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Le blog de Anaco » Info introuvable ! Quel(s) produits coupe coke les + dangereux ? » 29 juin 2023 à  09:56

Bonjour, le Levamisole est souvent utilisé et peut avoir des complications graves mais tout de même assez rares.

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9vamisole

Pour les autres produits il faut voir la concentration. Les effets cardio-vasculaires (tachycardie importante ) sont notamment l'indice d'un risque.

Amicalement

Le blog de Kanekilife » Je me suis fais manipuler » 27 juin 2023 à  10:24

Bonjour, comme dans le deuil (d'un parent, d'un ami) , la joie de vivre ne revient évidemment pas tout de suite. Il faut de la patience pour arriver à reprendre le cours de la vie.
Comme toutes les personnes en deuil tu voudrais ne pas avoir à attendre mais, malheureusement, beaucoup des "solutions" aggravent plutot le cours des événements.
Des "solutions" safe existent (sport, sortir, voir les amis) mais elles ne marchent que si elles sont mise en oeuvre, ni trop tôt ni trop tard. Ainsi que certains medicaments et produits. Ta psychiatre peut t'aider à y voir clair.
Amicalement

Le blog de ed » Jesus Vs Einstein » 10 juin 2023 à  08:30

Bonjour, la réponse ne peut être que relative. Amicalement

Le blog de ed » Psychoagents ET sport » 06 juin 2023 à  07:34

[quote]J'ai tj eu un pb avec la formule "le sport comme drogue", j'arrive pas tout à fait à mettre le doigt dessus, bien que je pensais que j'arriverai à exprimer pourquoi facilement, mais non![/quote]
Bonjour, j'ai lu un article sur l'addiction au sport qui suggère que, lorsqu'on pratique le sport pour attenuer une souffrance psychique, on risque tolerance et addiction car le sport ne peut pas toujours "supprimer" au long cours cette blessure psychique. Et l'article disait qu'il faut dans ce cas attaquer directement la cause de la souffrance.
Mais la plupart des personnes pratiquent le sport par plaisir et ça ne les concerne pas.
Est ce la même chose pour les "drogues" ? C'est à discuter.

Je mets ces refs qui ne reprennent que partiellement cette hypothèse

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=bigorexie

https://www.chu-toulouse.fr/IMG/pdf/sport_et_addiction_-_c._cayrac.pdf

Amicalement …

Le blog de Peggy 06 » Cellule médicamenteuse » 02 juin 2023 à  08:28

[quote]Ils ont ( les chercheurs) demontrés que meme si on arrete la cigarette durant 20 ans et qu'on en refume 1 seule, et bien cette cellule entreprend un chaos qui va permettre automatiquement de recontinuer a fumer ![/quote]
Quels chercheurs ? As tu des references ? Je peux dire que quelqu'un a rencontré des dealers dans l'espace. Pourquoi pas ? Mais il me faut dire où j'ai trouvé cette information.

Le blog de Peggy 06 » genres de prises de cocaine » 01 juin 2023 à  14:48

[quote]Comme dit plus haut ça s'appelle un plug l'aiguille ne doit pas spécialement rentrer profond et c'est une méthode de prise de + en + courante.[/quote]
Il ne doit pas y avoir d'aiguille. L'injection se fait avec la seringue sans aiguille.

[quote]Une seringue "orale"

3ml/5ml/10ml sont OK. Les seringues sont a priori destinées à être jetées après usage. C'est préférable plutot que de risquer une contamination. A prévoir.

nb(note du traducteur)= des seringues médicales ordinaires sont aussi OK de 1 à 5 ml selon le produit et la dose. [b]Evidemment l'emploi de l'aiguille est formellement contre-indiqué. Un témoignage sur PA montre que retirer une aiguille scéllée peut laisser une portion coupante de plastique et l'emploi de telles seringues est donc déconseillé.[/b][/quote]
Amicalement

Le blog de Peggy 06 » genres de prises de cocaine » 30 mai 2023 à  07:33

Bonjour, nous avions fait un dossier sur le plug

https://www.psychoactif.org/blogs/Dossier-du-mois-le-plug-ou-administration-de-drogue-par-voie-rectale_2872_1.html

Amicalement

Le blog de ed » Psychoagents et EPIGENETIQUE » 23 mai 2023 à  17:15

Bonjour,

Joel, excuse moi, le Pr Costentin, l'auteur de ton article, est un ayatollah de la lutte anti-drogue et son objectivité en la matière peut légitimement être mise en doute.

https://www.psychoactif.org/forum/t24288-p1-Jean-Costentin-est-il-dangereux.html


sur l'epigenetique voir plutot

https://www.inserm.fr/dossier/epigenetique/

En effet il ne s'agit pas de modification de l'ADN mais de modifications de son expression. Qui peuvent être transmissibles.
On a commencé à s'en douter quand les enfants des hollandaises, après la guerre ,(il y a eu une periode de carence alimentaire intense au moment des combats en Hollande en 1944/45) ont présenté les mêmes modifications metaboliques que celles que la famine avait entrainé chez leurs mères.

Donc pas de mutation majeure mais, à la limite, l'epigénétique peut expliquer la manifestation d'un gène muté, jusque là invisible.
Chez la souris, l'epigénétique expliquerait en partie le syndrome d'alcoolisation foetale.
Pour le cannabis l'effet epigenetique est bien reel mais pourrait lutter contre le cancer.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9954791/

[quote]Résumé

Le concept de reprogrammation épigénétique prédit les effets fonctionnels à long terme sur la santé. Cette reprogrammation peut être activée par des facteurs exogènes ou endogènes, conduisant à des états de santé et de maladies différents. Les changements exogènes ou endogènes qui impliquent le développement d'une feuille de route de la mise en réseau épigénétique, tels que les composants de médicaments sur l'empreinte épigénétique et la restauration des modèles d'épigénomes définis au cours du développement embryonnaire, sont essentiels pour établir un type de cellules et une santé jeunes. Ce paysage épigénétique est considéré comme l'une des caractéristiques du cancer. L'initiation et la progression du cancer sont considérées comme impliquant des anomalies épigénétiques et des altérations génétiques. L'épigénétique du cancer a montré une reprogrammation importante de chaque composant du mécanisme épigénétique dans le développement du cancer, y compris la méthylation de l'ADN, les modifications des histones, le positionnement des nucléosomes, les ARN non codants et l'expression de microARN. Les endocannabinoides sont des molécules lipidiques naturelles dont les niveaux sont régulés par des enzymes biosynthétiques et dégradatives spécifiques. Ils se lient à deux récepteurs primaires de cannabinoides, de type 1 (CB1) et de type 2 (CB2), et ensemble avec leurs enzymes métabolisantes, forment le système endocannabinoide. Cette revue se concentre sur le rôle des récepteurs CB1 et CB2 des récepteurs CB1 et CB2 dans l'activation de nombreuses récepteurs tyrosine kinases et récepteurs de type Toll dans l'induction des altérations du paysage épigénétique dans les cellules cancéreuses, qui pourraient transmogrifier (nb= modifier l'apparence) le métabolisme du cancer et la reprogrammation épigénétique en un phénotype métastatique. Les stratégies appliquées à partir de la conception pourraient représenter une cible épigénétique innovante pour prévenir et traiter le cancer humain. Ici, nous décrivons de nouvelles plates-formes de signalisation des récepteurs G à polarisation des cannabinoides (GPCR), soulignant les perspectives d'avenir putatives dans ce domaine.[/quote]
[quote]Le cannabis et le potentiel du système endocannabinoide en cancérologie

Compte tenu de l'intérêt croissant porté à l'évolution du cannabis, on étudie davantage les effets des CB1 et CB2 sur la croissance tumorale et la métastase.23 Plusieurs études ont identifié une corrélation entre la régulation du récepteur des cannabinoides, les enzymes métaboliques de l'entacanino-nobinoide et les ligands dans les tissus cancéreux [24,25,26,27. Si la régulation du ligand et de la récepteur est corrélée au tissu cancéreux, cela suggère que l'ECS joue un rôle dans la modulation du cancer. Chakravarti et al. ont 26découvert que les cannabinoides médient la signalisation des cellules cancéreuses. [b]Cependant, une étude de Velasco et al. a 28démontré que les cannabinoides et non-cannabinoides de C. sativa L. ont des propriétés apoptotiques, anti-inflammatoires et anti-métastatiques suggérant que les propriétés du cannabis peuvent être exploitées pour des thérapies anticancéreuses[/b].[/quote]
Amicalement …

Le blog de Budracing » Élimination à 100% d un médicament » 18 mai 2023 à  21:28

Bonjour, pourquoi vouloir 100% d'elimination quand 5 demi vies suffisent le plus souvent pour qu'il n'y ait pas d'effet ni d'interaction discernables ?
ça me rappelle la blague connue "l'eternité c'est long surtout vers la fin".
Amicalement

Le blog de ed » Guérir d'un trouble de l'attention » 18 mai 2023 à  10:01

[quote]J'ai 22 ans et j'ai découvert que je possède un TDAH en discutant avec des spécialistes.

En bref, j'ai eu une enfance un peu chaotique et du mal à sociabiliser quand j'étais jeune plus une relation compliquée avec ma mère à la naissance. Cela a débouché sur différents problèmes dont un trouble du comportement social, alimentaire et physique.


Je me suis donc renseigné sur l'origine neurologique de mon trouble.

J'en suis arrivé à la conclusion qu'il s'agit d'une régulation de la sérotonine, neurotransmetteur impliqué l'humeur, le contrôle moteur et autres.[/quote]
Bonjour, il y a une relation complexe entre les événements de vie, la biochimie cérébrale , les gènes etc.. et aussi entre les produits et médicaments et ces états. Donc je suis content que ça marche chez toi. Mais il;faut certainemnt d'autres études pour savoir dans quel cas c'est le plus efficace. Il est possible que ça traite plus ton enfance chaotique qu'un "manque de serotonine".

voir par exemple

https://www.santelog.com/actualites/la-depression-chez-lenfant-laisse-des-marques-vie


Amicalement …

Le blog de Peggy 06 » dormir sans somniferes » 10 mai 2023 à  16:41

Bonjour, l'utilisation de psychotropes "soft" est en effet une bonne idée. Voici un article qui donne une autre piste. Amicalement

https://www.univadis.fr/viewarticle/insomnie-quelle-approche-privil%25C3%25A9gier-dans-la-%25C2%25AB-2023a10008e7?uuid=e3165ef8-f6df-4799-be34-6d4c47ce7513&uac=216125ER&ecd=mkm_ret_230510_uni-FR_ExcNews_5130410&u=g7Nnk16ewgtLI3T8pEpFQVE19jrT912LOqxC3NuCnDo9RIFWuw%2BiJTFO5Sy%2Bmpdt&utm_source=&utm_medium=email&utm_campaign=adhoc_fr_excnews_20230510_ann&utm_content=5130410&utm_term=&sso=true
[quote]Insomnie : quelle approche privilégier dans la « vraie vie » ?

Agnès Lara Résumé d’article

À retenir

Une étude de cohorte rétrospective a comparé l’efficacité clinique d’une thérapie cognitive et comportementale digitale pour l’insomnie (TCCd-I), d’un traitement médicamenteux et d’une approche combinée, au sein d’une population chinoise souffrant d’insomnie.
Les résultats montrent que la combinaison des deux approches, TCCd-I et traitement médicamenteux, donne de meilleurs résultats sur la qualité du sommeil à 6 mois, que chacune prise séparément. Et en monothérapie, les TCCd-I font mieux que le traitement médicamenteux.
Suite à ces observations en clinique, les auteurs considèrent qu’associées à un traitement médicamenteux, les TCCd-I peuvent apporter une amélioration durable de la qualité du sommeil.

Pourquoi est-ce important ?

Les TCCd-I délivrent le contenu des TCC pour l’insomnie à travers des applications mobiles ou via Internet. Elles ont apporté la preuve de leur efficacité dans le cadre d’essais contrôlés randomisés et de méta-analyses, pour réduire la sévérité de l’insomnie, améliorer la qualité du sommeil, réduire la prise de médicaments et atténuer les troubles psychiatriques comorbides. Mais les études en vraie vie sont encore limitées et peu d’entre elles ont comparé l’efficacité des TCCd-I versus traitement médicamenteux ou la combinaison des deux. Une étude chinoise vient combler ce manque. Elle a évalué l’efficacité clinique, l’engagement, la durabilité de l’effet et l’acceptabilité de ces différentes options en clinique.

Méthodologie

Cette étude de cohorte rétrospective a colligé les données longitudinales de sujets insomniaques chinois adultes, à partir de l’application mobile Good Sleep 365 entre novembre 2018 et février 2022. Les trois approches thérapeutiques, TCCd-I, traitement médicamenteux et les deux combinés, ont été comparées à un, trois et six mois, en utilisant le score du Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) comme critère principal.

Principaux résultats

Au total, plus de 4.000 patients ont été inclus dans l’étude (âge moyen 44 ans, 75% de femmes), 418 dans le groupe TCCd-I, 862 dans le groupe traitement médicamenteux et 2.772 dans le groupe combinant les deux approches thérapeutiques.

L’évolution du score PSQI à 6 mois par rapport à l’inclusion s’est montrée plus importante dans les groupes TCCd-I et approche combinée que dans le groupe traitement médicamenteux seul. Ainsi, la différence moyenne standardisée (SMD) est passée de 13,51 à l’inclusion à 7,15 à 6 mois dans le groupe TCCd-I, de 12,92 à 6,98 dans le groupe approche combinée et de 12,85 à seulement 8,92 dans le groupe traitement médicamenteux.

Les sujets du groupe TCCd-I avaient une réduction de leur score PSQI plus importante que ceux du groupe traitement médicamenteux à 1, 3 et 6 mois de suivi, avec une taille d’effet modérée pour ces deux derniers. Cette approche s’est également montrée supérieure sur les critères d’évaluation secondaires : qualité du sommeil subjective, délai d’endormissement, efficacité du sommeil et troubles diurnes à 6 mois.

L’approche combinée a montré un effet plus régulier et durable que les monothérapies. Elle était également supérieure pour les critères secondaires : somnolence diurne, anxiété, dépression et symptômes somatiques.[/quote] …

Le blog de PSYCHOMYW0RLD » La vie en rose » 08 mai 2023 à  17:26

psychomyworld a ecrit

[quote]ses propre a tout le monde de la facon on veux s'exprimer sur le forum[/quote]
Peut etre suir certains forums mais ici en t'inscrivant tu as vu que les insultes etaient interdites (je l'ai poubellisée), comme le deal etc.. Et les modos sont là pour y veiller.
Sur le fond, il semble que Dieu ait créé le monde (avec TOUT ce qui s'y trouve) à SON idée et non à la tienne. Si tu veux en discuter il vaut mieux s'adresser directement à LUI.

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Pour une réduction des risques renouvelée » 25 avril 2023 à  10:59

Bonjour , j'ai tenté un dialogue avec chapgpt qui montre qu'avec les mots clés appropriés on peut "éduquer" chatgpt (comparer la premiere et la deuxieme reponse) . A ne pas negliger, AMHA. Amicalement

[quote]qu'est ce que la reduction des risques ?
La réduction des risques (RdR) est une approche qui vise à minimiser les conséquences négatives liées à l'utilisation de drogues et à prévenir les maladies transmissibles par le sang. Elle reconnaît que l'utilisation de drogues est souvent complexe et peut comporter des risques pour la santé et la sécurité, mais qu'il est possible de réduire ces risques par des mesures pratiques.

La RdR comprend un large éventail de mesures, telles que la distribution de seringues stériles, la mise à disposition de traitements de substitution aux opioïdes, la réduction des doses et des modes d'administration des drogues, la prévention des overdoses, la promotion de pratiques sexuelles plus sûres et la réduction des risques liés à l'injection.

L'objectif de la RdR est de réduire les dommages causés par l'utilisation de drogues, de protéger la santé publique et d'améliorer la qualité de vie des personnes qui utilisent des drogues. Elle est souvent mise en place dans le cadre de politiques de réduction de la criminalité et de la stigmatisation associées à l'utilisation de drogues, et peut être associée à des programmes de traitement et de réadaptation pour aider les personnes à sortir de la dépendance aux drogues.






comment eviter la stigmatisation avec la reduction des risques ?
La stigmatisation est souvent associée à l'utilisation de drogues et peut décourager les personnes qui en ont besoin d'accéder aux services de réduction des risques (RdR). Pour éviter la stigmatisation, il est important de reconnaître que l'utilisation de drogues est un comportement humain courant et que les personnes qui en font l'expérience méritent d'être traitées avec respect et dignité.

Voici quelques moyens d'éviter la stigmatisation dans le cadre de la RdR :

Adopter une approche centrée sur la personne : les programmes de RdR doivent être centrés sur les besoins des personnes qui les utilisent. Cela signifie écouter leurs préoccupations, leurs objectifs et leurs expériences et adapter les programmes en conséquence.

Utiliser un langage non-stigmatisant : Il est important d'utiliser un langage non-stigmatisant et sans jugement lorsqu'on parle de l'utilisation de drogues. Cela implique d'éviter les termes péjoratifs ou discriminatoires et de se concentrer sur les problèmes de santé et les solutions pratiques.

Impliquer les communautés : les programmes de RdR doivent impliquer les personnes qui utilisent des drogues et les communautés locales. Cela peut aider à renforcer la confiance dans les programmes de RdR et à réduire la stigmatisation associée à l'utilisation de drogues.

Éduquer et sensibiliser : la stigmatisation est souvent liée à un manque de compréhension et de sensibilisation. Les programmes de RdR peuvent aider à éduquer les gens sur les risques liés à l'utilisation de drogues et les moyens de réduire ces risques.

En résumé, il est important d'adopter une approche centrée sur la personne, d'utiliser un langage non-stigmatisant, d'impliquer les communautés et d'éduquer et de sensibiliser pour éviter la stigmatisation associée à la RdR.[/quote] …

Le blog de speedygonzalez » Le point de non-retour » 13 avril 2023 à  07:54

Bonjour, ce que tu décris evoque l'anhedonie. Je pense qu'une psychotherapie pourrait t'aider. Vois avec l'association que tu as contactée.

https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-psycho-psychiatrie/2697053-anhedonie-definition-symptomes-test-s-en-sortir/

Amicalement

Le blog de Pierre1 » Arrêt subutex en mode accélérer » 17 mars 2023 à  13:23

Bonjour, je comprend ta colère (à cause de tes relations avec certains soignants) mais ne la dirige pas trop contre toi. N'hésite pas à ralentir le rythme si besoin, non pas pour obeir aux medecins mais pour toi. Amicalement

Le blog de Batman420 » Je pense avoir pris le mauvais chemin... » 07 mars 2023 à  08:08

[quote]Je suis mal heureux est personne dans mon entourage peut m'aider.[/quote]
Cette remarque peut s'appliquer à beaucoup de choses (evenements de vie, maladies, depression etc..). Je pense qu'il faut travailler la dessus.
Selon la cause il y a des choses à faire et d'autres à ne pas faire.*

https://www.filsantejeunes.com/les-signes-du-mal-etre-12622

https://www.apsytude.com/fr/mes-soucis/moi-et-mon-mal-etre/mal-etre-depression-et-suicide/le-mal-etre/

Amicalement

Le blog de prescripteur » Le Bonheur neuro-chimique » 03 mars 2023 à  19:45

Bonjour, une mise en garde bienvenue contre les excès de la "culture du bien être".

https://www.slate.fr/story/241555/bonnes-feuilles-yoga-nouvel-esprit-du-capitalisme-zineb-fahsi-editions-textuel

Amicalement

Le blog de CaptainCrox' » Quand l'insomnie rend fou et tue » 14 février 2023 à  09:29

[quote]Comme je l'ai dit, le sevrage physique est simple si fait progressivement. Le PAWS, c'est une autre affaire et très peu de soignants sont conscients que cela existe. C'est pourtant une réalité.[/quote]
Oui, malheureusement le PAWS est peu connu. Pourtant c'est un important facteur de rechute, notamment.
En plus, certains medecins rejettent le concept sous pretexte que c'est mal défini. Notamment l'OMS ne l'a toujours pas inclus dans la Classification des Maladies.
Il est vrai que c'est un syndrome qui peut avoir des manifestations et des causes diverses, mais c'est vrai aussi de nombreuses autres maladies.

https://www.semel.ucla.edu/dual-diagnosis-program/News_and_Resources/PAWS

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7970174/pdf/10.1177_2045125321991274.pdf

[quote]Recognize and treat post-acute or protracted
withdrawal syndrome

As 30 years of widespread long-term prescription of psychotropics expose more and more people to withdrawal risk, increasing numbers have developed PWS, with recognition of psychiatric drug-induced PWS only recently emerging.35,36,55,68–70
It has been proposed that inclusion of a diagnosis for antidepressant PWS in the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (and the International
Classification of Diseases) hinges on evidence of successful “rechallenge” with the original drug, demonstrating that PWS descends from acute with-
drawal syndrome rather than emerging as an independent phenomenon.204
We have shown some cases of PWS do resolve with reinstatement of the
original drug.35
With potentially millions suffering from misdiagnosed PWS right now, a DSM-5 diagnosis for PWS, such as was finally awarded toAntidepressant Discontinuation Syndrome 995.29 (T43.205A) in 2013,59 and treatment for this iatrogenic condition cry out to be established.
What I have learnt is any patient is at risk for psychotropic withdrawal symptoms and the severity of injury from unrecognized adverse drug effects
and withdrawal symptoms can be major.
Patients need prescribers to revise their assumptions and practices for the sake of our nervous systems.[/quote]
sur l'insomnie pour info

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6732697/



Amicalement …

Le blog de filousky » Bulletin IACM du 13 février 2023 » 13 février 2023 à  19:56

Bonjour, j'ai cherché des détails sur

[quote]Science/Homme : La légalisation du cannabis à usage médical et récréatif aux
États-Unis n’a pas été associée à des diagnostics de psychose

Les données de réclamations commerciales et Medicare Advantage pour environ 64 millions de bénéficiaires âgés de 16 ans et plus dans les 50 États américains et le district de Columbia entre 2003 et 2017 ont été utilisées pour analyser la relation entre la légalisation du cannabis et la psychose. Les politiques de légalisation du cannabis ont été mesurées pour chaque État et chaque mois en fonction du type de loi (médicale ou récréative) et du degré de commercialisation (présence ou absence de points de vente au détail).
Les auteurs ont conclu, à partir des principaux résultats, que dans leur « étude de cohorte rétrospective des données de réclamations commerciales et Medicare Advantage, les politiques des États en matière de cannabis médical et récréatif n’étaient pas associées à une augmentation statistiquement significative des taux de résultats sanitaires liés à la psychose ».
Elser H, Humphreys K, Kiang MV, Mehta S, Yoon JH, Faustman WO, Matthay EC. State Cannabis Legalization and Psychosis-Related Health Care Utilization. JAMA Netw Open. 2023;6(1):e2252689.[/quote]
Je mets une traduction de certains chapitres. Des critiques peuvent etre faites (ici par les auteurs eux même). + des commentaires par d'autres. Vu la longueur du texte il y a des problèmes dans la traduction.
En bref il semble que ce ne soitr pas "définitif" mais c'est un élément interessant. Amicalement


https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2800728


[quote]Résumé

Importance La psychose est une conséquence hypothétique de la consommation de cannabis. La légalisation du cannabis pourrait donc être associée à une augmentation des taux d'utilisation des soins de santé pour la psychose.

Objectif Évaluer l'association des lois de l'État sur le cannabis médical et de loisirs et commercialiser les taux d'utilisation des soins de santé liés à la psychose.

Conception, établissement et participants Conception de cohortes rétrospectives utilisant des effets fixes de panel au niveau de l'État pour modéliser les changements à l'intérieur des États dans les taux mensuels d'allégations de soins de santé liés à la psychose en fonction du niveau de la politique du cannabis de l'État, en ajustant les caractéristiques de l'État et les effets fixes de l'État, de l'année et du mois. Les données sur les demandes de remboursement des créances commerciales et Medicare Advantage pour les bénéficiaires âgés de 16 ans et plus dans les 50 États américains et dans le District de Columbia, de 2003 à 2017, ont été utilisées. Les données ont été analysées d'avril 2021 à octobre 2022.

Exposition Les politiques de légalisation du cannabis d'État ont été mesurées pour chaque État et chaque mois sur la base du type de loi (médicale ou récréative) et du degré de commercialisation (présence ou absence de points de vente au détail).

Principaux résultats et mesures Les résultats étaient des taux de diagnostics liés à la psychose et des antipsychotiques prescrits.

Résultats Cette étude incluait 63 680 589 bénéficiaires suivis pendant 2 015 189 706 mois-personne. Les femmes représentaient 51,8 % du temps de suivi, la majorité des mois-personnes étant enregistrées pour les personnes âgées de 65 ans et plus (77,3 %) et les bénéficiaires blancs (64,6 %). Les résultats des modèles entièrement ajustés ont montré que, comparés à l'absence de politique de légalisation, les États avec des politiques de légalisation n'ont pas connu [b]d'augmentation statistiquement significative[/b] des taux de diagnostic lié à la psychose [b]Dans les analyses secondaires exploratoires, les taux de diagnostics liés à la psychose ont considérablement augmenté chez les hommes, les personnes âgées de 55 à 64 ans et les bénéficiaires asiatiques dans les États ayant des politiques récréatives par rapport à l'absence de politique.
[/b]
Conclusions et pertinence Dans cette étude de cohorte rétrospective sur les données d'allégations commerciales et Medicare Advantage, les politiques médicales et récréatives de l'État n'ont pas été associées à une augmentation statistiquement significative des taux de résultats de santé liés à la psychose. Alors que les États continuent d'introduire de nouvelles politiques en matière de cannabis, l'évaluation continue de la psychose comme conséquence potentielle de la légalisation du cannabis par l'État pourrait être instructive.[/quote]
[b]Introduction[/b]

[quote]La psychose a longtemps été étudiée comme conséquence potentielle de la consommation de cannabis. Parmi les conscrits suédois suivis de 1969 à 1983, Andréasson et ses collègues 11,2 ont découvert un risque 3 fois accru de schizophrénie associé à une consommation de cannabis lourde par rapport aux non-utilisateurs. Un lien entre la consommation de cannabis et la psychose a depuis été démontré dans de nombreuses études longitudinales3. - 16 Findings from experimental research, des études d'association à l'échelle du génome et des études de randomisation des médélidéres soutiennent en outre un lien de causalité entre 3-19la consommation de cannabis et la schizophrénie.17,20

Aux États-Unis, on estime que 48,2 millions de personnes âgées de 12 ans et plus consommaient du cannabis au moins une fois en 201921. En juin 2022, le cannabis médical est légal dans 38 États23,24, et 19 permis l'utilisation à des fins récréatives. Avec la légalisation, le prix du cannabis a considérablement diminué.25-27282930,3132Un nombre limité d'études ont encore identifié des taux accrus de troubles psychotiques associés à la légalisation du cannabis par l'État et la région aux États-Unis et aux politiques nationales au Canada et au Portugal33 - 36. Étant donné que les États continuent d'introduire une législation sur le cannabis, une compréhension approfondie et complète de leurs résultats potentiels en matière de santé est essentielle. Pourtant, à notre connaissance, aucune étude n'a examiné les tendances des résultats liés à la psychose en fonction des lois médicales et récréatives sur le cannabis dans tous les États américains.

Nous évaluons l'association de la légalisation du cannabis par l'État avec les taux d'allégations de soins de santé liées à la psychose parmi les assurés privés suivis de 2003 à 2017. Étant donné que les résultats des politiques relatives au cannabis peuvent dépendre des dispositions prévues32,37, nous définissons une mesure de la politique de l'État en matière de cannabis qui prend en compte à la fois les lois médicales et récréatives et détermine si les États autorisent les ventes commerciales par le biais de points de vente au détail. Nous avons émis l'hypothèse a priori que les taux de diagnostics liés à la psychose et les antipsychotiques prescrits seraient augmentés dans les États avec des politiques récréatives et dans ceux qui autorisent les ventes commerciales. Comme les résultats en matière de santé des politiques de l'État sur le cannabis peuvent varier d'une population à l'autre, -32nous avons examiné les taux de revendications liées à la psychose par sexe, âge et appartenance ethnique.[/quote]
[quote]Il est toutefois justifié de poursuivre l'examen car leur conclusion sans effet de la légalisation du cannabis sur les dossiers de psychose est contraire aux rapports précédents, comme les auteurs le reconnaissent. On trouvera ci-après des critiques fondées sur des normes formulées par un groupe d'éditeurs de revues intitulés « Control of Confounding and Reporting of Results in Causal Inference Studies ».
Motifs de l'incorporation de chaque ajustement dans un Une analyse doit être indiquée, avec des références à l'appui, et aucune variable qui sont des composantes intermédiaires ou descendantes de la voie causale ne doit être incluse en raison d'effets probables du collisionneur [2,3. Ici, l'utilisation par les auteurs des taux de chômage pour les ajustements mensuels pourrait bien être un exemple de biais de collisionneur de type 2 décrit par Lu et al. 3 résultant de l'association entre la consommation de cannabis (qui augmente après la légalisation [4 ) et le fait de devenir au chômage [5 , ainsi qu'un lien évident entre le développement de la psychose et le chômage ultérieur. Un ajustement supplémentaire a été effectué par les auteurs pour une variable qui n'a pas d'incidence documentée sur le résultat, c'est-à-dire le score de fililation de l'alcool pour chaque état. La prémisse selon laquelle les lois strictes sur l'alcool font qu'une personne consomme plus de cannabis comme substitut à l'alcool n'a pas été étayée dans la littérature.
Cette incorporation d'un collisionneur potentiel et d'une variable indépendante non associée-dépendante, aurait pu conduire à moins de précision et à plus de variance. En fait, bien que les résultats bruts non ajustés pour les diagnostics liés à la psychose et les antipsychotiques prescrits aient donné lieu à des intervalles de confiance serrés et aient été sensiblement plus élevés pour les États ayant des débouchés commerciaux à usage de cannabis à usage récréatif que ceux qui n'ont pas de cannabis légal (Tableau supplémentaire 4), les différences dans les différences modélisaient les ajustements supplémentaires ont conduit à des intervalles de confiance très larges pour les résultats liés à la psychose et à une perte de signification associée.
Enfin, dans leur conclusion, «les politiques de l'État médical et du cannabis à des fins récréatives n'étaient pas associées à une augmentation statistiquement significative des taux de santé liés à la psychose», les auteurs devraient identifier l'effet de la taille de leur analyse a été power pour détecter [2. La limite inférieure de détection semble atteindre un changement de 50 %, mais des résultats attendus, des résultats d'effets encore inférieurs à 50 % seraient utiles lors de l'élaboration de politiques appropriées pour les États qui légalisent le cannabis. Compte tenu des tendances indiquées pour les données non ajustées, il est urgent de redoubler d'efforts sur ce sujet.

[b]citation[/b]

Une étude montre que la psychose est accrue après la légalisation de la marijuana
Russell Kamer, MD :: New York Medical College
L'étude a révélé une augmentation de 39 % des soins de santé liés à la psychose dans les États où les réserves légales de marijuana à usage récréatif ont été ouvertes. Bien que cette augmentation ait une légère importance statistique au niveau de 0,05, je pense que les données suggèrent fortement que la commercialisation du cannabis pourrait augmenter le besoin de soins de santé liés à la psychose. Je voudrais ajouter un certain contexte à cette conclusion.

Alors que le calcul de l'ampleur du rapport de vitesse est simple, le calcul des intervalles de confiance dépend du modèle statistique utilisé. Par conséquent, différents modèles conduiront à des réponses différentes quant à la question de savoir si le taux accru s'est produit uniquement par hasard. En tant que les auteurs indiqués dans l'annexe 2 eAppenten, leur «analyse des effets standard fixes exige l'hypothèse que l'effet causal du traitement est constant dans le temps... et étant donné que les effets des politiques en matière de cannabis peuvent prendre des années à se développer, car des facteurs tels que les normes sociales et les marchés commerciaux évoluent au fil du temps, ces hypothèses sont vraisemblablement violées pour les politiques de cannabis».

Pour compenser la violation des hypothèses du modèle, les auteurs ont procédé à une analyse plus approfondie pour tenir compte des effets dynamiques du traitement. Cette analyse de sensibilité a révélé un « modèle d'associations positives pour des politiques de plus en plus compétentes en matière de cannabis de l'État ».

Une énigme similaire a été rencontrée lors de l'étude des effets de la légalisation de la marijuana sur les décès dus à la circulation. Les premières études sur les effets immédiats de la légalisation de la marijuana à des fins récréatives n'ont révélé aucun changement statistiquement significatif, mais les études ultérieures - qui incluaient plus de temps après la légalisation - ont connu une augmentation significative des décès dus aux routes après la légalisation et la commercialisation.

Elser et al. ont inclus des données uniquement de 2003 à 2017, une période au cours de laquelle peu de magasins de marijuana à usage récréatif avaient ouvert leurs portes à l'échelle nationale. Seulement 1,5 % des combinaisons études-mensonivités par l'État incluaient des données provenant d'états récréatifs après l'ouverture de points de vente au détail, ce qui a donné lieu à une étude sous-alimentée. Une étude plus approfondie incluant davantage d'états juridiques et plus récentes devrait clarifier la situation.

De plus, Elser et al peuvent avoir sous-estimé les rencontres de soins de santé liées à la psychose en ne comprenant pas de visites pour «Altered Mental Status» - ICD-10 code R41.82. D'après mon expérience, ce code est fréquemment utilisé dans les services d'urgence pour les patients qui semblent avoir une psychose induite par le cannabis.

En prenant en considération tous ces facteurs, j'interprète cela comme de fortes preuves suggestives que la légalisation du cannabis conduit à une augmentation des épisodes de psychose.

À mon avis, le rapport d'Elser et al valide les observations personnelles des médecins du Service d'urgence du Colorado au cours des 10 dernières années et confirme les rapports précédents montrant que les rencontres de santé mentale liées à la marijuana dans le Colorado depuis la légalisation5.



Les variables incluses pour s'adapter à la confusion dans notre analyse étaient celles que nous pensions pouvoir affecter de manière plausible à la fois les lois des États sur le cannabis et les taux de soins de santé liés à la psychose, et étaient pré-spécifiées dans notre plan d'analyse agréé. En ce qui concerne le biais potentiel de stratification des collisionneurs: nous convenons que d'un mois à l'autre, le statut professionnel pourrait être touchés par la légalisation et la psychose du cannabis d'État. C'est pourquoi nous avons dépassé de temps toutes les covariables incluses dans notre analyse statistique d'un an, comme indiqué dans la section consacrée à l'analyse statistique. Nous avons choisi d'inclure le score de paraffinage de l'alcool parce que nous soupçonnions que le score de la stringence de l'alcool pourrait capturer des caractéristiques temporelles des états (c'est-à-dire la probabilité d'introduire des lois sur le cannabis) qui ne sont pas traitées par des effets fixes par l'État, et parce que l'alcool est une cause potentielle de psychose. Nous croyons comprendre que la relation entre les politiques en matière d'alcool et la consommation de cannabis est au centre des discussions scientifiques en cours (voir: Sousbaraman 2016).

En ce qui concerne la question du pouvoir statistique, nous convenons que les résultats de notre étude sont imprécis (comme en témoignent des intervalles de confiance assez larges). Nous nous abstenons de calculer le pouvoir statistique pour les données qui ont déjà été collectées en raison d'écueils courants qui ont été décrits précédemment (voir : Groenland et al. 2014, Goodman et Berlin, 1994). Plus précisément, ce type de calcul de puissance post-hoc peut être trompeur car l'absence de signification statistique combinée à une puissance élevée peut se produire même si les données soutiennent l'hypothèse alternative plus que la valeur nulle.

Enfin, et c'est peut-être le plus important, la nôtre était une étude écologique qui évaluait les schémas au niveau de l'État. Il ne devrait être considéré que comme une seule preuve concernant la relation entre la légalisation et la psychose du cannabis d'État entre un groupe de bénéficiaires. Nos résultats ne doivent pas être interprétés comme indiquant une relation de cause à effet. Nos résultats ne doivent pas non plus être mal interprétés comme une preuve que des lois plus clémentes sur le cannabis n'augmenteront pas les taux de psychose dans la population générale. En fin de compte, nous convenons que des données de qualité supplémentaires sont nécessaires pour mieux caractériser la relation complexe entre la légalisation du cannabis par l'État et les résultats liés aux psychoses. Nous espérons que d'autres continueront d'examiner les incidences de la légalisation du cannabis d'État sur un large éventail de résultats en matière de santé, en particulier là où des mesures de résultats directes, de qualité et au niveau individuel sont disponibles.





Accepté pour publication: 6 décembre 2022.

Publié: 25 janvier 2023. doi: 10.1001/jamanetworkopen.2022.52689

Libre accès: Il s'agit d'un article en libre accès distribué sous les termes de la licence CC-BY. - 2023 Elser H et al. Le réseau JAMA est ouvert.

Auteur correspondant : Holly Elser, MD, PhD, Département de neurologie, Hôpital de l'Université de Pennsylvanie, 3400 Spruce St, Philadelphie, PA 19104 (Holly.Elser-Pennmedicine.upenn.edu).

Contributions de l'auteur: Le Dr Elser avait pleinement accès à toutes les données de l'étude et assume la responsabilité de l'intégrité des données et de l'exactitude de l'analyse des données.[/quote] …

Le blog de prescripteur » Le Bonheur neuro-chimique » 05 février 2023 à  09:35

Bonjour, je cite Pierre

[quote]Le bonheur n'a pas grand chose à voir avec les drogues... On peut etre heureux avec et sans drogues. L'un influe sur l'autre, mais les drogues ont autant d'impact que le travail, la vie de couple, le sport, les tournois de bridge.... Pensez qu'on peut trouver le bonheur avec les drogues, c'est donné beaucoup trop de place aux drogues. Les drogues sont jutse un élément (intéressant) de nos vie, mais elle ne nous définissent pas, et encore moins notre bonheur.[/quote]
Oui je ne pense pas dire le contraire. Mais certains le font

https://www.grea.ch/publications/happy-pills-un-regard-sur-la-consommation-de-medicaments


Je n'ai pas vu le film (il sort dans quelques jours) mais je pense qu'il est plutot dans ton sens mais cel montre que le bonheur est un sujet d'actualité, en matière de drogues comme en toute autre matière..
Toutefois, comme je l'explique plus haut, le bonheur est probablement le meilleur critère d'utilité d'un comportement individuel. ça pourrait etre la santé ( invoquée en général en matière de "drogues"), l'argent, etc.. mais après tout le bonheur me semble préférable, même s'il n'est pas toujours bien défini (voir les critères de l'OCDE + haut).

Je pense donc qu'en matière d'usage (travail, la vie de couple, le sport, les tournois de bridge. etc..y compris "drogues") viser le bonheur permet la meilleure stratégie de consommation.

nb= je répète ce que j'ai dit plus haut

[quote]Cet interet pour le bonheur s'explique, à mon avis, par le mouvement vers l'individualisation initié en partie par les algorithmes du GAFA. La publicité ne vise plus une population mais chaque internaute dans son individualité. Et la Médecine devient "personnalisée".
De même l'évaluation de "la drogue" pourrait devenir moins sociétale ("la drogue c'est mal") qu'individuelle (quel effet pour chacun ?).


Mais il faut un critère de jugement sur les effets et quoi de mieux que le bonheur ressenti.
La question n'est donc pas "les psychotropes c'est bien ou c'est mal ?" mais en quoi ils influencent, en bien et/ou en mal MON bonheur ?" (comme tous les usages, alimentation, sport, religion et..)
Et la réponse ne peut être que personnelle. (d'où l'interet du P dans le PUD). Les AD par exemple n'auront pas le même effet chez une personne dépressive ou non dépressive. Et même chez une personne dépressive l'effet sera variable selon des facteurs que nous connaissons mal.
Et, donc, comme critère d'utilité de l'AD je pense qu'il est raisonnable de determiner s'il rend les personnes plus heureuses, ce qui n'est pas toujours le critère utilisé en Médecine.[/quote]
Mais bien sûr le critère du bonheur n'est que proposé. Chaque personne peut choisir son critère en fonction de son projet de vie.
Et d'autre part chaque consommation ou usage n'est pas indépendant des autres usages.
Pour utiliser les notions de système, l'intelligibilité d'un système complexe (une personne) est dépendante du "projet" de l'observateur.
Amicalement …

Le blog de prescripteur » Le Bonheur neuro-chimique » 03 février 2023 à  23:06

Bonjour, la ref suivante montre que le bonheur est une interrogation actuelle.
Il ne s'aigit pas de promouvoir le bonheur sans drogue mais d'interroger l'usage des psychotropes dans la recherche du bonheur. Amicalement
nb= Il s'agit ici de produits pharmaceutiques mais la frontiere entre les psychotropes therapeutiques et les recreatifs est souvent ideologique et artificielle.
Cet interet pour le bonheur s'explique, à mon avis, par le mouvement vers l'individualisation initié en partie par les algorithmes du GAFA. La publicité ne vise plus une population mais chaque internaute dans son individualité. Et la Médecine devient "personnalisée".
De même l'évaluation de "la drogue" pourrait devenir moins sociétale ("la drogue c'est mal") qu'individuelle (quel effet pour chacun ?).


Mais il faut un critère de jugement sur les effets et quoi de mieux que le bonheur ressenti.
La question n'est donc pas "les psychotropes c'est bien ou c'est mal ?" mais en quoi ils influencent, en bien et/ou en mal MON bonheur ?" (comme tous les usages, alimentation, sport, religion et..)
Et la réponse ne peut être que personnelle. (d'où l'interet du P dans le PUD). Les AD par exemple n'auront pas le même effet chez une personne dépressive ou non dépressive. Et même chez une personne dépressive l'effet sera variable selon des facteurs que nous connaissons mal.
Et, donc, comme critère d'utilité de l'AD je pense qu'il est raisonnable de determiner s'il rend les personnes plus heureuses, ce qui n'est pas toujours le critère utilisé en Médecine.


Comme dit la presentation du film

[quote]La quête universelle du bonheur est un des invariants humains.[/quote]
on peut aussi citer Boris Vian

[quote]je ne cherche pas le bonheur de tous mais celui de chacun[/quote]
Je pense que c'est un thème qui va fleurir mais qui est complexe. Car, le bonheur de consommer, invoqué par la publicité, est il comparable à celui de devenir soi même ?
Amicalement



https://www.grea.ch/publications/happy-pills-un-regard-sur-la-consommation-de-medicaments

http://www.happy-pills.info/

[quote]Peut-on mettre le bonheur en pilule ?
HAPPY PILLS raconte comment nous utilisons les médicaments pour assouvir notre soif de bien-être, de performance ou de contrôle.
Des anxiolytiques aux antidouleurs, des contraceptifs aux stimulants, le film voyage à travers six personnages dans un monde où la chimie se vend comme l’ultime réponse à la quête universelle du bonheur.

La quête universelle du bonheur est un des invariants humains. L’industrie pharmaceutique développe des classes entières de médicaments (anxiolytiques, antidépresseurs, somnifères, opioïdes) qui promettent à leur consommateur, si ce n’est le bonheur, au moins une certaine paix. HAPPY PILLS explore la réponse industrielle à une quête existentielle et notre relation intime aux médicaments. En Suisse, en Israël, en France, au Pérou, au Niger ou aux États-Unis, le documentaire suit six personnages qui, chacun, ont besoin de la chimie pour mener ce qu’ils considèrent comme une vie meilleure. Au final, c’est notre société de consommation et l’eldorado d’une joie sur ordonnance que HAPPY PILLS questionne.

HAPPY PILLS c'est aussi une exposition et un livre : www.happypills.me[/quote]
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Dans un registre proche


https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/42148-Plaisir-sexuel-cannabis-permettrait-d-avoir-meilleurs-orgasmes


[quote]Quelle est l’influence du cannabis sur le fonctionnement et la satisfaction sexuels ? C’est la question que se sont posés des chercheurs des universités de Caroline de l’Est et de Caroline du Nord (États-Unis). Pour y répondre, ils ont décidé de mener une étude parue dans la revue Journal of Cannabis Research.

L’équipe a interrogé 811 personnes, âgées de 18 à 85 ans, sur leurs habitudes de consommation de cannabis et leur vie sexuelle. La majorité des volontaires étaient des femmes et 80 % avaient fait des études supérieures. Près de 25 % des adultes se définissaient comme LGBTQIA+ et 73 % des participants ont déclaré être dans une relation monogame.

Cannabis : le toucher et le goût sont exacerbés après la consommation

Plus de la moitié des volontaires consommaient du cannabis quotidiennement et avaient pour habitude d’en consommer avant une relation sexuelle. D’après les auteurs, plus de 70 % des adultes sondés ont signalé avoir une libido plus élevée et des orgasmes plus intenses. Les participants ayant déclaré se masturber ont aussi indiqué que le cannabis augmentait leur désir et exacerbait deux sens : le goût et le toucher.
Le rôle de l’état d’esprit des fumeurs de cannabis

Les scientifiques pensent que le plaisir sexuel est décuplé par l’effet psychoactif du THC, à savoir la principale molécule active du cannabis. "Ces résultats sont peut-être dus à l’état d’esprit dans lequel les consommateurs de cannabis sont, pensant que le cannabis a des vertus aphrodisiaques qui augmenteront le plaisir, plutôt que par un véritable effet physiologique. (…) Cependant, les effets relaxants du cannabis peuvent contribuer à une augmentation du désir et à réduire les inhibitions, ce qui peut alors augmenter les performances sexuelles et la satisfaction", a expliqué l’équipe.[/quote]
L'article en anglais

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36658600/ …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Ces biais cognitifs qui nous desservent » 31 janvier 2023 à  09:34

Bonjour, j'ai entendu recemment Mr Alvarez , pharmacologue, qui est très opposé à la légalisation du cannabis. (opposé à Mr Benyiamina du Flyer qui etait pour).
C'est l'exemple même des biais cognitifs les plus courants.
Il a commencé par "je ne vois pas comment la légalisation du cannabis pourrait ameliorer la situation".
Il ne se rend pas compte que le problème n'est pas de savoir si la légalisation pouvait améliorer la situation (ce qui est largement prouvé dans les pays qui l'ont fait, ou du moins ça ne l'a pas aggravé) mais de savoir s'il est capable de le comprendre (ce qui n'est pas le cas). Biais de "ce que je pense est forcément vrai".(Biais de voir les défauts du raisonnement des autres mais pas les siens)

Il poursuit aussi par le biais de confirmation. Notamment il cite une étude du JAMA qui ne trouve pas d'effet thérapeutique au cannabis, en oubliant toutes celles qui ne vont pas dans son sens. Sans se rendre compte que c'est precisément l'interdiction qui empêche les études scientifiques, positives ou négatives.
Enfin biais de généralisation. Il cite ses 4 fils à qui il a dit de ne pas fumer et ça a marché. Il pense que ça doit se passer comme ça dans la société pour les 60 millions de français. Et, par ailleurs, il étend ses constatations en laboratoire à la situation clinique.
Enfin biais de scotomisation. Il refuse de voir les degats individuels de la repression (prison, racisme etc..). Il est vrai que ne pas voir des vrais patients aide à ce biais.

Dans le livre Noise ils parlent du probleme des juges américains qui ont une très grande variabilité des condamnations à situation comparable (117 jours à 20 ans de prison, par exemple).
Un juge courageux (le juge Frankel) avait imposé des mesures de restriction de la variabilité mais ça n'a pas tenu. Car les juges s'y sont opposés en disant "c'est vrai qu'il y a une variabilité, parfois irrationnelle, mais c'est les autres parce que MOI mes décisions sont pleinement justifiées et rationnelles".
Dans le même genre

https://www.legipermis.com/blog/2020/07/02/91-des-francais-depassent-limitations-de-vitesse/

[quote]Le problème c’est les autres

Une constante en matière d’analyse du comportement sur la route, c’est que le problème est souvent l’apanage des autres. 96% des conducteurs français citent au moins un adjectif positif pour se décrire au volant, ils sont 89% à citer au moins un adjectif négatif pour décrire le comportement des autres. Une réflexion souvent évoquée dans les stages de récupération de points (stages de sensibilisation à la sécurité routière) que la réalisatrice Coline Serreau avait déjà souligné dans son film “Tout est permis” en 2016.[/quote]
Amicalement …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Ces biais cognitifs qui nous desservent » 26 janvier 2023 à  19:42

Et ça rejoint un de mes dadas, les systemes complexes.
Le cerveau peut etre exploré mais la neurobiologie n'expliquera jamais Mozart ! Les systèmes complexes ont des "propriétés émergentes" qui n'ont rien à voir avec leurs composants, ici les neurones.
Amicalement

Le blog de Yog-Sothoth » Drogue et syndrome d'Asperger » 23 janvier 2023 à  10:46

[quote]PS :les personnes restés coincé sont des légendes ,les réveils de pathologie latente peuvent réveiller schiso ,parano etc... Mais la drogue s'évacue toujours (sauf retour d'acide).[/quote]
Oui la responsabilité de l'acide est discutable mais ces situations de reveils de pathologie latente sont bien reels !
Amicalement

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Ces biais cognitifs qui nous desservent » 20 janvier 2023 à  09:39

Bonjour,
Sur ce sujet on peut lirez le pavé de Kahneman, Sibony (un français) et Sunstein

Kahneman a reçu le prix Nobel d'economie pour l'invention du systeme 1/ systeme 2. Le systeme 1 etant le mode "rapide" cité par MG (c'est LE systeme des biais, celui qu'on adopte quand on ne reflechit pas) . alors que le mode 2 est celui de la reflexion. Les deux sont utiles. Quand on conduit il faut reagir vite et c'est le systeme 1 qui est utilisé. De même dans beaucoup de situations de la vie courante. Mais il ne faut pas en abuser et il faut savoir recourir à la reflexion pour "corriger le tir" (systeme 2). Souvent ce passage est initié par la dissonance cognitive. Quand les "resultats" ne correspondent pas aux attentes on peut rester dans le systeme 1 et s'obstiner dans l'erreur ou prendre le temps de reflechir.
Pour lutter contre les biais il est donc bon de creer une dissonance cognitive , de mettre en évidence le caractère fallacieux des biais.
C'est la methode Socratique qui demandait aux personnes leur avis et qui leur montrait les contradictions que cela entrainait. Sa devise était "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien". Si les gens qui jugent les "toxicos" et les autres catégories victimes de stigmatisation reconnaissaient qu'ils ne connaissent pas le probleme, ce serait un progrès certain !
https://livre.fnac.com/a16151061/Daniel-Kahneman-Noise

Amicalement


https://www.cairn.info/magazine-cerveau-et-psycho-2021-11-page-93b.htm

[quote]Refugee roulette », la roulette des réfugiés : c’est le titre d’une étude américaine ayant montré que parmi les juges décidant d’admettre ou non un demandeur d’asile, l’un acceptait dans 5 % des cas et un autre dans 88 % des cas. Et c’est loin d’être le seul domaine où des décisions majeures et supposément objectives présentent une variabilité stupéfiante : les ressources humaines, la justice, la médecine, la police scientifique… pas un secteur qui n’y soit soumis. C’est à cette variabilité indésirable, ce « bruit » dans les jugements, que s’attaque ici Daniel Kahneman, Prix Nobel pour ses travaux pionniers sur les facteurs psychologiques intervenant dans les comportements économiques, avec Olivier Sibony, spécialiste de la prise de décision à HEC Paris, et Cass Sunstein, professeur à Harvard.

2
Par opposition aux biais, comme les préjugés raciaux ou sexistes, qui faussent les jugements toujours dans le même sens, le bruit est aléatoire. Les auteurs nous expliquent ses origines, notamment psychologiques, son ampleur et surtout les façons de le réduire. Il s’agit d’un moyen privilégié pour diminuer les erreurs, car le bruit, non content de provoquer une variabilité inacceptable, rend nombre de nos jugements peu pertinents. Les bénéfices seraient multiples : économiques et sanitaires, mais aussi éthiques et « politiques », avec une amélioration de la confiance dans toutes sortes d’organisations clés – médicales, judiciaires, industrielles…

3
Ce livre est d’autant plus important que le problème est largement sous-estimé. Dans une étude sur les primes d’assurance proposées par les professionnels, les auteurs ont observé que la plupart des gens s’attendaient à une variabilité d’environ 10 % autour de la moyenne, alors qu’elle était en réalité cinq fois supérieure ! Cette sous-estimation, doublée d’un certain fatalisme (« c’est normal que les décisions humaines varient »), a conduit à un manque d’études sur le sujet. Dans ce contexte, cet ouvrage non seulement donne des outils immédiatement exploitables (comme des conseils pour réaliser un « audit de bruit » dans son organisation), mais ouvre en plus un passionnant champ de recherche pour les années à venir.[/quote]
https://www.hec.edu/fr/news-room/noise-une-analyse-des-faiblesses-du-jugement-humain-qui-fait-du-bruit …

Le blog de Escape » Néant » 12 janvier 2023 à  22:52

Bonjour, par curiosité qu'est ce qui te fait penser à un bot ? Pas pour mettre en doute ton affirmation mais pour reconnaitre les bots à l'avenir.Amicalement

Le blog de prescripteur » Le Bonheur neuro-chimique » 09 janvier 2023 à  10:50

Bonjour, liberté de consommer est un principe, pas toujours une realité.
Ainsi pour l'alcool il y a un principe de liberté de consommer a priori et pour 80 à 90% des adultes cette liberté ne dérape pas.
Il est certain que l'alcoolique addict n'est souvent pas libre au niveau psychologique (c'est l'étymologie du mot) mais sa liberté "légale" est rarement remise en question.

Pour les autres produits la plupart des études montrent que alcool et heroine sont au coude à coude et que d'autres produits illégaux sont moins addcitifs.

https://www.inserm.fr/dossier/addictions/

https://www.ias.org.uk/uploads/pdf/News%20stories/dnutt-lancet-011110.pdf

Le débat sur la "liberté" de consommer" ne se réduit pas au probleme des psychotropes, il peut s'appliquer au sucre, à la malbouffe, au sexe et à bien d'autres sujets !

Amicalement

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