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Je vais essayer de faire court.
En fait, ce qui pose souci d'un point de vue légal, c'est la présence de THC, ce qui bannit d'office les têtes, haschs et autres extraits tant que ceux-ci contiennent du THC y compris sous forme de traces.
D'un point de vue technique, la vente de graines ou de lubrifiants aux cannabinoides, des isolats ou tout autre produit n'étant pas du cannabis ni ne contenant du THC est légal.
En plus de la nature des produits, il faut dans la communication de vente éviter certaines erreurs répréhensibles :
Pas d'incitation à la conso du cannabis.
aucun conseil d'ordre médical ou pharma.
C'est un peu comme le vendeur dans un grow shop dont l'activité est légale qui n'a pas le droit de prétendre, publier que ces produits sont top pour la culture indoor de cannabis.
Il n'y a pas de zone grise, juste un grosse hypocrisie véhiculée par une loi obsolète.
Il sert d exemple en fait, limite de bouc émissaire ! Je trouve ça terrible !
C'est vrai.
Maintenant, il ne faut pas être naïf, cette situation est aussi provoquée par des multinationales qui veulent faire bouger les lignes ici et être les premières à vendre le moment venu.
Il se peut même que certaines décisions de justice permettent de faire avancer... le commerce.
En attendant, le syndrome de Caliméro est légitime, les attaques sont violentes et infondées, mais j'imagique que ceux qui ont commencé à vendre des tétouzes dans des bocaux savaient à l'avance que ça allait tourner vinaigre.
Pire, je l'espère, il s'y sont préparés et ont même déclenché le truc.
Si on trouve une bonne sœur dans une partouze, ce n'est certainement pas la compassion qui a guidé ses pas pour trouver l'adresse.
Dans certains coins, c'est au bout d'une enquête préliminaire que la justice demande au proprio de se mettre en conformité, sans condamnation. (comme dit plus haut, moultes produits restent légaux si sans THC et pas vendus avec conseils médicaux)
Quoiqu'il sorte de ces procès, la bataille est déjà gagnée, cela donne un grosse visibilité pour des produits clairement légaux :
http://www.courrier-picard.fr/127558/ar … -abbeville
Les Suisses ont connu ce type de "dérive" où la weed servait à remplir des oreillers et ainsi aider au sommeil. Une vraie forme de distanciation pour pouvoir dire ou faire sans être censuré par le Roi.
Ils avaient une sorte de joker "not for human", ou "juste pour l'oreiller".
La bise aux Suisses et en particulier au grand singe mais là, je m'égare clairement du sujet.
Attendons surtout ce qui ressort de ces procès.
Dans le nombre, il est possible que nous constations des disparités de jugement, la possibilité de créer une jurisprudence par exemple pour la vente de têtes ou extraits qui respectent les normes CEE en matière de semences.
Awar ce qui va eusse passer.
Dernière modification par Mister No (06 août 2018 à 20:05)
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Dernière modification par Mister No (13 août 2018 à 21:13)
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Hersin-Coupigny: le tabac presse se lance dans la vente du CBD
Depuis plus d’un mois, Ludovic Boulanger vend du cannabidiol dans son tabac. Et tant qu’il en aura le droit, il continuera
http://www.lavenirdelartois.fr/lens/her … 6b0n259984
Les buralistes se lancent dans la course de manière prudente, mais ils se lancent aussi.
Tout le monde veut sa part.
Pas vous ?
Une profession honorable se dessine.
«Les buralistes sont prêts à vendre du cannabis», annonce leur président
http://www.leparisien.fr/societe/les-bu … 828821.php
Dernière modification par Mister No (21 août 2018 à 20:59)
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La promesse d’une culture rentable
Convaincus par la promesse d’une culture rentable, aux débouchés importants, les deux agriculteurs ont choisi d’investir dans cette nouvelle activité.
« Cela nous permet de diversifier notre production et nos sources de revenus. ».
De plus, la culture du chanvre répond aux exigences de diminution de l’usage des produits phytosanitaires. Le chanvre est écologique. Il ne nécessite ni pesticide ni désherbant. La plante pousse très rapidement – jusqu’à 5 centimètres par jour – et n’a pas d’agresseur. Elle étouffe toutes les mauvaises herbes potentielles.
Retards de trésorerie
S’ils ont été conquis par la culture du chanvre, la rentabilité promise s’est avérée limitée et ils accusent d’importants retards de trésorerie.
« On a avancé les semences et les charges de 2016 et 2017. En août 2018, on n’a toujours pas touché d’argent sur la fibre. Ça commence à nous désespérer. »
Pas moins de 87 ballots de paille de chanvre s’entassent dans leur entrepôt. Ces difficultés ont refroidi plus d’un agriculteur. « La première année nous étions huit, nous ne sommes plus que trois. »
https://actu.fr/ile-de-france/houdan_78 … 59195.html
Ils galèrent pour valoriser leur culture pendant que d'autres vendent des fleurs... à 25 € le G.
Putain, 25 balles le g de chanvre !
ça donne presque envie de militer pour la carotte.
Il n'y a rien qui défonce sur cette superbe prise de nos policiers qui vont la ranger dans le dossier stup.
Le grand n'importe quoi en image :
Sachant que ces plantes n'ont pas d'effet récréatif et ne sont utilisées que pour répondre à un besoin thérapeutique, le prix du chanvre est hallucinant.
Dernière modification par Mister No (13 septembre 2018 à 09:05)
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Dernière modification par sud 2 france (14 septembre 2018 à 07:33)
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Dernière modification par Mister No (14 septembre 2018 à 08:46)
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Des fleurs de cannabis en vente libre ? Non, vous ne rêvez pas, c’est autorisé. Mais pas n’importe quelle variété : du cannabidiol, dit CBD. Une molécule qui, contrairement au THC, n’a pas d’effet psychotrope. « Ce n’est pas une drogue. Le CBD agit sur le corps et pas sur le cerveau », indique Rémi Deroch. Selon le gérant de CBD Store, qui a ouvert à Hénin-Beaumont, ce « cannabis légal » est paré de nombreuses vertus. « C’est thérapeutique. Cela va alléger la douleur, provoquer un effet relaxant, détendre des muscles, aider au sommeil ».
Les fleurs de CBD sont vendues en sachets. Elles se consomment en infusions, à déguster chez soi ou au magasin. CBD Store a ouvert lundi mais Rémi Deroch s’était déjà constitué une clientèle à partir de son magasin de cigarettes électroniques à quelques dizaines de mètres.
Les boutiques de cannabis ont poussé comme des champignons dans les Hauts-de-France ces derniers mois. Les autorités tiennent ces commerces à l’œil et les fermetures administratives abondent. Selon Rémi Deroch, c’est parce que le CBD contient une légère proportion de THC, or, « quand il fait chaud, le taux de THC augmente et parfois dépasse les 0,20 %, la marchandise se retrouve donc hors la loi ».
Un article sur le magasin qui a ouvert en début de semaine ; Rémi Deroch conseille de rajouter un nuage de lait à l’infusion de plantes.
http://www.lavoixdunord.fr/449659/artic … on-sur-rue
Le cannabis est côté en bourse, la plante ne se cache plus ici.
Dernière modification par Mister No (16 septembre 2018 à 21:43)
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La chaleur par magie augmente les quantité de THC
On fait les comptes ensemble.
Soit 1 kg de fleurs à 15 % d'humidité à 0.2 de THC.
Si ces même fleurs passent à 5 % d'humidité, bin un kilogramme de ces même fleurs contiendra davantage de THC en masse.
« Ce n’est pas une drogue. Le CBD agit sur le corps et pas sur le cerveau »
Le CBD comme le paracetamol sont des drogues qui agissent sur le cerveau.
C'est le mec qui dit que c'est légal, attendons quelque semaine et voyons si il ferme boutique ou pas car pour le moment sur la métropole lilloise tous ceux qui ont essayé ont du fermé boutique
Une guerre d'usure est lancée et pour l'instant aucune décision de justice légitime la fermeture des boutiques qui vendent des fleurs ou plus si affinités.
A priori, les fermetures ne font pas peur.
Wait and see.
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Vesoul - Justice Chasse au CBD : Randall Schwerdorffer plaide pour l’annulation de "ces procédures sans base légale"
L’avocat du magasin Green Coffee, qui a été fermé à Vesoul, demande la levée de la mise en examen de son client. « Il n’y a pas de textes de loi, il serait peut-être urgent que les députés s’en emparent », dit Me Schwerdorffer.
« Tout le monde n’est pas d’accord avec le procureur de Vesoul et notamment certains de ses confrères », argumente Randall Schwerdorffer, avocat d’au moins un des patrons de deux coffee-shops à Vesoul et Besançon. « Et il faut être logique. Non seulement, l’Europe n’interdit pas la production de cannabidiol, mais en plus, elle le finance. Elle le subventionne à condition que le taux de THC ne dépasse pas 0,3 %. Et en France, on l’interdirait ? »
Selon le procureur de la Haute-Saône, les produits dérivés du cannabis contiennent, certes, du cannabidiol mais aussi du THC et tombent sous le coup de la loi ( ER du 15/09 ).
Pour Randall Schwerdorffer, cette situation est « irréaliste » de pouvoir dire qu’un produit est illégal alors qu’il n’existe pas de loi à son propos et qu’aucune, sinon un arrêté, ne dit que sa commercialisation est interdite.
« Dans ce dossier, on fait de la morale judiciaire, pas du pénal »
« Le CBD est grevé de THC, c’est vrai. Mais alors pourquoi subventionner sa production et autoriser la production de chanvre ? En Italie, on autorise un taux de 0,6 % de THC dans les produits vendus avec du CBD. En Allemagne, il n’y a pas de taux. En Suisse, même si c’est hors CE, on fixe le taux à 1 %. Et en France, donc, on interdirait tout ça ? Si on dit que le cannabidiol est interdit à la vente, alors on pourrait attaquer la loi, mais il n’y a pas de loi. Et ce n’est ni la Chancellerie, ni la MILDECA (Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) qui la font, mais les députés. Il serait d’ailleurs grand temps que les députés s’emparent du sujet. J’inviterai prochainement les parlementaires de la région à le faire ».
Aussi, l’avocat s’apprête à demander l’annulation de la mise en examen des propriétaires de magasins qu’il défend, assortie de la main levée du contrôle judiciaire, pour permettre aux commerces d’ouvrir à nouveau. Le tout pour « défaut de base légale de l’infraction ».
« Dans ce dossier, on fait de la morale judiciaire, pas du pénal, et c’est dangereux ! Il s’agit de mesures de répression avant dire droit alors qu’il y a un vide juridique. C’est une hérésie judiciaire ! »
Sur le CBD, il faut que l’Assemblée nationale prenne ses responsabilités
Me Randall Schwerdorffer
Didier FOHR
Dernière modification par Mister No (18 septembre 2018 à 09:22)
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Selon vous, il y a une confusion à la base de ce commerce ?
« Une vision réductrice, volontairement, qui a permis à certains de s’engouffrer dans la brèche et d’en faire un commerce florissant. »
Que dit la loi ?
« Il s’agit d’un arrêté de 1990 qui prévoit deux dérogations à l’utilisation du cannabis, un usage industriel ou cosmétique, et seulement pour les fibres et les graines. Donc pas de fleurs. »
Vos deux procédures se basent également sur les consignes de la Chancellerie ?
« Un rapport de la Mildeca (mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives) de juin dernier est clair. La DACG (Direction des affaires criminelles et des grâces) a également fait connaître sa position. Il ressort que les produits à base de CBD sont interdits s’ils contiennent du THC (tétrahydrocannabinol), quelle que soit la quantité. »
« D’autres départements sont d’ailleurs engagés dans la même démarche »
Donc vous engagez des poursuites et des investigations qui ressemblent fort à celles que l’on met en œuvre pour les trafics de stupéfiant ?
« Exactement. Dans les boutiques, nous avons trouvé de l’herbe qui a réagi aux tests qui sont à notre disposition. Nous avons obtenu l’ouverture d’une information judiciaire qui nous permettra d’exploiter tous les renseignements recueillis lors des perquisitions. Notamment les fournisseurs et les filières d’approvisionnement. C’est pour cette raison que nous avons obtenu la co-saisine du Groupe d’intervention régionale de Franche-Comté. »
Que peuvent craindre aujourd’hui tous les commerces spécialisés mais aussi les boutiques de vapote et les nombreux bureaux de tabacs ?
« Je vais prochainement organiser des réunions d’information mais d’ores et déjà, ils ne peuvent plus mettre en vente ces produits sous peine de tomber sous le coup de la loi. À la fois la loi sur les stupéfiants mais aussi le code de la santé publique. »
Ils doivent donc retirer leurs rayons ?
« Oui, sans aucune ambiguïté. C’est illégal. Nous ne nous en tiendrons pas aux seules boutiques de Vesoul.
D’autres départements sont d’ailleurs engagés dans la même démarche et la même action. »
Certaines boutiques spécialisées marchent plutôt bien.
« Nous constatons qu’il s’agit effectivement d’un marché florissant qui n’a que quelques mois d’existence. Les chiffres d’affaires sont éloquents, le tout en communiquant sur des vertus thérapeutiques… »
Dernière modification par Mister No (18 septembre 2018 à 14:12)
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Dernière modification par Mister No (19 septembre 2018 à 08:08)
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