[ Addiction ]
Changement de personnalité - crack

Hello,

Merci pour ta reponse.

J’ai plusieurs rendez-vous imminents dans des institutions orientées vers le sevrage.

J’avais pu arrêter un an et demi, et puis rechute.

Ce qui est plus qu’inquiétant, c’est que la dépendance s’est renforcée depuis la rechute ; quand c’est financièrement possible c’est tous les jours, 1g. J’ai l’impression d’être devenu qqn d’autre, qui ne fait plus que fumer. Au point que l’argent pour la nourriture y passe et je dois demander de l’aide à mes parents, les pauvres.

Je ne me reconnais plus. Je me vois comme un déchet…et j’ai beau jeter le matériel, maximum 48h plus tard c’est reparti. Pourtant je n’ai quasi plus que de la paranoïa en consommant.


J’espère m’en sortir mais je suis « vide », plus d’intérêt pour rien sauf le crack.

Merci de me lire

Bises

Sky.

Bonjour

sky56253 a écrit

J’avais pu arrêter un an et demi, et puis rechute.

Les rechutes font partie de la "guérison" ne t'en fais pas pour ça.

Par contre miawallace222 a raison, sois plus indulgent avec toi même, soigne ton amour propre ! L'addiction est une maladie...

Qualifiturerai tu un proche atteint d'un cancer,  de sombre dechet ?

Allez, plein de courage à toi,  les rdv arrivent, profites de toute l'aide que les gens vont te proposer !

A l'occasion donnes des news.

by

Bonsoir,
De mon côté, au bout de quelques mois, fumer du crack est devenu totalement décevant, presque sans intérêt. En effet, les rush de mes débuts de conso ont quasi disparu, même en fumant pipe sur pipe ou en changeant de technique.

En plus, j'avais vraiment l'impression de me cramer les poumons, que ce soit en fumant sur cendre ou avec la pipe droite. Donc peu d'effets (bénéfices), mal-être post fume + craving (toujours aussi importants ceux-là) et impression de me cramer les poumons. Les conséquences négatives sont donc rapidement devenues largement dominantes par rapport aux bénéfices (conso d'environ 4 grammes par mois sur 1 an donc même pas une conso énorme).

J'ai essayé d'espacer, mais même en attendant 1 mois, les fumes sont restés décevantes. Je connais l'effet donc pas de surprise, il reste léger (à mon goût) et redescend très (trop) vite, laissant la place à un état vraiment désagréable que je gère avec un peu de came.

J'ai donc essayé l'IV (ce n'est bien sûr pas une recommandation !) mais j'ai pas mal galéré au début tout seul pour injecter dans la veine. J'ai fini par réussir cet après midi en utilisant un garrot. L'effet est bien fort, j'ai un rush, mais pas forcément associé à du plaisir, plus une tension très forte à l'intérieur de mon corps. Puis craving...

Donc j'ai décidé de rester sur l'IV, mais de me limiter à 1 ou 2X par an car la conso régulière de coke m'a conduit à avoir des effets toujours plus faibles et inintéressants.

Quand je mets les bénéfices en regard des risques et conséquences à fumer ou IV de la coke, il me paraît évident qu'en prendre régulièrement n'a pas de sens me concernant. C'est décevant tout en étant risqué et potentiellement très délétère pour ma santé.

Bref, j'ai mis du temps, mais c'est clair pour moi désormais de stop ma conso régulière et de me faire une session à Noël et avant l'été par exemple, pour vraiment avoir de bons effets.

Est-ce que pour toi aussi les effets sont devenus de moins en moins forts avec ta conso régulière ? Est-ce que cela ne t'apporte pas un "argument" pour espacer, et t'amener à renoncer à ton objectif d'abstinence totale (me concernant, je me dis que ça serait dommage de renoncer totalement au plaisir de la fume ou de l'IV de C), et d'essayer plutôt d'avoir une conso plus ponctuelle (fréquence à définir) ?

C'est bien sûr un produit difficile à gérer tellement les effets sont intenses, et je comprends que beaucoup de gens souhaitent arrêter complètement car ils perdent le contrôle à chaque nouvelle conso...

Dans ce cas, je pense qu'il faut des stratégies pour ne pas racheter (pas de relation qui consomme, pas de dealer à proximité, pas de possibilité d'avoir de l'argent liquide, etc). Le craving s'atténue vraiment avec le temps je trouve, et si ça revient dans la tête, ça devient toujours moins fréquent et moins fort au bout d'un moment.

Dernière modification par silae (16 octobre 2025 à 19:42)

Salut,
C'est en effet mon objectif, en consommant trop régulièrement, les effets ne sont plus là, donc aucun intérêt à part se bousiller la santé.

sky56253 a écrit

bonsoir,

J’ean ai vraiment marre du crack…j’ai beau essayer de lutter, rien n’y fait.
Sky.

Salut, on ne marche pas tous pareil, mais sur moi lutter contre mon envie de conso, ça ne marche pas et ça empire les choses...

Après je vois bien le craving du crack, moi j'avais mon rituel pour arrêter la session (avec changements d'endroits, nettoyage et surtout downeurs pour passer à autre chose), mais c'est vrai qu'il y a deux ans complice aussi une relation qui rendait bien plus disponible de ce que j'aurais voulu la galette, je me suis retrouvée dans un circle vicieux : fatiguée > C > stress/fatigue/manque de sommeil > C

J'ai toujours voulu consommer car je kiffais ça, là je m'étais rendue compte que ce n'était pas vraiment un kiff. Mon rapport avec le crack c'était hyper ambivalent : d'un coté envie d'un kiff et de l autre je j'appréciais pas les effets persitents. Bref en vrais j'ai capté que les problèmes dans tout ça ce n'était pas vraiment le produit, mais la situation que je vivais en ce moment là. Et depuis, en changeant des choses, j'ai changé min rapport aussi au caillou, fini les ramassages de miettes sur le sol, c'est redevenu exceptionnel...