens décuplés, comme un chat sur ses gardes, et imagine des gens chuchoter derrière la porte (ça vous parle?).

Ou démarrer sur les chapeaux de roue, si j’étais dans mon véhicule.
La conduite est celle d’un parano, regard rétro toutes les deux secondes, dans chaque rétro. Et l'angle mort, tout en se préparant le prochain shoot à 120km/h. Pas fier, aujourd'hui. Il n'y a pas eu 'mort d'homme'.

Jamais eu de problème, jusqu’à ce que j’ai un accident, suite à une course poursuite avec...la police.

Et 2 sur-doses sous cocaïne (convulsion, perte de conscience, j’y reviendrai) alors qu’aucune sous héro.

La honte, je suis pas fier, si vous pouvez éviter cet enfer, faites-le. Ou plutôt n’essayez pas, car c’est pile ou face.

Croyez-moi, [b]la coke a été un bien meilleur outil de destruction, que l’auto-médication et recherche de bien être à l’héro[/b].
Une euphorie certes, mais pas de[i] bien être[/i], avec la cocaïne, mais un sacré [i]base jump[/i].

[b] Plus on va haut plus dure est la chute.[/b]

On cherche à remonter, [i]toujours[/i], et on passe à deux, trois, quatre grammes de poudre (plus elle est forte, plus cela dure longtemps, comme on en met moins).

C’est une fréquence de prise, comme le crack, parfois, souvent, supérieure à la cigarette d'un gros fumeur.
Je n'ai jamais envie de fumer, quoi que ce soit, quand je prends de la coke, ni de rien d'autre que de coke, qui occupe tout mon esprit (et c'est le but, qu'il ne reste plus aucune place pour les soucis, s'effaçant derrière un besoin impérieux, tyrannique et jaloux comme le Dieu d'Israël).
Ni de boire de l'alcool, qui déshydrate (buvez sucré, attention aux problème de déglutition) et transforme la molécule, en une autre, avec d'autres effets.

La plupart des cocaïnomanes-champagne, mondains, ne connaissent que cette dernière, qui peut se comparer au speed-ball dans une certaine mesure (moins de stress, mais d'autres effets voulus, ou non, y compris les conséquences sur les gestes d'asepsie des trous suivants).

Puis viennent les effets pitoyables que certains 'gèrent' mieux que d'autres,
les mêmes que pour l’inhalation de base, crac : on cherche par terre. Ou dans mon cas, d’autres tocs, tels que ranger, déranger, ranger…
Et pire.
On est [i]un autre[/i], qu’on déteste.

Le contraire de l’opiacé, qui rassemble, quand on est en vrac.

La C rend (pour le temps de l’effet et, à la longue) pathétique, en ce qui me concerne, avec son lot de conduites pathologiques.
Je le faisais parce que c’était toujours mieux que la torture mentale, culpabilisée, ou l'absence d'émotions causée par certains régulateurs d'humeur, avec le dépakote par exemple, que je ressentais (si on peut ressentir l'absence d'émotions, positives, les négatives sont toujours là, accompagnées par de nouvelles, liées au traitement, et à l'abstinence, ou sevrage).

On ne pense plus qu’au produit, c’est le bénéfice, on oublie un temps, le reste, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien...que la poudre du sablier est tombée et que le temps est perdu, à jamais. Mais ça, c'est le lot de la condition humaine comme l'[i]hilflosigkeit[/i] de Freud (qui signifie état de dépendance, addiction, pour lui, des nouveaux nés qui sont littéralement 'sans aide' hilflosig', ou plutôt dépendant de l'autre, de son attention, soin.
On naît comme ça, vulnérable, dépendant et accro, en sevrage, et en attachement, parallèles.

Bon, j’ai encore à dire mais je suis souffrant, et j’ai besoin d’une pause avant d’aborder les délires, hallucinations causées par la coke, en IV (le mode de prise et le dosage sont très important, rien à voir avec une trace) et le manque de sommeil, d’alimentation, d’argent, les cravings, les abcès, phlébites...

En une semaine de speed-ball, il m’est arrivé de perdre 10 kilos. Et, souvenez vous de Freud et son ami...mort d’être passé de la morphine à la cocaïne.

En attendant le meilleur témoignage sur la C en IV, je l’ai lu dans une thèse portant sur l’anémie, carence en globules rouge, fer, chez les injecteurs de coke (que j’ai, bien sur, eu).

Liens :
Coca et cocaïne (thèse 170p) https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01733780/document
Mieux expliqué que moi.

Extrait édifiant d’un injecteur :
À propos de la consommation de cocaïne en injectable : « la première injection, c'est un super effet ; comme un flash, le coeur qui bat, ça ne dure pas longtemps, c'est ça qui est dommage, on est obligé d'en faire un tout de suite après. Je ne me piquais le soir qu'après le boulot sept voire huit fois la nuit. L'argent me limitait. Je ne trouvais pas de veine, je piquais piquais piquais et à chaque fois ça saignait. Je cherchais les veines. Ça saignait pas vraiment mais à force il y avait quand même du sang qui coulait. Je ne me rendais pas compte que ça pouvait nuire à ma santé. Quand j'avais des copains, eux ils étaient choqués de tout le sang qu'il y avait partout et après j'étais seul. C'était une vraie boucherie. »

Je m’y suis retrouvé.
Ainsi que dans cette étude, où ce témoignage est paru, une thèse très complète :
http://www.apima.org/img_bronner/These_cocaine_anemies.pdf

Avec schémas et photos (gore mais c’est ça…). Lisez avant d’essayer! Vous ne prendrez pas ce risque si vous tenez encore à quelque chose.
Pour les autres, malgré tout le côté médical, ce sont les conséquences sociales qui sont les pires. A mon avis. D’ailleurs ces mauvaises pratiques viennent souvent de la prohibition, sans vouloir nier la toxicité du produit. Qui n’est pas un médicament comme peut l’être un opiacé, ou opioïde.

Merci. …

Le blog de ismael77 » Massacre à la shouteuse 2 Le retour des morts-vivants! » 28 mars 2020 à  06:28

[quote=Rick]J'aimerai bien essayé ça a l'air chouette par contre j'ai pas la même rapport au geste que toi, perso je m'en tape un peu de l'injection^^[/quote]
n'essaie pas si tu as un faible pour, ce sera le vide de trop plein, éternellement..Je parle de l'IV et de l'inhalation (plus c'est rapide et 'violent' ou kiffant, c'est addictif et pas que psychologiquement (sinon pourquoi j'aurais fait 10 ou 15 sevrages 'complexes' on met même sous métha, les gros consommateurs, anciens et quotidiens.
Franche-ment oui il n'y a pas de plaisir plus fort, mais pas plus frustrant, et vain, il faut être prêt à tout perdre y compris soi même. Par contre un petit joint confiné pour ne pas devenir fou, devrait être vendu en pharmacie, depuis le covid j'ai plus de livraisons...

oubliez-ça, si vous avez déjà eu des addictions, ou sinon raison de plus, il existe des expérimentateurs récréatifs occasionnels. Je n'en fait pas partie même si je connais des rémissions, la vie n'a plus beaucoup de plaisir, ce qui est dommage. Sans parler des autres, dealers, consommarnaqueurs ou gratteurs, et de la police, pire les abcès et un seul shoot pour se mettre un germe au coeur, qu'on ne détecte qu'avec une échographie, mais qui te dit : trop tard mon gars! T'as déconné!

merci de vos commentaires!

[quote=Anonyme813]Je pense toujours à l'injection, j'ai des grosses envies parfois.[/quote]
moi aussi mais de moins en moins, toujours dans les mêmes conditions socio-psychologiques, mais regarde les photos ou rappelle toi de ta misère...je sais c'est pas forcément mieux sans, au moins pas de sang, puisqu'on y a goûté et repiqué, c'est qu'on en avait 'besoin' ou plutôt qu'on veut sortir de soi en faisant tout rentrer (bizarre), enfin, les études sont plus dissuasives que l'expérience. Car cette dernière oublie la souffrance pour se rappeler, toujours, même longtemps après, le soulagement, ou le seul vrai flash qui (j'ai évité de décrire les effets si bons que cela ne disait pas d'en parler) te fais gueuler 'oh puutain c'est booon' tout seul dans ta maison, caisse, puis rue, ou même HP! Mr Hyde! Après on est tous différents mais il y a des psychoactifs plus forts que nous...Mais jamais que la mauvaise (ou bonne) raison qui nous fait les mésuser.
MERCI …

Le blog de ismael77 » Il était un foie, un couteau, pas de calumet. EPILOGUE » 11 février 2020 à  04:27

[quote=Anonyme813]ismael77 a écrit
et ce nom Vernon Subutex, déjà ça ne va pas.[/quote]
Ce n'est que mon impression moi j'ai trouvé un nom propre un seul Shibbouleth Balagan. Support imaginaire au rendu réel meilleur! Mais on est pas tous doués!
je n'ai pas pu lire le texte à cause de ce titre, c'est comme Adolf Bayer-Mariani, c'est pas sa faute c'est que je ne peut fire aucune identification aux perso. ni y croire. C'est mon problème je ne critique pas. Je bute sur les noms propres inventés, car un nom c'est tellement il faudrait écrire à l'américaine, un homme, une action, une idéologie, valeur (courage liberté, western cinéma et livres d'action.
J'ai du mal avec les romans. Dommage je me limite.

Le blog de ismael77 » Il était un foie, un couteau, pas de calumet. EPILOGUE » 11 février 2020 à  04:18

Je ne suis pas bien placé pour juger car je l'ai connu, et sans plus. Despentes, c'est le quartier de Lyon. J'ai un peu de mal avec l'intérêt de montrer une vrai péné, baisde moi, qui fait sonner faux le film. Ce n'est que mon avis à part ça un plaisir (c'est pas le lot.??) à lire. Et on est tous plus ou moins des keupons à la base. La C nike la création en ce qui me concerne et il n'y a qu'à voir une fine de tournage à 5g per capita! Les commentaires peuvent être écrits avec u joint, jamais les blogs, net à tso, clarté et envoyer les idées me submergent. Voilà pourquoi un cadre, chronique, ou podcast de durée prévue, si possible illustré par photos et dessins partout. Malgré ma formation en audiovisuel je ne sais pas mettre un mp3 avec diaporama sur le number one, youtuve. Accès for any english speakers: i THINK A POTENTIAL ONE million of rehab, autoradio, or subway, also info for health workers (they don't need us! That is non sense!).
So nobody wants to read, almost it is tiring, boring, solo, and if the voice is deep and well told, written to be, add the direct feeling sharing.like basse noogga or goonie talks .
Ow j'étais en USA là! désolé.
L'dée un podcast nommé addict stories (adixtory) about my way, experience, and others, like the non users around, social hilflösiqjeit, l'enfance est un état de manque et détresse qui en cas de trauma, va jouer un rôle de substitut d'affect, la détresse est de ne pas connaître sa mère et son odeur, et puis elle puait le vin et l sky, gauloises brunes.
Ceux qui ont importé la méthode behavioriste, comportemental, résultats très bons, on eu l'idiotie corpo (toi analyste je te surpasse dans ma science...), on oublié que le problème est rarement l'addiction, celle ci a été solution, réponse, demande, ou autre, recherche de contraintes cadre et identité politique.
Alors les podacst sont TOUs moralistes en USA/UK mais je vais améner la rue sur le GSM ...Si j'arrive à enregistrer !
Pour Moix je ne peux pas, ce style qui cache le vide, ce côté pédant, 6ème arrdt en Deudeuchen un BO bo. Un beauf intello. Et limite raciste. Despentes elle est moderne. Là je lis 'beam me up Scotty' sur le crack. J'ai besoin d'illustration pour mon podcats youtube. M ERCI!
Autre chose, ma mère a écrit un Roman (comme Virginie, c'est imaginaire) ouvrière établie d'extrême gauche et féministe, elle finit sa ie sevré (?) de a tise, et donnant des ateliers d'écrit à Ego (espoir Goutte d'or). C'est l'amiante qui l'a tué, on savait depuis 10 ans...Ils n'ont pas de retraités dans la boîte (esp de vie 57-61!). Donc je fais la part du récit, et du meessage politique sans me le cacher s'il existe? Elle est, en un sens féministe? Des femmes et des guns, donc des bites, réflexion...' comme la Torah je n'ai aucun besoin d'y croire pour apprécier la langue et le construit! Céline aussi, pose problème, mais il suffit de lire le voyage deux lignes (blague à part), et c'est bon, c'est un grand auteur! Voilà ce qui est jubilatoire pour les lecteurs, la n …

Le blog de rick135 » trip où j'ai sûrement frôlé la mort » 04 février 2020 à  06:17

A partir d"un seuil il n'y a plus de sensations, que du risque sans bénéfice. Tu prends une boîte de valium t'es pas plus def que la moitié, et la tolérance ainsi que le cumul posent problème. Évitez les benzo avec alcool. Et tout court

Le blog de ismael77 » Il était un foie, un couteau, pas de calumet. EPILOGUE » 04 février 2020 à  06:10

[quote=Anonyme813]L'enjeu lorsqu'on lit un livre ce n'est pas de devoir être convaincu de la réalité des faits. Penser comme ça c'est se fermer à un pan énorme de la littérature.[/quote]
Je ne parle que pour moi, j'admire les romanciers;
tout à fait d'accord seulement je n"y arrive pas j'ai l'impression de ne pas pouvoir ne serait(ce que changer un nom ou en inventer un ou passer du je au il, c'est du roman et c'est un dilemme et il faut du neuf de l'invention narrative.

En fait ce que je cherche n'est pas le vraisemblable mais le roman du réel. Conscient de la mythologie personnelle !
Je prépare un récit de voyage d'aventure réel et j'ai demandé aux "acteurs" l'accord (un délit et un nom connu) mais pour l'adultère c'est abusé. Pas de 'révélations' dommage pour le récit.Le roman permet de dire des faits mais ils se reconnaîtront !
[quote=Anonyme813]Chaque biographie est dans une certaine mesure romancé et chaque fiction est inspiré de la réalité. La beauté du roman c'est justement cette balance entre des intrigues fantastiques et des moments crédible où le lecteur pense que ça pourrait se passer dans la vrai vie et où il s'identifie aux personnages.[/quote]
Super phrases !
très bien dit, j'aimerais me libérer mais je n"écrit que des réflexions en lien avec l'histoire et la mienne et je ne suis pas prêt sauf pour l'humour.
l'histoire rencontre celle de ma famille et j'ai essayé la saga sur 3 générations la shoah, 68, et le tabou qui ressort par ma voix, déjà vu. Témoignage tox, aussi, alors une histoire de voyous et d'amour sur fond de guerre en Bosnie... La narration, c'est ce qui compte. J'adore écrire sur la bible et le récit des origines en passant de Moïse à Freud...
Mon livre préféré : le vaisseau des morts de Traven et un autre américain histoire vraie d'un marin, incroyable. J'aime bien Jaenada. Et plus des sommes et des connaissances que la fiction par exemple j'adore les bio de Zweig plus que les romans. Il en faut du talent et du taf! …

Le blog de Toujourspareille » Naître accroc c’est une maladie? » 21 janvier 2020 à  02:38

[quote=Mascarpone][quote=Anonyme813]j’ai envie de dire que ( être accro , addict ... ) est une maladie[/quote]
Là, je vais parler pour moi, et rien que pour moi :

Personnellement, le jour où j'ai testé un opiacé pour la toute 1ère fois (codéine), j'y ai trouvé un VRAI plaisir, une VRAIE satisfaction, que je n'avais jamais trouvé[/quote]
pour la première fois ne pas être mal. Il y a des petits porteurs de sérotonine ou dopamine endorphines etc on est pas égal.

Le blog de Toujourspareille » Naître accroc c’est une maladie? » 21 janvier 2020 à  02:34

je parle de conso de la mère cela n'est pas fatal mais il y a mieux comme départ. Un sevrage durant la grossesse est dangereux aussi. On ne naît pas fini (sauf Esau) et le manque constitue le moteur existentiel de l'humanité et du vivant qui recherche la complétude (shalom) je ne suis pas pieux mais la Torah (bible) est malgré nous notre culture mythique.
L"étude n'a pas besoin de croyance.

Il y a un côté favorable à la précocité mais non suffisant. Par contre certains fils d'alcoolo ont des handicaps graves. D'autres non. Je sais de quoi je parle!

Le blog de Toujourspareille » Naître accroc c’est une maladie? » 21 janvier 2020 à  02:18

on peut naître en état de dépendance, donc sevrage et donc accro, tu ne savais pas ça l"alcool prénatal? Le sevrage du nourrisson heroinomane?
Je l'ai vu et vécu.
on apprend tout le temps

Le blog de JPM » Violence symbolique » 21 janvier 2020 à  02:11

Il faut être vigilant et ne pas relayer ce que l'on dénonce. Comme mettre un champi jaune sans autre but que d'exprimer "vas te faire soigner" c'est le truc typique et sans explication , jugement sans avoir compris, et violent car c'est simplement se placer en acteur de cette violence sur ce site je suis déçu. Si une chose gène parlons en au lieu de verser dans l'insulte?
De toute façon mettre des sanctions positives ou non sur un site fréquenté par des addicts n'est pas une super idée. Dire ce que l'on pense vaut mieux non?
je l'applique et félicite les écrits que j'aime mais je dis ce que j'aime de la même hauteur. ¨Pas anonyme non justifié et méchant voir dangereux , au pire dire son désaccord. Merci

Le blog de Rick » Mon Love complexe de junky » 12 janvier 2020 à  00:44

[quote=Anonyme813]"les femmes de quarante ans atteignent leur apogée intellectuelle et physique".[/quote]
A 40 ans on se connait mieux même moi, homme j'ai des orgasmes de 50 secondes!

Le blog de Rick » Mon Love complexe de junky » 12 janvier 2020 à  00:40

[quote=Rick]De ma condition de junkie. Former un couple, avec une fille comme ça? jamais de la vie, ce serait une malédiction pour elle. C'est ce que je pensai au fond de moi, je ne veux pas être un cadeau empoisonné.

Alors pourquoi ne pas s'y mettre, comme avec les autres?
Car tout simplement, si elle découvre" mon passé de drogué" le château de carte s'effondre. Une perte de temps. Une fille triste, qui aura le cœur brisé. Cela m'est déjà arrivé, plus jamais je ne veux faire pleurer une femme, c'est un crime.[/quote]
Tu dis tellement de choses qui me parlent!


Quand je suis tombé sur une gentille fille qui était tombé amoureuse, du dragueur du canal, on se demande pourquoi, je lui ai dit 'j'ai plusieurs meufs, je me shoote une fois par moi, tu vas souffrir! Barre toi!'
Un jour elle arrive chez moi, un 'warm gun' sur la table témoigne d'une IV récente.

Elle s'est accrochée et j'ai décroché, quand j'ai vu dans ses yeux ce qu'il y avait derrière le toxico, et qu'elle a su voir et me tendre un miroir, tendre.

Elle est venue, chaque jour, malgré ses cours, 2h de transport pour une demie heure de visite avec 5 secondes de sexe. L'héro en sous dose, donne des éjaculations précoces.

Elle a eu le male alpha,
car être aimé comme ça étant jeune et américaine, j'avais jamais eu ça, je fus son Pygmalion, elle, ma 'fair lady'; à qui j'apprenais le français et la culture de mon pays, et l'aidais, pour les sous, et ses cours à sciences po. Mais restais odieux 'she was under my thumb'. Par contre elle fut nourrie et servi, massé chaque soir et café au perco, moulu, finger pour la mousse de lait, le matin, vie de rêve s'il n'y avait ces drames à répétition dans ma vie, et famille, passé, et solitude, un lourd bagage à porter.

Mais j'ai fini par l'aimer, malgré sa blondeur et sa nationalité, je préférais les kabyles et brunes. On apprend à aimer l'autre et tout ce qui le constitue.
Comme une fille, vigoureuse, au corps défiant l'apesanteur, ses bonnets E, sur 90 cm, une taille fine, un ventre plat, et des cheveux blonds (jr l'avais dragué pour son look très arty, robe blanche et bottes en cuirs, sur longues jambes fortes. C'est bonus, car c'est son côté romantique qui m'a séduit. Elle m'a quitté après un mariage de rêve et deux OD, enceinte, elle m'en a voulu, d'avoir gâché sa vie (à trente ans). J'ai été apprivoisé avant d'être jeté pour les raisons que j'avais 'réussi à sortir de la came' et quitté parce que rechuté et perdu sa confiance. J'ai été assez heureux pour savoir que cela existe. Elle, millionnaire, moi ouvrier sans avenir, ensemble un couple
complémentaire moi chef de cuisine et elle du programme anti aids de l'unesco.

Pour la première fois de ma vie j'ai eu une vie de construction, stable et un projet, au quel je n'aurais jamais osé rêver.
Acheter un pavillon à Pantin, sur les
hauteurs des Lilas, quartier que je nommais le petit Sarajevo.

Elle doit y vivre avec un autre homme, et une famille.

On peut faire le deuil du passé, et de la mort, mais de son futur, c'est dur.
Elle m'a attendri et cassé alors que je l'ai repoussé pendant des mois. Je ne regrette pas, mais c'est mon sort, maudit.
Seul, j'ai baissé la garde,
et la rupture de 100% des jours durant 8 ou 9 ans et puis plus rien, de femme, enfant avorté, et plus de maison, de vacances sur mon petit voilier...Ma vie envolée, comme si j'avais gagné le gros lot et jeté le ticket.
Je ne m'en remettrai, ou pas, j'avais choisi une femme douce, pas trop belle ni trop speed, totalement et entièrement dédiée et disponible pour moi, le rêve de Narcisse et Echo, et croyant en moi, me voyant mari et père, pas rien pour un ancien sdf toxico, devenu un héros voué à éros!


Après beaucoup m'ont quitté pour la drogue, et je n'ai donc été en couple avec des femmes jeunes. Et une fois ou deux mineures...sans savoir.

ouh là c'est long pardon, vaste sujet! …

Le blog de ismael77 » Il était un foie, un couteau, pas de calumet. EPILOGUE » 11 janvier 2020 à  21:22

[quote=Anonyme813]J'aime ta manière d'écrire aussi.[/quote]
merci, ça me va droit au foie!
J'ai connu Virginie, qui doit avoir quasi mon age, par Coralie Trin ti, compagne de mon meilleur ami, à l'époque de "baise moi" le film.
Je ne suis pas lecteur, je préfère en France, Philippe Jaenada, ou bien des histoires vraies, j'ai du mal avec les fictions, et ce nom Vernon Subutex, déjà ça ne va pas.
Soit on raconte des choses incroyables mais vraies, soit il faut être crédible et faire vraisemblable.
Mes histoires, si ce n'était pas moi, je n'y croirais pas!
D'ailleurs personne. Et c'est ça qui fait que le récit devient une proposition de voyage, en ma compagnie, mais le vrai raconté est déjà lu avec d'autres yeux, il ne m'appartient plus.

J'ai un autre blog magazine, sur la religion et le thème du bouc émissaire (Junkie, marginal), Calimero met les gants de boxe.

Un projet de podcast en anglais sur Youtube,
mais il faut des images, des dessins par ex.

C'est la mode aux US les podcast et sur le sujet, ils y en a plein, mais toujours morale AA NA...

Et, puisque, malgré le fait que Zola publia son oeuvre en roman feuilleton, il faut, pour être "écrivain", publier un livre. Mais un 100ème témoignage sur "l'enfer de la came" non merci.
J'ai une autre histoire, en lien, mais plus grande qu'un réservoir d'insuline. J'ai commencé ce matin! Ca se passe entre 1992 et 2000.
Donc ton compliment tombe bien!
merci!

L'époque où j'ai grandi, avait des bons côtés, le quartier populaire, sans racisme, et la liberté, le wild Paris, que j'ai aimé, de toute son odeur de gomme cramée des pneus du métro, au banc verts sur lesquels ont s'asseyait, mais les pieds sur le siège, et la capsule de cet ancien modèle de 1664 en verre consigné qu'on faisait valser, d'un coup de briquet...
Tu me manque mo Paris, tu t'es vendu, et je t'ai retrouvé de l'autre côté du périph, et là tu me jettes, pres de la source; la frontière espagnole, où passe la coke... …

Le blog de Papaseul » Cocaïne porn. » 09 janvier 2020 à  19:57

ismael77
Replies: 142

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[quote=Anonyme813]u y'a marquer 40[/quote]
je prends du 20mg et c'est étonnant que ce dosage soit classé stup' (en plus on peut en prendre 2) car c'est, sur moi, sans aucun effet autre que le remède magique contre les crises d'angoisse. Si pas d'angoisse zéro effet. Alors que le valium calme l'anxiété au prix d'une légère sédation.

Le meilleur benzo est le tranxène, le plus léger et efficace, pas de side effects, et en traitement, aucun effet plaisant. Ni rien.
Le tercian est sur moi, un enfer, angoisse x 10 et impatience, tout en étant comme prisonnier de mon corps, je ne peux plus bouger ou malgré moi!
Réponse du psy : augmenter le dosage!

Cela n'engage que moi,
plus jamais de neuroleptiques ou anti psychotiques, on ne mesure pas les effets et conséquences.

[i]Dépakote[/i], [i]xéroquel[/i], etc, le premier a fait mourir mon amour pour mon épouse, et celui de ma mère pour moi, revenus dès l'arrêt.
Le second, soi disant léger m'a fait "sans repos" 4 sec maxi dans la même position, assis, debout, pendant une semaine.

C'est impossible dit le psychiatre
[b]c'est dans ma tête![/b]
Sans parler du lithium/lamictal au max, fini la profession de chef, direction l'AH...
Il me semblait bien que, ça se jouait dans le ciboulot, le SNC réagit très mal sur moi, à ce type de traitements, mais si on ne me croit pas.
C'est pourtant moi qui souffrais des années, avant de comprendre que mon ressenti, ne constitue pas le but, de la mise en place du traitement à l'hôpital.

Je ne suis pas objectif, alors que le but est que je me sente mieux. Confiné en chambre 4 semaines!

SI QUELQU'UN A LE MEME CAS, SVP DITES MOI …

Le blog de Cub3000 » Conférence EHESS - Etats de conscience modifiés » 07 janvier 2020 à  03:40

J'ai l'impression d'avoir vécu la teuf avec toi, les spi et les pieds j'en rit encore!yeah kétamine!

Le blog de réponse42 » La prohibition en 2019, état des lieux » 03 janvier 2020 à  20:21

Tant mieux, après je n'ai ni stats ni étude, et c'est dur à mesurer.

On a le même age, et quand on voit le cerveau d'un alcoolo c'est un pruneau, mais n'a pas empêché Gainsbourg et Renaud de créer...

Au moment où l'on (re) découvre le potentiel, énorme, des différents éléments, de la pharmacie cannabis, comme pour les alcaloïdes de l'opium, et l'on sait aussi les effets selon les gens, on mesure l'ignorance due à la répression.

Par contre il y a des drogues à l'effet doux, opium, indica, etc, et addictifs ou pas, c'est l'usage qui est dur, ou maîtrisé.
En gros, il n'y a pas de drogues douces...La dose fait le poison, et l'indication, le soin. Qu'en penses-tu?

Quand je prenais de l'héro, et que je fumais en extra, je ressentais l'effet hyper perturbateur du THC. Ceux qui ne sont pas habitués repartent de chez moi, plus à l'ouest, que la lucide morphine prescrite, et pas cassé comme avec le xéroquel ou des benzos. Donc mon doc me conseille de fumer, cela enlève le craving d'alcool et coke. Donc ça me pose.
Mais pas question de travailler, alors qu'avec l'héro, no problemo!

Par contre les études et la revente de shit, en fumant, c'est pas l'idéal, pour moi, c'est vite devenu les études en hobbie et le deal en boulot, et puis le boulot, tout court, formation manuelle et exigeante, mais à 30 ans. A 20 ans on a pas envie de devenir prof. J'aurais pu, mais non, because I get high lalalalala!
Ca dépend de chacun.

Ciao amigo!



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