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2 bouteilles de pastis par jour, problematique ? Visite pour permis

Salut

Deux bouteille/jour et une tres forte consommation d'alcool

Depuis quand as tu cette consommation abusive ?

Et quelle en serais là cause d'après toi ?

Les problèmes de santé lié a l'alcool peuvent subvenir avec une consommation bien moindre et il n'est pas nécessaire dans etre dépendant pour que ceci subviennent

Si tu bois depuis assez longtemps n'arrête surtout pas du jour au lendemain cela peut être dangereux et voir meme menait à la mort

Pour ce qui est de la justice celle si va te faire réaliser des tests de dépistage pour savoir si tu es apte à conduire et à retrouver ton permis

Dernière modification par Petit conton (23 janvier 2018 à  19:05)

Je te conseil de te rendre en caarud, ils seront plus à même de te comprendre

Toute fois...si tu craint le jugement du médecin, même si la plupart sont plutot tolérant

Un suivi psy pourrai être salutaire

Il y a le baclofene dans le traitement de l'alcoolodependance

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … l%27alcool

Salut
Je suis + de l avis de noyer que petit conton pour le centre specialisé le plplus approprié à ta situation, c'est à dire te diriger plutot vers un csapa que un caarud.
Effectivement 2 bouteilles de ricard (ou n'importe quel alcool à 40° voir +) est une consommation alarmante à MON avis.
Loin de moi de te juger, quand j'ai voulu arrêter la methadone  je suis passé de 5mg à rien du tout. A cette époque il n'existait pas encore de gélules dosées à 1mg pour baisser plus en douceur. Ce qui a entraîné un vide énorme et je buvais 1 bouteille de whisky par jour en cachette (j'j'étais en vacances avec femme, enfants et famille) et crois moi si j'avais pu en ouvrir une 2nde bouteille je l'aurais fait. Mais fallait déjà que je me tape les différents magasins des villages aux alentours pour ne pas me faire me griller. En rentrant de vacances j'ai continué comme ça pendant 1 an. Tout en travaillant en tant que facteur, voiture, camionnettes, vélo électrique ou non. Je commençais ma tournée par chez mon frère, vers 09h00 du matin je  m' enfilais déjà 1 flash de whisky en 20mns à peine. Et souvent j'en rachetais un autre pendant ma tournée. Que je melangeais dans une bouteille de 50cl d'orangina, coca pour que ça se voit moins. Mais l'haleine ne dupait personne
Pour ce qui est de mon permis bien évidemment je me suis fait pincer un soir. Heureusement pas sur mon travail . Mais le lendemain matin j étais absent au boulot puisque j'j'étais en dégrisement au commissariat et aussi en garde à vue car j'avais exigé que le flic souffle aussi dans l'l'ethylometre vu qu'il sentait le ricard a 10 mètres à la ronde et tenait à peine sur ses jambes. Engueulade, insultes, outrages, matraque, police, menottes, prison
J'ai du justifier mon absence à mon patron qui a été super sympa et c'est arrangé pour me faire les tournées à pied ou à vélo.
Et j'ai continué de picoler, et comme toi perdue ma femme puis mon boulot pour raisons de santé. Bref la dégringolade "banale"
S'en est suivi un retour à la methadone 1 an aprés pensant que cela m'aurait aidé pour diminuer l alcool : grave erreur !
Puis, longtemps après, j'ai eu du baclofène qui a eu de bons résultats sur moi mais c'est comme tout, ton corps s'habitue.
Moi je te conseil SI TU NE PRENDS PAS D'OPIACES du style methadone le Sélincro qui apporte de meilleurs résultats que le baclofène en général. Il y a le Revia aussi qui n'a eu aucun effet POUR MOI pour mon alcoolisme.
Bref dans tous les cas il te faut un suivi médical et savoir si tu as des séquelles au foie.
La route est longue mais pas impossible cette conquête du graal.
Si je peux t etre utile n'n'hésite pas à me contacter en mp ou sur cette discussion à laquelle je vais m'abonner pour suivre les conseils des autres forumers.
Bon courage, dis toi que rien n'est impossible à partir du moment ou tu es suivi. As tu déjà été en cure ? Si oui ne désespère surtout pas en cas d'échec. J'ai moi même fait plusieurs cures.

J'ai oublié de te dire qu un dépaysement, déménagement ou autre solutions pour changer ta routine peut t etre très bénéfique si c'est possible dans ton cas.

Dernière modification par Cusco (24 janvier 2018 à  01:31)

Ce n'est pas parce que tu as une addiction que tu n'es pas un honnête citoyen ! Retire toi ça de la tête surtout.
Et merci beaucoup à ton amie charmante elle a eu une très bonne idee     
de t envoyer faire un saut parmi nous.
Reste le temps que tu voudras, rien que ta façon d écrire me fait voir que tu as ta place ici.
A très bientôt Pastis51

Salut,

Pastis51, je comprends totalement ta peur de tout ce qui est médicalisé. Moi aussi ça m'a foutu mal à l'aise pendant un temps, j'ai tergiversé pour y retourner (la première fois que j'y suis allé c'était grâce à la copine Justice) mais au final...

Plaisir de pouvoir discuter de ses addictions avec quelqu'un (parce que ma compagne ne savait pas que je me droguais), et Dieu sait que quand on se sent isolé, ça fait un bien fou de parler à un personnel formé, de trouver une épaule sur laquelle chialer.

Plaisir d'avoir un suivi médical et psy gratuit , compétent, régulier et anonyme si on le souhaite (bon, par contre pour les prescriptions va falloir filer ton nom quand même)...

Plaisir de ne pas être considéré comme une merde par les médecins de campagne ou autres, peu habitués à voir débarquer dans leur cabinet quelqu'un se traînant une addiction.

Conduire tranquillement, ne plus boire, redevenir un honnête citoyen.

Certains l'ont déjà fait, mais je rebondis également : t'as été un citoyen malhonnête toutes les fois où t'as pris la voiture au-dessus de 0,5gr d'alcool par litre de sang (mesure au passage arbitraire, certains étant "tranquilles" à un gramme, d'autres pas rassurés à partir d'une demi-pinte).

Mais le fait d'avoir une addiction ne fait pas de toi quelqu'un de malhonnête, loin de là. T'es juste en dehors des normes de la société, t'as un souci de santé (addiction, c'est une maladie, pas une tare), voilà tout.


Enfin, je connais pas mal l'alcoolisme, c'est un peu la tradition familiale par chez moi et du coup j'en tire quelques conclusions. La plus importante, c'est qu'il faut se trouver un intérêt à la vie, une passion, n'importe quoi... Parce que j'ai vu des membres de ma famille suivis aussi bien en ambulatoire qu'en cure, aller très bien sur le moment, puis de retour à la maison reprendre la routine : télé, alcool, clope, glande... Bref, comme si rien n'avait été réalisé entre-temps.

Ce qui m'emmène à l'importance du suivi psy. Parce qu'à l'heure actuelle je trouve qu'on soigne trop les personnes ayant un souci avec l'alcool avec un mélange de baclofène, séresta et deux/trois autres médocs selon les pathologies qu'on leur aura découvertes au passage (bipolaire, borderline...).

Du coup le patient a tendance à se dire que les médocs vont faire le taf et que derrière c'est bon, on peut continuer à lever le coude, d'abord légèrement au début puis de plus en plus souvent.

Que dalle, faut un suivi psy derrière afin de comprendre pourquoi la personne boit. Traiter avec des médocs c'est souvent nécessaire mais il faut que le patient soit amené à porter un regard introspectif sur lui-même, pour comprendre le pourquoi de sa consommation, si ça répond à un traumatisme, à un sentiment refoulé qui a refait surface...

Tu dis que tu as commencé cette conso il y a 3 ans. Demande toi ce qu'il s'est passé à cette époque, quel est l’événement (ou la suite d’événements) déclencheur de tout ça. Que tu le découvres par toi-même ou à l'aide d'un psy, on s'en fout, mais faut vraiment trouver la "racine du mal", sinon c'est un coup à replonger après chaque cure ou traitement, que ce soit dans l'alcool ou dans d'autres drogues...

Enfin, une fois le processus de soin entamé, n'hésite à te tourner vers tes anciens potes, ceux qui t'ont tourné le dos à cause de ton addiction. C'est important après une telle épreuve, une telle rupture, que de retrouver ses anciens contacts dans la joie.

Je ne parle pas de permis, j'ai perdu le mien 2x (presque 3). Mais je n'ai jamais eu une consommation aussi élevée. 2 bouteilles de pastis il faut vraiment que t'aille te faire aider, surtout si ça te permet encore de sentir un keuf qui sent la bière....

Comme les copains du forum j'ai eu moi aussi à un moment de ma vie une période fortement alcoolisée. (je me retrouve dans le témoignage de cusco)

Environ un teille d'alcool fort (70cl) par jour pendant presque 3 ans.

Mais bon moi j'avais une épée de damocles sur la tête, le diabète, je suis passé de type 2 à type 1 à cause de cette connerie.

Le selincro a super bien fonctionné sur moi, mais je suis naïf aux opiacés. (avec moult benzos en plus pour amortir le sevrage)

Tout ça pour dire que ce genre de conso n'est pas anodine.
À la limite le permis on s'en fout.
Mais le corps humain ne tient pas longtemps à ce rythme là.....

Salut Pastis51 et bienvenue à toi

Tout d'abord tu remercieras ta copine de la part de l'équipe, celà fait plaisir à lire.
En effet içi tu trouveras du soutien plein de bienveillance et sans jugement, comme tu as pu le remarqué dans cette discussion

Je me joint à tout le monde pour te conseiller d'aller consulter en CSAPA, même si ton RDV n'est que dans 2 semaines, sautes sur l'occasion.
Il y a beaucoup de CSAPA actuellement qui ont des listes d'attente bien plus longue.
Mais pour patienter tu as bien fait de prendre RDV avec un addicto pour avoir un traitement pour patienter.
Il suffira que tu lui explique comme ici ton problèmes, tres craintes et tes questions, et aussi de lui rajouter que pour le suivie tu a RDV dans 2 semaines dans le CSAPA.

Wouah beaucoup de réponses merci
Y'a beaucoup de gens qui m'ont conseillé de prendre rendez vous chez un "csapa" du coup je me suis renseigné. En fait c'est là ou j'ai rendez vous dans deux semaines, mais chez moi ça s'appelle l'anpaa.

Cusco : non ce n'est pas indiscret, je suis de Reims. Oui moi pareil que toi, j'avais un père qui buvait pas mal mais c'est la clope qui l'a tué. On imagine pas ce que la cigarette peut engendrer comme problèmes, si c'était que le cancer. Et j'ai été habitué à l'alcool assez "tardivement" (j'ai fait mon premier séjour pour coma éthylique à 17 ans, c'était une de mes premières grosses consommations) mais après je pense que les conduites addictives sont surtout un problème "personnel", certaines personnes y sont plus facilement sujettes que d'autres.

Filousky : Perso j'ai rendez vous avec une infirmière addictologue au CSAPA (enfin l'anpaa) qui va m'autoriser ou non à voir un médecin selon ce qu'on m'a dit.
Et sinon oui, on vit tous dans cette société malsaine ou la consommation d'alcool est considérée comme un problème secondaire, et personne ne t'en parle ou ne t'en préviens jusqu'au jour ou c'est trop tard. Peut etre aussi que tu peux le comprendre quand tu vois les droits d'accise que l'Etat se met dans la poche en vendant cette merde.

Noyer : Ben je te dirai ça demain en rentrant du médecin, j'ai pas spécialement d'appréhension, mais je trouve que parler avec quelqu'un dans un contexte médical n'est pas angoissant, mais tout du moins futile. Enfin je sais pas trop dire, mais ça m'apparaît peu "humain" de parler de ça avec quelqu'un que tu paies. Voilà pourquoi je préfère souvent emmerder mes proches avec ces problèmes que d'aller voir un spécialiste, même s'ils n'ont rien à me dire.
Pareil pour les psy, ça me met mal à l'aise. Mais ce qui me fait peur par rapport à mes anciens potes, c'est que tous vont me considérer comme un pochtron quoi que je fasse. J'ai déjà essayé d'arrêter, la première chose qu'on me demandait partout c'était "et du coup l'alcool tu tiens le coup ? T'as toujours envie de boire ?". Etre ramené sans cesse à ça c'est stressant à force, j'ai tenu 2 mois sans toucher une goutte pourtant (fin 2016).

Geodasak : Oui c'est beaucoup mais au bout d'un moment t'apprends à doser, t'es jamais vraiment bourré, jamais vraiment sobre. T'es toujours entre les deux et t'as une bouteille partout, j'en cachais même dans mon casier au boulot pour la pause de 10h.

Yoshinabis : C'est quoi le sélincro (enfin je veux dire, comment ça se prend et dans quel contexte) ? Moi le seul médicament dont on m'a parlé c'est le baclofène, apparemment ça se prend en injection dans le cerveau chez un médecin (c'est ce qu'on m'a dit).

La lie : Désolé pour ton tonton, merci pour ton message. Le titre c'est pas moi qui l'ai écrit je crois que quelqu'un a dû le changer c'était juste "bonsoir" à la base. Mais oui je vais me faire aider !

Mikykeupon : Merci pour ton accueil, et oui je l'ai remarqué, et oui j'attends les rendez vous pour avoir des échos, vu que j'ai pas trop d'autre solution à part faire chier mes proches.

Recklinghausen : J'ai une convocation au tribunal en avril, donc normalement ma visite en mars, j'imagine que si ma visite de demain se passe bien, j'arrête de boire et j'ai un traitement, et par derrière je peux bien tenir jusqu'en mars sans boire. Je savais pas que l'alcool restait dans le foie pendant aussi longtemps, et vu que je n'ai jamais perdu mon permis avant, je savais pas qu'on pouvait faire ce genre d'analyse.

Après voilà, ma première problématique c'était de récupérer mon permis, normalement ma suspension prend fin en avril, j'ai la visite en mars, donc s'il faut un mois pour éliminer l'alcool du sang, j'ai bien fait d'être venu maintenant pour avoir l'info. Moi qui comptais acheter une belle Opel Astra TDI c'est rapé avec toutes ces conneries

Je sais pas trop quoi vous répondre de plus, mais merci BEAUCOUP pour vos retours, j'ai tout lu attentivement mais j'attends surtout la visite de demain.

Bonne nuit !

Je voulais savoir ta région au cas où tu aurais été proche de la mienne pour te rencontrer et essayer de t aider.
Le baclofène en injection dans le cerveau 1 conseil oublie ce médecin. Le baclofène se présente en comprimés que tu avales tout simplement. 
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Baclofène
Pour le sélincro :

https://www.google.fr/url?sa=t&sour … OnG59QEAU1
Tu peux faire d autre recherche sur le forum de psychoactif pour les 2 médicaments. Il suffit d aller dans la section "recherche" en haut de page. Ou bien sur google etc...
A bientot P51

Dernière modification par Cusco (25 janvier 2018 à  03:53)

clean a écrit

salut Pastis 51 je suis de Reims également !


    Je vais en réunion Alcoolique Anonyme et Narcotique Anonyme sur Reims, si ça te dit de venir...tu y verra des gens qui ont arrêté de boire si ça peut t'aider.

    Je suis passé par la aussi à peu près les même quantités avec opiacés en même temps, et accessoirement benzo, bref c'est pas important. Aujourd'hui je consomme plus...


   Donc sache qu'il existe des gens qui ont ton vécu ici à Reims et qui ont des solutions


Amicalement !

Impeccable ! Merci Clean.
Pastis51 c'est une bonne occasion de voir d'autres personnes. Profite de rencontrer Clean.

oui moi y'a pas de soucis ! ce sera avec plaisir.

Cusco tu es pas de la région (rémoise) ? C'aurait été un plaisir de te rencontrer. Ce n'est pas un médecin qui m'a parlé du baclofène juste un particulier (un ami), mais ouais, les injections dans le cerveau ça m'avait fait peur, par comprimé c'est quand même plus sympa.

Sinon clean ça me plairait grave de passer là bas, c'est juste que j'ai pas fait la démarche. J'ai regardé sur internet apparemment il n'y a qu'un centre alcooliques anonymes sur reims, vers le canal/avenue brébant, tu parles de celui là ? C'est pas trop loin de chez moi donc ça me tenterait d'y passer (je suis du nord de reims)

La guêpe non je vais pas arrêter seul, j'ai déjà essayé plusieurs fois, ça s'est toujours mal passé !

Salut Pastis


Les AA ce n'est pas un centre c'est un groupe de parole, Na le mercredi à murigny
et à côté de l'église saint thomas avenue de laon le lundi.

Oui oui dans les groupes de paroles nous sommes bien conscients des démarches à suivre parce qu'on l'a vécu... c'est pour ça que nous préconisons un suivi médical, thérapeutique, le sevrage alcool est un sevrage potentiellement mortel.

En aucun cas nous donnons d'avis médical ou de conseils, en fait on parle de ce qui a fonctionné pour nous, ensuite la personne acte ou n'acte pas ça lui appartient .