Comment avez vous réussi à arrêter ou baisser la coke ?

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AmyW non binaire
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge2
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Salut à tous

119 réponses, j’ai l’impression que c’est assez conséquent pour un posr de forum (mais je connais pas psychoactif.org depuis longtemps alors je sais pas). “Hell of a drug” comme on dit…

La coke (le crack précisément) va être la troisième véritable addiction contre laquelle je vais devoir me battre. Première : l’’alcool, j’ai du me résigner à être abstinent pendant trois ans avant de réussir à reprendre une consommation non problématique (ie: sans jamais aller jusqu’à la murge et en étant capable de ne rien boire certains jours). Deuxième : l’héroïne . Là je savais déjà en me mettant dedans qu’il y avait des traitements de substitution, et en effet, merci lla méthadone, qui me permett de me faire des session de dix jours de came et arrêter deux ou trois semaines sans problème. Puis j’ai commencé à prendre du crack sérieusement (ie: faire des grosses sessions de deux ou trois jours), en une seule année les sessions se sont rapprochées petit à petit, au point qu’aujourd’hui je sais que je suis dans la merde.
C’est à tel point que je n’achète plus de came, et même le shit,, que j’ai dû arrêter pour mon permis, et que j’étais pourtant sûr de reprendre … bah… j’en achète plus, Mon esprit est concentré sur la coke et mes finances n’étant pas infinies _o_.

Zazou2A a écrit

Déjà ne jamais acheter plus d’un gramme ou 2; ne jamais recommander une fois la dose finie.

Très bon conseil à mon avis, c’est la règle de base à s’imposer. Et pas demander de crédit aussi je dirais. C’était ce que je devais faire pour l’alcool, c’était impossible d’avoir la moindre réserve. fallait que j’achète surtout pas plus que ce qu’il était raisonnable de consommer dans la soirée. La coke c’est pareil (en pire). Le « goût de reviens-y » comme j’ai entendu de certains consommateurs…
Après, j’aimerais bien être capable de prendre quelques dizaines de grammes et réussir à le gérer (rapport au prix de vente)r, mais c’est clair que là on parle d’e tenter d’arrêter, je suis encore bien loin de pouvoir me permettre ça.

Après avoir lu le témoignage de Zazou2A je réalise que je n’’ai aucun moyen de mettre les voiles pour me rendre la tentation moins forte et l’acquisition plus compliquée. Je positive en me disant que contrairement à lui je suis confronté à ce problème à un âge bien plus avancé et j’ai déjà dû faire face  à ma consommation problématique alcool. Pour le crack je le vois comme ça : une putain de mise à l’épreuve,de ma volonté, un défi psychique comme j’en ai jamais encore connu. Et je peux m’en prendre  à personne, j’avais bien conscience de ce dans quoi je m’embarquais. Là mon but c’est de réussir à arrêter un mois. Et j’aviserai…
Je vais lire tout le fil avec attention..


Ce que tu n’aimes pas chez les autres c’est ta propre part d’ombre.

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Pelikan homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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C'est un sujet qui est pas simple qui va dépendre de l'expérience de chacun
-Un peu de contexte :
De mon côté, j'ai commencé par tapper des traces en 2017 a 30 ans, parceque j'avais le boulot qui allait bien et parce que j'aimais bien le fait que l'effet ne dure pas 2 jours comme avec le speed/amphétamines, ça me permettait de mettre la race a l'alcool en rentrant du taf et hop, une trace pour redescendre avant minuit pour dormir au moins 6 ou 7 heures.
Un jour, un pote me dit que la coke ça peut se fumer en bricolant avec de l'amoniac. Je tilt pas, on appelle ça free base... J'apprendrai plus tard qu'en fait je suis passé au crack... Je consommais 3 ou 4g par semaine.
-Comment j'ai arrêté :
Après avoir compris que je prenais effectivement du crack, j'ai commencé à réfléchir, je me suis rendu compte que j'étais en situation d'isolement et j'ai eu des angoisses, j'avais peur de mourir, seul. Quand j'abusais trop, genre 1g dans la soirée, je flippais et j'allais sur le parking de l'hôpital au cas où il m'arriverait quelque chose... Ça devenait intenable.
Du coup j'ai arrêté et je suis revenu aux traces. Ça a fonctionné. Je suis resté plusieurs mois a sniffer, jusqu'au jour où j'ai chopé une méchante infection des sinus, 1 mois d'antibio, visites chez l'ORL qui m'a mis des trucs dans le nez a faire pâlir un test COVID ...
Du coup, arrêt complet pendant 3 ans...
Je suis retombé dedans il y a 1 an et demi mais j'arrive à me maintenir à 0.5g par session tous les deux ou trois jours. J'écoute mon corps et je guette les signes d'angoisse, des que je sens venir, j'arrête....

T'en as trop pris mon vieux, t'en as trop pris, trop pris....

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Luke globetrotter homme
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champi vert2champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour,

Je suis en plein sevrage de cocaïne, j'ai plusieurs fois décroché mais toujours rechuté assez rapidement. C'est le produit que j'estime le plus addictif.

Là je suis sobre depuis 7 jours et merci le methylphenidate (ritaline) !
Je ne suis pas prescrit mais j'ai réussi à acheter 4 boîtes en 10mg Li après m'être documenté sur l'aide que ce médicament pouvait apporter sur le sevrage de cocaïne.

Les 3 premiers jours j'ai consommé environ 180mg par jour, en oral mais aussi en sniff. Je n'ai pas dormi durant cette période. A un moment donné je me suis dit, c'est stop et je suis parti dormir. Le lendemain je n'ai pas consommé (incroyable quand on a le produit à disposition, rien a voir avec la cocaïne) depuis je prends environ 80mg par jour et j'arrive à me stopper vers 18h pour arriver à dormir, je sniff de moins en moins.
Je compte réduire petit à petit jusqu'à l'arrêt total, si je n'y arrive pas je demanderais à mon psychiatre de me prescrire de la ritaline LP, si c'est le cas j'espère qu'il sera d'accord.

En tout cas ça fait un bien fou de sentir cette dépendance à la cocaïne s'en aller petit à petit, je ne pensais pas pouvoir y arriver.

Évidemment je ne fais pas la promotion de la ritaline qui garde autant d'effets secondaires que la globalités des stimulants et des amphétamines, si sevrage à l'aide de la ritaline il doit y avoir c'est un peu en dernier recours si les autres moyens n'ont pas marché. Une sorte de béquille ultime.

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Momyss homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Moi aussi je tape de façon festif mais j'espère ne pas être pris dans un engrenage.

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kayaman82 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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desole j ai pas tout lu. mais j ai un petit truc qui marche bien pour moi.
deja bica au lieu de l amo et sinon bien rincer. l amo amplifie grave (pour moi) l effet de descente.

garde tes derniere, fait le fondre et travail le avec du tabac, ensuite bedo ou douille.le melange de la c au bica et du shit est cool (et pour une monte longue et puissante, perso) tu tape le tabac avec la c sans chichon et doucement en douille......girl_cray2 )

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Ced75000 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Hello, perso j'ai jamais réellement accroché à la C. J'avais lu quelque part qu'un usager disait que le rapport bénéfice/risque n'en valait pas la peine. Ben c'est exactement ça. Le plaisir est pas ouf et ne compense pas, selon moi, la descente (grosse fatigue et sinusite). Je trouve la réputation de cette drogue un peu surfaite perso.

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foufou09092321 homme
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Perso ce qui ma permis de réduire lors des soirées etc.. s'est de sniffer du prednisolone environ 40mg par soirée.. Après ce n'est que mon cas perso, j'ai tester ça par hasard une fois dans une soirée et depuis je prend que ça. Cela a vraiment un bon "goût" et bien sûr cela est mille fois moins fort que la cc mais avec de l'alcool franchement je ressent un coût de speed assez kiffant j'doit avouer.
Même si je n'était pas un grand consommateur de cc mais pour les soirées cela dépanne bien je trouve..
Après j'ai vu sur certains forums que cela ne plaisait pas beaucoup aux personnes qui avait essayer en disant qu'il ne trouver pas d'effets mais perso j'trouve sa moins pire que les autres drogues genre ket, cc, amphé etc...  surtout que de nos jours va t'on savoir à quoi s'est coupé?
Vos avis sur le prednisolone si y'a na qui l'ont déjà essayer ?
Je rappelles que cela reste dangereux et que ce n'est que disponible sur ordonnance d'un médecin.
Pour expliquer ce que s'est pour ceux qui ne connaissent pas c'est un corticoïdes dérivé chimique de la cortisone.
Le mieux reste de rien toucher.. wink

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LAK_Panoramix homme
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Bonjour,

J'ai 39ans et je consomme de la cocaïne et du crack depuis presque 15 ans.

Au début à Londres où j'ai habité deux ans et c'est là bas que j'ai été initié à pas mal de drogues; cocaïne, extazy, lsd, speed, mdma, kétamine alors qu'avant d'arrivé j'était un fumeur de joint même pas tenté par la coke ou autres.

Suite à une rencontre je me suis doucement laissé aller en me disant qu'une fois rentré en France j'arrêterais.

Je me retrouve à Avignon où je ne connaissais personne et le premier mec avec qui je sympathise me répond quand je lui demande à fumer que lui ne fume pas mais que son meilleurs pote à tout ce que veux, damn, la tentation (" ce qui est à Londres, reste à Londres", tu parles)

Ca a pas raté, saison d'été en restauration on tournai à une dizaine de gramme voir plus par semaine, seul, à deux, ou trois.
En parallèle je me faisait mes pipes de crack pendant mes coupures, je mentais à ma copine en permanence.

Pui séparation, déménagement, nouveau dépars, plus de coke ou de crack pendant deux ans.

Et ensuite c'est un peu flou mais je suis retombé dedans en alternant les périodes de base, de snif et de récupération.

Re-sevrage, puis re-rechute etc

En ce moment ça fais trois ans que j'essaye sérieusement d'arrêter sans y arriver. Je viens de casser mon premier mois  sans consommer, j'ai pécho avec 1g de coke, des sniffs et quelques pipes. Là ça va, je me force à manger quand je rechute et j'arrive à récupérer plus vite.

IL y deux mois j'ai décidé d'aller me faire aider dans un CSAPA, très bonne expérience mais je ressent le besoin de m'en sortir par moi même, avec toutes leur bonne volonté ils peuvent pas me forcer à arrêter ou le faire à ma place.

Je pense que c'est quand même grâce à à cette expérience que je me motive de plus en plus et que j'ai tenu mon premier mois sans conso depuis longtemps.

Je me suis mis au sport aussi ça aide beaucoup, j'essaye de me remémorer toutes les fois ou j'en ai trop pris et que j'ai cru mourir, mes dépression, sautes d'humeurs et tous les mauvais côtés pour m'aider contrebalancer le souvenir de la montée, du plaisir, du goût...

J'espère vraiment que la prochaine fois que j'écrirais je n'aurais rien repris.

Depuis que j'ai découvert ce forum quand j'ai des mauvaises redescente le viens direct je me sens mieux après avoir lu les expériences des autres.

MERCI

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Floocky homme
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Bonjour, au cours des 6 dernier mois j'ai repris une consommation occasionnel en sniff.
Pour situer un peu le contexte l'année dernière j'ai été hospitalisé 2 mois en psychiatrie car j'étais dans une phase de dépression intense (je suis diagnostiqué bipolaire) bref j'ai déménagé dans une résidence proche du lieu où je suis suivie, et j'ai retrouvé un gars qui était hospitalisé en même temps que moi  avec qui j'ai sympathisé vivant dans cette résidence.
Cette personne étant psychotique et accro au crack, je me suis retrouvé dans des soirées ou j'ai consommé avec lui et ses "amis".
Bref un soir mon pote a fait une OD et a commencé à convulsé, je l'ai donc mis en pls et j'ai appelé le SAMU.
Pendant que je m'occupais de mon ami, j'ai été choqué de voir ses sois disant pote, lui voler sa base et se barrer nous laissant seul alors que quelqu'un risquait de mourir.
Ça m'a fait un electrochoc et maintenant ça fait deux mois que je n'ai touché à rien.

ours mal leché !

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JackDean homme
Nouveau Psycho
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Inscrit le 21 May 2017
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Petit témoignage à mon tour.
J'ai arrêté net il y a une dizaine d'années, je consommais entre deux et 5g par semaine, la plupart du temps le week end, je n'ai connu qu'une période (celle où j'ai eu l'idée déplorable d'en vendre) où je consommais tous les jours, ça a dû durer 3/4 mois.
Mon talon d'Achille est que j'adorais la consommer tout seul, donc quand j'avais un gramme c'était juste pour mon nez (la coke est je trouve la drogue qui rend le plus égoiste en tout cas pour moi)
Il se trouve que j'ai arrêté la coke et que deux mois après j'ai arrêté l'alcool avec le baclofène. Avec le recul je pense que le baclofène m'a beaucoup aidé pour gérer les cravings, je suis monté à des doses fortes de baclo (220mg) et les cravings de coke ont tout simplement disparu.
Il y a d'ailleurs quelques de témoignages sur les forums "pro-baclo" à propos de la coke qui vont dans mon sens.
Avant de commencer le baclo, j'ai affronté de très gros cravings pendant deux mois, des envies brutales, qui ont peu à peu diminué puis ont disparu avec le baclofène.
Dix ans plus tard, j'ai une consommation vraiment très occasionnelle (je dirai une fois ou deux max par an) mais je dois dire aussi que je me suis coupé de toute ma bande de potes qui est toujours à fond dedans d'ailleurs et je ne suis pas persuadé que j'aurais réussi en continuant à les fréquenter.
Pour moi ça appartient un peu au passé malgré tout je sais qu'il m'est très dur encore aujourd'hui de refuser un trait s'il est devant moi...
Se couper de l'environnement est donc pour moi hélas capital, je dis hélas dans le sens où j'évite de voir d'anciens très bons amis à cause de ça.
Quant au baclo, ça a marché quelques mois pour l'alcool, mais le craving est revenu quand j'ai tenté de revenir à une dose plus raisonnable de baclo, le tout couplé à des insomnies infernales, donc j'ai lâché l'affaire et je suis désormais abstinent.
Je suis malgré tout persuadé que le baclo a un gros potentiel pour "soigner" de nombreuses addictions, dont la coke, mais c'est une molécule complexe, les effets se modifient au fil des mois, ça ne marchera donc pas pour tout le monde (toutes mes connaissances ont fini par arrêter le protocole baclo à cause d'effets secondaires durs à gérer au quotidien, mais cela n'a pas de valeur statistique).
Voilà concernant mon arrêt de la coke.
Peace !

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Alex92eme femme
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Paradoxe22 a écrit

Bonsoir
Je vais essayer de parler de ma relation avec la cocaine
Je dirais que j ai commencé plutôt tard (vers 28 ans )
J ai commencé lorsque j ai connu mon mari et son groupe d amis qui en consommait lors de soirées, festivals ..
au début je n aurais jamais pensé en prendre un jour, je trouvais le geste choquant.
Ma première prise de drogue a été de la mdma en festival, j ai aimé, j ai adore même!
Et puis petit à petit est venue la Coke.
Au début j en consommais peu, je n en achetais pas car je savais pas comment faire à l époque.
J en consommais en soirée et je n en avais jamais sur moi au début.
Puis j ai commencé à me familiariser avec le produit..
savoir en acheter
Avoir tout un tas de numéros de dealer dans mon téléphone..
C est en essayant de décrire mon addiction que je me rend compte de l évolution ..
C est assez flippant

Je voudrais juste préciser que j ai un métier
A responsalites
Dans le domaine de la sante
Et que comme ça, si on me croise, personne n imaginerai ce que fais ..

Revenons en a l histoire
Donc je me suis mise à en acheter, car je suis comme ca, j aime pas manquer et rapidement il fallait que j ai mon truc perso.
J en achetais au début dans des cités
Le nombre de points de rdv différents que j ai fais ..
et je l ai assez vite fait en cachette de mon mari
Au début c etait que pour des occasions fêtes anniv..
Mais maintenant non
J en prend très régulièrement même en semaine
Et le point qui a aggravé les choses c est que j en prend seule
Avec mon mari à cote en cachette

Je me fais livrer dans ma boîte à lettres
Je sens vraiment que je dérape
J associe soirée ou voir des amis systématiquement à la prise de cocaine
J ai même une nouvelle association complètement ridicule, quand j entreprend de faire un gros menage chez moi il me faut de la coke.

C est très paradoxal car a côté de cette addiction
Je fais attention à moi
A ce que je mange
Je fais du sport
J aime les belles choses et j aime la vie

Mais j ai un gros côté addict
Et pas seulement à la coke
Je suis addict aux médicaments
Somnifères anxiolytiques
Tous les soirs depuis plusieurs années je prend des médicaments pour dormir

Voilà
Je rajoute aussi que ma petite sœur est toxicomane à la coke depuis plusieurs années ( avant moi ) et alcoolique

Que dois je faire ?
Les descentes sont très difficiles
Je bois très peu d alcool donc quand je suis sous c je mets très longtemps pour me calmer
Je culpabilise beaucoup
Je me deteste

Bonjour paradoxe 32

Je me trouve un peu dans le même cas que toi.
Tu en es ou ?

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Sunrise-cha femme
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Hello ! Alors j'aurais beaucoup à dire concernant mon expérience mais ça risque d'être un peu long.
J'ai sniffé 3 ans et des doses de plus en plus grande, cela est devenu impossible à gérer et a eu enormément de conséquences sur plusieurs domaines de ma vie au fil du temps. Ce qui me permettait de baisser était de sortir de mon environnement habituel, de la ville où j'avais des habitudes de conso et où je pouvais toujours en trouver. Ca m'avait permis de faire de grosses pauses ressourçante (j'avais arrêté le boulot pour un temps et j'avais dans un premier temps fait du woofing, super expérience).
Personnellement je n'arrivais pas à gérer ma conso. J'étais encore dans le déni avant ça et pensait pouvoir arrêter facilement mais la vérité étant que je ne pouvais plus vivre sans et qu'elle faisait partie de mon quotidien.

En novembre 2022, j'avais encore 3 semaines avant de rentrer en cure à la campagne. J'ai eu cependant la meeeeerveilleuse idée de tester la freebase. Le contexte était calme, chill, je me disais que de toute façon je rentrais en cure donc pensée permissive naïve "allez j'essaye". Ca ne m'avait jamais attiré et on m'avait plus ou moins prévenu des risques.
Seulement je suis très, très vite devenue accro. Je n'ai pas tenu 3 semaines en cure, je suis tombée dans un abîme sans fin dans un monde où le produit est roi pendant 3 mois. Je ne suis JAMAIS tombée aussi bas de ma vie, ma mère m'a dit il y a peu ''je t'ai vu mourir à petit feu". On me tendait des mains mais j'étais bien trop dedans pour les prendre tout à fait.

Cure de deux mois. Craquage après la sortie en rentrant dans ma ville d'origine et mon appartement qui me rappelait tous, tous les moments de consos, de gens toxiques.

Je suis allée me reposer en clinique un mois et demi pour être loin du produit et continuer le sevrage. Ou le recommencer.

A la sortie ce 10 juillet, bam, énorme, affreux, intense craving. Je craque. Je n'appelle pas à l'aide. Mon cerveau d'addicte me rappelle que la réponse à mes émotions est le produit. J'en reprends ensuite une fois, pensant toujours gérer. Puis je retombe, je revois des gens dedans, je consomme tous les jours comme un réflexe sans résister plus de 3h. Alors que j'étais dans une vraie belle période de renouveau incroyable, des projets qui me ressemble, qui me donne envie de m'investir, de me retrouver, je retrouvais petit à petit la force.


Et là je m'épuise. J'ai passé la barrière à ne pas franchir. Je consomme, tous les jours.

Pour deccrocher je vais une semaine au vert, mais la tentation sera grande au retour.

J'avais réussi à baisser en ne consommant déjà pas seule et plus des gens abev qui l'on s'entraine et avec qui on a plus de limite. Il faut appeler à l'aide. Il faut que vos proches sachant à quel point c'est dur. Que vous ayez dans votre répertoire des "numéros de secours" à appeler à n'importe quel moment. J'ai appris moultes techniques pour contourner le craving et je ne les mets pas en place. Un ancien consommateur m'aide beaucoup. Il avait décidé de changer de ville après avoir été aidé et avait réussi à reconstruire sa vie.

Chacun est différent, mais pour certain il est possible d'avoir une consommation gérée et régulée, en étant aussi soutenu par une structure type CSAPA. "conso le lundi", "pas plus de 0,5 cette semaines. Mais cela dépend à quel point vous êtes dedans. Espacer les prises est très important. Vous avez besoin de récupérer, de reprendre des forces.


Personnellement je suis dans une période depuis 10 jours où je consomme chaque jour et où les doses augmentent parce que mon corps s'est habitué. Je loupe de très bon moments possible, je choisis malgré moi la conso. Ce soir j'ai envie de reconsommer après une soirée à fumer hier, comme "allez, une dernière avant de me mettre au vert.

Mais j'ai peur de tirer sur la corde. Je crois que je suis de ceux qui ont besoin de dépasser leur limites pour arrêter.

Et sincèrement, l'entourage compte beaucoup, je m'en vraiment compte. Mes très rares amis ou potes proches à qui j'en parle sont très soutenant,non jugeant et compréhensifs. Cela ne fait pas tout mais se savoir soutenu et non seul est primordial. Croyez en vous.

Dernière modification par Sunrise-cha (25 juillet 2023 à  19:14)

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Luxury12 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Hey ! Me concernant justement ça fait 3 semaines que j’en consomme tout les jours environ 1 gramme, hier j’ai du rester sans, c’était horrible, je ne pensais qu’à ça, très fatigué, et je m’ennuyais, en fait je voulais juste de la cocaine… j’ai donc vraiment compris que je rentrais dans l’addiction, et j’ai peur…
Même après juste 3 semaines, 1 jour sans et c’était intenable…

Pourtant je vais être forcé d’arrêter, déjà par envie, mais aussi pour le prix que ça coûte.

Donc je te dirai que je pense que l’arrêt sec, est très difficile, et d’après mes recherches la 1ere semaine et la plus difficile psychologiquement.
Surtout que depuis 1 semaine je la prend pas injection.

On verra bien ! Bon courage à toi également.

Titi wink

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dumatin femme
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J'ai arrêté comme ça. Pas une grande lutte, un gros combat, car mon corps, quand il se sent épuisé par rapport à n'importe quoi, j'ai sais pas... la cigarette, le cannabis, l'alcool, le café, les sucreries, la télé, l'internet, vraiment n'importe quoi, il me dit: "arrête, c'est bon", alors là, j'arrête.

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CéBlc femme
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Inscrit le 28 Oct 2023
54 messages

Luxury12 a écrit

Hey ! Me concernant justement ça fait 3 semaines que j’en consomme tout les jours environ 1 gramme, hier j’ai du rester sans, c’était horrible, je ne pensais qu’à ça, très fatigué, et je m’ennuyais, en fait je voulais juste de la cocaine… j’ai donc vraiment compris que je rentrais dans l’addiction, et j’ai peur…
Même après juste 3 semaines, 1 jour sans et c’était intenable…

Pourtant je vais être forcé d’arrêter, déjà par envie, mais aussi pour le prix que ça coûte.

Donc je te dirai que je pense que l’arrêt sec, est très difficile, et d’après mes recherches la 1ere semaine et la plus difficile psychologiquement.
Surtout que depuis 1 semaine je la prend pas injection.

On verra bien ! Bon courage à toi également.

Titi wink

Hello, t’as réussi à arrêter ?
T’en es où du coup maintenant avec une telle conso ?

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Subeoff homme
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Je sors de 6 mois sans rien du tout, aucun manque, n’y rien, par contre je faisais que bosser et je faisais attention à mes fréquentations. je pense qu’il y a beaucoup dans le peu que je viens de dire, occupation et fréquentation, tu rajoutes à ça un objectif de vie, ou professionnel, ou sportif peu importe, l’important c’est de comprendre que notre vie ne se résume pas qu’à cette merde.

Là aujourd’hui, j’ai finis ma saison depuis 1 mois et c’est déjà la troisième fois que j’en prend (cocaine snif et là aujourd’hui j’ai basé, j’ai d’ailleurs cette tendance à venir sur ce forum quand Jsuis defonce solo chez moi, surement pour me sentir moins seul)

Bon du coup je suis hyper motivé depuis que j’ai 16 ans ça m’était jamais arrivé d’arrêté plu de 1 mois et là bam 6 mois et vraiment Ez .. là je replonge légèrement, je me félicite pour la performance que j’ai réussir à faire pour en faire une encore meilleure. J’ai compris cela que c’était pas bon de se frustrer et de se dire plus jamais j’en reprendrais de ma vie. Par contre tu peux te dire que ça va allait de mieux en mieux, que t’espaceras les dates de prises au moins ..

La drogue c’est un putain de démon mais ce n’est pas en sens unique. Après oui ça restera en nous toute notre vie, c’est un équilibre à avoir, moi se qui m’aide beaucoup c’est d’être avec une femme qui déteste ça, je lui dis dès que je prend, les excuses ne suffisent pas.

J’ai pris rendez vous chez un psychologue hypnotiseur pour m’aider dans ma démarche parce que oui c’est important d’accepter l’aide extérieur et d’en parler.

Sache une chose mon pote dans la vie rien n’est ineductable biensur qu’il y en a qui s’en sont sorti. Le seul truk qui est dommage c’est que tout ceux qui s’en sont sorti partagent pas leur expérience etc .. du moins y en a peu.

Dernière modification par Subeoff (14 novembre 2023 à  10:54)

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Pile électrique femme
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Le crack est hyper addictif et surtout c'est une conso qui peut se faire solo. Enfin pour moi.
J'ai arrêté en me séparant de mon mec qui m à mis dedans et j'ai viré tous les numéros de dealer.

Le problème est que mes potes prennent de temps en temps de la coke et là clairement autant je pouvais garder de la c et attendre la bonne soirée pour la prendre car jamais j'ai pris de la c seule chez moi pour moi c'est festif. Le crack c'est comme le bedo. Tu fais ça chez toi et quand j'en ai je suis obligé je base.

Enfin pas toujours.  Depuis janvier j'ai basé 5 fois
Ce qui est un exploit en soi car j'en prenais plusieurs fois par semaine et parfois en grande quantité.

Et c'est par période, ya des moments j'en ai envie. Parfois je passe à autre chose. Parfois non.

Ce qui marche chez moi : ne pas avoir de bicarbonate ou ammoniaque, ne pas avoir de numéro de dealer et ne pas garder de la c chez moi.

Week-end dernier grosse soirée. On a pêche avec des copines. Bah erreur j'ai gardé ce qui restait. Du coup j'ai basé. 

Et surtout faire des trucs, quand je sens que j'en ai envie.  Je sors, je vais voir des potes, je vais au ciné, je vais faire du sport mais je ne reste pas chez moi.

Et oui dernier truc : je l'ai dit à mes potes. Qui ont halluciné mais qui ne m'ont pas jugé.  Le dire c'est fermer des portes symboliquement.

Courage, ça prend du temps mais chaque réussite c'est à dire déjà diminuer c'est bien. La culpabilité te fait bader et après finalement avoir envie de se defoncer car on est mal.

Si tu en prends de temps en temps et que le lendemain tu te dis allez c'était l'occasion.
Et que tu restes des mois sans en reprendre. 

Courage

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Pile électrique femme
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Et je m'étais dit que si je n'y arrivais pas, j'irai dans un groupe de parole type toxicomane anonyme.


Et ce qui m'aide : personne n'en prend dans mon entourage car je ne pourrai clairement voir des gens en prendre et ne pas en prendre. 

J'ai quitté mon mec car on sengrainait et jamais j'aurai pu arrêter sinon. Ce qui est difficile car je pense au crack c'est pas seulement la défonce qui manque mais c'est les soirées que l'on passait. Car cette putain drogue est ouf niveau baise et même.on s éclatait.
Et ce qui est dingue c'est que la sensation de manque est ancrée dans des souvenirs très précis. 
Le vendredi soir c'était notre soir, les fléchettes...
Ton cerveau a imprimé des sensations de plaisir.

Du coup le vendredi je fais toujours un truc sympa avec des potes et je continue à jouer aux fléchettes pour remplacer le souvenir.

J'espère que mon témoignage te servira et ai confiance en ta capacité de reprendre le lead sur cette drogue.

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Ledaoen homme
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champi vert1champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 10 Jan 2024
10 messages
Salut a tous. 56 ans, gerant de deux bars a vin. Marié. Plusieurs enfants.
Longtemps dépendant a la cocaine, 5 a 10 grammes par semaine, je n’ai rien trouvé de mieux que de m’en sevrer il y a deux mois en me mettant a l’héroïne…
Ca a marché.
La cocaine ne m’intéresse plus. Mais je consomme 5 grammes d’héro par semaine, entre 1/2 et 1 gr par jour (uniquement en snif).
J’y ai gagné, en fric, et même en productivité professionnelle et dans la qualité de mes relations avec ma femme et mes enfants.
Je peux témoigner que stopper une importante consommation de cocaine avec l’héroïne comme substitut, ca marche, meme si je conçois que ce n’est pas très malin, je peux témoigner qu'après deux mois, je me sens mieux en étant dépendant a l’hero que je ne l’était en étant dépendant a la cocaïne.
Ceci n’engage que moi évidemment et ne saurais faire office de conseil.et je suis conscient que ce n’est pas en deux mois qu’on peut se rendre compte s’il s’agit d’une amélioration pour ma qualité de vie ou au contraire d’une dégradation qui se fera sentir plus tard.
L’hero a même fait diminuer très sensiblement ma consommation d’alcool et de tabac, amélioré mes relations familiales et ma productivité professionnelle.
Mais j’attends avec anxiété le retour du baton.

Encore une fois il ne s’agit que de mon témoignage sur le sujet.

Bien amicalement
Ledaoen

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Morning Star homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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30 messages
Déjà,rien que de penser aux dommages de la coke sur le cœur à moyen terme...ça calme et ça donne envie de réduire/stopper dès que possible fache-non-non

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LineJuuumo homme
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Inscrit le 17 Feb 2024
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Salut à tous !

Premier message sur ce forum que je découvre..... à la base je venais pour trouver des témoignages, car c'est un peu dur ce soir....

Vite fait : j'ai 44 ans, polytoxicomane depuis 27 ans, principalement du shit (quotidiennement), de la coke par épisode....hélas . Raveur fin des années 90, j'ai testé un peu de tout (lsd,micropointe, exta, speed, champi, datura, ayahuasca,etc....) sauf l'héro qui m'a toujours semblée trop dangereuse car j'ai vraiment du mal à gerer mes addictions, et la kéta, parce que j'aime pas me baver dessus.
Niveau alcool, je suis dipsomane (consommation irrégulière mais à outrance avec perte de conscience et tout ce que ça entraîne : accidents, honte, auto-detestation, etc...).
J'ai 2 enfants en garde alternée, j'ai un boulot à responsabilité dans l'immobilier, mais j'ai été aussi comédien-metteur en scène et aide dans une classe d'handicapés. J'ai été diagnostiqué Hpi avec 135 de Qi( je ne dis pas ça pour "flexer"....c'est juste qu'on est pas tous armé pour lutter contre nos addictions....) Je sais que je suis incapable de supporter la vie sans avoir un minimum de drogue, j'ai essayé de tout arrêter, mais je détestais ma vie et je le faisait payer a mon entourage.

Présentation faite, j'ai eu une sale période crack (env 1 gramme jour à 2 pendant 6 mois) suite à laquelle j'ai réussi à me sevrer de toute drogue "synthé" pendant 4 ans.

Comment ?
-J'ai coupé les ponts avec la copine avec qui je basais quotidiennement, ce fut dur, j'ai longtemps culpabilisé , mais c'était ça ou crever...
-J'ai été voir un addicto via le CSAPA (ancien AAF), on y rencontre des gens qui ne te culpabiliseront pas. (L'équipe d'Avignon est pas mal)
-J'ai participé à des groupes de paroles hebdomadaires, (à Avignon le jeudi soir , 2 rue du sacré cœur), j'y ai trouvé beaucoup de soutien au travers des témoignages, mais surtout en partageant mon expérience ( c'est ce que je suis venu chercher ici...). Parler avec d'autres toxico permet de moins culpabiliser, on prend plus conscience que c'est une maladie que chaque toxico ou alcoolo doit gérer avec ses armes.... J'ai la chance d'être plutôt "malin", et ma polytoxicomanie ne m'a (pour le moment) jamais posé de problème dans mon travail....mais quand un vieux édenté en fin de vie t'explique que lui aussi, il était plutôt "malin" jusqu'au jour ou.... ben ça te fait reflechir....et quand au travers de ton témoignage tu aides quelqu'un, ben... tu te sens moins con et ça valorise tes efforts.
-J'ai arrêté les raves. C'était trop banal la prise de drogue
-J'ai fait un travail avec un psy

J'en ai chié....je pense encore au crack, parfois. J'ai repris de la coke cet automne, en "festif"....mais ce n'était qu'un "pied dans la porte", aujourd'hui je reconsomme , en sniff uniquement, solo chez moi, 1 fois toutes les 2 semaines (quand les enfants ne sont pas là) et une soirée uniquement...évidemment comme avec l'alcool, le lendemain je me sens comme une merde.
MAIS, aujourd'hui, grâce à tout ce parcours, je me connais mieux, je sais pourquoi je me drogue et je connais mes limites, que je ne dois pas approcher (exemple: il y a un mois mon dealer n'avait que des grammes à vendre (normalement je prend un demi solo pour une petite soirée) j'ai préféré lui dire, en me mordant la langue, que je repasserai plus tard...j'avais la thune, mais je sais que si je m'approche trop...je me brulerais les ailes... et je ne pense pas avoir d'autres cartouches en réserve.

J'écris ici pour dire que c'est possible de réguler sa conso, mais il faut être CONSCIENT !
Conscient qu'on prend de la drogue pour fuir, que le vrai problème restera là.
Conscient qu'on ne peut s'en sortir seul, même si on se croit malin.
Conscient qu'on ne peut attendre de solution de personne d'autre que soi.
Conscient que culpabiliser ne nous a jamais aidé et ne nous aidera jamais. (ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas se remettre en question).
Conscient qu'on peut faire du mal autour de nous.
Il faut s'accepter tel qu'on est, avec nos failles et nos tares, et quand on rate....on réessaie, avec nos armes et nos aides.
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le ton drama / danger me semble inutile et contre productif AMHA
 
ben moi je trouve ça sincère. on est pas égaux face à ce produit.

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cependant
Modo bougeotte
champi vert30champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 25 Mar 2018
3506 messages
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LineJuuumo a écrit

Comment ?
-J'ai coupé les ponts avec la copine avec qui je basais quotidiennement, ce fut dur, j'ai longtemps culpabilisé , mais c'était ça ou crever...
-J'ai été voir un addicto via le CSAPA (ancien AAF), on y rencontre des gens qui ne te culpabiliseront pas. (L'équipe d'Avignon est pas mal)
-J'ai participé à des groupes de paroles hebdomadaires, (à Avignon le jeudi soir , 2 rue du sacré cœur), j'y ai trouvé beaucoup de soutien au travers des témoignages, mais surtout en partageant mon expérience ( c'est ce que je suis venu chercher ici...). Parler avec d'autres toxico permet de moins culpabiliser, on prend plus conscience que c'est une maladie que chaque toxico ou alcoolo doit gérer avec ses armes.... J'ai la chance d'être plutôt "malin", et ma polytoxicomanie ne m'a (pour le moment) jamais posé de problème dans mon travail....mais quand un vieux édenté en fin de vie t'explique que lui aussi, il était plutôt "malin" jusqu'au jour ou.... ben ça te fait reflechir....et quand au travers de ton témoignage tu aides quelqu'un, ben... tu te sens moins con et ça valorise tes efforts.
-J'ai arrêté les raves. C'était trop banal la prise de drogue
-J'ai fait un travail avec un psy

J'en ai chié...

Salut,

je suis triste pour toi que t'as dû passer par des moments difficiles avant de découvrir que des stratégies de rdr sont possibles pour maximiser les bénéfices des consos !
Malheureusement j'ai l'impression que l'addicto nous aide pas, en nous faisant voir tout noir tout blanc ("la" drogue = mal; "clean"= bien), alors que ton parcours le démontre, c'est bien plus complexe que ça !!

Et je trouve vraiment criminel de nous faire croire que la seule possibilité est de renoncer à nos vies pour nous "sauver" des consos, alors que la construction de savoir qu'on met en place sur le forum nous permet d'avoir accès à plein d'outils pour déconstruire tout ça et pouvoir être des droguézeureux :)

Personnellement je sais bien que parfois il est nécessaire de mettre en place des choses difficiles pour sortir de consos qui nous conviennent pas, mais je suis toujours amère en voyant la souffrance que peut provoquer une désociabilisation importante pour se couper des drogues. Encore une fois, ce n'est pas vraiment les drogues qui isolent et marginalisent, mais la vision étriquée et moraliste !!

Cela dit, je vois bien comme une conso à deux peut etre difficile à gérer, mais en arriver à abandonner une personne qu'on aime c'est quand même drastique (désolè pour toi !) et je pense qu'à la base le problème derrière sont déjà des relations asymétriques qui ne m'ont pas fait du bien, sur lesquelles venaient à se greffer des questions de gestion de la conso...

Bref, après je crois qu'ici on a un peu du mal à se dire qu'il y a des usages "conscients" et d'autres qui ne le sont pas...et même la question de s'"en sortir" c'est un peu ambigu, car ça évoque à mes yeux une vision sanitaire où la seule facon serait de se remettre dans le moule...alors que plein de possibilités existent et c'est à nous de les inventer...

Comme tu dis, déjà on a tout à gagner à nous libérer du fardeau de la culpabilisation, à croire que si on consomme des drogues on se fait forcément du mal.
Bien sur je suis d'accord que ça n'amène bien loin l'illusion de pouvoir résoudre les problèmes le fait de ne pas les voir, mais parfois avoir la possibilité de s'en libérer ce n'est que pour un moment, ça m'a permis aussi de mieux voir les choses et réagir !

Reputation de ce post
 
J'aime beaucoup ce message. PTX.

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Ced75000 homme
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Inscrit le 13 Apr 2020
37 messages
Bonjour à tous,
Je me joins à cette discussion pour savoir si certains d'entre vous ont entendu parler voire tester le topiramate (Epitomax) pour diminuer les cravings. Je suis suivi en CSAPA par un médecin qui me l'a prescrit il y a peu sachant que je consomme depuis 6 mois environ 1g de c/semaine, parfois moins, cela dépend des périodes. Je précise que c'est lié à des problèmes personnels et familiaux très lourds à gérer.
Je suis aussi sous AD (fluoxetine) 20mg/jour depuis 8 mois et cela m'aide pas mal.
Perso, j'ai bcp de mal à bien observer la prise de topiramate qui, à la base est un antiépileptique, surtout en raison des effets secondaires dont les paresthésies et la fatigue ...
N'hésitez pas à m'écrire en MP si vous préférez.
Bonne journée

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MamFa femme
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Belgique
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 18 Mar 2024
2 messages
J'ai arrêter car j'ai appris que j'étais enceinte du jour au lendemain donc pas une bonne technique ? mais ce qui a fais que je ne craquait pas malgré que mon copain en fumais à côté de moi, purifiais etc c'était de fumer de la weed à mort, j'arrêtais pas de fumer joint sur joint pour être ko total... après ça peux pas marcher pour tout le monde mais je pense que le cannabis peut vraiment aider pour les addictions...
Alors que je fumais depuis un peu moins de un an mais je fumais des quantités vraiment énorme..  après la motivation du bebe en moi à énormément jouer aussi..

Dernière modification par MamFa (18 mars 2024 à  00:52)

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RomRt homme
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France
champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 30 Aug 2017
7 messages
Bonjour,

Je me suis inscrit il y a déjà un bon moment (mois ou années...) mais je ne sais même plus si je m'etais présenté. J'ai la quarantaine passée. J'ai commencé par l'alcool vers mes 15 ans, puis le cannabis dans la foulée, puis les Xta et la conso multiple en free party. Vers mes 20/24 ans, cela m'a coûté HP (plusieurs sejours de 15 jours/max un mois)+ Prison (1an)
Mon histoire sera longue à raconter, car je me rappelle de beaucoup de détails, mais je le ferais, car je pense que toute expérience peut être intéressante pour chacun d'entre nous. D'autant que je suis passé par des phases que beaucoup souhaitent arriver à dépasser, voir souvent oublier, effacer, ce qui n'est pas réellement possible, mais apprendre à vivre avec l'est à contrario. Donc ce sera un autre post.
Par contre, après 15 ans environs, de base et d'injection de cocaïne, c'est du jour au lendemain, que j'ai réussis à décrocher pendant 3 ans. Car j'ai malheureusement repris les consos. Je suis suivis addicto depuis 2015 et sous méthadone entre 20 et 75 actuellement 60 en France.

C'est un soir en m'allongeant que ma respiration était tellement bruyante que je me suis  fait une grosse flippe. Je bossais à l'époque en tant que tecnico co, sav, mail, tel, toute la journée. Ce soir là je me suis dit, tu arrête la coke et la clope.
Le lendemain je m'y tenais, et j'allais m'acheter des patchs nicotine.
J'ai tenue 3 ans, véridique, clope et base/crack, j'étais tellement fier de moi, mais, j'avais trouvé ça tellement simple, que c'en était presque devenu une banalité.
L'addicto me propose d'être patient témoin, ma vie change, je me remet au sport, escalade, etc..
Et c'est en arrivant dans une colloque sans drogue, que je me suis remis aux apéros alcool, puis la clope, puis l'envie de coke m'est revenue. J'ai pris la route direction Genève, et c'était repartis, jusqu’à aujourd'hui. (c'était en novembre 2022)

Avec l'addicto, on émet la possibilité d'une consommation sans chercher à arrêter, mais une conso réfléchi, mais c'est la première fois que j'émet cette solution.
Rien n'est figé.
N'hésitez pas si vous avez des questions.
Tout est possible, j'aime échanger, on peu s'entraider.
Prenez soin de vous

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Michel1412 homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 23 Mar 2024
1 message

MamFa a écrit

J'ai arrêter car j'ai appris que j'étais enceinte du jour au lendemain donc pas une bonne technique ? mais ce qui a fais que je ne craquait pas malgré que mon copain en fumais à côté de moi, purifiais etc c'était de fumer de la weed à mort, j'arrêtais pas de fumer joint sur joint pour être ko total... après ça peux pas marcher pour tout le monde mais je pense que le cannabis peut vraiment aider pour les addictions...
Alors que je fumais depuis un peu moins de un an mais je fumais des quantités vraiment énorme..  après la motivation du bebe en moi à énormément jouer aussi..

J'admire ce genre de temoignage, cela devait être d'autant plus dur du fait que tu étais enceinte ! Comment cela se passe maitenant ?Tu as déjà accouché ?
En tout cas je te soutiens dans ta démarche c'est vraiment bien !

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