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Le blog de Zizanie » Amour » 04 décembre 2020 à  16:30

19 ans (moins 3 jours).
C'est le temps que ca m'a pris pour trouver un amour aussi pur et beau et intense que celui que j'avais vécu à 16 ans.
Et j'ai eu mal à en chialer pendant des années, même si de moins en moins au fil du temps, mais épisodiquement, ca revenait.
Plus maintenant.

A 16 ans, c'était plutôt dans ma tête, parce que finalement, on n'avait pas passé suffisamment de temps ensemble.

Après 3 relations longues (4 ans, 6 ans et demi dont 3 de mariage, 4 ans), j'ai rencontré celui avec qui je vis depuis 2 ans et demi, c'est encore mieux, parce que quand tu vis avec quelqu'un et que tu partages les finances, ca teste bien ton couple.
Alors tout ca pour dire que même si ton coeur saigne, l'espoir de quelque chose de vraiment beau existe.

Le blog de ontheverge » Je suis sevrée du tramadol ! » 16 juillet 2019 à  14:06

Salut Drim,

Merci pour les conseils, ca fait du bien de voir que je ne suis pas toute seule à avoir eu un petit souci avec la bouffe après l'arrêt de substances!

Mon souci, c'est que ma toute première addiction a été la bouffe, déjà à 8 ans environ, je mentais pour pouvoir acheter de la bouffe avec le peu d'argent que j'avais, je volais dans les placards chez mes parents et grand-parents, j'ai eu un problème d'obésité, et j'avais bien maigri avec le tramadol et la clope, mais j'ai cessé de fumer en 2015, et subséquemment cessé de maigrir, et petit à petit repris du poids, mais là, je me suis tout permis au niveau cochonneries pendant les 3 semaines après mon arrêt complet, et nom d'un chien, j'en peux plus.

J'essaie de continuer de ne pas manger de sucres raffinés, mais bon, entre anniversaires et vacances, c'est pas évident (en même temps, je me dis que dirai la même chose en septembre, parce que je vais retourner à l'école et je trouverai l'excuse que c'est pas facile de manger en 30mn et en-dehors de chez moi...)

Enfin bref, on verra, j'espère toujours retrouver mon poids d'il y a 4 ans, c'était le top …

Le blog de ontheverge » La réalité du système de santé suédois » 19 juin 2019 à  10:16

@plotchiplocth: tu as bien raison, et je suis tombée de haut en arrivant, vu comment ils sont bons pour faire la pub de la perfection de la société suédoise...
Cela dit, je pense qu'il est important en France de manifester pour conserver ce que l'on a.
Ici, ils ne manifestent pas, ils se plaignent chez eux, et c'est tout...

@ Janis: merci, pour l'instant c'est toujours pas terrible, mais chaque jour est une victoire :)

Le blog de ontheverge » Le chance d'être accro en France » 17 septembre 2018 à  16:40

Pour avoir déménagé dans un pays riche d'Europe, je confirme tout de même la chance d'être accro légal en France...
Ici, je n'ai même pas envie d'essayer de commencer le parcours pour obtenir mon traitement, je vais plutôt tenter de décrocher...

Le blog de ontheverge » Topalgic, etc. » 17 septembre 2018 à  15:55

On fait un point chaque année, et il me prescrit 8 boîtes par mois pour un an.
Cela dit, ma situation a bien changé, et j'ai intérêt à décrocher parce que je ne sais pas comment cela se passe dans le pays où je vis maintenant

Le blog de nathan » passage du tramadol au subutex » 04 novembre 2017 à  08:23

Salut,

Moi aussi, je suis dépendante au tramadol.
J'avais essayé de décrocher, j'avais réussi à descendre jusqu'à seulement 60 mg/jour (soit l'équivalent d'une gellule + 1/5ème de gellule), en prenant la forme en gouttes pour pouvoir diviser le dosage dans la journée.

Mais dans mon cas, j'ai un souci médical uniquement soulagé par le tramadol, donc je ne peux pas arrêter.

Cela dit, au niveau de l'addiction, en réduisant mes doses, j'aurais pu arrêter complètement, j'y étais presque.

Je ne sais pas si remplacer une addiction par une autre est une bonne idée, je n'en sais vraiment rien.

Si tu le sens comme ça, tente, mais je voulais juste témoigner pour te dire qu'on peut aussi décrocher sans substitution.
Ca prend du temps, il m'a fallu 3 mois environ pour arriver à 60mg, je pense qu'il m'aurait fallu encore au grand maximum 2 mois pour décrocher complètement.
Et en effet, je n'étais pas à un dosage aussi élevé que toi.

Voilà, j'espère que tu arriveras à ce que tu souhaites,
Bon courage …

Le blog de ontheverge » Les opiacés me sauvent (?) - je raconte ma vie, c'est pas intéressant » 05 mai 2017 à  11:56

Salut Reck & Swiss, et ceux qui ont lu,

Déjà  merci beaucoup pour vos gentils mots et d'avoir pris le temps de me lire et me répondre, j'évite de m'étaler comme ça dans la vraie vie pour ne pas saouler mes amis, et du coup, je reste enfermée dans ma déprime.

En fait, même si en me relisant, je parais immature, j'ai passé la 30 aine...
Mais effectivement, j'ai gardé une certaine forme d'innocence, si l'on peut dire, et je ne conçois pas un amour autre que pur, total, fidèle sur tous les plans, tout en concervant le respect de l'autre, de qui il est et de ses moments privés.

J'ai déjà  été en relation avec un pervers narcissique, je ne connaissais pas à  l'époque, je pensais qu'il ne se rendait sincèrement pas compte du mal qu'il faisait, et j'essayais de lui expliquer... La blague, il m'a fallu une séparation géographique pour réaliser et le quitter, on était resté 6 ans et demi ensemble, et même mariés pendant 3 ans.
Mais je savais qu'il était malsain, d'où, pas d'enfants avec lui.

De toute façon, je ne veux pas d'enfants pour un tas de raisons.

Bref, celui que j'aime actuellement et depuis près de 3 ans est très différent.
Il a été traumatisé par son père depuis l'enfance, et a toujours vécu seul, en pensant ne compter que sur lui-même, et il n'a eu qu'1 seule copine avant moi, à  l'âge de 28 ans.
Il est extrême solitaire et égoïste, il le reconnaît volontiers d'ailleurs.

Et en effet, il ne pense qu'à  lui dans cette histoire.
D'ailleurs, quand, après avoir passé 1 an et demi à  m'entendre répéter qu'il ne m'aimait plus, j'ai fini par trouver quelqu'un d'autre, je lui ai annoncé début janvier. Il a d'abord cru que c'était une blague, imaginée par mes amis pour le faire réagir et qu'il se rende compte qu'il m'aimait encore.
Et quand j'ai dû lui dire que non, ce n'était pas une blague, j'ai bien sûr eu le coeur brisé en le voyant se décomposer, et c'est parce que je ne voulais pas lui faire de mal que j'ai saboté ma relation avec mon petit ami pour rester avec celui que j'aime.

Et dans ces moments entre janvier et mi-février, il m'a dit plusieurs fois que je faisais ça pour le punir, chose qui ne me serait jamais venue à  l'esprit.

Mais sachant qu'il a pensé à  ça, parfois, je me demande si inconsciemment, il n'a pas fait ce qu'il fallait pour me détourner d'un avenir potentiellement sympa avec un autre, pour me punir, comme il le dit.
Et me lâcher, pour bien me faire comprendre que j'ai fait une erreur.

Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que tout ça soit conscient, je pense simplement qu'il ne sait pas vivre autrement que seul.
Il m'a aussi dit qu'il me trouvait dangereuse pour sa liberté, sachant que je ne force pas à  vivre ensemble, que je ne veux pas d'enfant et lui non plus, que je ne le force pas à  trouver du travail, ni à  rien en fait.

En fait, la moindre concession qu'il devrait éventuellement faire lui paraît comme intolérable.
Et je ne peux pas le juger pour ça, il a le droit d'être comme il est.

Ce qui me rend triste, c'est que je lui ai dit que je n'avais pas confiance dans ses mots, quand il m'a assurée vouloir se remettre avec moi, trouver un travail régulier, et surtout, être sûr de ses sentiments.
Je lui ai demandé plusieurs fois, et il m'a assurée qu'il était sûr et certain.
Et au final, il a fait de nouveau un virage à  180°.

La semaine dernière, je lui ai annoncé que je ne voulais plus qu'on se fréquente.
Que je ne voulais plus être le témoin de l'état minable de notre relation.

Notre relation, qui était une des choses, si ce n'est LA chose, à  laquelle je tenais le plus, se trouvait en train d'agoniser.
Et comme un animal qu'on adore et qui agonise, j'ai préféré y mettre fin.

Il m'a dit qu'il n'y croyait pas, il m'a demandé plusieurs fois si j'étais sûre, si je n'allais pas l'appeler dans 1 ou 2 semaines.

C'est vrai qu'il a dit tout ça un peu comme si c'était moi la dépendante à  lui (ce qui est pas mal vrai, ou du moins moi qui le montre le plus), comme s'il était sûr que je n'arriverais pas à  me passer de lui.

Ca fait 1 semaine, et c'est vrai que j'ai l'impression d'être en apnée, et souvent, je me demande quand est-ce qu'on va arrêter cette connerie, quand est-ce qu'on va s'appeler et se dire qu'on arrête de se comporter en ados attardés (il est plus vieux que moi, 2ème moitié de la 30aine), et enfin s'autoriser à  être heureux et sereins.

Et je me rappelle que non, il n'y aura pas de fin à  cet état dans lequel je suis actuellement, parce que c'est ça, la fin.

Il ne va pas se réveiller magiquement en comprenant qu'il s'autodétruit, parce qu'il en a conscience, et il me détruit au passage, mais c'est ma faute, je n'avais qu'à  pas m'attacher.

De toute façon, le réveil magique où il comprend soudain qu'il m'aime et qu'il veut faire sa vie avec moi a déjà  eu lieu. Et ça n'a pas duré.

C'est le premier dont je sois réellement tombée amoureuse, mon mari étant un mythomane, je n'aimais que l'image qu'il avait créé, pas qui il était vraiment.

Et donc j'ai dû attendre d'avoir plus de 30 ans pour rencontrer quelqu'un qui soit ce que je voulais, le côté égoïste en moins.

Le fait qu'il soit plutôt pur, malgré les années dans la drogue, je parle de son esprit, qu'il ait l'esprit critique, qu'il ne satisfasse pas facilement, qu'il soit musicien, et plein de choses, des qualités que je n'ai pas rencontrées chez un autre.
Pas toutes en le même.

Et moi-même, je suis de plus en plus renfermée et froide, en-dehors de relations amicales, là , pas de problème, je reste sociable. Mais j'ai l'impression que les hommes que je rencontre sont plus ou moins tous les mêmes, avec quelques spécificités, mais tous génériques.

C'est comme ça, j'ai pris des décisions difficiles; il y a 1 mois et demi, c'est moi qui ai rompu, parce que je le connais, et je sais que quand il commence à  agir comme un connard, c'est qu'il ne se sent pas bien.
Et quelque part, je pense qu'il n'avait pas le droit de me faire ça après tout ce qu'il m'a dit, toute la méfiance que j'ai montré envers ses propos et qu'il m'a rassurée.
Mais en même temps, je sais très bien qu'il était sincère sur le coup, et qu'il s'est rendu compte que ce n'est pas qui il est.

Alors pétage de plomb sincère ou simple égo froissé, peut-être les deux, en tout cas, c'est à  moi de faire une croix dessus et de trouver l'envie de continuer à  vivre.

Merci pour vos attentions et mots réconfortants …

Le blog de ontheverge » Tramadol - baisse du dosage, c'est pas évident » 18 novembre 2016 à  07:31

Salut Syam,

Cela fait plusieurs fois que je m'exprime sur le sujet sur le site et que tu réagis; manifestement, tu as l'air de croire que je vais trop vite, pourtant, je ne le ressens pas comme tel.
J'ai arrêté pour une raison bien concrète: j'ai développé des maux de têtes permanents, ce qui est un des effets secondaires bien connus de la prise de ce genre de médicaments.
D'ailleurs, lors de mon opération, j'ai effectivement eu (à  mon échelle) pas mal de morphine et tramadol, ce qui m'a de nouveau déclenché des maux de tête assez insupportables.
Moi qui avais remarqué que mon corps ne supportais pas les drogues, je m'étonnais de si bien réagir aux opiacés, il faut croire que finalement, pas tant que ça, ou bien qu'exposer son corps pendant 2 ans, c'est trop, en tout cas pour moi.

Bref, comme je l'ai souvent mentionné, et depuis même 2009 au moins, je ne supporte pas du tout le SJSR, ce qui fait que je ne vais jamais en-dessous du dosage qu'il me faut à  l'instant T.
De toute façon, les seuls autres symptômes de sevrage que j'ai ressentis depuis le 26 août sont les brain zaps (systématiques dès que mon niveau d'opiacés descend trop) et une petite dépression (très rare).

Donc dès que je ressens les brain zaps, je sais qu'il va falloir que je prenne quelque chose, parfois, je ne peux pas en prendre immédiatement, alors ça peut attendre 1 ou 2h,
Le SJSR ne me gêne que pour dormir, et parfois, j'ai besoin de me relever pour prendre quelques gouttes supplémentaires, alors je le fais.

Sur la question que je me posais à  l'époque, de savoir si mon corps s'adapterait à  des dosages de plus en plus faibles, j'ai l'impression que dans mon cas, ça se fait par paliers; je suis restée au moins 1 mois et demi entre 100 et 125 mg, et d'un coup, j'ai pu baisser de moitié.

Si ça se trouve, il me faudra encore plus de temps pour baisser de seulement 10 mg, mais je m'en fous.
Je n'ai qu'une crainte, c'est de savoir comment je ferai quand je devrai aller à  l'étranger; j'ai la crainte qu'à  l'aéroport, on m'accuse de faire un traffic quelconque, même si j'ai une ordonnance. Non que j'ai peur d'avoir des ennuis judiciaires, c'est évident qu'avec une ordonnance, ça ira, mais j'ai simplement peur qu'on me confisque mon traitement et de devoir me débrouiller sans.
C'est surtout pour ça que j'ai envie d'être sans opiacés dans le système, parce qu'en soit, vivre avec comme en ce moment, ça ne me pose aucun problème.

Dans mon cas en tout cas, je n'ai aucune intention d'aller trop vite, tout simplement parce que je n'ai pas envie d'inconfort.
Aussi, dans mon cas, il ne faut pas oublier que j'ai eu ce traitement pour un vrai problème physique, qui s'est développé il y a presque 5 ans maintenant, et que c'est la première fois que je remarque que ça va, avec seulement 60 mg de Topalgic par jour, et donc, que c'est ça, mon curseur premier.
Si mon corps supporte le sevrage au niveau de mon souci de base, alors je continue à  traiter le sevrage comme un sevrage classique, sinon, il faudra envisager de ne pas cesser de suite, mais franchement, si je peux vivre normalement avec l'équivalent d'à  peine plus d'une gélule par jour, je ne vois pas comment ça pourrait soudain redevenir l'enfer en arrêtant complètement.

Pour résumer, mon cas est bien spécifique car j'ai commencé pour traiter un problème physique plus que douloureux et handicapant (comme une gastro quotidienne tout le temps), et je décide de cesser pour les effets secondaires, également très handicapants (surtout les migraines à  en vomir parfois).
Ma psyché n'a rien à  voir là -dedans, et je suis probablement une des rares personnes dans ce cas, donc je comprends que si tu lis mon parcours de décrochage comme un parcours classique, ça lève des drapeaux rouges.

Bref, je ne me reconnais pas du tout dans les alertes au sevrage trop rapide, mais je pense que tu fais bien de le mentionner ici, pour ceux qui seraient dans une démarche de dépassement de soi.

Je rajoute aussi que c'est grâce aux diverses réponses que j'ai eues depuis plusieurs années, sur toutes mes questions, que j'ai su comment gérer mes divers problèmes; de la première prise d'héroïne au sevrage de médicaments opiacés.
En effet, j'avais tenté de décrocher d'un coup en mars 2015, et j'avais reçu un conseil avisé, qui me disait que ça mettait plus mon corps en souffrance qu'autre chose, et pouvait, non seulement ne pas aider, mais surtout, renforcer l'addiction physique.
Et je comprends beaucoup mieux le fonctionnement des opiacés depuis 2 ans et demi presque que je suis active sur le site, alors je voudrais remercier tous ceux qui se sont intéressés à  mes questions et m'ont éclairée,
Aujourd'hui, je suis tranquillement contente de mon parcours, qui est loin d'être terminée, mais j'ai l'impression d'être la tortue; je sais qu'un jour, peu importe lequel, j'y arriverai :) …

Le blog de ontheverge » Tramadol - baisse du dosage, c'est pas évident » 08 octobre 2016 à  10:59

Par souci d'être exacte, mon corps s'est adapté, d'ailleurs, aujourd'hui, et depuis au moins 2 semaines, je suis entre 100 et 125 mg/ jour, soit entre 2 et 2 gélules et demi, ça dépend de la quantité d'orties et/ou ail que j'avale, j'ai remarqué que si j'en prends, le Topalgic s'élimine plus vite, et donc, je dois prendre ma 2ème gélule plus tôt, et pour pouvoir dormir, je rajoute une demi gélule (à  la louche, j'ouvre, je vide à  peu près la moitié et j'avale)

Voilà , cela dit, je n'arrive pas à  baisser, ne serait-ce qu'à  rester à  100 mg en étant confortable.

Si j'arrêtais de prendre des produits nettoyeurs de sang, ça irait plus vite sans doute, en même temps, ça me fait du bien au quotidien, tant au niveau de la forme générale que de la digestion, donc je n'ai pas envie d'arrêter.

Et de toute façon, je me fais opérer dans 3 semaines, donc on va me gaver d'anti-douleurs, de Tramadol d'ailleurs, donc rien ne sert de me galérer à  l'éliminer totalement pour devoir en reprendre.

Enfin bref, j'ai quelques conflits d'intérêt, mais c'est quand même bien mieux, à  presque 3 fois moins en 1 mois et demi, et toujours pas de problèmes au niveau des intestins, et plus de maux de tête, donc assez contente. …

Le blog de ontheverge » Tramadol - baisse du dosage, c'est pas évident » 04 septembre 2016 à  10:52

SalutSphax,

Je ne prends pas de LP, j'avais essayé, mais le dosage à  200/ jour était trop faible, et à  300, je ne pouvais pas fonctionner, donc on est resté au LI,

Ca fait que depuis environ 8 jours, je suis à  100 mg à  8h en libération immédiate, et la même chose aux environs de 20h, donc je tiens 12 heures avec 100 mg.

Toutefois, ce que j'ai commencé à  faire depuis 2 jours, c'est de ne pas attendre 20h, parce que je commence à  ressentir les symptômes de manque vers le 16/17h, alors je prends une gélule de 50 mg sur les coups de 18h, et la 2nde vers 20/21h.

Je n'augmente pas le dosage de 200 mg/jour, mais je fais autrement le soir, parce que si j'attends qu'il soit 20h pour prendre 100mg d'un coup, déjà , je souffre pendant environ 1h (parce que vers 19h, je commence à  ressentir le SJSR, et ça, je ne peux pas), et ensuite, j'ai remarqué que même en prenant ma dose, ça continue pendant environ 1h, c'est à  péter les plombs, alors qu'en prenant une gélule un peu avant, ça m'évite de monter trop haut dans les symptômes de sevrage.

Voilà , j'ai tendance à  toujours vouloir me pousser, à  dépasser mes limites, même un tout petit peu, mais ne pas me reposer sur mes acquis, mais je vais suivre le conseil de baisser très progressivement, il y a au moins 4 personnes qui m'ont dit la même chose, et des gens qui ont vécu la chose, donc pas de hâte, pour l'instant ça va bien comme ça, on verra quand je le sentirai pour baisser.

Et si je n'arrive pas à  descendre de 50 mg d'un coup, Prescripteur m'a informé de l'existence d'une forme liquide qui permet de doser par goutte de 2,5 mg à  la fois, donc j'ai toujours cette alternative :)

Merci beaucoup pour ton témoignage, c'est très appréciable de savoir comment ceux qui ont vécu la chose ont fait, surtout quand ils ont réussi ! …

Le blog de ontheverge » Tramadol - j'en peux plus, je ne te supporte plus saloperie » 30 août 2016 à  14:39

Salut Bighorse,

Oui oui, je sais quel est mon problème, j'ai subi une opération de raccourcissement intestinal extrême, qui fait que la digestion est extrêmement rapide et ça, à  part une chirurgie très compliquée, et qui d'ailleurs n'existe qu'en théorie, il n'y a pas de solution.
Donc j'ai déjà  parlé de mon problème intestinal aux 2 chirurgiens successifs qui ont eu la main sur mes intestins, qui ont cherché des remèdes multiples, j'ai déjà  vu plusieurs spécialistes, ça fait quasi 4 ans et demi que j'ai un suivi constant.
J'ai changé de ville, donc j'ai vu les spécialistes dans ce domaine dans 2 unités qui gèrent ça de 2 grandes villes, et aussi avec un chirurgien qui est considéré comme le meilleur dans ce domaine précis en France.

Et bien sûr, plusieurs médecins généralistes, dont le dernier qui est très minutieux et très loin du type 'écrivain' (qui te prescrit ce que tu lui demande).

Eux tous m'ont fait tester de nouveaux traitements, allant jusqu'à  me donner des traitements pour des choses que je n'ai pas, comme des traitements gynécologiques, ou pour la mucovicidose, ou pancréatite, ou pour tout autre chose, dans l'espoir qu'un des effets secondaires régulerait le problème, mais non.
Et vu que je n'ai pas ces pathologies, il valait mieux ne pas prolonger.

Donc au final, le Tramadol est le seul traitement efficace, et le ratio bénéfices/ risques est en faveur de la poursuite.

Mais pour moi, comme je commence à  avoir les maux de têtes permanents, ça devient un problème.

Je ne fume plus depuis presque un an, et ne bois pratiquement jamais, juste aux fêtes de Noël et anniversaire, et encore, très peu voire pas du tout.
En revanche, la nourriture, c'est mon problème, ça l'a toujours été.
Et quoi que je mange, j'ai l'impression que ça va faire mal, le gras bien sûr, le sucre (surtout raffiné) encore pire, les crudités au secours, même la plupart des féculents, c'est compliqué.
Resterait les protéines, mais je n'aime pas la viande, et de toute façon, je ne suis pas bodybuilder pour n'avaler que des prots ^^

Je réfléchis à  d'autres méthodes, je pense que je vais faire un autre post sur le sujet. …

Le blog de ontheverge » Envie de défonce de plus en plus souvent » 17 octobre 2015 à  21:16

Salut Fresh,

Eh oui, on se comprend les uns les autres, on se connaît soi-même, on sait très bien au bout d'un moment quel comportement aura quelle conséquence, et pourtant, c'est là , c'est une putain de lutte constante, contre nous-même.

Et moi, je déteste le contrôle, j'aime le lâcher-prise, et c'est bien pour ça que j'ai été le contraire d'une anorexique, ce qui m'a menée à  l'obésité pendant longtemps, ma première drogue; la bouffe.

Je dirais que ce qui me sauve, c'est que je n'aime pas l'inconfort et l'insécurité, personne n'aime ça, mais moi, ça me dérange vraiment, au point que rien que pour ça par exemple, je n'irai jamais chercher de la drogue, pas envie de fréquenter les dealers, leurs lieux de présence, le risque de me faire arnaquer, voler, ou autre, bref, même si j'en crevais d'envie, heureusement, je suis bien loin d'être assez accro pour dépasser mon refus absolu de prendre des risques inutiles.

Non, je me contente de ma minable défonce légale, et puis de temps en temps, je me tape des trips comme ces 2 derniers jours, où je décroche plus ou moins (je prends juste la dose mini pour pouvoir dormir sans symptômes de manque)...

C'est pourri, mais au moins, ça m'empêche de faire des conneries …

Le blog de ontheverge » Emotions- drogue pour les éteindre, sevrage pour se retrouver/tramadol » 17 octobre 2015 à  20:26

Petit edit:

Comme il était à  prévoir, la douleur liée à  ma condition intestinale est devenue insupportable. Donc j'ai repris 100mg.
Je les ai repris parce que ce que je cherchais dans le décrochage, c'était de pouvoir ressentir à  plein tube de nouveau, de ne pas travestir mes émotions avec un bonheur illusoire, ou une indifférence, qui avant, aurait été des envies de suicide.

D'ailleurs, j'ai eu quelques rares périodes sombres sous tramadol, de mémoire, une période envie de mourir, et puis suite à  la rupture avec mon voisin, une période où je pleurais tout le temps.

Bref, donc je cherchais à  reconnecter avec mes émotions, mais depuis plusieurs heures, en fait, très peu de temps après avoir écrit ce post, j'ai cessé de pleurer et de me sentir triste.
C'est paradoxal de trouver un refuge dans le désespoir.

Je pense que c'est parce que ça donne un peu de profondeur à  ma vie, ou bien parce que ça me reconnecte à  l'enfant et l'adolescente que j'étais, complètement perchée naturellement.

C'est aussi très paradocal de devoir être hors de l'influence de drogue pour aller loin dans l'émotionnel (je précise que je n'ai jamais testé de drogues chimiques, ni rien d'autre que l'herbe, les champignons, la coke, l'héro et le crack), je ne supporte pas physiquement autre chose que le coke (basée ou non) et l'héro, le reste me rend malade.
Mais bref, je parle pour moi, et uniquement de la petite expérience des drogues que j'ai.

Et puis là , je suis sous drogue légale, même si c'est des opiacés, alors au moins, le dosage et ce qu'il y a dedans est toujours la même chose, mais il est vrai qu'au début, j'ai eu plein d'effets, agréables et désagréables, maintenant, plus vraiment.

Cela dit, je contrôle quand même mes émotions comme ça.
Quand on a rompu avec mon voisin, c'était à  distance, et donc jusqu'à  ce que je le vois, j'ai géré en abusant légèrement de tramadol (normalement, je dois être à  300mg/jour, j'allais à  350-400)

Au début de mes prises, je me rappelle avoir un jour abusé à  13 pilules (650 mg) sur moins de 24h, j'étais raide pendant toute la journée suivante.

Maintenant, si je prends une dizaine de pillules un soir, je vais le sentir en dormant (parce que je ne dors pas vraiment, et je me couche hyper tard), je vais être capable de faire une nuit de 3/4h, et encore, sans vraiment dormir, juste en demi-sommeil, et être en forme pour aller bosser par la suite.
Je ne vomis quasiment plus jamais, avant, j'avais au moins le hoquet dès que j'avalais un cachet de trop, qui me conduisait généralement à  aller vomir, maintenant, c'est plus que rare.

Mais Dieu merci, ça masque mes émotions - je sais, paradoxe encore, vu que mon but est de retrouver et de plonger tête la première dans ma déprime.
Mais ça, c'est parce que j'ai le loisir de pouvoir le faire, parce que j'y prends du plaisir quelque part, je suis en vacances et peux travailler de chez moi pendant quelques jours, mais sinon, quand la vie redevient sérieuse, je suis bien contente d'avoir un pansement pour l'âme. …

Le blog de DeathRoad » "T'es allergique à  l'amour ! Tu veux même pas essayer !" » 17 octobre 2015 à  17:16

Salut,

Je comprends ton post à  ma façon, sans doute pas de la façon que tu l'entendais quand tu l'as écrit, et très certainement par rapport à  ma propre situation, qui est pleine d'émotions en ce moment, mais bref, juste pour dire que ce que tu as écrit a eu un reflet déformé chez quelqu'un dans ce monde.

Le blog de Madrack31 » Troisième jour sans que dalle, ni came ni coke ni medocs!! » 17 octobre 2015 à  17:11

Salut,

Moi aussi, en sevrage (mais juste Tramadol, traitement opiacé) en ce moment, pour retrouver mes émotions, ça dépote!
Je voulais juste te souhaite bien du courage, et te remercier de raconter ton chemin,

Continue comme ça!

Le blog de ontheverge » Envie de défonce de plus en plus souvent » 06 septembre 2015 à  18:31

Salut Amarnath!

Si seulement c'était aussi simple, je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ma peau, je suis quasi arrivée à  mon but de poids physique (après avoir vécu l'obésité morbide pendant toute ma vie), je n'ai jamais été aussi mince et bientôt, je vais avoir mes chirurgies réparatrices.

En plus, j'avais un seul défaut au niveau du visage (et encore, il n'y avait que moi pour le remarquer), je me suis fait refaire le nez, et j'ai eu des compliments de tout le monde, mes supérieurs compris, sur combien j'étais jolie à  mon retour de vacances (personne n'a remarqué que c'était mon nez, les seuls qui ont essayé de savoir ce qui a changé ont parlé de ma coupe de cheveux - Eh non lol).

Et au niveau sentimental, je suis dans une relation nouvelle avec un garçon qui me plaît beaucoup et c'est réciproque, j'ai une famille et des amis aimants et qui me soutiennent.

J'ai un bon boulot, à  part qu'il me bouffe mon temps, il est quand même socialement valorisant.

Et j'ai racheté des instruments, que je vais bientôt recevoir, donc pouvoir recommencer à  jouer de la musique.

Et j'ai repris des études pour évoluer encore professionnellement.

Donc en somme, sur les plans personnel, affectif et professionnel, tout va super bien, et je suis pleine de projet, mais tu sais ce que c'est l'envie de se défoncer, de ne pas voir qui que ce soit pour être seul face sa perche...
Y'a vraiment que ma conscience professionnelle pour m'en empêcher, et encore, à  cause de ça, j'ai pas bossé du weekend :/

Je te jure, parfois, j'ai envie de me faire une IV d'héro, juste pour ressentir ce plaisir, mais je sais trop à  quoi ça pourrait mener, alors j'évite de tester... …

Le blog de ontheverge » Tramadol - tentative de décrochage » 05 mars 2015 à  12:51

Mon cher Amarnath,

Je te remercie de prendre le temps de te pencher sur mon cas, je dois dire que tu es celui grâce auquel j'ai déculpabilisé cette nuit et ai pu cesser de souffrir bêtement.

En fait mon problème, c'est plutôt de nombreuses diarrhées que je ne peux pas toujours contrôler et qui me font très mal au ventre, ce qui est très gênant pour travailler.
Et le Tramadol me régule à  ce niveau-là .
Le fait d'aller aux toilettes environ 10 à  15 fois par jour amène d'autres soucis, comme des saignements...
Et aussi, niveau vie sociale, c'est mort pour sortir, pas possible d'aller au resto, d'aller où que ce soit de peur de ne pas avoir de toilettes, de manger chez des gens, pour la vie intime aussi c'est gênant et douloureux, bref, jusqu'au Tramadol, la seule solution que j'avais était de ne pas manger.
En fait, quand je travaillais, je mangeais juste le soir très rapidement, et mes jours de repos, je ne faisais que manger, donc pas de vie non plus, parce que le gavage prend du temps et fatigue.
Et aussi, ça m'a fait prendre du poids.

Le Tramadol me fait oublier tout ces problèmes, je peux de nouveau sortir, aller me promener, rentrer chez mes parents en vacances, sans avoir peur de prendre le train ou de conduire pendant des heures, sortir voir ma famille et mes amis les rares fois où je rentre, bref, je suis une personne de nouveau fonctionnelle grâce à  ça.

Cela dit, oui, je peux être constipée, pas beaucoup, ça m'est un peu arrivé avec du Créon (encore un essai récent de décembre, pour éviter le Tramadol). Douloureux, mais ça n'a pas duré longtemps.

Au final, depuis 3 ans, pour me soulager et essayer de rendre la vie supportable, on m'a prescrit de tout, jusqu'à  des antibiotiques.

Et au final, j'ai trouvé la solution miracle car me soulage et me régule, et même si j'étais capable d'arrêter physiquement, mes douleurs et conséquences digestives reviendraient, donc je me sens coincée, et ça me révolte, mais grâce à  tes messages, j'accepte que c'est comme ça et qu'il faut que je le prenne régulièrement au lieu de me tester constamment.

Alors mille merci pour tout ce que tu m'as dit, et aussi pour ton témoignage sur l'acceptation de la douleur que j'ai lu sur je ne sais plus quel post, j'ai tenté hier, mais ce qui m'a gênée n'était pas la douleur, c'était les spasmes... Franchement, je n'aurais pas eu de spasmes, j'aurais pu gérer la douleur, elle n'était pas forte.

Je te remercie infiniment :) …

Le blog de ontheverge » Clean » 24 août 2014 à  18:35

Merci beaucoup,

Franchement, j'en aurais eu hier, j'en aurais pris.
Le truc, c'est que j'avais que des somnifères et bon, c'est pas grand-chose comparé à  des opiacés, mais j'avais pas touché une clope ni rien en 2 semaines et demi, et du coup hier, j'ai pris 2 1/2somnifères, un tout petit peu d'alcool et fumé un peu (donc pas de quoi fouetter un chat, mais quand même, ça fait chier).

Et je pensais rester toute seule le soir, sauf que mon copain a voulu qu'on se voit, j'était un peu dans un autre monde en me croyant lucide, comme tous les utilisateurs de BZD le savent...
Bref, j'ai raconté des conneries, on s'est dit des trucs assez déplaisants, je sais qu'on a passé environ 6h ensemble, mais je ne me rappelle pas de tout.

Les somnifères, c'est de la merde, ça défonce pas, mais ça te fait faire n'importe quoi en étant persuadé de gérer...

Pour le Tramadol, j'ai fait style d'avoir mal à  la tête pour justifier mon état, j'ai dit que j'avais pris de la Lamaline, ce qui au passage, ne m'a jamais défoncée, mais du coup, mon copain m'a sorti tout un tas d'études qui prouvent que ça défonce et que je ne devrais pas en prendre...
Donc, j'ai fait style que malgré la lamaline, ça ne passait pas, parce que je savais bien que j'avais pris des somnifères et que j'allais être chelou, et il m'a même proposé d'aller me chercher un comprimé de Tramadol...

La blague quand même, j'ai dit non, qu'est-ce que j'allais faire d'un seul comprimé?
Donc, bien involontairement, je n'ai rien pris.

Au final, j'ai encore mon ordonnance pour 10 boîtes, soit 300 comprimés/ 15g de Tramadol, je sais pas quoi en faire, à  chaque fois que j'ai des envies, c'est quand les pharmacies sont fermées, donc quelque part, ça me sauve.

Je sais que si je recommence avec cette connerie, je vais perdre mon copain, qui sait parfaitement reconnaître quelqu'un sous influence et qui m'a clairement dit ne pas vouloir être avec une personne qui a une dépendance, mon boulot risque aussi d'en pâtir, sans compter les effets que vous connaissez bien: la dépression quand on est clean :/ …

Le blog de ontheverge » Clean » 23 août 2014 à  19:23

Voilà , j'en suis à  2 semaines et demi sans Tramadol, physiquement, aucun problème depuis les 2 premières nuits où j'en ai chié pour décrocher.

En revanche, psychologiquement, c'est parfois chaud.
En général, je suis suffisamment occupée pour ne pas y penser, et j'ai filé tout ce qu'il me restait (environ 15 grammes, donc de quoi pas mal me défoncer) à  mon copain pour ne pas être tentée d'en prendre.
Sauf que ce soir, j'ai un peu les nerfs, j'ai envie de me défoncer, j'ai envie envie envie envie, c'est chaud, je peux rien lui demander, j'ai bien une ordonnance mais les pharmacies sont fermées à  cette heure-ci. Putain.

J'ose pas lui demander qu'il m'en file, vu qu'il déteste les toxico, j'en suis pas une vu mon peu d'expérience, et je ne veux pas qu'il pense que j'ai un problème avec ça.

La version officielle, c'est que j'ai un peu déconné, expérimenté, mais que c'est terminé. Et objectivement, vu ma charge de boulot, je n'ai pas le loisir de me défoncer la tête.

N'empêche que j'en suis même à  fantasmer que je m'injecte de l'héro, même si je n'en ai jamais injecté, j'ai envie d'une bonne énorme perche immédiate.

Depuis 2 semaines et demi, je n'ai pas bu, fumé, pris quoi que ce soit, c'est pas trop un problème vu que je n'aime pas l'alcool et pas trop la clope, mais là , j'ai encore de l'atarax et des somnifères, ça me gave de savoir dans quel état je serai demain si je prends ça, mais il n'est que 19h22, et je vois pas trop comment je vais tenir jusqu'au coucher.

Bref, dur d'être clean. …

Le blog de ontheverge » Clean » 11 août 2014 à  16:49

Salut,

Si si, tu es très clair, et j'étais sûre d'avoir ce genre d'avis de personnes plus expérimentées en comparant l'héro au tramadol.

J'en ai déjà  parlé pas mal, la came que j'ai prise pendant 8 jours, c'était direct de Hollande et elle était forte. J'en ai pris avec des héroïnomanes de longue date qui sont tous allés vomir effectivement, et ça n'avait rien à  voir avec celle que j'avais essayé sur les 48h la semaine précédente.

Et c'est vrai qu'elle me tenait grave longtemps, bien plus que 5-6h, en tout cas au moins les 2 premiers jours.

Mais semblerait-il qu'étant donné que c'était mes premières expériences, les effets n'étaient pas super puissants sur moi.

En prenant du tramadol, j'ai vraiment eu les mêmes sensations: muscles qui se crispent (mais c'était agréable), sensation de sensualité, perte totale d'appétit, constipation, perchée mais quand même (relativement) lucide, bref, j'ai eu l'impression de ressentir la même chose, en moins intense évidemment.

En tout cas, c'est bon là , le seul truc qu'il me reste, c'est les somnifères, mais j'essaie de ne pas en prendre et de réguler mon sommeil toute seule, ça ne fait que 2 nuits, mais c'est déjà  un petit miracle en soi de pouvoir faire 7h de sommeil quasiment sans se réveiller, sans avec des contractions musculaires et ne pas avoir besoin de dormir dans la journée!!

Merci beaucoup pour ton message de soutien :) …

Le blog de ontheverge » Tradamol/ Ixprim - usage récréatif » 10 août 2014 à  13:03

@ Yoshinabis: Hier soir, j'ai effectivement tout donné à  mon copain, donc je n'ai rien pris depuis plus de 48h, je pense que ça va mieux maintenant.

En ce qui concerne les benzos, j'en ai pris pendant plus d'un an et j'ai arrêté net avec le Tramadol.
Par contre, j'en ai pris (un seul comprimé) l'autre soir pour pouvoir dormir et apaiser les contractions musculaires.

Je ne sais pas comment il faut arrêter pour veux qui en prennent depuis longtemps, mais pour moi, qui ai pris du Tramadol pendant 1 mois (et encore, avec une interuption d'une semaine), en allant jusqu'à  des doses de 750 mg sur 12h, ça a été un arrêt immédiat.

Ca fait donc plus de 48h que je n'ai rien pris, la nuit d'avant j'avais pris juste 150 mg et celle d'avant, 600 mg.

Donc en résumé, l'autre jour quand j'ai posté, j'étais pas bien, et j'étais en mode "je cache tout ça", sauf que mon copain s'inquiétait de me voir me contracter comme ça pendant la nuit, donc le matin, je lui ai expliqué mon problème.

Hier soir, on s'est vu et je lui ai donné tout ce qui me restait. Il m'a dit qu'il avait réfléchi au fait d'être avec une personne dépendante et qu'il ne voulait pas de ça dans sa vie.
Il a lui-même pris pas mal de drogue pendant une dizaine d'années et a tout arrêté depuis plusieurs années, et a vécu une relation avec une alcoolique, donc il ne veut pas de ça dans sa vie, ce que je peux comprendre.

Moi aussi j'ai été avec un alcoolique, et je ne veux pas être en couple avec un dépendant.

Je ne me considère pas comme dépendante, dans le sens où j'en ai pas trop chié pour sortir tout ça de mon organisme, j'ai eu un peu froid/ chaud, un tout petit peu de mal à  dormir mais pas trop, et j'ai vraiment senti que ça allait mieux, niveau contractions musculaires, au cours de la nuit.

Je ne sais pas si c'est terminé, mais je pense que oui, et je suis contente que ça soit terminé, j'ai joué avec le drogue légale et illégale, et je pense qu'il vaut mieux rester éloignée de tout ça, sinon, on ne peut plus faire que ça, et je ne suis pas prête à  abandonner toute ma vie pour ça. …

Le blog de ontheverge » Tradamol/ Ixprim - usage récréatif » 09 août 2014 à  02:20

Deux semaines plus tard, le résultat n'est pas très brillant.

Je me suis fait prescrire du Tradamol "pur" (sans paracétamol dedans, contrairement à  l'Ixprim) 50 mg.

J'avais dit l'autre fois que j'essaierai de limiter les prises à  une fois par semaine.
J'ai tenu 1 semaine, et je me suis pris une superbe perche avec 5 cachets (250 mg).

Puis, j'ai recommencé tous les soirs, en augmentant les doses.
Et j'ai fini par en prendre même la journée, alors qu'avant, j'essayais de me défoncer uniquement quand j'étais sûre de ne croiser personne.

Là , avec mes carences en vitamines, il me suffit de dire que je suis fatiguée pour que les gens mettent ça sur les vitamines et pas autre chose.

La bonne nouvelle au milieu de tout ça, c'est que depuis que je suis rentée de vacances chez mes parents, je me suis mise avec mon voisin, c'est génial, je suis ravie.

Donc depuis une semaine, on dort ensemble quasiment toutes les nuits.
Le souci, c'est que déjà  de base, je suis insomniaque, mais quand j'ai quelqu'un dans mon lit, c'est pire.

Ce qui fait que je veille pendant quasiment toute la nuit et je retourne au lit vers 6h, et du coup, je dors la journée.

J'ai augmenté les doses de Tramadol jusqu'à  15 cachets par jour (750 mg), en en prenant jour et nuit.
Là , hier dans la journée, je n'ai rien pris et j'ai juste pris 3 pilules dans la nuit par habitude.
Aujourd'hui, je n'ai rien pris, j'ai des contractions musculaires, comme à  chaque fois que j'ai eu une anesthésie et de la morphine.
Je n'arrive pas à  dormir, je suis épuisée.
J'ai pris 2 Lamaline, histoire de filer un peu de genre de morphine à  mon corps et que ça se calme. Ca fait 2h30 et je ne suis toujours pas tranquille pour aller me coucher sans me crisper.

Quand on est allé se coucher tout à  l'heure, j'avais des grosses crispations involontaires, mon copain croyait que c'était parce que j'avais mal au dos (j'ai vraiment un peu mal au dos, mais évidemment, rien à  voir avec mes tremblements).
Encore une fois, j'ai déserté le lit, et me voilà  ici, à  lutter pour ne pas prendre de Tramadol, parce que j'ai peur de devenir accro, mais en même temps, j'ai peur de continuer dans cet état encore plusieurs jours si je ne prends rien.

Est-ce que vous pensez qu'en diminuant les doses, je peux arrêter sans symptômes physiques?

Par exemple, avant-hier, j'ai pris 12 pilules, hier 3, et aujourd'hui, que 2 Lamaline (niveau 1 alors que le Tramadol est niveau 2).

Quoi qu'il en soit, j'en ai encore quelques boîtes en pure (3 je crois) et couplé avec du paracétamol, j'ai 11 boîtes.
Et j'ai des ordonnances pour 10 boîtes de Tramadol pur, soit 300 cachets.
Je me demande si je ne ferais pas mieux de brûler les ordonnances et jeter les médicaments qu'il me reste... …

Le blog de ontheverge » Tradamol/ Ixprim - usage récréatif » 24 juillet 2014 à  22:41

Oui, je confirme, l'autre jour, j'ai pris les 6 comprimés d'Ixprim d'un coup, la perche était beaucoup plus faible...
C'est un peu relou d'attendre 2heures entre la première et la dernière prise, mais ça vaut le coup!

Enfin à  ne pas renouveler trop souvent (et puis pas possible, vu comment c'est chaud de se les procurer sans passer pour une grosse tox, et les pharmacies qui veulent pas te filer plus qu'un mois et qui voient tout avec la carte vitale :/)

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 24 juillet 2014 à  22:38

J'en ai sniffé pendant un an quand même, et c'est clairement dégueu question goût!
En tout cas, je n'ai pas retouché un somnifère depuis le 10 apparemment, donc deux semaines, et malgré le fait que j'en ai pour 2 mois (enfin 8 jours...).

400 mg de Tramadol, c'est déjà  beaucoup, enfin tout dépend de ta tolérance, mais il me semble que les médecins ne prescrivent pas trop plus de 200 mg par jour.

En tout cas pour l'instant, je n'ai jamais fait plus de 300 mg par jour, c'était de l'Ixprim, donc avec pas mal de paracétamol par la même occasion :/

Mais là , en venant chez mes parents, je suis tombée en cherchant des médocs pour mon père, sur une boîte de Tramadol 50 mg, sans paracétamol, autant dire le Graal.

Je m'en suis fait prescrire un peu par un médecin du coin, enfin par 2 médecins, j'ai pu récupérer la première ordonnance hier, et aujourd'hui, j'y suis retournée pour l'ordonnance du 2ème, la pharmacienne m'a refusé le truc en me disant que c'était contrôlé par la Sécu, que si on voyait que j'avais eu la prescription de 2 médecins sur le même mois, c'était pas bon, bref, chaud de se droguer légalement dans ce pays (illégalement aussi cela dit).

Enfin là , depuis 10 jours que je suis chez mes parents, je ne me suis défoncée qu'une fois, avec 250 mg pris en 3 fois (100 mg, puis 1h après 100 mg, et 50 mg encore 1h après), c'était génial.

Par contre, quand je fais ça, j'ai intérêt à  n'avoir rien à  faire le lendemain parce que je suis encore bien ralentie, mais c'est trop bon!!

Et autre effet indésirable, j'ai eu 2 jours après mes contractions musculaires incontrôlables, qui m'empêchent de dormir.
J'en avais parlé dans mon topic sur l'héroine, et ça me le fait en sortie d'opération, donc je pense que les opiacés (héro, morphine pour les opérations, tramadol) ont cet effet sur moi.

Du coup, j'ai pris 2 lamaline pour donner un peu d'opium à  mon corps, qu'il se calme, et ça a marché.
J'imagine que c'est un genre de withdrawal syndrom?? …

Le blog de ontheverge » Tradamol/ Ixprim - usage récréatif » 12 juillet 2014 à  17:04

Merci à  vous pour vos éclaircissements,

@ Yourlatesttrick: est-ce que tu peux m'expliquer en des termes profanes cette phrase stp : "des prises successives comme tu l'as fait, tend à  augmenter la concentration plasmatique de son principal métabolite actif" ?

Sinon, pour la suite: j'ai pris du Tramadol pendant 3 soirs d'affilé, le premier, c'est ce que j'ai raconté, 6 cp et c'était génial, le 2ème soir: 6 cp, c'était moins bien et hier soir: 8 cp et l'effet était aussi beaucoup moins fort.

Donc voilà , je vais me contenter d'en prendre max 1 fois par semaine et voir si les effets restent les mêmes, parce que si ça s'estompe aussi vite, je ne vois pas l'intérêt.

L'avantage, c'est que je n'ai plus envie d'abuser les somnifères!

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 10 juillet 2014 à  18:39

Ca y est, j'arrête les somnifères.
En gros, j'ai découvert les effets d'abus de Tradamol, et effectivement, les somnifères à  côté, c'est nul au niveau effets. Par contre, niveau tête à  l'envers et incapacité à  être complètement fonctionnel, c'est beaucoup plus long.
J'ai pris 6 comprimés il y a 24h, et je ne suis pas encore tout à  fait opérationnelle, par contre, quel pied pendant au moins 14h!

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 09 juillet 2014 à  16:31

Salut Mammon,

Le nom de l'autre c'ets l'Imovane, nom générique: Zopiclone.
Je n'y avais plus touché, alors que je l'ai depuis janvier, parce que je trouvais que l'effet était pas terrible, parce que ça a un goût vraiment immonde et que c'est chiant à  dépelliculer.
Mais n'ayant plus rien d'autre, j'ai retenté, en sniff et par voie orale (normalement). Les deux me font dormir, sauf qu'en sniff, je me sens défoncée, beaucoup plus qu'avec le Stilnox.

Avec le Stilnox, je peux rester réveillée des heures, avec l'Imovane, je m'endors en 15 mn en sniff et environ 30 mn par voie orale.

Pour l'addicto, j'avais pris un RDV en janvier ou février, et quand j'y suis allée, le médecin m'a dit tout de suite de ne pas commencer à  lui raconter ma vie parce que le service d'addicto allait fermer dans le mois.

L'addicto le plus proche est à  50 km et ne consulte qu'un jour par semaine, quand je travaille, donc c'est foutu.
Il faudrait que j'en parle à  mon médecin traitant ou à  mon psy, mais en même temps, c'est mes fournisseurs d'ordonnances, donc je sais que le jour où je l'ouvre, je peux faire une croix dessus.
Parfois j'ai envie de le dire quand même... …

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 08 juillet 2014 à  21:01

Une bonne semaine plus tard, j'ai liquidé ce qui est préscrit pour 2 mois, c'est à  dire une soixantaine de Stilnox.
Je n'ai quasiment plus rien, tout juste une boîte et demi d'une autre marque de somnifères que je n'aimais pas, j'ai re-testé aujourd'hui, le goût est vraiment immonde, par contre l'effet était plus que sympa, voire meilleur que le Stilnox (sans doute suis-je accoutumée).

Avant, j'attendais toujours au moins 19h pour commencer à  taper, quitte à  en prendre jusqu'à  6h du matin.
Ces derniers temps, je suis en vacances, et j'avoue que j'ai commencé à  11h du matin, je me relève la nuit pour en prendre, je mélange toujours avec de l'alcool.

Heureusement, je déteste le goût de l'alcool et c'est juste pour amplifier la défonce avec les somnifères, donc je bois assez peu, mais toujours quand je tape.

Et je me pose la question de savoir si les somnifères sont vraiment mortels à  haute dose.
En 8 jours, j'ai pris l'équivalent de 2 mois, toujours avec de l'alcool et quasiment du matin au soir, et ça ne m'endort même pas, en tout cas pas le Stilnox.

L'autre que j'ai pris tout à  l'heure m'a bien fatiguée, et j'ai été dormir 1h. Une seule putain d'heure.

Je n'ai pas demandé à  faire renouveler ma prescription, je vais bientôt aller chez mes parents, j'espère que ma mère a été chercher l'ordonnance de mon père pour me la donner. Même si elle l'a fait, elle n'aura qu'un mois à  me donner, ce qui me durera 3/4 jours.

Je ne fais plus rien de ma journée à  part attendre de me défoncer, mon voisin vient me voir souvent, avant, je ne voulais pas être sous somnifères devant les gens ni communiquer avec qui que ce soit, mais depuis 8 jours, je m'en fous, vu qu'il passe et qu'il reste des heures, genre jusqu'à  2/3h du matin et que je commence à  taper à  11h/ midi, je ne peux pas attendre toute la journée qu'il vienne, puis des heures qu'il reste pour me retrouver seule et pouvoir taper, ça serait trop long. Et même si je suis fortement attirée par lui, quand il est là , j'apprécie sa présence mais une partie de moi ne pense qu'à  écraser quelques pilules et me les envoyer.

Aujourd'hui, il est venu à  11h et j'avais déjà  froid, il est parti vers 13h et là , j'avais trop froid et des frissons, j'ai juste tapé 1 cachet du nouveau somnifère quand il est parti, ça a calmé les frissons, et c'était bon un peu.

Je n'ai plus rien chez moi pour noyer l'alcool, donc je n'ai pas bu aujourd'hui avec. Je n'ai presque plus de cachets, plus rien pour masquer le goût dégueulasse de l'alcool, je vais devoir passer 2 semaines avec ma famille que j'adore, mais niveau défonce, ça ne vaut pas le coup, et puis pas de verrou sur la porte de ma chambre d'ado, donc intimité moyen (j'imagine la tête de mes parents - qui rentrent sans frapper - qui me surprendraient une paille dans le nez...).

Bref, je sens assez mal les quelques semaines qui arrivent.
Et je sens que si ma mère a été prendre les Stilnox, ça va y aller quand je vais rentrer. Premier truc que je ferai, ça n'a pas encore eu lieu que je ne pense qu'au moment où je vais rentrer et m'en mettre plein la tête.

Je me demande quand même quelle dose serait inconfortable (maux divers, vomissements, etc.), et quelle dose serait léthale.

J'ai cru lire qu'ils ne vendaient plus de somnifères mortels, pour éviter les accidents ou les suicides. …

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 30 juin 2014 à  12:01

J'ai eu quelqu'un chez moi pendant 4 soirs, ce qui fait que ma conso de somnifères a été un peu entravée.

Cela dit, hier soir, j'ai été seule de nouveau, et même si toute la journée, j'ai attendu ce moment en me disant que j'allais proposer à  mon voisin de se voir, quand j'ai effectivement été toute seule, je n'ai pensé qu'à  prendre des traces. Et puis quand je prends des somnifères, je veux apprécier tranquillement, donc je ne communique avec personne, donc interactions humaines quand je prends ça = zéro. Et ça vaut mieux, parce que je dis n'importe quoi en me croyant super lucide.

Je me suis même relevée cette nuit pour en prendre encore, de 3h à  6h du matin, parce que ce que je préfère, c'est passer au moins 1h30/2h éveillée après en avoir pris.

Quand je travaille, ça ne dure pas plus, mais quand je ne travaille pas, (sauf si ça m'endort), je peux rester éveillée à  en taper toute la nuit, je me couche vers 4/6h du matin.

Donc voilà , j'en suis à  préférer prendre ça plutôt qu'à  interagir avec les gens, même si lorsque des gens veulent me voir (et que je n'ai pas trop le choix de dire non, sinon je trouve toujours une excuse), je reporte mes envies pour passer du temps à  socialiser. …

Le blog de ontheverge » Les somnifères... » 25 juin 2014 à  11:40

Salut,

Pas de souci, disons que j'aime bien qu'on me propose une solution quand on me dit que quelque chose ne va pas, mais ça, c'est vrai dans tous les domaines ;)

Je citerais Alice in Chains:

"What my drug of choice?"
"Well, what have you got?"

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