Un article intéressant de l'OFDT. (une partie de la conclusion est reprise ci dessous)
https://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxioy1.pdfquelques remarques
Loin de tomber passivement dans des consommations sans frein,  la plupart des adolescents cherchent à mettre des limites mais demandent de l'aide à ce propos. Mais le discours d'abstinence totale n'est que peu crédible.
Les ados mettent spontanément une limite entre le 
cannabis et les autres 
psychotropes (heroine, 
MDMA etc..) mais le discours officiel  (qui met une différence entre légal et illégal) les renvoie "au côté obscur de la force".
L'expérimentation parait une "obligation" incontournable (d'ailleurs pour l'
alcool souvent sous l'influence des "tontons" = "
il faut apprendre à boire pour être un homme"). Peux t on remplacer l'initiation par 
tabac, 
alcool, 
cannabis par d'autres expérimentations ?? notamment comportementales, sport, nature etc.. 
La prévention de la consommation de ces produits par les ados est un enjeu important pour les usagers adultes, car une prévention efficace pourrait réduire la pression sur les usagers adultes.
Enfin, cela rejoint une reflexion dont j'ai parlé dans le forum modos. Le terme addictologie "signifie" une similitude entre consommation et addiction. Or, environ 15% des consommateurs sont dépendants ou addicts, tous produits confondus (sauf peut etre le 
tabac). C'est comme si on confondait oenologie et pochtronologie (merci à Sufenta pour la formule)  Les professionnels de l'addiction devraient plutot être des spécialistes des 
psychotropes et, notamment,
 des  pratiques  professionnelles  centrées  sur  l’accompagnement  (y  compris  non  thérapeutique)  et  la  réduction des risque chez des ados non encore addicts.
L’étude  confirme,  en  outre,  la  facilité  d’accès  des  mineurs  à  des  substances  pourtant    interdites    (tabac,    alcool    et   cannabis),   en   partie   liée   à   leur   omniprésence  dans  l’espace  public,  ce  qui semble renforcer l’acceptabilité des consommations. 
Le succès des stratégies de  prévention  dépend  de  la  faculté  à  influer sur la représentation des produits, les normes qui leur sont attachées et les attentes de consommation, ainsi que sur l’accessibilité des produits. 
Enfin,  l’enquête  met  en  évidence  les  questions que se posent les jeunes usagers à  propos  du  contrôle  de  soi.  À  la  fois  curieux et méfiants à l’égard des drogues, ils sont nombreux à expliciter la manière dont  ils  «  sélectionnent  »  les  effets  des  produits  qu’ils  consomment,  en  veillant  
à  neutraliser  les  effets  jugés  indésirables.  
Les mineurs interrogés apparaissent ainsi demandeurs de repères et de techniques d’autorégulation,    en    particulier    en    matière  d’alcool.  Ces  constats  invitent  à  encourager  des  pratiques  professionnelles  centrées  sur  l’accompagnement  (y  compris  non  thérapeutique)  et  la  réduction des risques.