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Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Assemblée générale de Psychoactif 2018 : un moment fondateur » 09 mai 2019 à  07:26

[justify]Je n'ai pas participé à cette assemblée mais je compte bien en être à l'avenir.

Il y a des différences au niveau juridique en Suisse, par contre j'ai fais le même constat que Pierre sur la nécessité des usagers d'inventer un nouvel activisme RDR. Fin 2018 j'ai quitté l'association d'usagers dont je faisais partie, pour moitié en raisons de désaccord avec les conditions de subventions. Faire de la RDR avec restrictions et sous conditions, j'estime que ça faisais de moi une marionnette (le terme est peut-être excessif) de la politique actuelle.

Les UD en RDR doivent, pour avoir leur place, la prendre eux-mêmes. C'est faisable, il faut démontrer aux professionnels qu'on est compétents et légitimes. Pour cela, il faut être libre de s'exprimer, donc ne pas dépendre de ceux à qui je pense. J'ai souvent été agréablement surpris du bon accueil des professionnels, et pour certains remettre en question l'idée qu'ils se font des UD.

Au début, J-F Savary du GREA m'a demandé de ne plus employer le terme "toxico", remplacé par usager ou consommateur. J'ai dit ok. Vers la fin, je lui ai dit que je dirai "toxico", dans le cadre du GREA, sauf si ça dessert la cause, en présence de certaines personnes. La raison : j'emmerde le politiquement correct tant que la politique continuera de considérer les usagers ou consommateurs comme des tox. J'ai été à peu près éduqué et sais faire la part des choses, donc je dis rarement ce mot dégradant.


Un sage a dit : militer, c'est transformer sa colère en acte citoyen. J'ai beaucoup de colère...[/justify] …

Le blog de Bobby » Nous devons nous engager dans la désobéissance civile. » 02 mai 2019 à  16:28

[justify]Ce type est un héros des temps modernes, un démystificateur des temps modernes ! En matière de santé publique, seuls des scientifiques devraient avoir un pouvoir de décision, pas les politiciens.[/justify]

Le blog de janis » Quand les combats font sens ... » 02 mai 2019 à  00:17

Je suis malade = je suis pas responsable. Maladie illégale? Je préfère lui accorder le bénéfice du doute, il a tenté un trait (...) d'humour le pauvre !

Putain, le jour où les gens cesseront de se poser en victimes pour se dédouaner, attirer l'empathie ou se faire plaindre...Peu importe le sujet, mais je rejoins Janis dans son coup de gueule : Palmade a kiffé la coke durant toute sa vie, et lui crache à la gueule en publique, c'est minable.

Le blog de Anonyme 218797 » Désolée, mais j'ai préféré me defoncer plutôt qu'enfanter. :) » 01 mai 2019 à  23:56

[quote=Anonyme 218797]Le monde part en couille, ma bonne dame.
:demon:[/quote]
[justify]Le monde part en couille...il n'ira pas loin sans utérus. Allez, fais un effort, c'est pour sauver l'humanité!


quod sumus hoc eritis est la seule réponse à cette bonne dame ! Merci d'avoir défendu ton ventre, et aussi de me rappeler qu'être né garçon m'a préservé d'entendre de telles conneries. Les gonzesses entre elles, c'est terrible ! :D[/justify]

Le blog de Finn Easter » [Hors Récit] Tout écrivain est un écrivain raté. » 25 avril 2019 à  00:26

[i]" C'est nous les fous, les songe-creux de la terre,
le coeur enflammé, les yeux exorbités.

Nous sommes les penseurs soumis,
les amoureux tragiques.

Mille soleils roulent dans nos veines
et de partout nous poursuit la vision de l'infini.
La forme est impuissante à nous dompter.

Nous sommes amoureux de l'essence de notre être
et à travers toutes nos amours c'est elle que nous adorons.

Nous sommes les grands fanatiques et les grands négateurs.
En nous est enclos l'univers tout entier et nous ne sommes rien
en dehors de lui.

Nos jours sont un incendie, nos nuits un océan.
Autour de nous résonne le rire des hommes.

Nous sommes les annonciateurs du chaos! "[/i]

extrait de " Nous les quelques-uns qui..."
Yorgos Makris, 1950

Le blog de Finn Easter » [Hors Récit] Tout écrivain est un écrivain raté. » 18 avril 2019 à  15:44

[justify]Bukowski, celui qui raconte l'histoire des gens ordinaires, ceux qui changent pas de chaussettes tous les jours, c'était un pas grand-chose, mais pas un écrivain raté !
(souvenirs d'un pas grand-chose, contes de la folies ordinaires, nouveaux contes de la folie ordinaire)

..il l'a regarda dans les yeux. La rencontre d'un enfer et du paradis ![/justify]
[justify]Finn, toi tu sembles porté sur la poésie, ce qui explique à nous pauvres de nous que tu juges, et te juges plus sévèrement que le feront les dieux ad pas très. La perfection peut à la limite se poser sur tes genoux le temps de la trouver amer...Si tu as dépassé les 25 ans, t'es foutu mon gars !


Un brouillon de pensées, ça m'a fait tiquer parce que peut-être que les écrivains médiocres, ou les philosophes entartés arrivent, par ce processus, à commett[/justify]re des livres (les acheteurs devraient être poursuivi pour complicité, moi je dis).
[justify]J'ai appris à lire et à aimer lire via Frédéric Dard il a écrit le num 2 de Fleuve Noir, vendu plus de 200 millions de livres qu'on lit aux chiottes, et surtout définit ce qu'est un petit garçon qui a les mains sur les hanches). L'important pour lui était de raconter des histoires aux lecteurs.

Mais, surtout, un brouillon de pensées, c'est le l'unique support dont a eu accès Soljenitsyne pour terminer le manuscrit d'Une journée d'Ivan Denissovitch. L'espace de ses pensées a été brouillon, correcteur, rédacteur, et support virtuel du livre qu'il a écrit dans sa tête, en chantonnant chaque phrase pour s'en souvenir. Pas parce qu'en URSS y'avait pas de papier, crayons, etc..mais que dans le camp où l'administration du Goulag l'a invité dix années entières, écrire était un crime, tout était un crime. Puni d'une seconde peine de 25 ans, sans procès.[/justify]


[justify]Alexandre Soljenitsyne, lors de l'audience de relégation, a plaidé en personne, en lisant Une journée Divan Denissovitch devant la cour. Verdict : liberté.


La poésie, comme la bd érotique et les modes d'emploi Ikea, ça nourrit l'âme, peu importe les humeurs puérils de ceux qui se prennent la tête pour savoir si "Bite couille nichon" sonne mieux que "Nichon couille bite".

D'autres humains écrivent des livres peu importe comment, ne cherchent pas à savoir s'ils sont mieux ou pire en humanité. Ceux-là nous sauvent sans qu'on le sache, sans qu'on leur témoignent respect ou reconnaissance. 3653 jours...les 3 jours supplémentaires ce sont les années bissextiles.


Il va de soi que quand Bukowski dit ce que tu as écrit, il est l'égal du ruskoff nobelisé littérature, dans la version originelle. Traduire c'est trahir![/justify]


C'est presque Apostrophe version PA hein !


un pélican, c'est pas ce truc raté qui ressemble à un oiseau ?:D

Atchô Huckleberry …

Le blog de Finn Easter » [Hors Récit] Tout écrivain est un écrivain raté. » 17 avril 2019 à  23:20

[justify]Difficile d'évaluer un exercice d'écriture, puisque la démarche l'emporte sur le résultat.

Cet auteur, que je n'ai pas reconnu, aurait peut-être gagné à mieux choisir ses lectures. Il est des livres dont le processus d'écriture démontre le génie de l'écrivain, et qui lui aurait soit donné envie de s'améliorer, soit convaincu qu'un écrivain raté et conscient de l'être est coupable de chaque arbre abattu pour en faire du papier.

Ou alors il est de la race des Bukowski, dont le talent les autorisent à se torcher avec des uniformes d'académiciens, mais qui s'en abstiennent parce que les broderies dorées à la con, ça gratte.[/justify]

Le blog de CoachMigui » retour sur un festival psychédélique contemporain » 16 avril 2019 à  21:52

Shankra .... because Summer never ends Coach!

Tu reconnais ?


[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=E91WHYaYiqA[/youtube]

On s'est croisé et peut-être même parlé, c'est un tout petit monde !

Merci pour ton texte, ça fait écho...


S

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Nouveau fanzine Psychoactif : un article ou un dessin ? » 28 février 2019 à  11:44

[justify]Là je termine un truc qui était destiné à une PF de chez moi, mais je vais la proposer à PA.

C'est le texte qui décide du titre, je crois que ça sera " Flash et Châtiment ". L'héroïne...pour tous ces cons qui se font juges, il y aura toujours un plus con qu'eux pour en être l'avocat (pro bono ça va de soi)[/justify]


[justify]Le seul jugement de l'héroïne (et toutes les autres drogues) où la justice triomphera ressemblera à celui de Max Schulz, alias Itzig Finkelstein (personnage de fiction) à sa mort. Avant que le verdict ne tombe, l'accusé pose une question au juge....Ne sachant pas quoi répondre, Dieu descendit de son trône pour s'asseoir à côté de Max, et depuis ils attendent d'avoir droit à un procès légitime.[/justify]

Le blog de Sarcastrophe » Il se passe quoi quand on arrête de boire de l’alcool pendant 42 jours » 07 février 2019 à  16:34

[justify]J'ai pas trouvé le champignon adéquat, celui qui dit j'ai honte à ta place, et ceci parce que je crois que l'être humain est capable du meilleur...donc tôt ou tard ou très tard de te dire "putain que j'ai été con, je ferai plus, promis juré"


tu supporterais pas que je te dise que tu dois vivre comme je le fais pour être libre, être bon, être dans la norme. Tu kifferais ça parce que certaines drogues sont ce que la nature a donné aux hommes, pour réparer les erreurs de fabrications du bon dieu, qui a créé l'homme à son image au lieu de le créer sans défauts. ( perso je crois pas en dieu, mais aux Jedis )

tu es de ces humains qui ont imposés leurs dieux aux peuples qu'ils disaient primitifs, de ces humains qui ont offert la démocratie alors que personne ne la demandaient, de ces humains qui ne supportent pas de voir d'autres humains vivre
une vie qu'ils se refusent, par croyance, par faiblesse, par méchanceté.

j'aime pas le foot, parce que pas un ballon par joueur, mais j'aime le spectacle de milliers de gens enthousiastes et heureux de la victoire de leur pays ( sauf que la Suisse gagne jamais, mais on a Federer et Wawrinka ). Quel genre d'homme serais-je si j'estimais que le mieux pour ces gens soit de plus mater le foot ? Quel genre d'homme serais-je si j'estimais être légitime à un non-alcoolique de proférer que la liberté vraie est de boire, pendant 42 jours + 1 ( juste pour le plaisir de te regarder une fois de plus gerber tes tripes )

je serais de ceux qui font la vie merdique, le monde détestable, le genre humain méprisable. Moi mes stigmates ne feront jamais de moi un saint canonisé, puisqu'ils sont ceux des junkies, des alcoolos ( en vrai j'ai jamais eu la patience de devenir alcoolique, j'ai accéléré le processus via les drogues dures ), pis tous les autres "déviants" de notre société ( je fais pas la liste, pas que les gays me reprochent d'avoir été classés après les autres pires, que je sais qu'ils me comprennent, parce que les derniers seront les )

tous ceux que tu décris dans ton texte, ben je suis leur frère puisque comme eux je souffre d'un supplément d'âme et d'humanité. Un jour ordinaire je te plaindrais pour ce que tu ignores, mais on est pas un jour ordinaire, alors je te dis qui tu es : tu es de ceux qui font le monde merdique. Avec le faible espoir que cela te fasse réfléchir, le cas contraire je serai ce que tu veux du moment que ça te fasse du bien.

je reviendrai pas sur ton blog, mais je suis content qu'il existe sur ce site, parce que le bien ne s'évalue que par le mal.[/justify] …

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Psychoactif, le Fanzine » 31 octobre 2018 à  10:34

Je suis complètement passé à côté de ce sujet, je ne raterai pas les prochains numéros


Moi je vous dis Bravo, je vais en imprimer et en distribuerai au prochain forum addictions en Suisse romande.

C'est génial ce que vous avez fait, et d'autant plus que ce qui est imprimé sur support papier se lit différemment que sur un écran. Enfin moi je trouve que ça a une valeur particulière


Similana

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » Fin de la RDR à distance : Signer la petition et témoigner ! » 25 octobre 2018 à  17:35

[justify]Moi je signe pas !

Pas parce que j'ai pas envie, mais parce que ma signature de citoyen hors UE et non Français n'a aucune valeur dans cette pétition.

Mais ça me chie de constater que dans mon pays on a dix ans de retard sur vous et votre solidarité dans des actions telle que celle-ci

Mais je rêve qu'un jour nous deviendrons si ce n'est autant efficace, du moins autant impliqués


Mes pensées vous accompagnent dans cette démarche. Chez nous la RDR est encore considérée comme une maladie honteuse, peu importe la distance.

Mais nous sommes la résistance, et c'est déjà ça![/justify]

Le blog de Equipe de PsychoACTIF » L'Alchimiste nous a quitté... » 23 décembre 2015 à  05:14

Rien vraiment ne change au contact d'un Alchimiste, mais tout est différent, plus beau qu'avant...

Quod Sumus Hoc Eritis

Le blog de Jean C. » Comment acquière-t-on une identité de "drogué" ou de "toxicomane"? » 24 septembre 2015 à  04:03

[quote=Jean C]Similana,
Je ne suis pas en quête d'identité: j'ai fait le choix de m'afficher tel que je suis parce que ça ne m'allait pas de jouer constamment un rôle, surtout quand j'entends des personnes qui ont des propos irrespectueux envers les usagers de drogues.

Et actuellement, ce que les gens pensent de moi, je m'en tape le cul par terre[/quote]
[justify]Loin de moi cette idée, ça ne m'a pas effleuré l'esprit une seule seconde. Une quête d'opinions ou d'avis d'autres personnes sur le sujet, ton blog questionne à  ce sujet. Je ne suis pas toujours clean & sober quand j'écris sur ce forum, si je t'ai donné cette impression dans mes écrits, c'était pas pas mon intention.


Pour revenir à  ce que tu dis au sujet de l'enfance, j'ai devellopé le même ressenti que le tien. Plus précisément, c'est ce qu'on s'est acharné à  m'enfoncer dans le crâne de diverses manières. Je n'aime pas aborder mon contexte familial par écrit, mais dans les grandes lignes il y a eu les années où mes parents étaient dans une secte, il y a eu les politiciens qui font que porter mon nom a été plus un handicap qu'un avantage, il y a eu le reste qui te fait te sentir en marge et pas normal. Pas normal comme pas dans les normes, je ne me suis jamais senti anormal. A décharge de mes géniteurs, ils n'ont fait que reproduire ce qu'ils ont vécu, ils sont plus à  plaindre qu'à  blâmer.

J'ai appris à  correspondre à  l'image qu'on attendait de moi quelque soit la situation, pas dans le but de plaire, mais dans le but de ne pas prendre de coups et d'éviter divers tracas. Je n'ai pas dévellopé des personnalités multiples genre schizo, c'est pas moi qui ai eu ça, mais la finalité reste mal équilibrée.

Par contre je refuse d'en conclure que c'est parce que j'ai été abîmé trop tôt que je suis tombé dans la drogue. J'y suis venu par hasard, et y suis resté parce que j'aimais ça.

Dans ma vie d'adulte, je faisais attention à  mon image dans certaines situations professionnelles. Dans les salons horlogers je m'adapte aux codes vestimentaires, le reste de l'année j'impose le mien. Mais là  aussi je suis hors norme, parce que j'exerce un métier rare et recherché.

Je ne me cache pas d'être un drogué, mais n'en fait pas étalage non plus. Et pour citer un de mes auteurs préféré, je suis un vieux foeutus usé, la vie m'aura servi de leçon ; je ne recommencerai plus.[/justify] …

Le blog de Exterminaleurre » Comment collez-vous vos cigarettes roulées ou joints ? » 16 septembre 2015 à  23:53

Tout ce qui se fume est nocif, la moitié d'un petit peu tout minuscule c'est ce que tu fumes, et tout le reste provient de la combustion, appellée pyrolyse (décomposition de la matière par la chaleur).

Une pub anti-tabac montre une cigarette entourée de tous les éléments chimiques qui la compose. Il devrait être précisé "si vous l'allumez"

Tu peux fumer du foin, des feuilles mortes ou tout autre machin du genre, la combustion est the source de pollution qui fait que fumer tue. Mais en déduire que ne pas fumer rend immortel.

Le blog de Jean C. » Comment acquière-t-on une identité de "drogué" ou de "toxicomane"? » 16 septembre 2015 à  23:30

[quote=Jean C][justify]Tu as raison, l'identité d'une personne peut varier souvent, même dans une journée, car suivant dans quel contexte on se trouvera, les gens ne nous percevront pas de la même manière et nous ne nous présenterons pas non plus de la même manière lorsque nous nous retrouvons avec des types de personnes différentes. Néanmoins, quand on est porteur d'un stigmate (des marques visibles qui feront que les autres personnes nous assimilerons immédiatement à  tel ou tel groupe de personnes, c'est beaucoup plus compliqué. En outre, quand on a une étiquette de drogué, dans sa communauté, (son village, son quartier, sa famille...), c'est très compliqué d'avoir une autre identité: l'étiquette de drogué ou de toxicomane devient un statut et aux yeux de la plupart des personnes de la communauté, son identité se résume à  cela...[/quote]
Un Valaisan adulte est soit alcolo, soit alcolo et toxico. Pour nous, tu nr vaux pas moins que tes voisins. Merci de te montrer plus mature que moi et ne pas me renvoyer les stéréotypes des bernois en pleine gueule hein!

J'ai eu passé du temps en VS et sais qu'on ne s'y fond pas dans la masse si on est natif, mais j'en déduis que dans l'ensemble tu y vis bien. J'ai ne suis pas retourné vivre à  Bienne après ma cure, ça aurait emmerdé la famille, puis moi par extension.

Je conclus en me répétant : je m'en tape le cul par terre de comment ou quoi je suis dans la tête des gens. Parce que comme tu le soulignes fort à  propos, une parole, un acte ou un objet ou habit sert de top départ à  la distribution d'avis. Difficile à  garder pour soi, exprimé inutilement. Etre perméable c'est de l'énergie qui s'évapore.

En janvier, à  l'essai, j'ai opté pour une source alternative de revenus, J'en parle très peu, quand je me sens d'humeur taquine. Mon travail, c'est un vice, une dépendance qui confirme le reste. Les 52 cartes du hold'em. Les thunes on ne me demande pas souvent, mais jusqu'à  combien d'heures par jours, quelle fréquence et si j'ai encore le contrôle de moi, à  savoir m'arrêter quand je veux. La vérité, c'est que non, et sans avoir le temps de dévelloper je capte certains regards dépités. Comment faire autrement que s'en taper (j'évite le cul par terre avec ces gens :-) , le mode tournoi s'arrête quand il ne reste qu'un joueur. Une identité de quoi dans le fond, si tu sais que la carte se joue ou se jette.

Et je confesse qu'en plus, on m'a pris pour un con, paraiît qu'on l'est toujours un peu selon la rumeur. Ta quête d'identité sera le profil d'un schizo dont chaque personnalizé est schizo. Légion est leurs noms. Faut que je retrouve un texte, "Nous les quelques-uns qui"[/justify]
Atchô …

Le blog de Jean C. » Comment acquière-t-on une identité de "drogué" ou de "toxicomane"? » 15 septembre 2015 à  04:54

[quote=Jean C]Quand tu dis "il faut être tox pour être identifié en tant que tel", qu'entends tu par "être tox", consommer de l'héro ou être dépendant à  un produit?[/quote]
[justify]Le produit importe peu, j'emploie le terme héroïnomane dans certains contextes, pour définiri ma drogue de choix. On vit dans un monde qu'on cause n'imprte nawak, la faute à  une kyrielle d'abus de language siècles après siècles.
La définition toxicomane, étylogiquement parlant, ne signifie pas consommateur de drogues. Qu'est-ce qui différencie un pharmacodépendant d'un UD friand de RC ? Une ordonnance médicale ?

Tox pour être identifié/cataloguée en tant que tel, je dirais qu'à  l'époque il y avait quelques critères, dans mon cas, tels que ; avant bras marqués, matériel d'injection en poche, teint pâle, cernes, présence fréquente des lieux de zones, etc.. Comme je l'ai dis, lorsque les stups connaissent ton nom, quand tu te réveilles aux urgences because le narcan, et surtout(je sais pas dans quel ordre), quand tu te sens à  l'aise en pleine zone, parce eux c'est toi.

Je ne suis pas motard, je ne me suis jamais identifié ainsi et n'ai jamais été pris pour un motard. Pas l'équipement, pas le vocabulaire, rien qui m'y faisait ressembler.
J'ai été parachutiste, je le suis devenu au moment où j'ai sauté de l'avion, mais peut-être qu'aux yeux des badauds qui étaient dans le périmètre de la DZ j'étais le gars qui faisait ça depuis des années. J'utilise cet exemple pour la raison particulière que les gens te voient para quand tu es équipé, mais l'ignorent s'ils te voient dans un autre contexte. Mon identité n'est pas ceci ou celà , une identité est un tout composé d'éléments qui ont beaucoup, ou aucun rapports les uns aux autres. Une mozaïque ne ressemble à  rien vue de près... Quand j'étais jumper, je travaillais en semaine, je sortais, je voyagais, je faisais la noce, etc, etc, mais la première chose que je faisais quand je sortais de chez moi était de regarder l'état du ciel,


Tox c'est moins diiscret, t'as ton matos sur toi 24h/24h. Aujourd'hui je suis UD, je ne m'identifie plus tox, mais le serais sûrement à  la lecture de mes consos. J'aime le mot toxicophile, que j'ai lu sur ce forum. Toxicoraste est plus adéquat, mais par étylogie psychoraste se rapproche du correct.

Sachant que peu de PSYCHO te donneront la même définition, et que pour les néophytes j'étais peut-être un gros tox dès mon premier joint, le sujet est vaste. Rajoutes-y un élément capital, l'évolution personnelle de l'image de moi et du crédit donné au regard des autres.



J'ai pas de photos de l'époque, juste un portait face/profil que j'ai gardé. 1994 case prison. Du Letten on a dit tout et n'importe quoi, il n'y avait pas de rats pendant la journée. Les habitués préparaient les shoots à  qui tremblait trop, un caddie et une planche serant comme bureau/gichet. Ils gardaient les filtres en échange. Leur slogan était : Wer wot coki für es cocktail ? Avec l'accent. C'était un endroit tranquille quand la Langstrasse était pleine de flics. Comme Berne ou Soleure en plus trash, parce la loi et les gens n'y entraient pas. L'anonymat de la foule et la défonce, je sais pas si j'aimerais ça aujourd'hui.



Il me semble déceler une pointe de nostalgie quand tu parles de tes trips d'antan, plus softs avec le temps. Je sais pas si notre seuil de tolérance augmente. Ma solution a été d'innover, d'alterner et de mélanger. Je ne peux pas te suggérer ceci, parce que tu as une famille au contraire de moi. Je sais que le mélange LSD/MDMA[/justify] fait des merveilles, et te laisse intact au réveil. Intéressant ton histoire. Et sujet à  réponses multiples! …

Le blog de Jean C. » Comment acquière-t-on une identité de "drogué" ou de "toxicomane"? » 10 septembre 2015 à  05:49

[quote=Jean C]Il y a quand même une ou deux questions que j'aimerais te poser: Actuellement, ce genre d'étiquetage ne te touche plus, mais cela a-t-il toujours été comme ça? Penses-tu que, par le passé, cela a eu un impact sur la manière dont tu te percevais ou/et sur tes opportunités de participer à  la société (emploi, logement, etc.)? As-tu acquis cette étiquette avant ou après avoir été réellement dépendant physiquement au produit (symptômes de manque)?[/quote]
[justify]Il y a quelques situations merdiques liées à  mon statut de tox, notamment pour trouver un appart quand je suis sorti de cure. C'est par l'intermédiare du service de probation que j'ai signé un bail à  loyer. Toxicomanie et délinquance sont indissociables dans mon parcours, je ne savais pas ce qui était le plus stigmatisant entre les deux étiquettes, ou si ça formait un tout.

J'ai commencé à  travailler dès ma sortie. La phase préalable de postulation, puis d'entretien d'embauche, a été angoissante et stimulante à  la fois. J'exerce un métier dans un domaine particulier, présentation du casier judiciaire à  tout nouvel employeur, ce qui m'impose d'aborder honnêtement ma situation. Contre toute attente, ça s'est bien passé et m'a permis de relativiser le truc.

J'ai obtenu mon brevet fédéral quelques années plus tard et ai bien réussi professionnellement, présenter mon casier me permet d'évaluer mon interlocuteur, je n'entre pas en matière si ça le dérange. Idem dans les autres domaines de ma vie.




Si j'ai acquis cette identité avant/après ?

C'est complexe et ambigü, je vois deux questions bien distinctes. L'identité et le cheminement pour l'obtenir.


Il faut être tox pour qu'on être identifié en tant que tel (sans m'attarder sur les nuances et les interprètations innappropriées). Je ne vois pas comment j'aurais pû m'identifer de la sorte avant d'avoir atteint un seuil minimum de conso, d'usage de matériel de conso, de fréquentation du milieu. Et comme je l'ai déjà  dit, c'est avant tout par les autres que j'en suis venir à  m'identifier ainsi. Avant d'être Jedi, un padawan être il faut.


Le cheminement, ou la causalité...Je ne suis pas devenu tox pour fuir l'horreur de ma vie ou pour supporter de la continuer. C'est une suite d'opportunités qui m'a mis en présence de drogues, les essayer c'est les adopter.
J'ai grandi dans des conditions assez trash, le résultat n'est pas un modèle d'épanouissement et d'équilibre. Mais à  l'époque ça n'était que ma normalité, la maltraitance ne fait souffrir qu'à  partir du moment qu'on en a conscience. A quinze ans j'ai eu la chance de commencer un apprentissage dans un domaine qui m'a passionné et motivé à  obtenir un CFC. Au même moment, j'ai commencé à  cotoyer des milieux que les braves gens s'appliquent à  éviter. De petits délits à  de gros traffics, d'actes plus graves à  des traffics organisés, j'en suis arrivé à  faire ce pour quoi j'étais doué.
En jugement, à  la question suis-je un délinquant qui s'est drogué, ou un drogué qui a commis des délits pour ses doses, mon avocat a fait du bon boulot et m'a obtenu l'article 44. Moi je sais que c'était l'inverse, mais la résultante reste la toxicomanie.
Mais ça implique d'être considéré et traité parfois comme de la merde, et ça ça fout la haine durablement.

J'ignore qui je serais aujourd'hui si j'étais venu au monde dans une famille bienveillante, je ne me pose pas la question car je ne le saurai jamais, et aussi parce que je m'en fous. J'ai aimé vivre comme j'ai vécu, je ne referais pas certains trucs avec le recul, mais il est clair que mes jeunes années m'ont données l'impression que même le pire pour d'autres, ça sera déjà  le meilleur pour moi.

Depuis j'ai appris qu'il existe d'autres choses encore meilleures et n'ai plus cessé d'aspirer à  mieux sans risquer le pire. Ce que pensent les autres, je m'en tape le cul parterre depuis belle lurette, tout en tenant compte des avis de ceux qui me sont chers.


C'est un peu brouillon, ça condense plus de 25 ans de ma vie. Je pense que l'enfance conditionne notre façon d'apréhender le monde, mais qu'on peut changer ça tout au long de notre vie. Et la toxicomanie n'est pas la pire des conséquences puisque les drogues génèrent des formes de bonheurs, peu importe qu'ils soient artficiels, ils sont vécu comme réels. Moi je plains ceux qui sont malheureux, ou qui ont une vie merdique, sans possibilité de s'oublier pour un jour ou pour toujours.


Ah oué, cool tes photos du Letten et[/justify] d'autres endroits que j'ai fréquenté à  l'époque. Le monde est petit, le monde est stone! …

Le blog de Jean C. » Comment acquière-t-on une identité de "drogué" ou de "toxicomane"? » 08 septembre 2015 à  08:51

Je vais pas raconter comment j'en suis arrivé aux drogues, c'est pas intéressant. L'identité de tox je l'ai acquise principalement au contact des flics de la brigade des stups, en fréquentant les bus-distributeurs de matériel d'injection, et pour finir à  force d'aller-retour aux scène plus ou moins ouverte en CH ( ZH, BE, SO ).

Dans le regard des flics qui me faisaient les poches, dans les comportements des soignants aux urgences lors d'OD, dans la condescendance des discours des cours de justice. Puis à  force.

Cette identité t'es donnée par les autres, en fonction de ton comportement ou de ton look. Mais dans la vie de tous les jours, elle n'est identité que pour ceux qui t'ont étiquetté en tant que tel. Moi, je m'en tape et n'y pense presque jamais. En quinze ans, ça m'est revenu en dans la gueule lors d'un contrôle d'identité où je n'avais pas mes papiers, et que les flics ont eu mon CV par la centrale radio. Autrement, même quand je dois présenter mon casier judiciaire à  un nouvel employeur ça ne me fait pas me sentir tox. …

Le blog de Jaimima » Rémission, trouille, méthadone et expatriation » 21 août 2015 à  00:42

Salut,

je comprends ta trouille, bousiller le truc avant de le perdre pour pas être confrontée à  la perte.

la solution est simple, mais il faut vivre depuis un bon moment pour que ça t'apparaisse comme une évidence: on ne cesse de changer et d'évoluer tout au long de sa vie, en bien ou en mal...il n'y a que le vin qui se bonifie avec le temps, et encore!

Celle que tu es aujourd'hui regarde l'image qu'elle a d'elle-même il y a 1,2,3 ans, et s'attend à  agir comme cette elle-même qu'elle connaît. Arrête de penser à  ce que cette ancienne toi pourrait merder, et observe comment toi, aujourd'hui, tu vis ta vie. Tu n'es plus la même personne, donc il est logique de prenser que tu agiras différement. Tu dirais quoi é quelqu'un qui s'est sortie de la merde pour aujourd'hui aller se bronzer sous d'autres lattitudes ? Bof, tu vas merder ? C'est vraiment génial le chemin que tu as parcouru ?`

Concernant les démons, il ne faut pas oublier que eux aussi, ils vieiilissent. Les vieux démons sont moins puissants.

Il y a pire que de tout merder dans la vie, et c'est de réaliser qu'on a rien fait pour essayer de changer les choses.

Tchô …

Le blog de serena73 » arrêt métha : nenette surmotivée, besoin d'aide, infos, conseils.... » 26 février 2015 à  15:46

Yo Serena,

les passages à  vides, les nuits sans sommeil, être mal comme un chien sont les bas de " des hauts et des bas". C'est normal, toute la chimie de ton corps se modifie et s'adapte à  un fonctionnement sans opiacés.

tu vas en chier grave, maiis ce ne sont que des jours de manque ! Si on additionnait chaque jour de notre vie de tox passé en manque, le résultat serait des semaines, des mois ? Mais je peux te promettre que ça va s'atténuer jusqu'à  devenir un mauvais souvenir. Pense à  cet été :-)

en Suisse il y avait des S.O.U.C (sevrage opiacés ultra court ) qui donnaient d'excellents résultats. Le programme s'est arrêté parce que le taux de reconsommation au premier trimestre avoisinait les 100%. C'est parce qu'un héroïnomane qui peut se sevrer sans douleurs en 24h finira par penser : je peux me défoncer et replannifier un sevrage à  telle date.

c'est parce que mon sevrage a été traumatisant que je n'ai plus repris d'opiacés. Tu parlais d'envies d'héro, je les connaissais bien ces envies, mais le souvenir du manque surpasse ces envies. Là  si je prense à  la poudre j'ai le bide qui se noue comme les premières fois où ça te fait gerber, j'en ai pas, j'en ai plus envie.

tu fais bien de garder le même dosage quelques jours. Ne perds pas confiance en toi, douter est naturel, mais on souvent plus fort qu'on ne l'imagine. Vis un jour à  la fois. Comment peut-on apprécier la lumière si on n'a jamais connu les ténèbres ?



@Bren70 : j'ai arrêté 100mg du jour au lendemain. Six semaines de sevrage : 2 semaines en enfer, 2 semaines horribles, 2 semaines pas bien, ensuite ça a été. Je ne le referais pas. Des journées de souffrance, mais le pire c'est les nuits …

Le blog de serena73 » arrêt métha : nenette surmotivée, besoin d'aide, infos, conseils.... » 24 février 2015 à  21:24

Bonsoir Serena,

arrêter les opiacés, en particulier la métha c'est simple : quand tu as avalé la dernière goutte tu n'en prends plus, jamais.

c'est simple. C'est le truc le plus horriblement douloureux que j'ai fait dans ma vie, mais je l'ai fait. La première semaine est trash, la suivante est moins pire, ensuite tu sens une amélioration chaque jour. Je n'ai pas souvenir de dépression à  moyen terme, au contraire le moral est boosté par la satisfaction et la fierté

n'arrête pas ta métha avant d'être vraiment prête et surtout consciente de ce que ça implique : plus d'opiacés, même pas un fond de pacs parce que ça fait X jours et que je le mérite bien, que ça va me soulager, etc... Y'a plein d'autres drogues, mais l'héro faut faire une croix dessus. Elle te ramènera juste avant ton sevrage, et tu pourras recommencer ou pas.

si le sevrage est trop difficile et que tu es à  bout, reprends de la métha, il t'en faudra pas beaucoup. Il faut écouter ton corps avant tout et ne pas mettre ta santé en danger.

ce qui a marché pour moi c'est que chaque jour passé en manque me dégoûtait d'être en manque. Et je savais que si je reprenais ne serait-ce que quelques mg, le compteur se remettait à  zéro ( c'est contradictoire avec ce que j'ai écris plus haut, revenir à  l1/2, 1/4 ou autre de méth aurait-été une victoire en soit, mais que veux-tu il y a des phases de troubles après une semaine sans dormir ;-) )

et un jour je me suis senti bien, quelques minutes. Et je me suis raccroché à  ça. Pour moi ça a duré six semaines, mais j'étais pas autant préparé que toi. Même si ça devait durer six semaines, huit semaines, ça voudrait dire que cet été tu te sentiras mille mieux que tu l'imaginerais maintenant.

et souviens-toi que pas de poudre, nada, tintin, sinon c'est reparti. ....Ca a l'air bien cette méthode chinoise, à  refaire j'opterais pour ça

courage et patience, j'te tiens les pouces …

Le blog de cristaline » Mes dents, mon combat » 04 décembre 2014 à  02:23

Je te souhaite d'avoir le sourire aujourd'hui!

J'interviens sur ce post au cas où tu n'aurais pas eu de réponses quand à  l'origine de tes tracas dentaires. Quand c'est les gencives qui ramassent malgré une hygiène dentaire plus ou moins appliquée, ça peut être les résultats des bactéries Aa. ( pas ceux des douze étapes hein ) Actinobacillus actinomycetemcomitans.

La forme la plus agressive ronge les gencives et continue à  se propager pour attaquer les os de la mâchoire. Quelle que soit la fréquence et la qualité du brossage, des bains de bouches, du fil dentaire. L'extraction est la seule solution. Des morceaux d'os viennent avec les racines. Y'a un aspect ironique de se faire arracher des dents en parfait état quand t'es tox...

Je te souhaite pas ça, mais sache que si ça devait être le cas tu n'aurais rien pu faire pour l'éviter. Et si tu devais te faire arracher toute ta bouche, un bon dentiste te préparera des prothèses, les provisoires puis les définitives qui te seront posées immédiatement. Mais fais tout ton possible pour garder tes dents, de mauvaises dents valent mieux qu'un bon dentier. Même s'il est réalisé d'après l'implantation et la couleur des vraies.

Ca fait partie des choses que je préfèrerais ne pas savoir, mais puisque, autant partager l'information. Si j'avais des ennemis je leur souhaiterais de vivre ça, mais j'en ai pas :-) …

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