Dernière heure de gloire pour la codéine?

Publié par ,
920728 vues, 4014 réponses
avatar
coddeine
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Jul 2017
127 messages

thecheshirecat a écrit

Rapport à la carte vitale chez les pharmaciens, si vous avez un doute, faut prétexter un oubli et régler, si vous en avez les moyens.
De mon côté, une solution "discrète" me plairait bien, c'est donc faisable en CSAPA la délivrance sans carte vitale ?
Ce qui m'inquiètes c'est qu'un peu plus haut (flemme de tout remonter, désolé), quelqu'un parlait que ca pourrait compliquer singulièrement la vie d'être "fiché" avec un TSO. Qu'en est il réellement ? Quels sont les risques éventuels ? Et surtout, faut mettre ça en balance avec les avantages.

En CSAPA, c'est anonyme, c'est délivré gratos, mais il me semble que tu dois justifier ton identité, question de droits du citoyen/ressortissant/résident [...].
Le coté anonyme/gratuit fait partie du programme, qui est un programme de Santé Publique qui a fait des merveilles à tous points de vues.

Si ça se passe avec un médecin de ville et que tu veux être remboursé, là, forcement, c'est sur ton dossier. Quand je parle des "infos qui passent", c'est entre les professionnels de santé, qui sont aussi des M.Mme Toulmonde, mais dans une grande ville, si tu t'éloignes de ton quartier pour la prescription et la délivrance, y'à quand même peu de chances, faut etre clair, que tu te fasse "cramer" via du ragotage de voisinage !... En province, c'est bien different, et si tu travailles de près ou de loin dans la santé, c'est different aussi...

Mais la Loi assure à tous les patients et à tous les assurés la confidentialité de leur dossier. Dans la réalité, ça dérape des fois. Mais si vous portez plainte suite à un dévoilement de votre dossier, c'est gagné d'avance. Si il y a un réel préjudice qui vous est porté suite à ça, indemnités garanties.

Sinon, y'a rien a prétexter : 'j'ai pas de carte, je raque, merci, au revoir" c'est ton droit le plus strict (on en a aussi, bordel !), pour les stups comme n'importe quoi d'autre d'ailleurs...

Quand on est traité à la morphine sur du long terme, la Sécu (qui reste réticente) te fait passer régulièrement des tests d'aptitude à la conduite, notamment. C'est aussi le cas pour les épileptiques, par exemple. Si la conduite est une part essentielle de ton métier, tu es tenu d'en informer ton employeur -ce que tu peux décider de ne pas faire, en général, ça passe. Mais en cas d'accident, tout se complique... Un exemple au hasard...

Dernière modification par coddeine (20 juillet 2017 à  21:21)


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

Hors ligne

 

avatar
herngest
Nouveau Psycho
Inscrit le 14 Jul 2017
62 messages

Syam a écrit

On trouve aussi de la DHC, les prix sont plus élevés mais à efficacité égale ça semble assez compétitif : 1g à 50 euros ; pourquoi se priver.

Certaines pharmacies en ligne pratiquent des prix moins élevés, et sans le besoin d'acheter des bitcoins et tout le tintouin. En prime, c'est (presque) légal : les pharmacies qui proposent ce genre de produits font passer une consultation par formulaire en ligne, où on peut inventer tous les symptômes et toutes les douleurs possibles et imaginables, le seul enfreint à la loi étant du côté de l'utilisateur, il y a très peu de risques côté police. Enfin, il y en a assez peu aussi pour les produits illégaux, tu me diras. Pour les opiacés pharmaceutiques "légers" (en fait le trio codéine-tramadol-dihydrocodéine), passer par le darknet me semble superflu. Mais encore une fois, impossible d'acheter des paliers 3.
Qu'est ce que tu penses de la DHC pour remplacer la codéine ? J'en ai justement acheté de cette manière, et ça à l'air de me convenir, aussi bien sur le plan récréatif que d'entretien.

Dernière modification par herngest (20 juillet 2017 à  21:31)

Hors ligne

 

Anonyme9404
Invité

GBUNA a écrit

Rien à voir, j'ai toujours pensé, c'est encore + d'actualité,
mais ça ferait quoi si,  je vais en pharmacie, qu'on me refuse une boîte de néo ou autre, et que j'agite de la brunette et que je dis " ok donc vous pouvez me vendre une seringue propre pour que je puisse m'injecter ça sans risques ? La mienne est tombée par terre smile"

Etre en possession d'héroïne est interdit par la loi....
Ils te mettraient dehors, et en plus ils seraient capable de porter plainte contre toi.
Je ne sais pas quel serait le chef d'accusation, mais ça ne jouerait pas du tout en ta faveur.

Il y a des caméras dans les pharmacies.

Les pharmaciens appliquent la loi (normalement) donc de ce côté là, ce sont des automates, ce n'est pas eux qui ont décidé de cet arrêté. T'en vendre serait mettre en péril leurs officines, même si je suppose qu'ils ne sont pas à une boite prêt.

Puis on dit pas une seringue, on dit un stéribox.... svp. lol
Et dans un stéribox, il y en a deux.... !!!

De ce fait, ils ne pourraient pas te vendre une seringue.

Donc s'ils te refusent ta codéine, demande simplement un stéribox, je pense que rien que ça, ils auront de suite compris, mais tu sais, eux, ils s'en foutent un peu, c'est ta vie, pas la leur !

Tant que leur responsabilité n'est pas remise en cause si il t'arrivait quelque chose, ils en ont rien à foutre que tu t'injectes ça. C'est ton problème, pas le leur ! Et c'est TA responsabilité.

Dernière modification par Anonyme9404 (20 juillet 2017 à  21:33)

 

avatar
Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages

coddeine a écrit

thecheshirecat a écrit

Rapport à la carte vitale chez les pharmaciens, si vous avez un doute, faut prétexter un oubli et régler, si vous en avez les moyens.
De mon côté, une solution "discrète" me plairait bien, c'est donc faisable en CSAPA la délivrance sans carte vitale ?
Ce qui m'inquiètes c'est qu'un peu plus haut (flemme de tout remonter, désolé), quelqu'un parlait que ca pourrait compliquer singulièrement la vie d'être "fiché" avec un TSO. Qu'en est il réellement ? Quels sont les risques éventuels ? Et surtout, faut mettre ça en balance avec les avantages.

En CSAPA, c'est anonyme, c'est délivré gratos, mais il me semble que tu dois justifier ton identité, question de droits du citoyen/ressortissant/résident [...].
Le coté anonyme/gratuit fait partie du programme, qui est un programme de Santé Publique qui a fait des merveilles à tous points de vues.

Si ça se passe avec un médecin de ville et que tu veux être remboursé, là, forcement, c'est sur ton dossier. Quand je parle des "infos qui passent", c'est entre les professionnels de santé, qui sont aussi des M.Mme Toulmonde, mais dans une grande ville, si tu t'éloignes de ton quartier pour la prescription et la délivrance, y'à quand même peu de chances, faut etre clair, que tu te fasse "cramer" via du ragotage de voisinage !... En province, c'est bien different, et si tu travailles de près ou de loin dans la santé, c'est different aussi...

Mais la Loi assure à tous les patients et à tous les assurés la confidentialité de leur dossier. Dans la réalité, ça dérape des fois. Mais si vous portez plainte suite à un dévoilement de votre dossier, c'est gagné d'avance. Si il y a un réel préjudice qui vous est porté suite à ça, indemnités garanties.

Sinon, y'a rien a prétexter : 'j'ai pas de carte, je raque, merci, au revoir" c'est ton droit le plus strict (on en a aussi, bordel !), pour les stups comme n'importe quoi d'autre d'ailleurs...

Quand on est traité à la morphine sur du long terme, la Sécu (qui reste réticente) te fait passer régulièrement des tests d'aptitude à la conduite, notamment. C'est aussi le cas pour les épileptiques, par exemple. Si la conduite est une part essentielle de ton métier, tu es tenu d'en informer ton employeur -ce que tu peux décider de ne pas faire, en général, ça passe. Mais en cas d'accident, tout se complique... Un exemple au hasard...

Au CSPA on te propose l'anonymat total, sur tes arrêts malalies, seul le medecin conseil  connait la"cause" pas ton employeur Evidemment.
.

Hors ligne

 

avatar
GBUNA
Nouveau Psycho
Inscrit le 12 Jul 2017
74 messages

Anonyme9404 a écrit

GBUNA a écrit

Rien à voir, j'ai toujours pensé, c'est encore + d'actualité,
mais ça ferait quoi si,  je vais en pharmacie, qu'on me refuse une boîte de néo ou autre, et que j'agite de la brunette et que je dis " ok donc vous pouvez me vendre une seringue propre pour que je puisse m'injecter ça sans risques ? La mienne est tombée par terre smile"

Etre en possession d'héroïne est interdit par la loi....
Ils te mettraient dehors, et en plus ils seraient capable de porter plainte contre toi.
Je ne sais pas quel serait le chef d'accusation, mais ça ne jouerait pas du tout en ta faveur.

Il y a des caméras dans les pharmacies.

Les pharmaciens appliquent la loi (normalement) donc de ce côté là, ce sont des automates, ce n'est pas eux qui ont décidé de cet arrêté. T'en vendre serait mettre en péril leurs officines, même si je suppose qu'ils ne sont pas à une boite prêt.

Puis on dit pas une seringue, on dit un stéribox.... svp. lol
Et dans un stéribox, il y en a deux.... !!!

De ce fait, ils ne pourraient pas te vendre une seringue.

Donc s'ils te refusent ta codéine, demande simplement un stéribox, je pense que rien que ça, ils auront de suite compris, mais tu sais, eux, ils s'en foutent un peu, c'est ta vie, pas la leur !

Tant que leur responsabilité n'est pas remise en cause si il t'arrivait quelque chose, ils en ont rien à foutre que tu t'injectes ça. C'est ton problème, pas le leur ! Et c'est TA responsabilité.

Bon... mon gros délire ne fera pas l'objet d'une caméra cachée dommage... lol mais c'est gentil de t'être donné du mal pour ça super

Hors ligne

 

Bernard33
Nouveau membre
Inscrit le 17 Jul 2017
36 messages
mascarpone
je ne peu(iks) pas mettre de champignon vert mais ça me fait du bien de te lire.
merci

Hors ligne

 

avatar
Fredfenriz
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Jul 2017
60 messages
Salut à vous. Nouveau sur le site et le forum. Je découvre, et vraiment, je trouve génial l'entraide et la camaraderie qu'il y a. Beaucoup de gens biens ici. Ça réchauffe l'âme. Inutile de préciser que je suis de tout cœur avec vous.
Voilà mon histoire. Mosellan, travaillant dans la sidérurgie au début 2000, souvent comme fondeur, acier liquide, chaleur, poussière, saleté, bruit, port de charges de fous. Ça vous fabrique un homme. Ça vous le détruit un peu aussi.
Un soir de 2006, mal diffus au dos (la chance d'avoir un corps plutôt solide malgré tout), je fais ma petite fiotte ce soir là. Paracétamol ne marche plus. Je découvre par un proche la codéine. Savais même pas ce que c'était. 2 petits cachets de dafalgan codéine 30mg avant dodo. Longue nuit magique, bien être total, rêves de fous, réveil en douceur super plaisant, retapé. Vous connaissez ça hein. J'ai même fais une sorte de délire dissociatif. J'ai tout de suite su que j'allais aimé ça. Je reste quelques jours sans, mais je deviens vite accro, j'en prends de plus en plus et de plus en plus souvent. Mon proche en a marre que je lui tape ses médocs. J'apprends que c'est vendu librement, à 25 mg maxi. Le début de 10 ans de fou. Je précise qu'avant je ne connaissais pas les drogues. J'aime pas l'alcool à part une bière parfois, ni le café, étant un cogitant l'herbe fait un effet merdique et dangereux sur moi.
Bref c'est parti. Je suis monté progressivement, même prudemment, étant un peu hypocondriaque. Hé oui on est pas tous des taré(e)s. J'ai longtemps stabilisé à 3 boîtes de codoliprane/jour en 2 prises, pas mal tout de même. Jamais de mélange. Juste ma codo et mes clopes. J'étais bien, mais certaines choses commençaient à merder. Douleurs légères au foie et aux reins, de plus en plus souvent la dose qui n'agit pas, à part l'anesthésie physique. Et parfois au contraire, quand le matin j'étais à peu près à jeun (je suis gros mangeur), la gerbe et un malaise limite d'appeler le samu, à cause de ce foutu paracétamol. Dieux remerciés encore d'avoir un corps bien solide, vous allez voir. Mais impossible de décrocher hein. D'ailleurs, parenthèse, j'ai jamais compris l'effet anti anxiété que la codéine fait sur certains. Je suis un anxieux au quotidien, un ruminant, souvent dans la procrastination, mais pas un dépressif. Je crois en mon avenir et celui de nos pays européens. Jamais touché un AD de ma vie. Mais vous pouvez déjà savoir dans quoi je vais tomber.
Ma vie dans les pharmacies. Je pourrais en écrire un bouquin d'anecdotes. Le petit vieux avec ses énormes sachets de médocs qui traînasse, le gars qui vient demander ses benzos en avance et qui insiste, limite brutal, ceux qui gueulent parce qu'ils doivent un peu payer.... mon territoire allait de la frontière luxo à Metz, une quarantaines de pharmacies. Dépense de temps et de gasoil tous les jours après le boulot, plus encore le samedi matin pour faire le plein pour le WE. Je faisais même une liste tenue à jour pour pas me fourrer et revenir trop tôt dans la même, roulements impeccables. Mais ils me connaissaient, et certains savaient sûrement. Le regard des pharmaciens, certains condescendants, certains sympathiques, d'autres indifférents, je ne les regardais jamais en face, trop honte, jamais sympathisé avec l'un deux. "Bonjour 2 boîtes de codoliprane svp" est la phrase que j'ai le plus dit dans ma vie. Somme exacte souvent, pour pas attendre le retour de monnaie. "Merci au revoir". 45 secondes chrono. Certains m'ont limités à une boîte, j'ai jamais osé demandé plus que deux. On ne m'a jamais refusé. Commerçants avant tout. Mais je ne leur en veux pas, c'est d'abord de ma faute.
Février 2010. J'en ai vraiment marre de ces dépenses, la moitié du temps un effet nul hormis l'anesthésie physique. Je suis au chômage, j'en profite, je me mets au sevrage brutal. Là je et vous allez commencer à rigoler. Chiasses en dizaines par jour (mon talon d'achille, une bière trop froide ou un banc glacé et c'est parti). Sueurs, insomnies, agitations, douleurs, certains connaissent en ce moment. 1 mois terribles à me vider, faible comme un nouveau né, à choper toutes les castros et tous les rhumes, maux de gorges.
Puis peu à peu la renaissance, la force, le goût des choses, la vie, nouvelle copine, l'amour :). Radios du foie, des reins, que dalle. Parfait. J'y pensais de moins en moins. Je ne prenais que de l'ibuprofène comme placebo.
Assez fier de moi,  je reprends un boulot. Port de charges lourdes. Vu que je suis taillé comme un grand bœuf, c'est toujours pour moi ces boulots.
Vous imaginez la suite. Un soir de petite douleur, la copine qui me propose deux petits doliprane codéine 30 mg (ils ont tous une ordo pour ça ou bien?) et je replonge. Nuit magique encore, mais quelle salopen! Bon elle ne savait pas.
C'est reparti! Je suis monté à des 3/4 prises jours, mais jamais augmenter la dose. Au dessus le paracétamol me rend malade et la codéine ne métabolise plus.  Plus de la moitié des doses sans effets psychiques , ce que je recherchais un peu. Que d'argent foutu en l'air. Hormis ma première dose à midi, je prenais toujours mes doses avant de faire un petit somme. Je suis un gros et bon dormeur à la base, le sommeil a toujours été un plaisir en soi depuis ma tendre enfance. Somnolence bien être, puis rêves de fous, expériences que je ne développerait pas, vous me prendrez pour un fou. C'était pas toutes les nuits, mais c'est ce que je recherchais avec la codo. A part ça c'était pour être bien dans mon corps la journée.
Mais je reste un anxieux de nature. Je hais fondamentalement le monde dans lequel je vis. Inutile de vous faire un dessin, mais je suis assez politisé. A vous de choisir et de deviner, plus un mot la dessus. Les dieux m'en préservent wink.
Donc septembre 2011, je découvre à 33 ans les benzos pour la première fois. Et la je suis parti en vrille. Mon cher médecin me prescrivait 2 boîtes/mois, le max autorisé. Je les avalais parfois en 3 jours. Puis lentement je remontais à la surface, le souvenir de rien. Jamais ressenti de manque de cette merde,  j'attendais le mois suivant pour avoir mon ordo et recommencer les conneries. J'étais devenu un drogué compulsif. Mais j'avais ma codéine.C'est autre chose. Je n'ai jamais compris ceux qui pensent que le cocktail benzos/codo est dangereux, plus tard en prise normale de broma j'ai toujours trouvé que les effets s'annulaient plutôt.
Mais quelle résultat! Deux voitures à la casse, les gendarmes qui me ramènent chez moi après une séance sur autoroute à semi-éveillé sur la bande d'urgence à frotter mon aile sur les barrières. Tests alcool et cana négatifs, tenue sur un pied concluante, un "j'ai pas dormi" passait comme une lettre à la poste. N'était devenu un danger public. Heureusement jamais de blessés, autres ou moi. Le dieu des connards a toujours été avec moi. Parce que j'en ai été un beau.
Aujourd'hui je suis toujours sous benzos, mais c'est sous clé. Un proche me file ma dose chaque matin. Impossible pour moi d'être à une poso normale tellement j'ai explosé le seuil de tolérance. 2/3 très tôt le matin sauf WE avant de faire un petit somme pour éliminer les effets somnolants. Cela me suffit juste pour me bouger, aller bosser et ne pas trop procrastiner en fin de semaine. Mais mon médecin est au courant et je boucle mon mois entier avec ces merdes sans problèmes maintenant.
Allez une petite anecdote pour vous faire imaginer ou j'en étais, ou vous faire rire. Vous connaissez aussi un des sales effets de la codéine en masse, pissou leeeeeeennnnt lol. Un jour de full broma, sais plus trop, j'ai été avec une petite crasseuse de mon village. Le lendemain au réveil plus moyen de pisser. Panique, urgences, tuyau dans le tuyau (ma première, effet charmant garanti). Je pensais que c'était la codéine, mais j'avais chope une MST. Mais l'urologue m'a dit que la codéine n'aidait pas. Le premier a qui je l'ai dit, en doses raisonnables évidemment. Tout comme bon drogué menteur que je suis.
Je sais, je suis trivial, mais il faut parler franchement. L'autre côté aussi hein, à ne pas déféquer pendant trois jours, en sueur à essayer de lâcher un mastodonte, et y aller à la brosse à chiottes pour que ça passe le trou :)
Hé oui c'est aussi cela la vie d'un codéinoman.
Arrivons au présent. Il y a quelques mois j'étais passé au klipal. Moins cher, plus de codo, moins de para, et des comprimés enrobés. Je ne supportais plus les cachetons blancs du codiliprane, je n'arrivais plus à les avaler, même avec du soda. Mais étant un tox, je le faisais quand même. Je les régurgitaient, les ravalaient. Rien que me voir avaler ces trucs en cachette devait suffire à dégoûter n'importe qui.
Donc Klipal. 19 comprimés/prise, parfois 4 voir 5 prises le WE. Du joli. Toujours sans effet psycho, même pas physique des fois, vous savez, cette bouffée de chaleur montante et ce bien être dans son corps que vous ne connaîtrez plus pour beaucoup. C'était une habitude, avec mes benzos bien dosés qui annulaient l'effet souvent, et vice versa. Pure perte de temps, d'argent et de santé. Mais le corps et l'esprit réclament. Puis j'ai du fric, 15 pharmacies autour de moi, pourquoi arrêter?
Mercredi 12 juillet après le taf. Je sors de mes achats quotidiens. L'heure du goûter (je suis un gamin, je bois du nesquik à 38 ans). J'ouvre l'appli Figaro. Je lis. Je me suis tétanisé sur place. Même déjà un avant goût de chiasse. Pourquoi ils font ça? Je ne connaissais même pas cette Pauline ou ces rappeurs américains. Je ne regarde plus la TV depuis 2011, je ne vais que sur des sites réinformés, je suis metalhead depuis ma naissance, pas de facebook, je ne m'intéresse qu'à la politique, la littérature, musique et arts en général.
C'est quoi cette histoire? Arrêté immédiat? Applicable vendredi. Trop tard pour faire le plein. Demain je sèche le taf et je vais faire les pharmacies pour stocker. Je veux finir mon dernier WE codo en beauté, comme un seigneur. J'étais déjà résolu à arrêter au fond. Tant mieux. Lendemain, déception. Des pharmaciens appliquaient déjà l'arrêté qu'ils avaient reçu au matin, d'autres non. Juste réussi à choper 7 boîtes, j'ai vite arrêter mon tour, je supporte mal les refus. Comme ça on la fera dégressivement.
Dimanche soir. Ma dernière dose. Je vous jure, je l'ai dégusté jusqu'à la dernière minute du réveil lundi , avant que ca sonne 7h.
Mais voilà c'est fini.
Lundi ça va encore. Mauvaises pensées. Ou j'habite il me suffit de faire 100 m à pied pour avoir de la brune. Seulement j'ai jamais fait ça. Et comme j'aurais honte de moi, surtout d'avoir à acheter à ces gens...
Le soir, un petit somme de 19 à 23h bien sympa. Réveil terrible. Chiasse spontanée, tout juste le temps d'atteindre les toilettes. Nuit terrible, sueurs, douleurs, insomnies, un peu atténué par un visionnage de vieux épisodes des Pythons. Trouvé du Lopéramide chez moi pour la chiasse, mieux que cet inutile et dégueulasse Smecta. Trouvé aussi un myorelaxant, Lumirelax, sans grand effet. Prise de 2g paracétamol toutes les 2h comme placebo. Mais le lendemain, sûr, je vais chez mon docteur. Et je lui dit tout. Peut-être.
Lui dire tout? Mon médecin traitant à 30km, mon doc depuis mon enfance, celui qui m'a
presque torché, le seul qui a bien connu mon père, qui me connaît mieux que ma mère, mon presque second père/ami/doc/psychologue qui m'a fait ma brit milah d'européen et qui venait à la maison me soigner, parfois gratos. Vous pouvez montrer certaines parties à votre médecin traitant vous? J'en doute. Dire à mon vieux médecin juif de 64 ans, dans les yeux, que je suis un tox?
J'ai pas pu. Lui ai dit que je ne dormais plus depuis quelques jours à cause du taf et tous les symptômes cités sans dire plus. Il découvre que j'ai sûrement une petite tendinite à l'épaule gauche en pressant à peine, j'ai hurlé de douleur. Tellement anesthésié que je sentais même pas ce truc. Je sors déçu, avec juste des anti-inflammatoires et du bête paracétamol. Déçu surtout qu'il ne m'ai pas compris. Mais il me dis de revenir gratos jeudi si ça va toujours pas. Prises de sang et radios à faire bien sûr, je connais ça. Nuit de folie de merde, mais bizarrement, ça ne s'aggrave pas. La 2ème nuit est toujours la pire. Mercredi matin, j'arrive à dormir quelques heures grâce au broma, il m'a assommé en deux cachets, alors qu'avant il niquait plutôt mon petit somme pré matinal. Journée de merde, propre comme figuré, des douleurs intestinales comme des occlusions, mais déjà plus de chiasse? Le Bactéryl que j'ai acheté en absence de Lopéramide? L'été? Le paracétamol? Je pourrais être en pire état en fait, hormis la gueule de déterré dû au manque de sommeil. Nuit blanche encore mais je sais que je vais m'en sortir.
Ce jeudi matin, je me lève pas trop mal. Je vais chez mon doc. Mais je lui dis que ça pas mieux, on sait jamais si ça empire. Ach, je déteste lui mentir. Il l'ausculte de partout, comme les vrais médecins font, découvre que j'ai un peu de douleur sciatique, et peut-être comme ma mère un petite calcification des os. Me refait les ordos pour radios et prises de sang. Et me fait une ordo. M'explique les anti-douleurs, niveau I, paracétamol, ibu. 2ème niveau, "paracétamol codéine" et me fixe en le disant bien calmement. Je sais qu'il a compris. Pas besoin de mots entre nous. Mais c'est un médecin à l'ancienne. Je sais qu'il m'en prescrira pas. Pour lui je suis un dur, fory et je dois continuer à l'être. Il me prescrit comme anti inflammoires de la cortisone, un hypnotique dont j'ai plus le nom en tête et que je ne prendrais sûrement pas (mauvaise expérience avec un temesta) et un anti douleur que je ne connais pas. Il me dit sur celui que ça marche très bien pour les douleurs "et particulièrement pour les douleurs dues à ta situation mon garçon. Tu vas à la pharmacie et tu en prends deux de suite avant de retourner à ton travail". Son nom: Lyrica. Je m'exécute. Oh putain, presque plus de douleurs, un entrain, une joie de vivre. Mais franchement je marchais plus droit. Pas de taf possible. Je fais un assez bon petit somme. Je me réveille, je viens sur ce site. Lyrics: anti-douleurs, très peu prescrit, molécule machin chose, très bon pour les sevrages aux opiacés, presque un TSO. Mon bon médecin a vraiment tout pigé :). Boîte de 94, 3 par jour, de quoi venir. Et de m'en sortir. Mais maintenant j'en suis sûr. Les opis c'est fini. Sûr. Voilà ou j'en suis ce soir. Et j'arrêterais les benzos dans quelques mois. J'avoue avoir un peu peur pour les radios, j'attends un peu, pour la prise de sang aussi. J'ai eu tellement de chance jusque là. C'est pas éternel. Surtout peur du paracétamol. Mais j'ai lu tout et son contraire sur cette merde. Des corps dévastés par des abus très rapidement. Et des corps en pleine santé jamais malades, résistants. Je tombais jamais malade, jamais pendant ces 10 ans, et ce n'était pas l'effet de la codéine.
Enfin j'ai fini, pardon pour la longueur, paraît que c'est un des effets du Lyrica, la volubilité. Pardon pour les "crudités", mais j'avais envie de tout déballer. Inutile de cacher ces choses.
Je précise: je pourrais donner l'impression de mépriser ceux qui s'en sortent moins bien que moi, qui sont encore dans cet drogue. C'est tout le contraire. Je suis avec vous tous. Je pense à la façon dégueulasse dont cet arrêté a été déballé. Je pense aux gens qui ont vraiment de vrais douleurs chroniques, terribles, ceux qui ne pouvaient pas ou ne voulaient pas aller au médecin, ce vieux que je connais et qui en prennait pour son arthtrose et que je ne vois plus depuis quelques jours. Non vraiment, la façon dont ça a été fait, une vraie saloperie qui se payera. Agnès elle peut se faire prescrire ce qu'elle veut elle hein... et je n'ai rien à dire ni pour Pauline ni pour sa mère désolé, pas un mot, je commencerais à tomber bien bas et ce serait contre mon honneur.
Courage à vous tous. Chacun de vos messages me réconforte et m'aide. Je vous envoie le peu de forces que j'ai.
Salutations et merci pour ceux qui m'ont lu jusqu'au bout. Bonne nuit. Peut être.

Une nuit sans rêves est une autre vie de perdue.

Hors ligne

 

avatar
Fredfenriz
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Jul 2017
60 messages
Et pardon pour les fautes énormes et impardonnables wink

Une nuit sans rêves est une autre vie de perdue.

Hors ligne

 

avatar
Capitaine
Nouveau membre
Inscrit le 13 Jul 2017
21 messages
Peux pas mettre de champignons mais incroyable ton témoignage Fredfenriz, j'espère qu'il terminera dans les "Morceaux choisis".

Amicalement, bon courage.

Hors ligne

 

avatar
thecheshirecat
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
Merci pour les réponses smilec'est assez rassurant. Témoignage poignant au passage, merci et courage !
Je viens de voir un truc sur PA qui m'a glacé le sang : le stilnox serait contre indiqué avec le suboxone ? Pourquoi ???
Je prends 2 cachets tout les soirs ... Est ce que je dois arrêter le stilnox aussi ? Putain, pas ça ... sad

Dernière modification par thecheshirecat (20 juillet 2017 à  22:42)


Foutu citron.

Hors ligne

 

avatar
GBUNA
Nouveau Psycho
Inscrit le 12 Jul 2017
74 messages
Fredfenriz,
Merci pour ton témoignage,
Cela confirme bien mon ressenti sur le lyrica, je pensais que c'était mon esprit qui idéalisé le médicament.
Attention toute fois par la suite, il créer une dépendance aussi.

Par contre, je suis loin d'être une féministe, ton franc parlé me fait penser à moi mais... Le coup de " crasseuse ".... Un peu de respect pour les femmes stp. Si je peux me permettre donc, si t'avais mis une capote tu l'aurais remercié de t'avoir permis de te vider les bourses. A bon entendeur smile

Mais bravo pour ton courage, et restes sur ta lancée.

Hors ligne

 

avatar
MissySippi
Psycho junior
Inscrit le 20 Jun 2011
219 messages
Je suis désolée si je pollue le topic avec des posts pas directement liés au sujet (dernière heure de gloire pour la codéine) mais je souhaite avoir une vision claire de la loi et des pratiques en officine. 
Alors voilà, je me suis baladée sur PA (vagabondé plutôt, au gré des sujets, un peu au hasard à dire vrai) et j'ai trouvé ce msg d'un forumer (datant un peu) , le voici ;

Par contre pour les medocs j'avais un doute en ce qui concerne leurs visibilité sur la prescription des medecins mais en pharmacie, tout est inscrit sur la carte vitale, il s'agit de ton DP et certains pharmaciens regarde et savent tout ce que tu as pris comme médocs et à  quelle date. Avec quelques recherches, j'ai appris que les pharmaciens n'ont pas le droit de faire ça, c'est interdit, s'ils veulent le faire, ils doivent demander ton accord mais beaucoup ne se gênent pas et le font tranquilou devant ta tronche et te disent avec un air supérieur, non mais là  ça n'va pas ! Vous en avez déjà  pris a telle date etc...quand je ne savais pas, je leurs disais, ben oui c'est ma posologie c'est beaucoup mais c'est comme ça. Maintenant je leur dis "mais vous savez que c'est interdit ce que vous faites ? (explications blabla" et là  changement de ton, "Ah oui désolé on a pas tendance à  oublier" ou alors" Ah désolé je n'étais pas au courant" et finalement, ils se sentent tellement con qu'ils donnent le medoc hmm. Ils ont juste le droit de regarder ce que tu as pris dans leurs propre pharmacie.

Mon but n'est pas de brieffer les gens sur comment frauder et comment gruger les pharmas. Mais cette loi est dangereuse pour la santé à court terme des addicts et (et ça pour moi cest encore plus grave) pour leur bien-être. Donc c'est notre devoir de nous procurer la molécule dont nous avons besoin au quotidien. Bon je radote.... smile
alors, anciens traitements visibles ou pas visibles sur la CV ?? je suis perdu !

bises à tous et à chacun
Missy

Hors ligne

 

avatar
MissySippi
Psycho junior
Inscrit le 20 Jun 2011
219 messages
the cheshire cat, le stilnox ne vient pas d'être interdit sur le marché ?? je pige plus rien.......... ps ; je ne veux pas t'affoler, peut-être me trompe-je .

Hors ligne

 

avatar
Terson
BioHacker
Inscrit le 25 Jul 2014
819 messages

MissySippi a écrit

Je suis désolée si je pollue le topic avec des posts pas directement liés au sujet (dernière heure de gloire pour la codéine) mais je souhaite avoir une vision claire de la loi et des pratiques en officine. 
Alors voilà, je me suis baladée sur PA (vagabondé plutôt, au gré des sujets, un peu au hasard à dire vrai) et j'ai trouvé ce msg d'un forumer (datant un peu) , le voici ;

Par contre pour les medocs j'avais un doute en ce qui concerne leurs visibilité sur la prescription des medecins mais en pharmacie, tout est inscrit sur la carte vitale, il s'agit de ton DP et certains pharmaciens regarde et savent tout ce que tu as pris comme médocs et à  quelle date. Avec quelques recherches, j'ai appris que les pharmaciens n'ont pas le droit de faire ça, c'est interdit, s'ils veulent le faire, ils doivent demander ton accord mais beaucoup ne se gênent pas et le font tranquilou devant ta tronche et te disent avec un air supérieur, non mais là  ça n'va pas ! Vous en avez déjà  pris a telle date etc...quand je ne savais pas, je leurs disais, ben oui c'est ma posologie c'est beaucoup mais c'est comme ça. Maintenant je leur dis "mais vous savez que c'est interdit ce que vous faites ? (explications blabla" et là  changement de ton, "Ah oui désolé on a pas tendance à  oublier" ou alors" Ah désolé je n'étais pas au courant" et finalement, ils se sentent tellement con qu'ils donnent le medoc hmm. Ils ont juste le droit de regarder ce que tu as pris dans leurs propre pharmacie.

Mon but n'est pas de brieffer les gens sur comment frauder et comment gruger les pharmas. Mais cette loi est dangereuse pour la santé à court terme des addicts et (et ça pour moi cest encore plus grave) pour leur bien-être. Donc c'est notre devoir de nous procurer la molécule dont nous avons besoin au quotidien. Bon je radote.... smile
alors, anciens traitements visibles ou pas visibles sur la CV ?? je suis perdu !

bises à tous et à chacun
Missy

Tes anciens traitements sont visible si le médecin décide de fouiner oui (en général si il a un doute sur le patient en face de lui) C'est le DMP (Dossier Medical Partagé).


Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick

Hors ligne

 

avatar
thecheshirecat
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
Pas interdit, mais passé en ordonnance sécurisée. J'ai pas mal déconné avec cette molécule, et je travaille avec une psychiatre pour retourner à la "normale", soit 1cp (contre 2 aujourd'hui et plus auparavant). Elle m'a passé sous zopiclone un moment mais je ne supportait pas du tout donc retour à zolpi.
A 2 cp, elle peut me le prescrire, même si c'est pas recommandé, j'ai plus à faire plusieurs doc'. Ca me contraint à respecter la dose, c'est très bien et je suis plutôt content de moi, mais si je commence le sub' je veux pas que ce soit dangereux ><
(Désolé, j'espère ne pas trop dériver du sujet du topic ... je peux créer un thread dans la section TSO sinon)

Dernière modification par thecheshirecat (20 juillet 2017 à  23:00)


Foutu citron.

Hors ligne

 

avatar
coddeine
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Jul 2017
127 messages

MissySippi a écrit

alors, anciens traitements visibles ou pas visibles sur la CV ??

Dans la réalité, ça dérape...

GBUNA a écrit

Si je peux me permettre donc, si t'avais mis une capote tu l'aurais remercié de t'avoir permis de te vider les bourses.

Tieeeens, tu l'as pas volée, celle-là !... big_smile
(avec tendresse, bien sûr, Fredfenriz wink )

Les codolipouets, c'est ma hantise, moi aussi je dois m'y reprendre à 14 fois et 8 litres de bave pour les avaler, pour les raquer une fois sur trois ¼ d'heure après...
Ah, le Lyrica, ça tape, c'est clair !... Bon courage, mec, ça va bien se passer...

GBUNA a écrit

Attention toute fois par la suite, il créer une dépendance aussi.


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

Hors ligne

 

avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
Inscrit le 19 Sep 2015
4222 messages

Terson a écrit

Tes anciens traitements sont visible si le médecin décide de fouiner oui (en général si il a un doute sur le patient en face de lui) C'est le DMP (Dossier Medical Partagé).

Mais arretes avec ça Terson! Le DMP est inexistant chez 90% des patients, Perso, jamais eu accès à aucun!

Pour que vous compreniez mieux de quoi il s'agit exactement :

https://www.service-public.fr/particuli … its/F10872


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils laissent passer la lumière!

Hors ligne

 

avatar
MissySippi
Psycho junior
Inscrit le 20 Jun 2011
219 messages
ok Cheshirecat. je ne le savais pas. je ne connais rien aux benzos, AD, anxios (mais rien!!! je suis une ignare à ce sujet).
j'avais vu des affichettes en pharma mentionnant le Stilnox, et jai cru à un retrait du marché. ton témoignage est intéressant.
Et Fredfenriz, le tien est bouleversant...

au risque de sapper l'équilibre que tu es en train de mettre en place, (tanpis je risque) je ne trouve pas correct ni empathique de la part d'un toubib de préférer donner du lyrica ou autres molécules vis à vis desquelles tu as vécu des soucis (endormissement sur la route etc..), juste parceque les opiacés sont diabolisés. ta codeine te convenait bien, et (Mascarpone serait d'accord av moi je pense) le seul souci que tu rencontrais était de l'ordre des moeurs !
comme disait Keith R, jai eu des pbs avec les flics, jamais avec la dope .
c'est pas objectif, je le reconnais, mais globalement, le coté négatif de ta conso de codéine c'était majoritairement (ds ton témoignage) les regards des pharmacien.nes, le jugement, la perte de temps (devoir faire plusieurs pharmas), et d'essence. Et l'impossibilité d'en parler (on en revient tjr à la peur -justifiée- du jugement.
en parler sans tabou.
avec dans la balance, le seul effet dérangeant qu'est une constipation si on module un peu le dosage.

en vrai, ces docs préfèrent les molécules bien insérées ds la société (ad, anxios) mais surtout pas de codeine!!!!!! ben nan ça risquerait d'être efficace !!!! on peut pas prendre le risque Monsieur !!!!! en + vous vous sentiriez bien, presque sans effet secondaire. ce n'est pas raisonnable cher monsieur !

fredfenriz, je te souhaite plein de courage, tu n'es pas tt seul.
je crains (parceque je suis lucide et un tout petit peu alarmiste) que ce bon vieux forum ne vienne à être fermé un matin. Pour apologie (la blague!!) .
parceque dans leur tête cest pas la RDR qui a permis d'endiguer le vih et VHC et les od sauvages.

alors profitons de cette chance inouie que nous avons de pouvoir communiquer entre nous, nous qui comprenons ce que vit l'autre, car déjà passés par là .

Jai eu l'occasion de bavarder avec Alain Will sur le forum lorsqu'il était encore parmi nous. heureusement qu'il n'est pas là pour voir ça...
il serait......pire dégouté !
bref je sais pas pkoi je mélange PA, Alain Will, la rdr, la codeine, la censure, la prohibition... c'est plus un relent de (jai failli dire fascisme) que je perçois dans notre pays en ce moment.. dictature peut-être ?

je m'égare, excusez-moi .

j'ai moi aussi gros sur la patate..
j'aimerai vous serrer tous ds mes bras..

M.

Hors ligne

 

avatar
Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages

Fredfenriz a écrit

Salut à vous. Nouveau sur le site et le forum. Je découvre, et vraiment, je trouve génial l'entraide et la camaraderie qu'il y a. Beaucoup de gens biens ici. Ça réchauffe l'âme. Inutile de préciser que je suis de tout cœur avec vous.
Voilà mon histoire. Mosellan, travaillant dans la sidérurgie au début 2000, souvent comme fondeur, acier liquide, chaleur, poussière, saleté, bruit, port de charges de fous. Ça vous fabrique un homme. Ça vous le détruit un peu aussi.
Un soir de 2006, mal diffus au dos (la chance d'avoir un corps plutôt solide malgré tout), je fais ma petite fiotte ce soir là. Paracétamol ne marche plus. Je découvre par un proche la codéine. Savais même pas ce que c'était. 2 petits cachets de dafalgan codéine 30mg avant dodo. Longue nuit magique, bien être total, rêves de fous, réveil en douceur super plaisant, retapé. Vous connaissez ça hein. J'ai même fais une sorte de délire dissociatif. J'ai tout de suite su que j'allais aimé ça. Je reste quelques jours sans, mais je deviens vite accro, j'en prends de plus en plus et de plus en plus souvent. Mon proche en a marre que je lui tape ses médocs. J'apprends que c'est vendu librement, à 25 mg maxi. Le début de 10 ans de fou. Je précise qu'avant je ne connaissais pas les drogues. J'aime pas l'alcool à part une bière parfois, ni le café, étant un cogitant l'herbe fait un effet merdique et dangereux sur moi.
Bref c'est parti. Je suis monté progressivement, même prudemment, étant un peu hypocondriaque. Hé oui on est pas tous des taré(e)s. J'ai longtemps stabilisé à 3 boîtes de codoliprane/jour en 2 prises, pas mal tout de même. Jamais de mélange. Juste ma codo et mes clopes. J'étais bien, mais certaines choses commençaient à merder. Douleurs légères au foie et aux reins, de plus en plus souvent la dose qui n'agit pas, à part l'anesthésie physique. Et parfois au contraire, quand le matin j'étais à peu près à jeun (je suis gros mangeur), la gerbe et un malaise limite d'appeler le samu, à cause de ce foutu paracétamol. Dieux remerciés encore d'avoir un corps bien solide, vous allez voir. Mais impossible de décrocher hein. D'ailleurs, parenthèse, j'ai jamais compris l'effet anti anxiété que la codéine fait sur certains. Je suis un anxieux au quotidien, un ruminant, souvent dans la procrastination, mais pas un dépressif. Je crois en mon avenir et celui de nos pays européens. Jamais touché un AD de ma vie. Mais vous pouvez déjà savoir dans quoi je vais tomber.
Ma vie dans les pharmacies. Je pourrais en écrire un bouquin d'anecdotes. Le petit vieux avec ses énormes sachets de médocs qui traînasse, le gars qui vient demander ses benzos en avance et qui insiste, limite brutal, ceux qui gueulent parce qu'ils doivent un peu payer.... mon territoire allait de la frontière luxo à Metz, une quarantaines de pharmacies. Dépense de temps et de gasoil tous les jours après le boulot, plus encore le samedi matin pour faire le plein pour le WE. Je faisais même une liste tenue à jour pour pas me fourrer et revenir trop tôt dans la même, roulements impeccables. Mais ils me connaissaient, et certains savaient sûrement. Le regard des pharmaciens, certains condescendants, certains sympathiques, d'autres indifférents, je ne les regardais jamais en face, trop honte, jamais sympathisé avec l'un deux. "Bonjour 2 boîtes de codoliprane svp" est la phrase que j'ai le plus dit dans ma vie. Somme exacte souvent, pour pas attendre le retour de monnaie. "Merci au revoir". 45 secondes chrono. Certains m'ont limités à une boîte, j'ai jamais osé demandé plus que deux. On ne m'a jamais refusé. Commerçants avant tout. Mais je ne leur en veux pas, c'est d'abord de ma faute.
Février 2010. J'en ai vraiment marre de ces dépenses, la moitié du temps un effet nul hormis l'anesthésie physique. Je suis au chômage, j'en profite, je me mets au sevrage brutal. Là je et vous allez commencer à rigoler. Chiasses en dizaines par jour (mon talon d'achille, une bière trop froide ou un banc glacé et c'est parti). Sueurs, insomnies, agitations, douleurs, certains connaissent en ce moment. 1 mois terribles à me vider, faible comme un nouveau né, à choper toutes les castros et tous les rhumes, maux de gorges.
Puis peu à peu la renaissance, la force, le goût des choses, la vie, nouvelle copine, l'amour :). Radios du foie, des reins, que dalle. Parfait. J'y pensais de moins en moins. Je ne prenais que de l'ibuprofène comme placebo.
Assez fier de moi,  je reprends un boulot. Port de charges lourdes. Vu que je suis taillé comme un grand bœuf, c'est toujours pour moi ces boulots.
Vous imaginez la suite. Un soir de petite douleur, la copine qui me propose deux petits doliprane codéine 30 mg (ils ont tous une ordo pour ça ou bien?) et je replonge. Nuit magique encore, mais quelle salopen! Bon elle ne savait pas.
C'est reparti! Je suis monté à des 3/4 prises jours, mais jamais augmenter la dose. Au dessus le paracétamol me rend malade et la codéine ne métabolise plus.  Plus de la moitié des doses sans effets psychiques , ce que je recherchais un peu. Que d'argent foutu en l'air. Hormis ma première dose à midi, je prenais toujours mes doses avant de faire un petit somme. Je suis un gros et bon dormeur à la base, le sommeil a toujours été un plaisir en soi depuis ma tendre enfance. Somnolence bien être, puis rêves de fous, expériences que je ne développerait pas, vous me prendrez pour un fou. C'était pas toutes les nuits, mais c'est ce que je recherchais avec la codo. A part ça c'était pour être bien dans mon corps la journée.
Mais je reste un anxieux de nature. Je hais fondamentalement le monde dans lequel je vis. Inutile de vous faire un dessin, mais je suis assez politisé. A vous de choisir et de deviner, plus un mot la dessus. Les dieux m'en préservent wink.
Donc septembre 2011, je découvre à 33 ans les benzos pour la première fois. Et la je suis parti en vrille. Mon cher médecin me prescrivait 2 boîtes/mois, le max autorisé. Je les avalais parfois en 3 jours. Puis lentement je remontais à la surface, le souvenir de rien. Jamais ressenti de manque de cette merde,  j'attendais le mois suivant pour avoir mon ordo et recommencer les conneries. J'étais devenu un drogué compulsif. Mais j'avais ma codéine.C'est autre chose. Je n'ai jamais compris ceux qui pensent que le cocktail benzos/codo est dangereux, plus tard en prise normale de broma j'ai toujours trouvé que les effets s'annulaient plutôt.
Mais quelle résultat! Deux voitures à la casse, les gendarmes qui me ramènent chez moi après une séance sur autoroute à semi-éveillé sur la bande d'urgence à frotter mon aile sur les barrières. Tests alcool et cana négatifs, tenue sur un pied concluante, un "j'ai pas dormi" passait comme une lettre à la poste. N'était devenu un danger public. Heureusement jamais de blessés, autres ou moi. Le dieu des connards a toujours été avec moi. Parce que j'en ai été un beau.
Aujourd'hui je suis toujours sous benzos, mais c'est sous clé. Un proche me file ma dose chaque matin. Impossible pour moi d'être à une poso normale tellement j'ai explosé le seuil de tolérance. 2/3 très tôt le matin sauf WE avant de faire un petit somme pour éliminer les effets somnolants. Cela me suffit juste pour me bouger, aller bosser et ne pas trop procrastiner en fin de semaine. Mais mon médecin est au courant et je boucle mon mois entier avec ces merdes sans problèmes maintenant.
Allez une petite anecdote pour vous faire imaginer ou j'en étais, ou vous faire rire. Vous connaissez aussi un des sales effets de la codéine en masse, pissou leeeeeeennnnt lol. Un jour de full broma, sais plus trop, j'ai été avec une petite crasseuse de mon village. Le lendemain au réveil plus moyen de pisser. Panique, urgences, tuyau dans le tuyau (ma première, effet charmant garanti). Je pensais que c'était la codéine, mais j'avais chope une MST. Mais l'urologue m'a dit que la codéine n'aidait pas. Le premier a qui je l'ai dit, en doses raisonnables évidemment. Tout comme bon drogué menteur que je suis.
Je sais, je suis trivial, mais il faut parler franchement. L'autre côté aussi hein, à ne pas déféquer pendant trois jours, en sueur à essayer de lâcher un mastodonte, et y aller à la brosse à chiottes pour que ça passe le trou :)
Hé oui c'est aussi cela la vie d'un codéinoman.
Arrivons au présent. Il y a quelques mois j'étais passé au klipal. Moins cher, plus de codo, moins de para, et des comprimés enrobés. Je ne supportais plus les cachetons blancs du codiliprane, je n'arrivais plus à les avaler, même avec du soda. Mais étant un tox, je le faisais quand même. Je les régurgitaient, les ravalaient. Rien que me voir avaler ces trucs en cachette devait suffire à dégoûter n'importe qui.
Donc Klipal. 19 comprimés/prise, parfois 4 voir 5 prises le WE. Du joli. Toujours sans effet psycho, même pas physique des fois, vous savez, cette bouffée de chaleur montante et ce bien être dans son corps que vous ne connaîtrez plus pour beaucoup. C'était une habitude, avec mes benzos bien dosés qui annulaient l'effet souvent, et vice versa. Pure perte de temps, d'argent et de santé. Mais le corps et l'esprit réclament. Puis j'ai du fric, 15 pharmacies autour de moi, pourquoi arrêter?
Mercredi 12 juillet après le taf. Je sors de mes achats quotidiens. L'heure du goûter (je suis un gamin, je bois du nesquik à 38 ans). J'ouvre l'appli Figaro. Je lis. Je me suis tétanisé sur place. Même déjà un avant goût de chiasse. Pourquoi ils font ça? Je ne connaissais même pas cette Pauline ou ces rappeurs américains. Je ne regarde plus la TV depuis 2011, je ne vais que sur des sites réinformés, je suis metalhead depuis ma naissance, pas de facebook, je ne m'intéresse qu'à la politique, la littérature, musique et arts en général.
C'est quoi cette histoire? Arrêté immédiat? Applicable vendredi. Trop tard pour faire le plein. Demain je sèche le taf et je vais faire les pharmacies pour stocker. Je veux finir mon dernier WE codo en beauté, comme un seigneur. J'étais déjà résolu à arrêter au fond. Tant mieux. Lendemain, déception. Des pharmaciens appliquaient déjà l'arrêté qu'ils avaient reçu au matin, d'autres non. Juste réussi à choper 7 boîtes, j'ai vite arrêter mon tour, je supporte mal les refus. Comme ça on la fera dégressivement.
Dimanche soir. Ma dernière dose. Je vous jure, je l'ai dégusté jusqu'à la dernière minute du réveil lundi , avant que ca sonne 7h.
Mais voilà c'est fini.
Lundi ça va encore. Mauvaises pensées. Ou j'habite il me suffit de faire 100 m à pied pour avoir de la brune. Seulement j'ai jamais fait ça. Et comme j'aurais honte de moi, surtout d'avoir à acheter à ces gens...
Le soir, un petit somme de 19 à 23h bien sympa. Réveil terrible. Chiasse spontanée, tout juste le temps d'atteindre les toilettes. Nuit terrible, sueurs, douleurs, insomnies, un peu atténué par un visionnage de vieux épisodes des Pythons. Trouvé du Lopéramide chez moi pour la chiasse, mieux que cet inutile et dégueulasse Smecta. Trouvé aussi un myorelaxant, Lumirelax, sans grand effet. Prise de 2g paracétamol toutes les 2h comme placebo. Mais le lendemain, sûr, je vais chez mon docteur. Et je lui dit tout. Peut-être.
Lui dire tout? Mon médecin traitant à 30km, mon doc depuis mon enfance, celui qui m'a
presque torché, le seul qui a bien connu mon père, qui me connaît mieux que ma mère, mon presque second père/ami/doc/psychologue qui m'a fait ma brit milah d'européen et qui venait à la maison me soigner, parfois gratos. Vous pouvez montrer certaines parties à votre médecin traitant vous? J'en doute. Dire à mon vieux médecin juif de 64 ans, dans les yeux, que je suis un tox?
J'ai pas pu. Lui ai dit que je ne dormais plus depuis quelques jours à cause du taf et tous les symptômes cités sans dire plus. Il découvre que j'ai sûrement une petite tendinite à l'épaule gauche en pressant à peine, j'ai hurlé de douleur. Tellement anesthésié que je sentais même pas ce truc. Je sors déçu, avec juste des anti-inflammatoires et du bête paracétamol. Déçu surtout qu'il ne m'ai pas compris. Mais il me dis de revenir gratos jeudi si ça va toujours pas. Prises de sang et radios à faire bien sûr, je connais ça. Nuit de folie de merde, mais bizarrement, ça ne s'aggrave pas. La 2ème nuit est toujours la pire. Mercredi matin, j'arrive à dormir quelques heures grâce au broma, il m'a assommé en deux cachets, alors qu'avant il niquait plutôt mon petit somme pré matinal. Journée de merde, propre comme figuré, des douleurs intestinales comme des occlusions, mais déjà plus de chiasse? Le Bactéryl que j'ai acheté en absence de Lopéramide? L'été? Le paracétamol? Je pourrais être en pire état en fait, hormis la gueule de déterré dû au manque de sommeil. Nuit blanche encore mais je sais que je vais m'en sortir.
Ce jeudi matin, je me lève pas trop mal. Je vais chez mon doc. Mais je lui dis que ça pas mieux, on sait jamais si ça empire. Ach, je déteste lui mentir. Il l'ausculte de partout, comme les vrais médecins font, découvre que j'ai un peu de douleur sciatique, et peut-être comme ma mère un petite calcification des os. Me refait les ordos pour radios et prises de sang. Et me fait une ordo. M'explique les anti-douleurs, niveau I, paracétamol, ibu. 2ème niveau, "paracétamol codéine" et me fixe en le disant bien calmement. Je sais qu'il a compris. Pas besoin de mots entre nous. Mais c'est un médecin à l'ancienne. Je sais qu'il m'en prescrira pas. Pour lui je suis un dur, fory et je dois continuer à l'être. Il me prescrit comme anti inflammoires de la cortisone, un hypnotique dont j'ai plus le nom en tête et que je ne prendrais sûrement pas (mauvaise expérience avec un temesta) et un anti douleur que je ne connais pas. Il me dit sur celui que ça marche très bien pour les douleurs "et particulièrement pour les douleurs dues à ta situation mon garçon. Tu vas à la pharmacie et tu en prends deux de suite avant de retourner à ton travail". Son nom: Lyrica. Je m'exécute. Oh putain, presque plus de douleurs, un entrain, une joie de vivre. Mais franchement je marchais plus droit. Pas de taf possible. Je fais un assez bon petit somme. Je me réveille, je viens sur ce site. Lyrics: anti-douleurs, très peu prescrit, molécule machin chose, très bon pour les sevrages aux opiacés, presque un TSO. Mon bon médecin a vraiment tout pigé :). Boîte de 94, 3 par jour, de quoi venir. Et de m'en sortir. Mais maintenant j'en suis sûr. Les opis c'est fini. Sûr. Voilà ou j'en suis ce soir. Et j'arrêterais les benzos dans quelques mois. J'avoue avoir un peu peur pour les radios, j'attends un peu, pour la prise de sang aussi. J'ai eu tellement de chance jusque là. C'est pas éternel. Surtout peur du paracétamol. Mais j'ai lu tout et son contraire sur cette merde. Des corps dévastés par des abus très rapidement. Et des corps en pleine santé jamais malades, résistants. Je tombais jamais malade, jamais pendant ces 10 ans, et ce n'était pas l'effet de la codéine.
Enfin j'ai fini, pardon pour la longueur, paraît que c'est un des effets du Lyrica, la volubilité. Pardon pour les "crudités", mais j'avais envie de tout déballer. Inutile de cacher ces choses.
Je précise: je pourrais donner l'impression de mépriser ceux qui s'en sortent moins bien que moi, qui sont encore dans cet drogue. C'est tout le contraire. Je suis avec vous tous. Je pense à la façon dégueulasse dont cet arrêté a été déballé. Je pense aux gens qui ont vraiment de vrais douleurs chroniques, terribles, ceux qui ne pouvaient pas ou ne voulaient pas aller au médecin, ce vieux que je connais et qui en prennait pour son arthtrose et que je ne vois plus depuis quelques jours. Non vraiment, la façon dont ça a été fait, une vraie saloperie qui se payera. Agnès elle peut se faire prescrire ce qu'elle veut elle hein... et je n'ai rien à dire ni pour Pauline ni pour sa mère désolé, pas un mot, je commencerais à tomber bien bas et ce serait contre mon honneur.
Courage à vous tous. Chacun de vos messages me réconforte et m'aide. Je vous envoie le peu de forces que j'ai.
Salutations et merci pour ceux qui m'ont lu jusqu'au bout. Bonne nuit. Peut être.

Je suis crevée ! mais je suis prete à te donner la main!  je te raconterai , ca va pas trop ma se passer ! bises

Hors ligne

 

avatar
Terson
BioHacker
Inscrit le 25 Jul 2014
819 messages

Mascarpone a écrit

Terson a écrit

Tes anciens traitements sont visible si le médecin décide de fouiner oui (en général si il a un doute sur le patient en face de lui) C'est le DMP (Dossier Medical Partagé).

Mais arretes avec ça Terson! Le DMP est inexistant chez 90% des patients, Perso, jamais eu accès à aucun!

Pour que vous compreniez mieux de quoi il s'agit exactement :

https://www.service-public.fr/particuli … its/F10872

C'est pour ca qu'on est plusieurs sur ce site s'en plaindre ? Moi même on m'a ouvert un DMP sans que j'en sache rien, le consentement du patient n'est quasiment jamais demandé.

Je suis presque certains que tu as toi même un DMP sans le savoir :p

Et le DMP d'Amélie Pro, tu ne peux y avoir accès toi même a moins d'être un médecin.

Dernière modification par Terson (21 juillet 2017 à  00:10)


Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick

Hors ligne

 

Bernard33
Nouveau membre
Inscrit le 17 Jul 2017
36 messages
fredfenriz
tu m'as fait rire, tu m'as fait pleurer, tu m'as emu...t'es un medicament. je te souhaite le meilleur

Dernière modification par Bernard33 (21 juillet 2017 à  00:16)

Hors ligne

 

avatar
Codeiman
Nouveau Psycho
Inscrit le 15 Jul 2017
86 messages
Dans ce putain d’arrêté arbitraire ! en ressort qu'une chose de bien , j'ai chopé une nouvelle addiction ,"de vous lire"
bonne nuit et prenez soin de vous ..

«"J'avance au feeling"....»

Hors ligne

 

CloudsRider
Nouveau membre
Inscrit le 20 Jul 2017
2 messages
Bonsoir,

Depuis la nouvelle j'hésitais à m'inscrire pour poster mais je me décide à sortir de mon sous-marin, même si c'est juste pour dire à tous ceux qui se retrouvent en galère que je compatis.

J'ai été accro à la codéine pendant 16 ans et j'ai réussi à arrêter en septembre de l'année dernière.
Je n'avais pas posté mais avais lu le forum et ça m'avait bien aidé, ne serait-ce que psychologiquement, les témoignages m'avaient fait me sentir moins seule. Donc un grand merci au passage !

Concernant ce décret, fin juin mon pharmacien ( j'ai toujours acheté chez le même, ça ne lui posait pas de problème ) m'a demandé où j'en étais avec la codéine. J'étais étonnée qu'il n'ait pas remarqué que je n'en achetais plus, mais bon, peut-être pensait-il que j'avais changé de fournisseur, en tous cas son but était de me prévenir pour que je prenne mes dispositions, que ça risquait fortement de passer sous ordonnance, donc ça devait déjà être plus ou moins en projet et les pharmaciens devaient en être informés. C'est vache qu'ils n'aient pas tous fait comme lui qui cherchait à avertir une "habituée", même si pour le coup pour moi ce n'était plus nécessaire. 

Enfin bref, même si c'est derrière moi j'enrage qu'une telle mesure ait été prise, et je suis de tout cœur avec vous !

Dernière modification par CloudsRider (21 juillet 2017 à  00:22)

Hors ligne

 

avatar
Fredfenriz
Nouveau Psycho
Inscrit le 19 Jul 2017
60 messages
Merci à tous pour votre soutien, oui j'y ai été trop fort avec le "crasseuse", d'autant plus que tout est de ma faute.
Pardon encore et surtout pour l'orthographe, la grammaire et le vocabulaire, je doute que mon témoignage finisse quelque part ailleurs. Mon niveau de prolo bac pro fait que le français bien écrit n'est pas de nature chez moi. Pourtant je suis un fou de littérature. Puis j'ai écrit tout cela très vite.
MissySippi, c'est plutôt avec les benzos que j'ai eu de gros problèmes.
Sinon pour le Lyrica, comme dit GBUNA je crois, oui c'est un truc surprenant. Une demi-heure après la prise du cachet du soir, une petite bouffée de chaleur qui monte, comme les opis, mais plus douce, plus faible, moins agressive. En fait j'ai toujours un peu mal mais je m'en fiche. Je suis détendu, même envie de dormir. C'est parfait. Je conseille donc pour ceux qui veulent arrêter la codo. Merci pour vos avertissements, je sais que c'est amical. Mais la seule chose à laquelle je suis devenu accro cette semaine, c'est PsychoACTIF. Et pour longtemps.
Amitiés, courage et force pour vous tous.

Dernière modification par Fredfenriz (21 juillet 2017 à  00:33)


Une nuit sans rêves est une autre vie de perdue.

Hors ligne

 

avatar
coddeine
Nouveau Psycho
Inscrit le 17 Jul 2017
127 messages
J'etais sûr, depuis longtemps, qu'il y avait beaucoup d'invisibles, mais le placard, même vu d'ici, à l'air vachement grand !...
Et imaginez tous les gens qui n'auront jamais même l'idée de venir sur un forum de ce type, tous ces "gens biens" qui doivent trembloter dans leurs plumards en essayant de faire bonne figure dans un environnement qui les chasserait comme des pestiférés si il découvrait le pot aux roses...

"J'ai ete marié vingt ans à mon ex-femme. Une femme de qualité, engagée dans la paroisse, tous les Dimanche à la messe, jamais un mot plus haut que l'autre, une mère parfaite. Un jour, on à découvert qu'elle se droguait. Tu imagines, toutes ces années ?... J'ai dû divorcer. Et maintenant elle dit qu'elle voudrait revoir les enfants ?... Hors de question. Non, mais qu'est-ce qu'elle imagine, ils n'ont pas besoin d'elle, qu'elle continue à se shooter si elle veut mais qu'elle ne vienne pas nous envahir."

D'accord, le coté "paroisse" n'est peut-etre pas nécessaire, mais j'ai peur que ça engendre un sacré paquet de situations dramatiques, quand même...

Il y à, chez Macron, une petite tendance autoritaire, je suis d'accord, espérons que ça n'aille pas trop loin, mais depuis une dizaine de jours, ça agace en haut-lieu, apparemment...

@Fredfenriz : La crasseuse, ça m'a fait marrer de bon coeur, je dois l'avouer ! Je crois même que je vais te piquer l'expression, quitte à ramasser des beignes !...

Dernière modification par coddeine (21 juillet 2017 à  00:53)


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

Hors ligne

 

avatar
Exa
Nouveau Psycho
Inscrit le 13 Jul 2017
173 messages
Un médecin qui est contre de nous aider et nous propose autre chose c'est qu'il est incompetent et ignore des douleurs qu'on subit, que ce soit physique ou psychologique.
Celle que j'ai eu l'autre jour me propose des médocs, bien sur non codéiné. Je réponds, çà ne me fais pas d'effet.
Oui mais c'est mieux pour vous ! Ah bon ? De me laisser souffrir de migraine toute la journée, non merci !
Je dis, vous préférez vendre des médicaments qui ne font pas d'effet au lieu de me prescrire les bon ?
Avant de commencer la codeine, j'avais tout testé, paracetamol, ibuprofen, dafalgan etc... Il m'en reste encore tellement ça me fait rien. Vous préférez que je sois à l'agonie avec des comprimés qui me font rien ?

J'ai revu un autre médecin, j'ai raconté que j'ai eu une migraine parce-que je suis migraineux, je vais en pharmacie demander du codo on me refuse.
Elle me répond : ah bon ? Ils vous en donne même pas quelques un en urgence ? Je dis même Pas, il faut une ordonnance.
Elle répond ah oui c'est interdit, mais  c'est pas cool pour vous de devoir nous attendre qu'on vous fasse une ordonnance.
Je réponds c'est pas normal.
Du coup elle m'a prescris mes trucs et voulaient même me prescrire des médocs plus fort contre la migraine super
Mais j'ai refusé et demandé mes préférés. Et comme j'ai mal à la gorge en ce moment, du tussidane en plus.
Elle m'a dit pour la migraine ya que cette substance qui fonctionne et on ne peut pas laisser les gens souffrir...

Bref, dans l'extrait de l'article de la ministre buzin, il est écrit pour les cas de sevrage on risque les insomnies, diarrhée, nause, gerbe
Et pour les migraineux ???? Shit ? fume_une_joint coke? Lsd? Suicide?
Bref bonne nuit:corde:

Hors ligne

 

lili123b
Nouveau membre
Inscrit le 20 Jul 2017
25 messages
Besoin de conseil svp.Voila jai une ordo renouvelable 2fois pour du dafalgan codeiné, dernier renouvellement ya 6 jours.J ai transformé le 2en 3( je sais cest pas bien..)c est bien 10 jours entre 2 delivrances? Mise a part ca mon medecin traitant depuis 13ans est en congé 3 semaines, elle n a aucune idee de mon addiction a la codeine,elle men prescrivé juste pr douleurs genre dentaires tete...ce que je lui disais..bref.Je m en procuré moi meme jusqu a ce fameux 12 juillet.. J ai peur de lui parler de mon a?diction, et je ne veux vraiment pas passer à autre chose que la codeine qui me met bien dans ma vie de tout les jours.Pensez vous que je devrais faire le sot de lui en parler oy bien prendre rdv dans un centre ?

Hors ligne

 

avatar
Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
Inscrit le 26 May 2015
3358 messages
Hern : "Certaines pharmacies en ligne pratiquent des prix moins élevés, et sans le besoin d'acheter des bitcoins"

Oui on l'a déjà dit d'ailleurs mais la question concernait le deep web.
Certains veulent rester anonyme donc peut-être que l'info les intéresse.

Hern : "et tout le tintouin. En prime, c'est (presque) légal : les pharmacies qui proposent ce genre de produits font passer une consultation par formulaire en ligne, où on peut inventer tous les symptômes et toutes les douleurs possibles et imaginables, le seul enfreint à la loi étant du côté de l'utilisateur, il y a très peu de risques côté police"

On peut faire ça en France? Ils vous donnent une prescription sans consultation réelle? Je crois pas.
Donc tu parles de pharmacies à l'étranger? Alors dans les deux cas DeepWeb (qui est légal aussi) ou Pharma, l'importation illégale de stupéfiants reste un risque théorique très élevé mais un risque pratique quasi nul pour de la codéine en boite de médocs. Clairement les douanes ne se dérangent plus depuis longtemps pour un petit consommateur et ils ne le feront pas plus pour un codéinomane avec ses boites bien propres.

Hern : "Enfin, il y en a assez peu aussi pour les produits illégaux, tu me diras. Pour les opiacés pharmaceutiques "légers" (en fait le trio codéine-tramadol-dihydrocodéine), passer par le darknet me semble superflu."

Oui on ne m'a pas demandé de statuer là-dessus mais seulement si sur le DW on en trouvait, donc j'ai été voir et donné les prix moyens. Nul doute que les personnes économes iront comparer aux pharmacies en ligne qui me semblent une bonne idée assez sure.

Hern : "Qu'est ce que tu penses de la DHC pour remplacer la codéine ? J'en ai justement acheté de cette manière, et ça à l'air de me convenir, aussi bien sur le plan récréatif que d'entretien."

Je pense que l'effet est si proche qu'on peut à peine le différencier. Je trouve l'euphorie de la DHC un peu plus carrée, peut-être que c'est juste à cause de l'effet LP du dicodin d'ailleurs et non pas de la différence de produit, mais ça me met un peu moins rêveur, un peu plus alerte et "focalisé". Si je devais choisir contraint et forcé une des deux molécules pour seule conso opiacée, je prendrais la DHC parce qu'elle est plus régulière : on a déjà noté que l'effet de la codéine est variable, parfois bonne euphorie, parfois on l'attend et elle ne vient pas. Tandis que la DHC j'ai toujours trouvé ça très fiable, toujours la même belle euphorie. En plus les comprimés contiennent moins d'excipients tordus et de gout vanille (que j'aime mais qui ne m'inspire pas confiance). En plus, ne le dites pas aux prescripteurs (persuadés par la pub des labos que le LP était la protection miracle contre la dépendance et le plaisir) mais le LP sur la DHC ne diminue pas du tout le plaisir de l'euphorie. Pour moi c'est l'égal de la codéine avec une des meilleures euphories opiacées. J'adore la DHC personnellement.

Fredfenriz : "rêves de fous, expériences que je ne développerait pas, vous me prendrez pour un fou"

Moi je veux bien qu'on développe, je suis passionné par les rêves lucides, les choses "folles" qu'on peut y faire et les mystères des rêves. Comme tu ne peux pas encore utiliser la messagerie (MP) je te propose d'en parler "au coin du comptoir" : https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 04#p286104

Fred : "Mais maintenant j'en suis sûr. Les opis c'est fini. Sûr."

C'est une des phrases les plus hilarantes pour les anciens toxicomanes, tant beaucoup l'ont pensé, dit, promis, mais jamais respecté. Non mais je veux dire... Qui le disent en le croyant vraiment. Sûr wink

En plus le Lyrica, c'est vrai que c'est pas classé opiacé. Mais bon, là on tourne dans les cousins proches quand même. Je veux dire que c'est plus ou moins toujours la même dépendance au fond. Si ça te fait plaisir de changer le nom...

Fred : "Je tombais jamais malade, jamais pendant ces 10 ans, et ce n'était pas l'effet de la codéine."

Probablement que si, c'est un des trucs qui reviennent énormément dans les témoignages sur les addicts aux opiacés. Pas pour TOUS car de fortes doses opiacées peuvent réduire les capacités immunitaires, mais j'ai déjà entendu cette chanson des dizaines de fois.

Fred : "J'avoue avoir un peu peur pour les radios"

On est très inégaux concernant le foie. Chez certains il marche bien et peut supporter des choses qui ne sont pas raisonnables. Ta consommation de paracétamol est suffisante pour tuer beaucoup de monde. Peut-être la plupart des gens je sais pas. Mais si ça se trouve pour toi ça sera sans séquelles. M'enfin tu aurais du venir sur psychoactif plus tôt, on t'aurait expliqué comment éviter de manger tout ce paracétamol.

Fred : "Je précise: je pourrais donner l'impression de mépriser ceux qui s'en sortent moins bien que moi, qui sont encore dans cet drogue."

Mais c'est pas s'en sortir moins bien, Dieu sait ce que le Lyrica va te faire l'ami, mais la codéine si on n'y met pas de paracétamol ne fait pas tellement de mal. Si on fait abstraction de la morale arbitraire et infondée, peut-être que ton choix n'est pas si enviable que ça.
Ce n'est pas une affirmation, c'est un conditionnel. On ne sait pas. Mais je peux te dire que certaines personnes sont mal dans leur dépendance à la codéine, et certaines se portent bien mieux que s'ils ne l'avaient pas et ce n'est pas "mal s'en sortir" de continuer, c'est juste continuer avec un système qui marche bien.
Je ne nie pas le mal qu'elle fait à certaines personnes, je ne suis pas négationniste des problèmes de la codéine, je n'en fais pas l'apologie,mais je demande juste qu'on rompe avec cette idée que ne pas en prendre est forcément mieux. C'est une généralisation irrationnelle basée sur une pseudo-morale creuse et infondée. Bien entendu ceux qui veulent arrêter il faut les aider, et il faut aussi informer de façon fiable sur les dangers de la consommation.
Je précise tout ça parce que comme le problème est souvent une diabolisation inutile et néfaste, je pourrais donner l'impression de "défendre" la codéine. Non. Je défend simplement l'intelligence et la raison; Je veux bien qu'on condamne la codéine pour ce qu'elle fait de mal, mais pas qu'on la rende responsable de tout un tas de choses qui n'ont aucun rapport avec elle.

Fred : "Je pense aux gens qui ont vraiment de vrais douleurs chroniques"

Moi je ne fais pas de compassion sélective. Le drame est peut-être plus grand pour ceux qui souffrent, mais je pense aussi à ceux qui voulaient légitimement utiliser la codéine de façon récréative. On prétend savoir ce qui est bon pour eux, on interdit finalement aux gens d'explorer et de se faire leur propre idée. C'est absurde. Par exemple il y a des livres que je trouve désastreusement mauvais. Je considère par exemple qu'un livre de Dan Brown ou de Bernard Henri Levi est néfaste. Mais je ne veux pas l'interdire pour autant même si je pense qu'une personne qui s'imagine y trouver respectivement des choses spirituelles ou de la philosophie se fait beaucoup de mal avec. Chacun doit avoir le droit de se faire sa propre idée. Je trouve ces livres néfastes mais je suis prêt à me battre pour que chacun ait le droit de se faire sa propre idée au lieu d'être forcé d'adhérer à un dogme unique imposé par des gens qui prétendent nous aider. Et bien pour la codéine c'est pareil. Si tu pense que la codéine est néfaste, pas de problème, tu peux dire ce que tu en penses. Mais si tu veux interdire aux gens de se faire leur propre idée, alors tu es seulement un petit tyran. Les lois de 1970 sont des lois tyranniques et absurdes.

Merci encore pour ton beau témoignage. Fais attention de ne pas sous-entendre que la consommation de codéine est néfaste dans l'absolu : elle sauve des vies et redonne le bonheur à des gens qui le méritent. Le but est d'être bien, la codéine peut être trompeuse dans ce domaine, mais elle peut aussi être juste bénéfique dans de nombreux cas.
Et aussi : "crasseuse" là c'est inadmissible. Quand même!!! C'est peut-être vexant de se chopper une MST mais hé, c'est pas à elle qu'il faut s'en prendre là!

Theche : "Est ce que je dois arrêter le stilnox aussi ? Putain, pas ça ..."

Tu dois demander au médecin. La seule explication que je vois c'est que les deux sont des dépresseurs du système nerveux central donc l'accumulation peut faire une overdose.

Logiquement tu dois baisse le stilnox tant que tu es à des doses nouvelles de buprénorphine. Genre pendant que tu cherches ton bon dosage, si tu dois augmenter, alors baisse le stillnox par précaution. Ainsi que les premiers jours. Si ta dose d'opiacé est trop élevée en fait, l'addition de stilnox peut être dangereuse. Mais bon... Pas tellement plus qu'avec la codéine.

MAIS il y a peut-être d'autres contre-indications. Donc demande au médecin.

Terson : "Tes anciens traitements sont visible si le médecin décide de fouiner oui (en général si il a un doute sur le patient en face de lui) C'est le DMP (Dossier Medical Partagé)."

Seulement si le DMP est ouvert sur la CV et il est interdit de l'ouvrir (de le créer quoi) sans ton accord. Donc normalement si tu n'as jamais demandé un DMP, il n'y a aucun risque. Après certains pharmaciens peuvent l'ouvrir illégalement sans ta permission, certains ne se gênent pas. Pour les paranos, vous pouvez demander qu'il soit fermé et effacé. Pour la plupart vous n'en avez pas et il ne peut normalement pas être retenu contre vous. Je comprends certaines réticences, mais essayez de garder une notion des proportions. Sinon ça tourne à la gribouille qui se jetais dans la rivière pour ne pas se faire mouiller par la pluie.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

Hors ligne

 

lili123b
Nouveau membre
Inscrit le 20 Jul 2017
25 messages
Quelqu un peut me dire si mes posts son visible svp?merci beaucoup

Dernière modification par lili123b (21 juillet 2017 à  01:26)

Hors ligne

 

avatar
Terson
BioHacker
Inscrit le 25 Jul 2014
819 messages
Faut pas se leurrer, la majorités des DMP sont ouvert directement sans aucuns consentement. J'en suis persuadé, j'ai demandé a le faire fermer personnellement.

Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick

Hors ligne

 


Remonter


Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

Pied de page des forums