[ Clonazépam ]
Sevrage RIVOTRIL - C'était pas prévu !

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#1 
Alapz
Nouveau Psycho
10 décembre 2014 à  19:36
Bonjour à  tous,

Je démarre, plus ou moins volontairement, un sevrage de RIVOTRIL.
Je ne sais pas si le terme de sevrage est approprié.
On me prescrit ce médicament à  l'âge de 20 ans pour une fibromyalgie.
J'en prend donc depuis 16 ans...
Je réalise et uniquement maintenant, les effets dévastateurs de ce qui pourtant, calme bien mes douleurs...
Mais devient réellement imprescriptible, même auprès de neurologues attentifs. (à  l'exception de l’épilepsie)

Alors, je prend ou plutôt on m'a prescrit :
- 8mg pendant 10 ans (2 comprimés de 2mg matin et 2 de 2mg le soir)
- 5mg pendant 5 ans (1+1*2 comprimés)

Début du cauchemar pour descendre :
- 3mg depuis le début 2014 (10 gouttes + 1 comprimé)
- 2mg depuis été 2014 (5 gouttes + 15 gouttes)

Là , ça commence à  être sérieusement compliqué à  gérer mais j'y arrive :
5 matin +10 soir, puis 5+8, 3+8, 2+8,
Et enfin 8 gouttes / jour depuis 20 jours !

Depuis 5 jours, je suis à  5 gouttes / jour, soit 0,5mg :
Tremblement, vertige, perte d'équilibre, pas de coordination des gestes
Douleurs lombaires classiques amplifiées par 10, chaque os est sensible, s'asseoir est douloureux, resté assis est un autre sujet, tenir debout sans marcher est impossible.
Couché, le simple poids d'un drap envoie une décharge musculaire.
Chaque son est une agression, chaque geste comme parole me semble maladroite.
Je n'arrive plus non plus à  synchroniser mes pensées, ni à  réfléchir, aucune mémoire à  2mn.
...

Bref, mon Rhumatologue m'a prescrit pendant 6mois, 2x50Mg de Zamudol LP pour prendre le relais...
Cela me parait très limite, voire dangereux, d'arriver définitivement le Rivotril avec ce drôle de Tramadol

Avez-vous des conseils pour m'aider à  tenir les 0,5mg de Rivotril (5 gouttes) pour les amener à  0 ?
Car là , je suis à  fond, mais au bout !!!


PS/ J'ai mis des plombes pour écrire ce post yikes

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Je dirais que le rythme de descente actuelle est clairement trop rapide. Le Zamudol peut contribuer à  améliorer les douleurs mais n'a pas d'effet sur le sevrage de BZD.
Si tu peux voir avec tes soignants...
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#3 
Alapz
Nouveau Psycho
11 décembre 2014 à  11:50
Merci Prescripteur pour votre commentaire.

Je retiens déjà  que le Zamudol ne va pas m'aider pour le sevrage.
Il est censé atténuer les douleurs, et c'est vrai que cela fait un peu d'effet en mode Libération Prolongée.
Néanmoins, je trouve qu'il provoque une drôle de confusion mentale.

La question : Dois-je insister avec le tramadol (quoi le Zamudol) pour qu'il fasse effet et que je m'habitue ?
Sachant que j'ai lu ici, beaucoup de témoignages sur la dépendance au Tramadol, qui semble aussi forte (voire pire) que le Rivotril.

Je suis d'ailleurs étonné d'être, un peu seul, à  vivre un enfer avec le Rivotril ?
Est-ce dans ma tête ?
Ce sevrage est-il physique, mental ?
A quoi, comment devrais-je être ?
Est-ce que ça va passer ?

Pour ce qui est de mes "soignants" et c'est bien le problème, ils ne sont pas facilement accessibles avant plusieurs semaines, que ce soit Neurologue comme Rhumatologue.
Par contre mon généraliste l'est et me prescrit un peu ce que je veux, car il me fait confiance.

Pour ce qui est de la baisse du Rivotril, je ne suis pas encore prêt à  remonter au dessus de 5 gouttes.
Je suis très têtu, borné et volontaire.
(J'ai déjà  réussi auparavant à  me sevrer de l'alcool, mais je trouve que le Rivotril est plus dur !!!)

Je me suis fixé cet objectif de passer de 8 à  5 gouttes, maintenant c'est fait, je souffre comme un porc mais je reste persuadé que je vais tenir avec 5 gouttes.

J'ai lu une méthode, apparemment très controversé, celle de Ashton
Certains d'entre vous l'ont-ils déjà  utilisé ?
Cf http://www.forumpsy.net/t574-rivotril-c … bstitution

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La méthode Ashton me parait assez raisonnable. Elle a l'avantage de substituer au Rivotril le valium qui a moins de contrainte de prescription.
Dans ton cas, l'équivalence serait de Diazepam (Valium) 10 mg dans la journée , soit 30 gouttes , le mieux serait de répartir dans la journée par exemple 7 matin et midi et 16 le soir mais vu ton état tu peux peut etre donner un petit coupe de pouce initial au Valium. (par exemple 7,7 et 20 voire un poil plus)
http://www.doctissimo.fr/medicament-VAL … 111303.htm

Pour le traitement de fond dela fibromyalgie, tu connais certainement, mais voila des suggestions alternatives au Tramadol  (qui est conseillé par certains précise cet article)
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/P … bromyalgie

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (11 décembre 2014 à  15:08)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Hello alapz,

T'inquiète pas, les symptômes que tu présentent à  la baisse du traitement sont normaux. Faut pas oublier que ça fait 16 ans que tu le prends, donc il y a un véritable bouleversement dans la chimie de ton cerveau.

Pour être passé par là , je ne peux que te conseiller d'y aller très doucement sur la baisse de ta posologie. Si tu dis que tu souffres énormément c'est pas super. Comment va le sommeil ? 

Tu te dis certainement que plus vite tu baisses, plus vite tu en auras finis mais - pour en avoir fait les frais - ce n'est pas toujours vrai.

La méthode Ashton me parait aussi raisonnable mais c'est l'avis de prescripteur qui prime.

Prends soin de toi !

Édit :
Pour la confusion mentale avec le tramadol ça peut arriver hors sevrage benzos, mais je pense que ses propriétés stimulantes serotoninergiques qui s'ajoutent au sevrage n'y sont pas pour rien. Tu es déja bien stimulé comme ça !thinking

Dernière modification par Stylez (11 décembre 2014 à  19:46)

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#6 
Alapz
Nouveau Psycho
12 décembre 2014 à  15:28
Merci Prescrpiteur et Stylez pour vos avis, ils sont très très important pour moi.
Je cherche vraiment à  comprendre pour donner une raison à  mon combat.

Force est de constater que cela ne va pas !
Toujours à  5 gouttes / jour de Rivotril mais je sens que je vais craquer tout simplement car c'est invivable et je pèse mes mots.

Il faut absolument que je puisse savoir si ces douleurs sont la conséquence de la baisse du Rivotril.
Ou la conséquence (normale) de la fibromyalgie, que mon corps s'était habitué à  plus ou moins bien gérer.

Si c'est le sevrage du Rivotril qui provoque ces douleurs, j'imagine que cela va passer, il y a bien un point mort.
Si c'est la fibro, bien c'est encore plus grave, car je ne vois vraiment pas comment je vais vouloir vivre ainsi.

Les 50mg de Tramadol (quoi le Zamudol) sont vraiment trop fort pour moi. (25mg existe-t-il ?)
L'effet sur la douleur est efficace et m'a permis de dormir 5h de suite pour la première fois cette nuit.
Mais l'effet sur ma concentration, mémoire, sur mon mental comme moral est dramatique
L'euphorie provoqué par le Zamudol est agréable, mais la confusion mentale et le manque de coordination de mes gestes comme élocutions est ravageur.
Vais-je m'habituer et dois-je persister à  en prendre ?
Si oui, il faut que je me prépare et m'organise pour ne pas avoir à  bouger et faire mon 'transpotting' sur 10 jours minimum.

Pour revenir au sevrage du Rivotril, je vais proposer à  mon médecin de suivre la méthode Ashton.
Je suis prêt à  vous parier qu'il ne connaît pas cette méthode.
Reste à  savoir ce qu'il en pense et si il va me prescrire du valium que je n'ai jamais pris. (Est-ce si violent ?)
Je ne doute pas un instant de sa confiance à  mon égard, néanmoins je suis sceptique.

J'ai beaucoup de béquilles sous la main pour tenir et je ne sais pas lesqelles utiliser:
Laroxyl pour le moral et dormir (mais je n'ose pas en prendre tant que je tente de m'habituer au Zamudol)
Idem pour Theralène, Athymil, Atarax (les 3 marchent chez moi, mais j'ose pas là )

Quel galère...

Dernière modification par Alapz (13 décembre 2014 à  12:55)

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Bonjour,
Le valium goutes à  ces doses n'est pas violent.
Sinon pour le tramadol l'association avec les AD peut donner un syndrome serotoninergique et demande donc une certaine prudence. Tu peux essayer l'ixprim (37 mg de tramadol + paracetamol) qui n'est pas LP (Libération Prolongée) mais qui peut peut etre suffire.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (12 décembre 2014 à  15:46)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#8 
Alapz
Nouveau Psycho
12 décembre 2014 à  19:01
J'y ai pensé également (à  l'IXPRIM)
Effectivement, c'est une bonne idée pour ne pas avoir les effets de 50mg de tramadol.
Néanmoins, le paracétamol me fait peur...

Je garde de l'Ixprim un souvenir proche du Tramadol pour l’incohérence mentale (en moins fort), mais pas un souvenir de repos pour mes douleurs.
C'est peut-être justement l'effet de la LP (Libération Prolongée) du Tramadol qui a réussi à  calmer mes douleurs. (Contrairement au classique)
Comme c'est peut-être la dose de 50mg qui est trop pour moi
    25mg de tramadol LP existe peut-être ?

Faut que je me décide entre continuer Tramadol, tenter Ixprim
Ou
Arrêter le tramadol pour pouvoir tenter l'effet antidépresseur du Laroxyl pour continuer le sevrage Rivotril.
Pffff, ca va être long et compliqué

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#9 
Alapz
Nouveau Psycho
15 décembre 2014 à  10:35
Je suis toujours à  5 gouttes de Rivotril (0.5mg)
Malgré l'arrêt du Tramadol, j'ai toujours des confusions mentales (donc apparemment conséquence de la baisse du Rivotril)
Côté douleur, rien ne stabilise, je ne comprends pas

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Cette confusion mentale si elle s'est installée doucement peut être dûe au fait que tu es completement épuisé par le sevrage.
Pour les douleurs, le laroxyl peut aider mais à  partir de mon vécu, je sais que je supportais très mal toutes les molécules stimulantes pendant le sevrage des bzd !
Passe au valium et ajuste la dose de manière à  avoir une qualité de vie acceptable, ensuite, diminue goutte par goutte. N'oublie pas que tu as 16 ans de benzos derrière toi, le sevrage sera forcément très long : inutile de s'infliger une descente trop rapide.
Fais tes recherches concernant le(s) médoc(s) qui peut(pourront) remplacer tout ça et parle en à  ton doc.
Si je ne me trompe pas tu n'as pas encore fait le tour de la pharmacopée. L'association de certains anticonvulsivants peut faire des merveilles.

Bon courage à  toi.

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#11 
Alapz
Nouveau Psycho
20 décembre 2014 à  08:10
Toujours à  5 gouttes / jour, cela fait donc 2 semaines aujourd'hui que je tiens à  0.5mg de Rivotril drapeau-blanc

Toujours confus mentalement, et ce n'est pas le Tramadol...
Des acouphènes de plus en plus gênants, je m'entends parler en écho, et je n'entends pas les autres.
La télévision est insupportable à  écouter (même regarder).
L'ordinateur, c'est trop fatiguant de taper sur le clavier.
Donc, on se sent très seul (également parce que je n'ai pas voulu expliquer ce que je vis à  mes amis)
Va expliquer que tu es devenu dépendant d'un médicament qu'on te donne depuis l'adolescence et qu'il faut arrêter parce que ce n'est plus le bon et que d'ailleurs il n'a jamais servi à  rien punk2

Par contre, je constate depuis 48h (donc départ +13 jours) une légère baisse des douleurs, c'est ce que j'attendais en urgence...
Pour moi, c'est la conséquence de 2 bonnes nuits de 6h (non successives) merci le Laroxyl !
Et pourtant très peu.  (j'ai mis du temps, mais pour moi en ce moment, 4 gouttes max)
Je ne comprends pas pourquoi mais je suis devenu hyper "sensible / reactif" au Laroxyl depuis le debut du sevrage du rivotril.

Pour résumer, je suis accompagné d'une forme d'ivresse permanente (et fatiguante)
Un peu comme une grosse fièvre non stop

Vivement lundi matin, je vois mon medecin, et effectivement je vais lui demander un coup de main !!!

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#12 
Alapz
Nouveau Psycho
22 décembre 2014 à  12:23
Suite à  ma consultation avec mon médecin traitant, suite à  la baisse programmée du Rivotril :

- Diazepam pour accompagner la baisse du Rivotril (méthode Ashton cf http://www.benzo.org.uk/freman/bzsched.htm#s5 )
- Topalgic en gouttes (le Tramadol étant trop fort pour moi avec 50mg)
- Venlafoxine que je n'ai jamais essayé

Je crois pas trop au dernier (l'anti-depresseur)

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#13 
Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
22 décembre 2014 à  17:43
C'est super pour le passage au Diazepam, ça m'a très bien réussi et je prêche cette méthode ici à  la moindre occaz ^^

- Topalgic en gouttes (le Tramadol étant trop fort pour moi avec 50mg)

Par contre tu sais que le Topalgic c'est du tramadol? thinking

Et pour finir, pourquoi ne veux-tu pas essayer la Venlafaxine? Il faut avoir testé pour y "croire" ou pas :)
J'encourage pas hein, je suis juste curieux...

Bon courage, moi aussi je lutte pour me débarrasser des derniers mg de diazepam...

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#14 
Alapz
Nouveau Psycho
22 décembre 2014 à  18:49
Hello Mammon,

Oui, super pour le Diazepam (par contre, j'ai que des comprimes de 5mg donc pas pratique pour la méthode ashton)
Pour le Topalgic, je sais que c'est du Tramadol, mais c'est pour voir si avec moins de 50mg, cela peut avoir le même effet bénéfique sur les douleurs que le Tramadol 50, en moins violent (car 50 ça me rend dingue)

Pour le venlafaxine, ce qui me fait peur, c'est l'alcool
J'ai lu, peut-être à  tord, que c’était vraiment vraiment déconseillé ?!?
Alors que je souhaite pouvoir me prendre 2, 3 verres le soir et que c'est pas dans mon planning de me mettre à  0 alcool

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Pour l'alcool et la venlaflaxine, tout dépend de comment tu réagis à  la venlaflaxine. Certaines personnes se sentent sédatées (pas si fréquent) avec ce médoc donc la prise d'alcool risque d'augmenter la fatigue.
Tu prends quelle dose ?

Vu que tu es au début du traitement et surtout parce que tu prends des benzos en même temps, je ne boirais pas plus d'un verre à  ta place.

Take care !

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#16 
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YourLatestTrick
Adhérent PsychoACTIF
23 décembre 2014 à  12:11

Stylez a écrit

Pour la confusion mentale avec le tramadol ça peut arriver hors sevrage benzos, mais je pense que ses propriétés stimulantes serotoninergiques qui s'ajoutent au sevrage n'y sont pas pour rien. Tu es déja bien stimulé comme ça !thinking

Carrément OK avec ça ; c'est d'ailleurs un des trucs les plus durs à  supporter selon moi pendant un sevrage BZD, l'impression que tout ton organisme part au quart de tour, sans aucun contrôle... Et dans ce contexte, y ajouter certains produits, ça peut vraiment être comme se tirer une balle dans le pied. Même le cannabis ! (Myoclonie land, youpi)


Think of everything you've got
For you will still be here tomorrow
But your dreams may not

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#17 
Alapz
Nouveau Psycho
23 décembre 2014 à  14:50
Pour la venlaflaxine et l'alcool, j'ai peut-être été un peu "bourru" ou "borné"
Disons que j'ai un petit de mal à  voir apparaître toutes formes de nouvelles contraintes en ce moment.
Cette petite liberté que je m’octroie le soir, en buvant 2,3 whisky, me paraît difficile à  lâcher.(=~20cl)
Je parle donc d'une alcoolisation maîtrisée puisque je n'ai pas de difficultés à  m'arrêter après cette consommation. (de toute façon si j'en prends trop, j'ai mal donc 0 intérêt pour moi)
Peut-être que je m'en fais un peu, pour pas grand chose, et que c'est peut-être dommage de ne pas essayer le venlafaxine pour cette raison. (Il faut que je réfléchisse encore...)

Pour le mélange : Sevrage RIVOTRIL + Tramadol
Et comme l'illustre parfaitement YourLatestTrick , que je ne peux que conforter :

" l'impression que tout ton organisme part au quart de tour, sans aucun contrôle... "

Pas la peine de rajouter du Tramadol (même en gouttes avec le Toplagic), je préfère encore avoir très mal, que de me retrouver dans cet état de "folie"

Ce que je ne comprends pas avec ce sevrage, c'est ce "coup de déprime" énorme, ce corps qui se reveille si brutalement (et maladroitement).
Je réalise et uniquement maintenant que finalement le Rivotril endormait mes douleurs (effectivement) et ma tête (et c'était peut-être pas plus mal).
Peux-t-on pour autant en décuire que la diminution de ce médicament entraîne toujours une dépression ?
Si oui, faut-il passer par un anti-depresseur pour s'y préparer ou le Valium aura cette fonction ?
Que de questions...

Dernière modification par Alapz (23 décembre 2014 à  19:53)

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Le gros coup de déprime c'est le signe qu'il faut que tu y ailles molo, quitte à  remonter ta dose de valium quelques temps. La sensation d'être un peu tendu mentalement et physiquement : c'est normal dans le sevrage. La sensation de s'être fait roulé dessus par un camion, c'est que ça va trop vite drapeau-blanc.

La dépression à  cause du sevrage des benzos ça m'est arrivé mais parce qu'avec mon doc, on a voulu y aller trop vite : on avait sous estimé ma dépendance physique.

Donc détermine la dose de valium qui te met pas trop mal, la nuit un anti histimanique sédatif (voire un neuro en dernier recours) si tu trouves pas le sommeil.
La journée hors de question d'être dans un état de nervosité à  la limite du pétage de cable. À ce petit jeu on croit pouvoir gérer, mais tôt ou tard le retour de bâton arrive et on a des putains de regrets.

Il est moins dangereux de combiner alcool et venlafaxine qu'alcool et benzos. Après, le mélange des trois c'est forcément pas génial.

Touche pas à  la venlafaxine avant d'avoir une dose de valium raisonnable, car comme le tramadol, c'est un stimulant.

Dernière modification par Stylez (23 décembre 2014 à  20:25)

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#19 
Alapz
Nouveau Psycho
24 décembre 2014 à  09:40

Touche pas à  la venlafaxine avant d'avoir une dose de valium raisonnable, car comme le tramadol, c'est un stimulant.

Merci Stylez pour cette précision.

la nuit, un anti histimanique sédatif (voire un neuro en dernier recours)

Je ne sais pas ce que c'est précisément, du style Atarax, ou plutot du style Athymil, Theralene ?


A propos de dosage de Valium, pour accompagner le sevrage de Rivotril :
Je me suis servi de la méthode Ashton, sauf que désormais je démarre avec 0.5mg (5 gouttes)
J'ai donc essayé de faire un tableau de correspondance, en divisant par 2,5 le programme qui est censé démarrer avec 1.5mg (15 gouttes) de Rivotril.
Pouvez-vous me dire ce que vous en pensez, car peut-être que les doses minimales et maximales des 2 produits ne sont pas suffisantes pour faire effet :
R = Rivotril   /  V = Valium   / Gt = gouttes  /
http://img4.hostingpics.net/pics/595595Pressepapier01.jpg

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#20 
Alapz
Nouveau Psycho
25 décembre 2014 à  23:49
Je ne comprends pas l'effet Positif que j'ai eu sur mes douleurs, aujourd'hui en prenant un simple codoliprane !

Réveillé par mes douleurs. je pensais prendre une 'aspirine' pour me calmer à  2h
Mais il a pas du tout eu l'effet d'une aspirine ce codopilprane ! Je m'y attendais pas du tout !
Il a anesthésié mes douleurs pendant 8 heures !

Je pige pas ! Le Codoliprane n'avait jamais eu aucun effet sur moi, sauf depuis que j'ai commencé ce sevrage (de rivotril).
Un lien ?

Et si ce codoliprane marchait pour la fibromyalgie ?
Allez, juste pour mes lombaires ?
Bon ok...

Codéine et paracétamol
On oublie apparemment le paracétamol pour le foie.
Et ce que je lis sur la dépendance à  la codéine me fait peur après ce premier constat positif.

Dernière modification par Alapz (26 décembre 2014 à  00:18)

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#21 
Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
26 décembre 2014 à  02:15

Alapz a écrit

Hello Mammon,

Oui, super pour le Diazepam (par contre, j'ai que des comprimes de 5mg donc pas pratique pour la méthode ashton)

Pas forcément, si tu dilues tes comprimés dans du sérum physiologique et que tu utilise une seringue gradué, tu peux avoir exactement la dose que tu veux.
Ou alors j'ai mal compris le problème thinking


Et pour le codoliprane, c'est peut-être tout simplement car le paracétamol et la codéine ont une synergie importante, comme la caféine+paracétamol.

Amicalement

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#22 
Alapz
Nouveau Psycho
26 décembre 2014 à  15:22
Merci Mammon pour la technique de dilution (je ne connaissais pas)


Là , je cherche à  déplacer le Rivotril que je prends le soir (5 gouttes), au matin.
Car j'en prends que le soir et à  lire Ashton (cf tableau), faudrait que je deplace la prise au matin, et midi.

C'est tout con mais ça m'angoisse de déplacer ma prise du soir, au matin...
Des astuces ?

Dernière modification par Alapz (26 décembre 2014 à  15:28)

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#23 
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Amarnath
Ni ceci Ni cela
26 décembre 2014 à  17:41
Oui. L'astuce, c'est que tu prends la dose du soir et tu la mets de côté pour la prendre le matin !
Je te taquine, excuse moi.

Peut être que tu peux diviser la dose en deux et prendre la moitié le matin et voir dans quel état tu te trouves le soir avec une demi dose et si tout va bien, que tu ne ressens pas de différences, tu pourras basculer entièrement la dose du soir vers le matin.
Ou tu peux aussi faire un tiers le matin et le reste le soir et augmenter ainsi pas à  pas ou goutte à  goutte.
Car si je comprend bien ton inquiétude, c'est que tu as peur de prendre la dose entière le matin et qu'après, le soir si tu n'est pas bien, tu ne pourras plus rien prendre, n'est ce pas ?
Maintenant je te dit cela, mais je n'y connais rien à  ce produit. Fais attention à  toi l'ami.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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#24 
Alapz
Nouveau Psycho
26 décembre 2014 à  17:49

Car si je comprend bien ton inquiétude, c'est que tu as peur de prendre la dose entière le matin et qu'après, le soir si tu n'est pas bien, tu ne pourras plus rien prendre, n'est ce pas ?

Dans le mille !
C'est un vrai sujet de savoir que je n'aurais plus rien le soir
C'est le premier truc qui m'a intrigué dans les méthodes Asthon
Elle fait déplacer tout au matin et midi

Dernière modification par Alapz (26 décembre 2014 à  18:23)

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#25 
Alapz
Nouveau Psycho
27 décembre 2014 à  12:46
J 21 : Je viens de démarrer la méthode Ashton comme présenté ci-dessus.

Suite aux bons conseils de Mammon Tobin, j'ai pu acheter du sérum physiologique et des seringues graduées pour suivre précisément mon tableau. Merci !

Valium :Première prise hier soir (1/3 de 5mg) sans effets secondaires notables.
Rivotril = 3 gouttes hier soir et 1 goutte ce matin
Je suis beaucoup moins angoissé qu'hier, le Valium même à  cette petite dose, a eu un effet bénéfique.
C'est parti pour une semaine avec 4 gouttes de Rivotril et 4mg de Valium.
Il faut que je passe de 2mg à  4mg de Valium progressivement car je suis à  4 gouttes de Rivotril depuis 4 jours. (et non 5 gouttes cf tableau)

Dernière modification par Alapz (27 décembre 2014 à  12:50)

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#26 
Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
27 décembre 2014 à  20:01

Alapz a écrit

Suite aux bons conseils de Mammon Tobin, j'ai pu acheter du sérum physiologique et des seringues graduées pour suivre précisément mon tableau. Merci !

De rien, mais j'espère que je n'ai pas dit de bêtises vu que j'ai un peu sortit ça sur une intuition tongue
Quoi qu'il en soit, bon courage tu peu le faire super

Tobin

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#27 
Alapz
Nouveau Psycho
28 décembre 2014 à  09:36
La pharmacie m'a bien expliqué pour le sérum physiologique. (Pas trouvé de vidéo explicative...)
(je prends 10ml de sérum physiologique avec la seringue, je met le comprimé moulu dans ce liquide), puis je prélève x/10ième de ml du "mélange" pour obtenir x/10ième de mon comprimé.
Le pharmacien était étonné (positivement) de découvrir la méthode Ashton.

J'en suis donc au 2nd jour ASHTON (sur 70 jours pour les 5° étapes, j'ai fixé 1 étape = 2 semaines, au lieu de 1 semaine). Ça donne cela =>
http://img4.hostingpics.net/pics/159906Snap1.jpg
R = Rivotril en gouttes (1 goutte = 0.1mg Clonazepam) Dose départ 4 gouttes.
V = Valium en milligrammes. Dose départ 1/3 comprimé de 5mg = 1.67mg.
Dose Max Valium à  10mg au bout de 70 jours (5 étapes de 2 semaines)

Il me restera à  diminuer les 10mg de Valium au 71° jours (par palier de 1mg chaque semaine cf étape 26 de => http://www.benzo.org.uk/freman/bzsched.htm#s3 )

Mon seule dernier doute : J'aimerai pouvoir descendre le rivotril, par demi-goutte
4 gouttes puis . 3,5 . 3 . 2,5 . 2 . 1,5 . 1 . 0.5 goutte
Mais ça me parait compliqué de faire des demi-gouttes big_smile

Il y a des vidéos qui m'aident beaucoup https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=_3dBBPv7zB0
  (et les suivantes)

Dernière modification par Alapz (28 décembre 2014 à  10:16)

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#28 
Alapz
Nouveau Psycho
29 décembre 2014 à  15:05
Ci-dessous, la méthode que je viens de découvrir pour constituer des dixièmes de gouttes.
Je me sens soulagé de savoir que c'est possible moi qui pensait que j'étais coincé avec ces gouttes.

Depuis le début de la méthode Ashton (J+3), je vais déjà  beaucoup mieux !
J'ai établi mon plan de sevrage à  partir de 0.4Mg (4 gouttes)
Néanmoins, je ne souhaite pas me réfugier dans quelques semaines, dans l'excuse de l'histoire de la goutte (trop violente à  descendre) donc je vais me constituer des 1/10ième de gouttes.

Ce contenu a été pris sur un autre site (http://benzo.forumactif.org/t223-9-info … -de-goutte ) :

Il est très facile d'obtenir des demi gouttes (ou même des quarts de goutte - à  mesure que le sevrage avance il vaut mieux faire des réductions de plus en plus petites)

A l'aide d'une seringue de 10ml (sans aiguille) (disponible en pharmacie), on prend 10ml d'eau exactement et on les vide dans un verre.
On fait tomber 1 goutte dans ce verre.
On mélange bien en aspirant une ou deux fois le mélange et en le rejetant dans le verre.

On a désormais 10ml d'un mélange eau + goutte et on peut décider de faire des diminutions :

-d'1/2 goutte en aspirant 5ml avec ta seringue, en les rejetant dans l'évier. Il reste 1/2 goutte dans le verre et on peut y ajouter les autres gouttes du dosage.
-d'1/4 de goutte en aspirant 2,5ml avec ta seringue et en les rejetant. Il reste 3/4 de goutte dans le verre.

-etc. (toutes les combinaisons sont possibles, on peut arriver à  faire des diminutions d'1/10ème de goutte si nécessaire).

Pour faire des diminutions de l'ordre du 1/3 de goutte, je conseille de ne prendre au départ que 9ml. Puis de rejeter soit 3ml (=1/3 de goutte) soit 6ml (=2/3 de goutte)

Pour faire des 1/8e de goutte, le mieux est de ne prendre au départ que 8ml. 1ml = 1/8e de goutte et de la même façon, 2ml = 1/4 de goutte, 4ml = 1/2 goutte et 6ml = 3/4 de goutte.

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#29 
Alapz
Nouveau Psycho
29 décembre 2014 à  17:58
Je suis déjà  en train de m'angoisser pour la future dépendance au Valium...
Je dois monter le valium de 1.6mg à  quasi 10mg en 70 jours, puis descendre le valium 10mg à  0
(dans la même période de temps cf Ashton)

Cela ne peut pas être pire que ce que je vis avec le Rivotril ? Si ? Comparable ou pas du tout ?
J'ai besoin d'être franchement informé sur ce dosage et ce timing (0 à  10mg de Valium en 70j, puis 10 à  0 en 70j)

Je ne parviens à  obtenir une réponse concrète par mes propres recherches.

Dernière modification par Alapz (29 décembre 2014 à  19:17)

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#30 
avatar
Amarnath
Ni ceci Ni cela
29 décembre 2014 à  18:45
Techniquement je ne peux te répondre, mais franchement, vu comme tu t'appliques dans ta façon de faire, les choses devraient se passer comme il faut.
Vraiment tu as du sérieux et lorsque l'on mène une entreprise avec autant d'enthousiasme que toi, les choses portes de beaux fruits.

Et puis reste tranquille, ne te projettes pas aussi loin, tu as le temps.
Un enfant se fabrique en un peu plus de 270 jours et regarde comme la nature fait bien les choses.
Continue à  t'appliquer ainsi et laisse le résultat, dans les main de la vie.

Aller, confiance, je crois en toi les yeux fermés.

Amarnath

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

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