Sevrage de cannabis
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Publié par Agartha,
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1
Yo,
C'est décidé, faut que j'arrête la weed un moment.
Ça fait 4 ans que je fume (depuis mes 15 ans), 2 ans de façon quotidienne et ultra abusive. 1 à 2g/jour si y'a la thune
Ça peur paraitre peu pour certains. Mais moi, à part la clope (et le sucre allez), je suis accro à rien d'autre. Et j'ai jamais essayé d'arrêter ni l'un ni l'autre, j'ai pas vraiment de standards en matière de sevrage hormis les chiées de blogs et autres threads que j'ai lu ici. C'est d'ailleurs ça qui me motive à écrire ces mots.
Par ailleurs je banalise pas ma consommation pour autant, qui, sans rester exceptionnellement élevée, est tout de même très exagérée.
Là c'est 3h30, je suis dans le bus pour rentrer chez moi depuis Amsterdam où j'ai passé nouvel an avec des potos. C'était lourd asf. C'est marrant de me dire que d'un coup, j'ai envie d'arrêter la weed alors que je reviens de dam, là où j'ai fumé les meilleurs weed et teush de ma vie pendant cinq jours non stop.(grosse dédi au Moonrock qui m'a littéralement détruit).
Si ça se trouve, le joint que j'ai fumé à la gare avec les deux strasbourgeoises que j'ai rencontré à 19h avant de partir était le dernier pour un long moment.
Putain mais c'est quand même tellement bien la weed. Meme plus que ça, c'est tellement bien la vie avec la weed.
Imaginez.
Je suis dans mon uber en stress complet parce que je sais pas d'où part exactement mon flixbus depuis la gare où mon uber m'emmène.
Le Uber me dépose à la gare, j'ai 1h30 d'avance, je fais le tour et comme par hasard je croise quasi personne, les seules personnes qui sont présentes me répondent qu'elles savent pas où se trouve la ligne 831. Ça va du simple "I don't know, sorry" au "I have no fucking idea you baguette sucker" (dédicace à toi, jeune hollandais deter, avec ta tête de doliprane 1000 et tes yeux vitreux)
Bon, "bah je suis perdu" me dis-je. Puis j'aperçois deux meufs qui fument une clope, ô surprise, des françaises, et elles prennent le même bus que moi. On se fume un bedot et on parle pendant une bonne heure. Elles sont grave drôles, on rigole bien. Elles ont prévu de coller des pax de weed sous les sièges pendant le retour, ça m'a mis ko putain, je suis choqué elles se sont fait un plan de ouf. (Mais vraiment). Elles sortent avant moi à Strasbourg vers 4h50, j'vais aller demander le numéro à la petite blonde aux yeux bleus. Trop mignonne pour que je passe à côté d'un verre avec elle. En plus elle est maline.
Si je fumais pas, je leur aurais juste dit "slt c où la ligne 831 direction bâle/mulhouse svp mrci" et fin de l'histoire. Mais non, quand tu rencontres des gens qui fument, t'as tout de suite de quoi parler. De quoi rigoler. De quoi partager. Le reste de la conversation vient tout seul ensuite.
Et c'est un exemple parmi tant d'autres.
Que je le veuille ou non, une partie de ma conso était surtout pour me sociabiliser, bien que je me sois toujours auto-persuadé du contraire.
C'en est limite un cheatcode pour se faire des potes. (De mon vécu en tout cas)
D'autres se diront "quel connard, pourquoi il vient nous emmerder avec ses histoires de sevrage de weed, y'a pô d'addiction avec la beuh!!1!!".
Oué c'est peut-être vrai pour certaines personnes.
Mais depuis que je me pose la question de savoir si oui ou non j'arriverais à me passer de la weed de manière quotidienne pour n'entretenir qu'une consommation plus modérée et ponctuelle avec la demoiselle verte, je flippe. Je flippe parce-que j'ai peur du futur.
Comment est-ce qu'on est, quand on n'est pas def h24 de nouveau?
Ça fait quoi de faire des rêves lucides ("rêves" tout court même) de nouveau?
Ça ferait quoi d'avoir 300e de + /mois pour l'étudiant en galère que je suis?
Comment ça fait de niquer en étant sobre?
Je sais même pas. Je sais même plus en fait.
J'ai tout oublié de ma vie d'avant.
Ça fait quoi de regarder Vsauce et south park sans mon bedot??
Argh..
Je suis complètement duper. En fait j'ai l'impression que de mettre en cause ma consommation est déjà un signe qu'il faudrait que j'arrête. Au moins pour savoir ce que ça fait que d'être 1 semaine sans être défoncé. (Ça m'est legit pas arrivé depuis que j'ai commencé je pense)
Est-ce que c'est à cause de ma conso que mes cours me plaisent moins?
Est-ce que c'est à cause de ma conso que je suis moins motivé pour mes études?
Est-ce que c'est à cause de ma conso que je suis monté à 78kgs?
Est-ce que c'est à cause de ma consommation que je redeviens l'enfant aigris et méprisant que j'ai été avant mon adolescence? Merde, j'avais fait tellement d'effort pourtant.
Je suis passé du mec deter un peu keus en sport étude foot au mec qu'arrive même plus à courir 5-6 bornes sans cracher ses poumons. Je me trouve obèse putain. (Oué oué même les gars ont ce genre de soucis, je vous jure). From 62kgs&1m70 to 76kgs&1m80, yay.
Je me déteste actuellement, mais ça me motive.
C'est une bonne chose.
Alors, est-ce que j'arrête d'un coup, ou je diminue progressivement?
Mmhhh...
Je sais pas. Je pense que je vais y aller progressivement, sur une assez longue période.
1. Prendre connaissance de ma VRAIE conso en g et en €. Pas de "ce mois j'ai dépensé à peu près Y euros et ai fumé à peu près X grammes"
2. Savoir à quel pourcentage je diminue et à quelle fréquence. En fait je pensais aussi commencer à fumer 1 jour sur 2. Ça peut le faire aussi.
3. Me lancer pour de bon après avoir défini ma stratégie, pas de retour arrière une fois cette étape atteinte.
J'ai peur.
Je vais me faire trop chier, je le sais.
Je vais encore plus galérer à dormir, merde
En plus de ça j'suis en collocation avec une super pote du lycée, seul problème, elle fume autant si pas plus que moi. Et on est h24 ensemble. Je lui ai pas parlé de mon sevrage à venir. J'ai ma rentrée le 14, date à laquelle je la revois après cette semaine à dam. Ça va être cocasse d'arrêter avec une autre grosse fumeuse à téco de moi h24. Mais ça serait trop facile autrement je crois hahah
L'année dernière j'étais en collocation avec une meuf qui était dans ma classe que j'avais rencontré en septembre. Le 11 novembre elle déménageait chez moi. Le vrai coup de foudre intellectuel (et un peu "fesse-uel", j'avoue). Mais on habitait en mode "chill", en mode "osef de tout", du coup on se modérait jamais l'un l'autre en fait. C'était juste de la surenchère, c'est là que j'ai commencé à fumer ma grosse race, du levé au couché. On faisait le strict minimum pour les cours et c'est passé.
Bref, bref, je pensais de nouveau écrire 5-6 lignes, loupé. Mais ça fait toujours autant de bien de mettre des mots sur des émotions qu'on ressent depuis longtemps et qu'on tasse sous d'autres émotions.
Ça faisait longtemps que j'avais pas appréhendé quelque chose dans ma vie.
Le Bac? Bof Bof, j'ai juste fait des nuits blanches la veille des épreuves et c'est passé tranquille
Mes examens pour rentrer en école? Pas de stress encore une fois
L'appel de ma mère pour me donner les résultats de son hospitalisation après avoir découvert un cancer de la peau? La plus grosse preuve de maturité que j'ai jamais eu dans ma vie.
Mais comment est-ce qu'une simple molécule peut me faire tant appréhender le futur?
J'avoue que je me comprends pas.
Limite j'aurais eu envie de me taper une sale crise d'angoisse et plus jamais y retoucher. Quand je vois comment un petit bad à 50 microgrammes de 1p-lsd m'a vacciné à vie de la molécule..
bon je crois que j'ai un peu abusé sur la dernière phrase, mais vous voyez le truc. Le mec de base qui veut que tout lui tombe dessus quoi. Faudrait peut-être que ce mec se remette en question un jour, ça lui fera du bien...
Bon allez, c'est déjà suffisant. Dire que j'ai écrit tout ça et que je commence vraiment mon sevrage dans 1 semaine. 7 jours pendant lesquels je vais quand même fumer, après avoir écrit ce que j'ai écrit, je devrais plutôt me dire que je devrais arrêter cash. Mais non, je veux pas me précipiter.
Ou alors je veux encore repousser à plus tard ce que j'ai envie de faire.
Je sais pas.
Bonne journée
C'est décidé, faut que j'arrête la weed un moment.
Ça fait 4 ans que je fume (depuis mes 15 ans), 2 ans de façon quotidienne et ultra abusive. 1 à 2g/jour si y'a la thune
Ça peur paraitre peu pour certains. Mais moi, à part la clope (et le sucre allez), je suis accro à rien d'autre. Et j'ai jamais essayé d'arrêter ni l'un ni l'autre, j'ai pas vraiment de standards en matière de sevrage hormis les chiées de blogs et autres threads que j'ai lu ici. C'est d'ailleurs ça qui me motive à écrire ces mots.
Par ailleurs je banalise pas ma consommation pour autant, qui, sans rester exceptionnellement élevée, est tout de même très exagérée.
Là c'est 3h30, je suis dans le bus pour rentrer chez moi depuis Amsterdam où j'ai passé nouvel an avec des potos. C'était lourd asf. C'est marrant de me dire que d'un coup, j'ai envie d'arrêter la weed alors que je reviens de dam, là où j'ai fumé les meilleurs weed et teush de ma vie pendant cinq jours non stop.(grosse dédi au Moonrock qui m'a littéralement détruit).
Si ça se trouve, le joint que j'ai fumé à la gare avec les deux strasbourgeoises que j'ai rencontré à 19h avant de partir était le dernier pour un long moment.
Putain mais c'est quand même tellement bien la weed. Meme plus que ça, c'est tellement bien la vie avec la weed.
Imaginez.
Je suis dans mon uber en stress complet parce que je sais pas d'où part exactement mon flixbus depuis la gare où mon uber m'emmène.
Le Uber me dépose à la gare, j'ai 1h30 d'avance, je fais le tour et comme par hasard je croise quasi personne, les seules personnes qui sont présentes me répondent qu'elles savent pas où se trouve la ligne 831. Ça va du simple "I don't know, sorry" au "I have no fucking idea you baguette sucker" (dédicace à toi, jeune hollandais deter, avec ta tête de doliprane 1000 et tes yeux vitreux)
Bon, "bah je suis perdu" me dis-je. Puis j'aperçois deux meufs qui fument une clope, ô surprise, des françaises, et elles prennent le même bus que moi. On se fume un bedot et on parle pendant une bonne heure. Elles sont grave drôles, on rigole bien. Elles ont prévu de coller des pax de weed sous les sièges pendant le retour, ça m'a mis ko putain, je suis choqué elles se sont fait un plan de ouf. (Mais vraiment). Elles sortent avant moi à Strasbourg vers 4h50, j'vais aller demander le numéro à la petite blonde aux yeux bleus. Trop mignonne pour que je passe à côté d'un verre avec elle. En plus elle est maline.
Si je fumais pas, je leur aurais juste dit "slt c où la ligne 831 direction bâle/mulhouse svp mrci" et fin de l'histoire. Mais non, quand tu rencontres des gens qui fument, t'as tout de suite de quoi parler. De quoi rigoler. De quoi partager. Le reste de la conversation vient tout seul ensuite.
Et c'est un exemple parmi tant d'autres.
Que je le veuille ou non, une partie de ma conso était surtout pour me sociabiliser, bien que je me sois toujours auto-persuadé du contraire.
C'en est limite un cheatcode pour se faire des potes. (De mon vécu en tout cas)
D'autres se diront "quel connard, pourquoi il vient nous emmerder avec ses histoires de sevrage de weed, y'a pô d'addiction avec la beuh!!1!!".
Oué c'est peut-être vrai pour certaines personnes.
Mais depuis que je me pose la question de savoir si oui ou non j'arriverais à me passer de la weed de manière quotidienne pour n'entretenir qu'une consommation plus modérée et ponctuelle avec la demoiselle verte, je flippe. Je flippe parce-que j'ai peur du futur.
Comment est-ce qu'on est, quand on n'est pas def h24 de nouveau?
Ça fait quoi de faire des rêves lucides ("rêves" tout court même) de nouveau?
Ça ferait quoi d'avoir 300e de + /mois pour l'étudiant en galère que je suis?
Comment ça fait de niquer en étant sobre?
Je sais même pas. Je sais même plus en fait.
J'ai tout oublié de ma vie d'avant.
Ça fait quoi de regarder Vsauce et south park sans mon bedot??
Argh..
Je suis complètement duper. En fait j'ai l'impression que de mettre en cause ma consommation est déjà un signe qu'il faudrait que j'arrête. Au moins pour savoir ce que ça fait que d'être 1 semaine sans être défoncé. (Ça m'est legit pas arrivé depuis que j'ai commencé je pense)
Est-ce que c'est à cause de ma conso que mes cours me plaisent moins?
Est-ce que c'est à cause de ma conso que je suis moins motivé pour mes études?
Est-ce que c'est à cause de ma conso que je suis monté à 78kgs?
Est-ce que c'est à cause de ma consommation que je redeviens l'enfant aigris et méprisant que j'ai été avant mon adolescence? Merde, j'avais fait tellement d'effort pourtant.
Je suis passé du mec deter un peu keus en sport étude foot au mec qu'arrive même plus à courir 5-6 bornes sans cracher ses poumons. Je me trouve obèse putain. (Oué oué même les gars ont ce genre de soucis, je vous jure). From 62kgs&1m70 to 76kgs&1m80, yay.
Je me déteste actuellement, mais ça me motive.
C'est une bonne chose.
Alors, est-ce que j'arrête d'un coup, ou je diminue progressivement?
Mmhhh...
Je sais pas. Je pense que je vais y aller progressivement, sur une assez longue période.
1. Prendre connaissance de ma VRAIE conso en g et en €. Pas de "ce mois j'ai dépensé à peu près Y euros et ai fumé à peu près X grammes"
2. Savoir à quel pourcentage je diminue et à quelle fréquence. En fait je pensais aussi commencer à fumer 1 jour sur 2. Ça peut le faire aussi.
3. Me lancer pour de bon après avoir défini ma stratégie, pas de retour arrière une fois cette étape atteinte.
J'ai peur.
Je vais me faire trop chier, je le sais.
Je vais encore plus galérer à dormir, merde
En plus de ça j'suis en collocation avec une super pote du lycée, seul problème, elle fume autant si pas plus que moi. Et on est h24 ensemble. Je lui ai pas parlé de mon sevrage à venir. J'ai ma rentrée le 14, date à laquelle je la revois après cette semaine à dam. Ça va être cocasse d'arrêter avec une autre grosse fumeuse à téco de moi h24. Mais ça serait trop facile autrement je crois hahah
L'année dernière j'étais en collocation avec une meuf qui était dans ma classe que j'avais rencontré en septembre. Le 11 novembre elle déménageait chez moi. Le vrai coup de foudre intellectuel (et un peu "fesse-uel", j'avoue). Mais on habitait en mode "chill", en mode "osef de tout", du coup on se modérait jamais l'un l'autre en fait. C'était juste de la surenchère, c'est là que j'ai commencé à fumer ma grosse race, du levé au couché. On faisait le strict minimum pour les cours et c'est passé.
Bref, bref, je pensais de nouveau écrire 5-6 lignes, loupé. Mais ça fait toujours autant de bien de mettre des mots sur des émotions qu'on ressent depuis longtemps et qu'on tasse sous d'autres émotions.
Ça faisait longtemps que j'avais pas appréhendé quelque chose dans ma vie.
Le Bac? Bof Bof, j'ai juste fait des nuits blanches la veille des épreuves et c'est passé tranquille
Mes examens pour rentrer en école? Pas de stress encore une fois
L'appel de ma mère pour me donner les résultats de son hospitalisation après avoir découvert un cancer de la peau? La plus grosse preuve de maturité que j'ai jamais eu dans ma vie.
Mais comment est-ce qu'une simple molécule peut me faire tant appréhender le futur?
J'avoue que je me comprends pas.
Limite j'aurais eu envie de me taper une sale crise d'angoisse et plus jamais y retoucher. Quand je vois comment un petit bad à 50 microgrammes de 1p-lsd m'a vacciné à vie de la molécule..
bon je crois que j'ai un peu abusé sur la dernière phrase, mais vous voyez le truc. Le mec de base qui veut que tout lui tombe dessus quoi. Faudrait peut-être que ce mec se remette en question un jour, ça lui fera du bien...
Bon allez, c'est déjà suffisant. Dire que j'ai écrit tout ça et que je commence vraiment mon sevrage dans 1 semaine. 7 jours pendant lesquels je vais quand même fumer, après avoir écrit ce que j'ai écrit, je devrais plutôt me dire que je devrais arrêter cash. Mais non, je veux pas me précipiter.
Ou alors je veux encore repousser à plus tard ce que j'ai envie de faire.
Je sais pas.
Bonne journée
i wish i could talk to you again and again,
i wish i could stall it out but i can't from within,
but you're not real,
you're only made of moonlight
Hors ligne
- Recklinghausen
- Adhérent PsychoACTIF
2
0
0
- Inscrit le 09 Mar 2015
- 6185 messages
Salut,
Compliqué de se passer d'une molécule dont il semble qu'on soit amoureux.
Le divorce pourrait s'avérer compliqué... Et angoissant.
J'ai particulièrement apprécié l'acte manqué qui a remplacé le mot " peut " par le mot " peur ", à la 4eme ligne.
À tous tes motifs d'arrêts, je pourrais répondre par réduction des risques.
Plus de sport car les poumons souffrent = passage au vaporisateur
Trop d'argent dépensé = agriculture raisonnée
Et je vais m'arrêter là car le but de mon message n'est surement pas de te dissuader de continuer à consommer.
Pour atteindre tes objectifs, JE pense qu'il serait bon de transformer les habitudes de ton quotidien en profondeur...
Te trouver d'autres hobbies qui remplaceront le recours à demoiselle verte dans le cerveau et qui l'occuperont afin qu'il ne se centre pas sur le regret de ne pouvoir ressentir ses effets au quotidien.
Il te restera incontestablement d'excellents souvenirs !!!
Il n'en reste pas moins qu'il semble que ce produit t'a accompagné à travers de nombreux tracas que tu as rencontré dans ton début de vie ( tu es statistiquement à un peu plus de 20% de ton espérance de vie... Il t'en reste donc quasiment 80%, statistiquement parlant bien évidemment ).
Une aide par des professionnels de santé ne devrait pas être de trop pour réussir à atteindre tes objectifs sans trop de souffrance et c'est dans un CSAPA que tu trouveras l'aide nécessaire.
Pour le cannabis, ce fut sans conteste les premiers jours les plus compliqué. Mon cerveau ne pensait qu'à ça.
J'avais même gâché mon dernier joint car je n'arrêtais pas de penser que c'était le dernier... Tout en regrettant les effets que j'avais tant aimé ( j'étais volontaire et c'est moi qui avait pris la décision de stopper, je précise au cas où car cela pourrait paraître pas évident ).
Avec le temps, j'ai réussi à me construire sans les effets du cannabis, avec des craving de plus en plus intense mais de plus en plus court au fur et à mesure que le temps passait.
Ensuite... Ma route a croisé celle des cannabinoid synthétique et... Une autre histoire d'amour s'est créé de façon quasi instantanée...
Mais c'est une autre histoire
La principale épreuve pour moi fut de penser ce que j'allais,bien pouvoir faire de ma vie et comment j'allais trouver le sommeil sans cannabis ? Un produit qui m'avait accompagné pendant tant d'année, qui m'avait fait me sentir en vie, qui avait consolé mes peines de coeur, qui m'empêchait de cauchemarder en supprimant mes rêves ( tout du moins, je ne m'en rappelais plus ),...
Ma principale satisfaction... Que tout ce que j'imaginais comme insurmontable n'était en fait qu'un petit ruisseau à enjamber.
Par contre, à chaque fois que j'ai été remis en contact avec le produit s'est passé quelque chose d'étrange... L'impression de me sentir vraiment vivant.
En tout cas, à chaque fois que j'ai recommencé à goûter au plaisir de recommencer à y toucher.
Le rituel de collage des feuilles, de répartition du tabac après avoir prélevé le bout de la clope qui allait devenir mon filtre,... Bref, toute les étapes précédant l'allumage, revenait avec un plaisir non dissimulé, quasi extrême.
Avec une difficulté de plus en plus accrue à revenir dans l'abstinence les premiers jours sans produit.
C'est à la fois si facile et si compliqué de se passer d'un produit que j'aime...
Par contre, comparé à la suppression du glucose ( que j'ai du faire rapidement le jour où j'ai appris que j'étais diabétique ), la suppression du cannabis fut une franche partie de rigolade.
Je commence à me.demander si ce post, qui était au départ censé te remonter le moral et te faire dépasser tes peurs de passer à l'abstinence va effectivement donner les résultats espérés
Dire que je voulais faire une réponse brève
En tout cas, je vois que tu as passé un bon nouvel an au pays des tulipes et du fromage
J'apprécie l'intelligence de la démarche de t'y rendre en train
Bon courage dans ton arrêt du cannabis.
Je t'assure que ce n'est pas la montagne infranchissable que tu sembles imaginer ( et que je pensais imaginer )..
Pour ce qui est de passer à la vision du " plus jamais ", il y a un pas que je n'ai jamais réussi à franchir de mon côté...
Je me suis toujours garder le luxe de pouvoir imaginer que je goûterais à nouveau de produit... Qui, sans toelrance, s'apparente plus à un long voyage qu'à une courte escale.
Prends soin de toi Agatha,
Reck.
Compliqué de se passer d'une molécule dont il semble qu'on soit amoureux.
Le divorce pourrait s'avérer compliqué... Et angoissant.
J'ai particulièrement apprécié l'acte manqué qui a remplacé le mot " peut " par le mot " peur ", à la 4eme ligne.
À tous tes motifs d'arrêts, je pourrais répondre par réduction des risques.
Plus de sport car les poumons souffrent = passage au vaporisateur
Trop d'argent dépensé = agriculture raisonnée
Et je vais m'arrêter là car le but de mon message n'est surement pas de te dissuader de continuer à consommer.
Pour atteindre tes objectifs, JE pense qu'il serait bon de transformer les habitudes de ton quotidien en profondeur...
Te trouver d'autres hobbies qui remplaceront le recours à demoiselle verte dans le cerveau et qui l'occuperont afin qu'il ne se centre pas sur le regret de ne pouvoir ressentir ses effets au quotidien.
Il te restera incontestablement d'excellents souvenirs !!!
Il n'en reste pas moins qu'il semble que ce produit t'a accompagné à travers de nombreux tracas que tu as rencontré dans ton début de vie ( tu es statistiquement à un peu plus de 20% de ton espérance de vie... Il t'en reste donc quasiment 80%, statistiquement parlant bien évidemment ).
Une aide par des professionnels de santé ne devrait pas être de trop pour réussir à atteindre tes objectifs sans trop de souffrance et c'est dans un CSAPA que tu trouveras l'aide nécessaire.
Pour le cannabis, ce fut sans conteste les premiers jours les plus compliqué. Mon cerveau ne pensait qu'à ça.
J'avais même gâché mon dernier joint car je n'arrêtais pas de penser que c'était le dernier... Tout en regrettant les effets que j'avais tant aimé ( j'étais volontaire et c'est moi qui avait pris la décision de stopper, je précise au cas où car cela pourrait paraître pas évident ).
Avec le temps, j'ai réussi à me construire sans les effets du cannabis, avec des craving de plus en plus intense mais de plus en plus court au fur et à mesure que le temps passait.
Ensuite... Ma route a croisé celle des cannabinoid synthétique et... Une autre histoire d'amour s'est créé de façon quasi instantanée...
Mais c'est une autre histoire
La principale épreuve pour moi fut de penser ce que j'allais,bien pouvoir faire de ma vie et comment j'allais trouver le sommeil sans cannabis ? Un produit qui m'avait accompagné pendant tant d'année, qui m'avait fait me sentir en vie, qui avait consolé mes peines de coeur, qui m'empêchait de cauchemarder en supprimant mes rêves ( tout du moins, je ne m'en rappelais plus ),...
Ma principale satisfaction... Que tout ce que j'imaginais comme insurmontable n'était en fait qu'un petit ruisseau à enjamber.
Par contre, à chaque fois que j'ai été remis en contact avec le produit s'est passé quelque chose d'étrange... L'impression de me sentir vraiment vivant.
En tout cas, à chaque fois que j'ai recommencé à goûter au plaisir de recommencer à y toucher.
Le rituel de collage des feuilles, de répartition du tabac après avoir prélevé le bout de la clope qui allait devenir mon filtre,... Bref, toute les étapes précédant l'allumage, revenait avec un plaisir non dissimulé, quasi extrême.
Avec une difficulté de plus en plus accrue à revenir dans l'abstinence les premiers jours sans produit.
C'est à la fois si facile et si compliqué de se passer d'un produit que j'aime...
Par contre, comparé à la suppression du glucose ( que j'ai du faire rapidement le jour où j'ai appris que j'étais diabétique ), la suppression du cannabis fut une franche partie de rigolade.
Je commence à me.demander si ce post, qui était au départ censé te remonter le moral et te faire dépasser tes peurs de passer à l'abstinence va effectivement donner les résultats espérés
Dire que je voulais faire une réponse brève
En tout cas, je vois que tu as passé un bon nouvel an au pays des tulipes et du fromage
J'apprécie l'intelligence de la démarche de t'y rendre en train
Bon courage dans ton arrêt du cannabis.
Je t'assure que ce n'est pas la montagne infranchissable que tu sembles imaginer ( et que je pensais imaginer )..
Pour ce qui est de passer à la vision du " plus jamais ", il y a un pas que je n'ai jamais réussi à franchir de mon côté...
Je me suis toujours garder le luxe de pouvoir imaginer que je goûterais à nouveau de produit... Qui, sans toelrance, s'apparente plus à un long voyage qu'à une courte escale.
Prends soin de toi Agatha,
Reck.
L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.
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- krakra
- Psycho junior
- 100
- Inscrit le 10 Oct 2016
- 322 messages
Salut, dans un premier temps tu peux arrêté la fumette en journée
tu te donne une heure 18 ou 19h00
, ton sommeil ne sera pas impacter et tu t apercevra que tu peux t en passer
L arrêt total sans pallier sera difficile à cause du manque de sommeil et de la nervosité
Le sport est ton ami
la valeriane calme la nervosité et donne un mauvais goût à la clope et au bedos
et si l'argent économisé permet de faire des projets ça peut être une source de motivation
tu te donne une heure 18 ou 19h00
, ton sommeil ne sera pas impacter et tu t apercevra que tu peux t en passer
L arrêt total sans pallier sera difficile à cause du manque de sommeil et de la nervosité
Le sport est ton ami
la valeriane calme la nervosité et donne un mauvais goût à la clope et au bedos
et si l'argent économisé permet de faire des projets ça peut être une source de motivation
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Salut, et merci beaucoup pour vos messages.
Reck t'es vraiment super, et quelqu'un de vraiment bienveillant, merci beaucoup pour les nombreuses fois où tu m'as aidé. (Et bien vu la faute, je vais la laisser ahaha ça fait un peu "lapsus révélateur" (ou plutôt "t9 révélateur"))
C'est sûr que le divorce va être difficile.
Mais bon, j'ai l'impression que c'est pour mon bien
Avant (de 20h à 23h) j'étais avec mes potes, j'ai pas fumé. Je leur ai dit que je voulais faire une pause, ne serait-ce qu'un "T-break" (pause d'au moins 1 mois pour faire retomber ma tolérance)
"Ah ok, bah du coup tu veux pas fumer ce soir alors? Comme tu veux"
J'ai fumé le 5 janvier à 19h environ.
Avant, à 1h30, j'ai fumé ce qu'il me restait dans mon grinder (même pas 1 "vrai" joint)
Là j'ai plus rien, et la seule opportunité que j'aurai de chopper c'est ce soir (le 7 donc) à 20h. Mais je sais pas encore si je vais prendre qqch
Quoiqu'il en soit, j'en serai à 2 joints en 48 heures juste avant d'avoir l'occasion de chopper.
Mais est-ce que j'arrête maintenant? Ou pendant la semaine de ma rentrée le 14 où je rentre "chez moi"? (comprenez, "dans mon appart tout nul d'étudiant")
J'en sais rien, je crois que je vais essayer de drastiquement diminuer les doses pour me préparer à arrêter en même temps que la reprise des cours.
Donc, comme dit, j'en serai à 2 joints en 48 heures ce soir. Vais-je seulement réussir à :
-Soit acheter mais fumer de manière raisonnée
-Soit ne pas acheter du tout.
Bah, on verra bien...
Comme tu l'as mentionné Reck, venons-y: devrais-je aller en CSAPA? J'en sais rien, j'aurais vraiment l'impression de voler la place à quelqu'un qui en aurait plus besoin que moi. Mais d'un autre côté faudrait que j'arrête "de penser que" et d'y aller sans me poser trop de questions.
Mais est-ce qu'on va me prendre au sérieux?
Merde, j'applique même pas ce que je viens de dire
Sinon krakra, j'ai pensé aussi que je devrais arrêter de fumer en journée, c'est une certitude en fait, étant donné que mon problème vient du fait que je fume même avant d'aller en cours ou avant de bosser chez moi
Mais le problème c'est que si j'ai à dispo, je consomme. Enfin j'ai jamais essayé de ne pas consommer quand j'avais quand même. En fait, je pense que je devrais divorcer et ensuite seulement, d'entamer une liaison extra-scolaire avec. Atm, je sais que j'arriverais pas à me contenter de ça.
Tu parles de nervosité... et quelle nervosité..
J'ai déjà été en rade de matos pendant 24 à 48 heures, mais vu que j'étais dans l'optique de "ballek, j'en aurai bientôt", ça m'a jamais trop tracassé.
Mais là, le fait de me dire que mes journées ne seront probablement plus rythmées par le joint, ça me donne des sueurs froides...
Si je consomme pas 24h et que je sais que j'en aurais dans un futur proche, no stress
Mais si j'en ai pas pendant 24h et que je sais que c'est dans l'optique d'un arrêt, bah c'est tipar pour une presque angoisse constante..
En écrivant ça, j'me rends compte que mon système de récompense est complètement niqué. En fait, le fait de me dire que je consommerai dans un futur proche, ça activait déjà mon système de récompense, un peu comme si j'eus été en train de fumer à ces moments où j'étais en rade.
Putain, mais oui
Comment est-ce que je m'en suis jamais rendu compte avant?
Je crois que c'est l'une des seules réflexions pertinentes que je me suis fait les dernières 24 heures.
Va vraiment falloir que je me trouve un hobby, parce que là, je compense le bedot par la clope................. c'est encore pire
J'aurais dû ouvrir un blog en fait, parce que c'est plus un 3615 my life pour me décompresser et m'aider dans ma démarche qu'autre chose.. tant pis
Bonne journée
Reck t'es vraiment super, et quelqu'un de vraiment bienveillant, merci beaucoup pour les nombreuses fois où tu m'as aidé. (Et bien vu la faute, je vais la laisser ahaha ça fait un peu "lapsus révélateur" (ou plutôt "t9 révélateur"))
C'est sûr que le divorce va être difficile.
Mais bon, j'ai l'impression que c'est pour mon bien
Avant (de 20h à 23h) j'étais avec mes potes, j'ai pas fumé. Je leur ai dit que je voulais faire une pause, ne serait-ce qu'un "T-break" (pause d'au moins 1 mois pour faire retomber ma tolérance)
"Ah ok, bah du coup tu veux pas fumer ce soir alors? Comme tu veux"
J'ai fumé le 5 janvier à 19h environ.
Avant, à 1h30, j'ai fumé ce qu'il me restait dans mon grinder (même pas 1 "vrai" joint)
Là j'ai plus rien, et la seule opportunité que j'aurai de chopper c'est ce soir (le 7 donc) à 20h. Mais je sais pas encore si je vais prendre qqch
Quoiqu'il en soit, j'en serai à 2 joints en 48 heures juste avant d'avoir l'occasion de chopper.
Mais est-ce que j'arrête maintenant? Ou pendant la semaine de ma rentrée le 14 où je rentre "chez moi"? (comprenez, "dans mon appart tout nul d'étudiant")
J'en sais rien, je crois que je vais essayer de drastiquement diminuer les doses pour me préparer à arrêter en même temps que la reprise des cours.
Donc, comme dit, j'en serai à 2 joints en 48 heures ce soir. Vais-je seulement réussir à :
-Soit acheter mais fumer de manière raisonnée
-Soit ne pas acheter du tout.
Bah, on verra bien...
Comme tu l'as mentionné Reck, venons-y: devrais-je aller en CSAPA? J'en sais rien, j'aurais vraiment l'impression de voler la place à quelqu'un qui en aurait plus besoin que moi. Mais d'un autre côté faudrait que j'arrête "de penser que" et d'y aller sans me poser trop de questions.
Mais est-ce qu'on va me prendre au sérieux?
Merde, j'applique même pas ce que je viens de dire
Sinon krakra, j'ai pensé aussi que je devrais arrêter de fumer en journée, c'est une certitude en fait, étant donné que mon problème vient du fait que je fume même avant d'aller en cours ou avant de bosser chez moi
Mais le problème c'est que si j'ai à dispo, je consomme. Enfin j'ai jamais essayé de ne pas consommer quand j'avais quand même. En fait, je pense que je devrais divorcer et ensuite seulement, d'entamer une liaison extra-scolaire avec. Atm, je sais que j'arriverais pas à me contenter de ça.
Tu parles de nervosité... et quelle nervosité..
J'ai déjà été en rade de matos pendant 24 à 48 heures, mais vu que j'étais dans l'optique de "ballek, j'en aurai bientôt", ça m'a jamais trop tracassé.
Mais là, le fait de me dire que mes journées ne seront probablement plus rythmées par le joint, ça me donne des sueurs froides...
Si je consomme pas 24h et que je sais que j'en aurais dans un futur proche, no stress
Mais si j'en ai pas pendant 24h et que je sais que c'est dans l'optique d'un arrêt, bah c'est tipar pour une presque angoisse constante..
En écrivant ça, j'me rends compte que mon système de récompense est complètement niqué. En fait, le fait de me dire que je consommerai dans un futur proche, ça activait déjà mon système de récompense, un peu comme si j'eus été en train de fumer à ces moments où j'étais en rade.
Putain, mais oui
Comment est-ce que je m'en suis jamais rendu compte avant?
Je crois que c'est l'une des seules réflexions pertinentes que je me suis fait les dernières 24 heures.
Va vraiment falloir que je me trouve un hobby, parce que là, je compense le bedot par la clope................. c'est encore pire
J'aurais dû ouvrir un blog en fait, parce que c'est plus un 3615 my life pour me décompresser et m'aider dans ma démarche qu'autre chose.. tant pis
Bonne journée
Dernière modification par Agartha (07 janvier 2018 à 04:34)
i wish i could talk to you again and again,
i wish i could stall it out but i can't from within,
but you're not real,
you're only made of moonlight
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Salut les psychos et surtout salut Agartha, j'adoooore Psychoactif et son magique sens de la coincidence ^^
Pour faire bref je suis un p'tit gars de 26ans qui as commencer le teuteu à 13 balais ( je sais je sais on est des milliers dans le cas) et me voici aujourdhui "contraint et forcé" d'arrêter mon histoire d'amour avec le THC qui m'as tant aidé (au final pas tant que ça mais bon...). Suite à une mauvaise redescente de MDMA vraiment trop violente j'ai commencé à avoir des crises d'angoisses plutôt hard en fumant mes mèches quotidiennes, impossible d'avoir le moindre contrôle dessus, enfin bref je m'égare...
Pour être tout à fait honnête je me reconnais beaucoup dans ce que tu expliques vis-à-vis de la "sociabilisation"...Étant autiste (spectre autistique et autres joyeusetés psychologiques --") ma sociabilisation avant de rencontrer douce Marie-Jeanne était nulle, inexistante et réellement j'dois beaucoup à l'effet de détente du THC qui m'as permis d'apprendre à rencontrer les gens, leurs parler etc etc Pour te donner idée même en virtuel c'était impossible pour moi à l'époque...
Alors autant te dire que quand mes angoisses ont commencées je me suis vu mourrir quand j'ai du me dire "mon petit pote, va falloir faire sans maintenant..."
Il y a 2ans un premier arrêt de 6/7mois du canna m'as permis cependant et malgrés l'autisme latent de remarquer des changements positifs notables qui pourrait peut être ( et je dis bien peut-être) te conforter dans ta décision même si comme dis précedemment le but n'est pas de te faire arrêter ou continuer mais de t'apporter ici un petit résumé de mon xperience suite à l'arrêt de la bédave...
Ma compagne qui, soyons clair et la seule personne à me connaître aussi bien que moi même ( et consommatrice aussi ) a elle-même été étonné des effets positifs que l'arret à eu sur moi.
Deja à titre perso je me trouvais beaucoup plus sûr de moi, mon caractère s'en est trouvé renforcé et j'avais cette impression de ne plus subir ma vie ni ma conso...
Tu connais le fameux "vasy c'est bon je le renverrais demain le dossier", "je le ferais plus tard", "boooow le CT de la bagnole est déjà passé de 6mois on est plus à une semaine près etc etc?
Quand t'as arrêté c'est fini tout ça, prendre ta vie en main devient easy, et même ça devient plaisant (j'en reviens pas d'écrire cette merde moi même mdr on dirait un connard de conseiller ^^) mais serieusement de stoner à stoner , ça fais du bien même si tout indique le contraire quand on commence à stopper...Perso j'en ai chier pendant 2semaines, tu "dors" 2h/nuit, t'es enervé pour rien (ai casser pas mal de bibelot sous le coup de la colère) etc etc et une fois la troisième semaine venue un début de "paix" commence à pointer son nez et perso c'est ue sensation qu'il me tarde de retrouver ^^
Là j'en suis à mon 3eme jour d'arrêt pour la seconde fois, et je vais pas te mentir c'est chaud..C'est là et j'en ai envie,vraiment...Retrouver ma vieille amie qui m'as permis "d'aimer le monde"..Tout ça pour te dire que je comprends cette sensation de laisser derrière soi une partie de son identité et de sa vie mais rien ne se finis vraiment....Une fois mon sevrage bien réussi je compte smoke à l'occas' style durant un week end choisi ou des congés et là au moins je me ferais plaisir, je n'entretiendrais aucun besoin ni aucune addiction, juste du plaisir décomplexé en me disant même que je le mérite bien ^^
Quoi de plus gratifiant que de se recompenser soi-même? ^^
Sinon écoute, je te propose qu'on s'écrive durant cette phase merdique de décrochage, j'ai peut etre des astuces quotidiennes pour lutter , des façons de penser qui aident (en tout cas pour moi^^) mais attention pas de formules magiques (c'est toi même la formule magique mon pote) et si ma petite experience peut servir à quelqu'un j'en serais ravi ^^
Au plaisir de te lire bientôt j'espère
Courage Agartha, ta démarche va dans le sens de ta vie n'oublies pas ça ^^
Peeeeeeace et prends soin de toi
++
Pour faire bref je suis un p'tit gars de 26ans qui as commencer le teuteu à 13 balais ( je sais je sais on est des milliers dans le cas) et me voici aujourdhui "contraint et forcé" d'arrêter mon histoire d'amour avec le THC qui m'as tant aidé (au final pas tant que ça mais bon...). Suite à une mauvaise redescente de MDMA vraiment trop violente j'ai commencé à avoir des crises d'angoisses plutôt hard en fumant mes mèches quotidiennes, impossible d'avoir le moindre contrôle dessus, enfin bref je m'égare...
Pour être tout à fait honnête je me reconnais beaucoup dans ce que tu expliques vis-à-vis de la "sociabilisation"...Étant autiste (spectre autistique et autres joyeusetés psychologiques --") ma sociabilisation avant de rencontrer douce Marie-Jeanne était nulle, inexistante et réellement j'dois beaucoup à l'effet de détente du THC qui m'as permis d'apprendre à rencontrer les gens, leurs parler etc etc Pour te donner idée même en virtuel c'était impossible pour moi à l'époque...
Alors autant te dire que quand mes angoisses ont commencées je me suis vu mourrir quand j'ai du me dire "mon petit pote, va falloir faire sans maintenant..."
Il y a 2ans un premier arrêt de 6/7mois du canna m'as permis cependant et malgrés l'autisme latent de remarquer des changements positifs notables qui pourrait peut être ( et je dis bien peut-être) te conforter dans ta décision même si comme dis précedemment le but n'est pas de te faire arrêter ou continuer mais de t'apporter ici un petit résumé de mon xperience suite à l'arrêt de la bédave...
Ma compagne qui, soyons clair et la seule personne à me connaître aussi bien que moi même ( et consommatrice aussi ) a elle-même été étonné des effets positifs que l'arret à eu sur moi.
Deja à titre perso je me trouvais beaucoup plus sûr de moi, mon caractère s'en est trouvé renforcé et j'avais cette impression de ne plus subir ma vie ni ma conso...
Tu connais le fameux "vasy c'est bon je le renverrais demain le dossier", "je le ferais plus tard", "boooow le CT de la bagnole est déjà passé de 6mois on est plus à une semaine près etc etc?
Quand t'as arrêté c'est fini tout ça, prendre ta vie en main devient easy, et même ça devient plaisant (j'en reviens pas d'écrire cette merde moi même mdr on dirait un connard de conseiller ^^) mais serieusement de stoner à stoner , ça fais du bien même si tout indique le contraire quand on commence à stopper...Perso j'en ai chier pendant 2semaines, tu "dors" 2h/nuit, t'es enervé pour rien (ai casser pas mal de bibelot sous le coup de la colère) etc etc et une fois la troisième semaine venue un début de "paix" commence à pointer son nez et perso c'est ue sensation qu'il me tarde de retrouver ^^
Là j'en suis à mon 3eme jour d'arrêt pour la seconde fois, et je vais pas te mentir c'est chaud..C'est là et j'en ai envie,vraiment...Retrouver ma vieille amie qui m'as permis "d'aimer le monde"..Tout ça pour te dire que je comprends cette sensation de laisser derrière soi une partie de son identité et de sa vie mais rien ne se finis vraiment....Une fois mon sevrage bien réussi je compte smoke à l'occas' style durant un week end choisi ou des congés et là au moins je me ferais plaisir, je n'entretiendrais aucun besoin ni aucune addiction, juste du plaisir décomplexé en me disant même que je le mérite bien ^^
Quoi de plus gratifiant que de se recompenser soi-même? ^^
Sinon écoute, je te propose qu'on s'écrive durant cette phase merdique de décrochage, j'ai peut etre des astuces quotidiennes pour lutter , des façons de penser qui aident (en tout cas pour moi^^) mais attention pas de formules magiques (c'est toi même la formule magique mon pote
) et si ma petite experience peut servir à quelqu'un j'en serais ravi ^^Au plaisir de te lire bientôt j'espère
Courage Agartha, ta démarche va dans le sens de ta vie n'oublies pas ça ^^
Peeeeeeace et prends soin de toi
++
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