[ Expériences ]
Essai d'un usage thérapeutique du DXM contre la dépression et cie

Pages : 1 2
#1 
tiberiume
Nouveau membre
25 mars 2015 à  14:14
Voilà  plus d'un an que je suis un amoureux du DXM. Dès la découverte du médicament et dès les 1ères prises, j'ai eu une très forte affinité avec cette substance, dans le sens où je prenais plein pot tous les effets positifs, avec très peu voire aucun effet indésirable (j'ai cette chance, j'en suis conscient), et ce même aux plateaux 3.

Pour la petite histoire, cela fait plus de 10 ans que je suis en dépression nerveuse, avec 4 ts à  mon actif, dont la dernière qui fût horrible. J'ai également des troubles anxieux généralisés, des attaques de panique régulières, des troubles obsessionnels compulsifs (sévères et handicapants), des troubles du sommeil persistants, bref un gros bazar psychiatrique.

J'ai été traité médicalement par plusieurs AD (Seroplex, Effexor, Divarius, Deroxat), plusieurs anxios (Lysanxia, Xanax, Atarax, Lexomyl, Théralène, Tercian), et plusieurs neuroleptiques (Zyprexa, et 2 autres dont j'ai oublié le nom).
TOUS = échec, à  l'exception notable de l'Effexor pour l'AD, et du Xanax pour l'anxio.
J'ai également eu plusieurs TCC et de très longs échanges avec un psychologue pour tenter de progresser sans traitements, là  aussi, échec.

Bref, j'ai remarqué, chaque fois que je prenais du DXM, une amélioration très significative de ma vie les jours suivants, avec une chute phénoménale des crises d'angoisse, et une quasi-élimination des TOCs, ce qui était du jamais vu depuis toute ma vie.

J'en ai longuement parlé à  mes médecins et psychiatres, qui sont restés sceptiques sur l'usage que j'en faisais, mais qui était obligé d'admettre une amélioration de mon état sur le court/moyen terme.

J'ai donc voulu, tenter un usage thérapeutique du DXM. Le but étant de l'utiliser en plus petite quantité (en dessous d'un plateau 1, mais au dessus de la dose recommandée), pour voir si, effectivement, son action contre la dépression est réelle, en jouant sur le duo DXM/DXO et leurs effets sur la sérotonine et la noradrénaline pour arriver à  l'état voulu.

Voici la posologie que je me suis fixée depuis plus d'une semaine :
-Arrêt total des AD anxios
-1 comprimé de 30mg de DXM peu après le lever (vers 8h), si possible avec jus de pamp. blanc
-1 comprimé de 30mg vers 11h, pour métaboliser le DXM en DXO et augmenter le taux de noradrénaline pour avoir un regain d'énergie pour la journée
-1 comprimé de DXM vers 18h, uniquement pour la sérotonine et l'effet sédatif, pour passez une soirée posée.

Ce sont des doses faibles, mais c'est pour démarrer. Le très gros avantage ici c'est qu'on ne dépasse même pas la dose maximale journalière (4 comprimés).

Alors 1 semaine c'est très peu pour en tirer une quelconque conclusion, mais Est-ce que ça marche quand même ?

Chez moi, OUI.

Toutes choses étant égales par ailleurs, j'ai remarqué une pêche significative l'après-midi, qui tranche radicalement avec l'état de léthargie que j'avais jusqu'ici. Peu d'angoisses le soir, même si j'en ai toujours, elles ont perdu en intensité et en durée. Quant aux TOCs, tadadam, ils sont beaucoup moins handicapants, je ne passe plus du tout 3 heures à  faire mes rituels,  et ma vie a littéralement changé depuis.

Je suis quasi-sûr de l'effet ISRS du DXM, même à  30mg. Comment ? Parce que depuis que j'ai arrêté l'AD (brutalement), je me tape des brains zaps dégueulasses. Ces mêmes brains zaps disparaissent systématiquement environ 1h après la prise du DXM. Aucune raison de penser que le DXO n'a pas un effet sur la noradrénaline du coup. Parallèlement au fait que c'est l'Effexor qui fonctionnait le mieux à  une époque, je suspecte donc que le principal problème chez moi (et peut-être dans la dépression), se situe plus du côté de la noradrénaline que de la sérotonine.
C'est juste une piste, je suis loin d'être un expert, c'est mon avis et mon ressenti, de l'oubliez pas.

Je vais donc continuer mon bonhomme de chemin avec le DXM, voir si mon amélioration se poursuit dans la durée...

Dernière modification par tiberiume (25 mars 2015 à  14:20)

Hors ligne

 

#2 
avatar
pierre
Web-Administrateur
25 mars 2015 à  21:44
Sur Wikipedia :  Le DXM est principalement un inhibiteur de la recapture de la sérotonine et dans une moindre mesure de noradrénaline (ainsi ses effets sont proches de ceux des antidépresseurs)

Hors ligne

 

Trés interessant ! Le constat, chez moi étant proche du tien(echec de beaucoups d'AD et d'anxios, neuros), as tu aussi de la phobie sociale, timidité etc,,, peur des gens(méfiance) exagérées ?
Le DXM a une durée de vie de combien de temps et le dxM ne t'est pas remboursé, je suppose ?

quant à  la tolérance, il me semble qu'elle n'existe pas dans le dxm car c'est un dissociatif ????




Je cite un anglais sur psychonaut :"I'd recommend DXM. At low dosages its effects are really similar to alcohol, only better. 300mgs should be ok for this purpose, given your weight is around 70kilos or so. Munching 10 tablets if a lot easier than drinking unbeliavable amounths of ethanol. The only downside could be that there's no DXM in pill form your local drugstore. Forget about drinking coguh syrups for that purpose.At least I wouldn't do that if I were you."
Apparement ces effets seraient proche de l'alcool, trés bien pour un timide depressif comme moi,,,,

Dernière modification par wealldead (25 mars 2015 à  22:28)

Hors ligne

 

#4 
tiberiume
Nouveau membre
26 mars 2015 à  17:17
J'ai pas de phobie sociale, donc je peux pas trop me comparer à  toi, mais effectivement il y a bien un effet "social" dans le dxm, qui te fait aller naturellement vers les autres. En fait, c'est comme si le dxm levait en douceur des barrières que tu te mets tout seul.
D'ailleurs je pense pas que, dans un cadre thérapeutique, le dxm a vocation a perdurer. Cette "chose", ouvre et libère des voies dans ton cerveau, et après c'est à  toi de te démerder.

Et non, le dxm n'est pas remboursé.

Le DXM est vraiment unique en son genre, ça dépend franchement des personnes, mais on voit en effet une absence d'addiction, d'effets indésirables à  long terme etc chez certains.

Hors ligne

 

#5 
avatar
Amarnath
Ni ceci Ni cela
26 mars 2015 à  18:11
Ton post est très intéressant, très clair et méthodique. Je ressens l'intelligence d'une personne en éveille, ce qui n'est pas rare quand les gens souffrent des maux que tu décris.
Cette approche mériterait d'être exploré par le corps médical et je pense que si le DXM est un dissociait, nous rejoignons une fois de plus le type de produit comme les hallucinogènes qui permettent de mettre de la distance avec l'interprétation que l'on peut se faire du monde.

La peur et les angoisses, sont toujours le résultat d'une pensée qui se manifeste dans l'espace intérieur. C'est la traduction de celle-ci qui produit une réponse de ce type. Le DXM met une distance, ce qui apaise les émotions. C'est le même principe que peut apporter la méditation et les visualisations comme la sophrologie.

Je suis curieux d'en savoir plus sur ton cheminement avec ce produit.

Dans tout les cas, heureux que tu es pu trouver quelque chose pour apaiser le tumulte.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

Hors ligne

 

#6 
avatar
Thiase
Nouveau Psycho
27 mars 2015 à  16:32
Ce que tu rapportes m'a l'air d'être typique des dissociatifs.
Jchuis dépressive aussi, et j'ai été mise sous venlafaxine mais je n'y ai jamais ressenti le moindre effet bénéfique. Un jour j'ai découvert la kéta (les deux sont très proches), et là  j'ai senti un effet notable sur l'humeur; j'ai eu l'impression que l'on venait d'enlever le voile noir qui obscurcissait mon cerveau. J'ai vraiment la sensation d'avoir mis la main sur un produit qui soigne.
Quand à  la posologie que tu as adopté, tu as l'air d'avoir choisi une voie "homéopathique" et tu fais bien car la différence entre un remède et un poison c'est le dosage. Toutefois, je ne sais pas si il n'y a pas de répercussion à  se retrouver X temps quotidiennement sous DXM. Avec la , je ressentais des effets positifs sur plusieurs jours après une prise et je sais que les rares medecins qui l'utilisent font une injection toutes les deux semaines à  un mois selon le ressenti du patient. Je n'avais pas non plus la même démarche que toi, je cherchais dieu dans ce produit, mais il y eu un moment où j'ai eu la sensation qu'il ne fallait plus que j'y retourne, que le produit m'avais apporté toutes les clés nécessaires et que c'était à  moi de me débrouiller...
En tout cas, tu as l'air réfléchi et sur la bonne voie. :)

спасибо героина

Hors ligne

 

#7 
Leaf
Psycho sénior
27 mars 2015 à  16:48
Je suis tout à  fait d'accord avec ce projet et je pense que ça pourrait bien marcher. Moi à  une époque j'avais vraiment du mal à  arrêter de boire, et je buvais à  cause de problèmes type-dépression, mauvais mélange, et c'est alors que j'ai découvert la kétamine (semblable à  la DXM d'après ce que j'ai pu entendre), j'ai eu un trip tellement intense et profond, une remise en question de tous mes problèmes et une prise de recul qui n'aurait pas été possible autrement. J'ai vraiment senti un avant/après, et suite à  ça j'ai noté un changement drastique dans mon humeur et ma façon d'aborder le monde, et surtout, je n'avais plus besoin d'alcool pour tenir, même si j'ai eu quelques symptômes de manque physique d'alcool (j'étais vraiment dépendant), mais rien d'insurmontable. Et je dois dire que les six mois d'après ont été le meilleur moment de ma vie.
Donc c'est pour ça que ça me parait être une bonne idée, ton projet. D'ailleurs j'ai un peu la même chose en tête pour régler quelques trucs et me débarrasser de certaines habitudes (la seringue par exemple) et repartir sur de bonnes bases. D'ailleurs, une question: est-ce que le DXM ressemble beaucoup à  la kéta ou alors juste quelques points communs?

Hors ligne

 

#8 
avatar
Amarnath
Ni ceci Ni cela
27 mars 2015 à  21:20
Bonsoir, sans partir dans le HS, est ce que Leaf tu pourrais nous en dire plus sur ce que tu as vécu avec la Kétamine, que s'est-il passé en fait, quelle quantité avait tu pris et de quelle façon ?
Je sais bien que les mots ne sont pas simple à  utiliser pour parler d'autre chose que de la pluie et du beau temps, mais j'aimerai vraiment entendre ton expérience, cela pourrait aider un bon nombre de personnes.
La plupart des molécules vraiment efficaces, sont rarement accessible facilement, voir sont interdite.

A l'avance merci.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

Hors ligne

 

#9 
tiberiume
Nouveau membre
28 mars 2015 à  13:13

Leaf a écrit

D'ailleurs, une question: est-ce que le DXM ressemble beaucoup à  la kéta ou alors juste quelques points communs?

Je ne sais pas. On m'avait dit à  un moment que la MXE était ce qui se rapprochait le plus du DXM.
J'ai voulu essayer, j'ai noté quelques points communs, mais au final largement + un trip récréatif qu'une découverte de soi.

J'ai lu aussi les témoignages qui mettaient sur le même socle la kétamine et le DXM. Je ne sais pas trop quoi en penser. J'ai essayé pas mal de choses il est vrai, mais quand même je suis persuadé d'un truc. Quand on parle du caractère très unique du DXM, c'est totalement vrai. Sa méthode de fonctionnement, sa structure, sa montée, ses effets complètement variables, son absence d'accoutumance, son absence d'addiction physique, c'est totalement à  part de tout ce que j'ai pris jusqu'ici.

Au plateau 3, si tu arrives à  surmonter la montée qui peut vraiment être difficile, tu as l'impression que la substance te "redonne" le contrôle, et t'accompagnes là  où t'en as envie. Euphorie, méditation, social, réflexion, délire, hallucinations ou vision super net, c'est très bizarre à  décrire.

C'est comme une fusée qui décolle dans l'espace. La phase de décollage est très délicate, faut que traverses l'atmosphère, ça tremble de partout, t'as l'impression de rien maîtriser, et puis d'un coup paf, les réacteurs s'arrêtent, tu planes et tu reprends le contrôle.
À partir de là , si tu continues ton voyage, tu peux décider d'aller encore plus profondément, encore plus rapidement que n'importe quel thérapie psychologique. Ca revient un prendre un trou de ver pour rejoindre une autre galaxie plus vite. La phase de transition secoue vraiment, tu rentres dans l'inconnu, tu sais pas ce que tu vas trouver de l'autre côté. Passé le trou de vers, tu reprends les commandes, tu peux te mettre à  explorer tout doucement, bienvenue au plateau 3.

Dernière modification par tiberiume (28 mars 2015 à  18:18)

Hors ligne

 

#10 
wealldead
Psycho junior
06 avril 2015 à  20:46
ce qui m"intrigue dans ton expérience, c'est que les doses thérapeuthique ont l'air de faire effet plusieurs jours suivants, alors si l'on craint les effets d'un usage quotidien cela pourrait etre une alternative ?

as tu des effets proches de l'alcool dans la seinhibition ou socialisation ? car tu parles de briser les barrieres et de prendre une distance dans les situations, c'est exactement ce qui me soignerait de la phobie social et de TOC's(+des pensées angoissantes ultra obssesives et handicapantes )


Dernierement, je ne comprends pas pourquoi les AD's n'ont pas les memes effets que le DXM alors que ce sont tous deux, des recapteurs de seroto, ou bien leurs mécanisme differrent ?

Et cerise sur la pizza, étant donné que c'est un dissociatif son usage te réduit entre autres la tolérance, à  d'autres substance tel que l'alcool et tout ce qui tape sur le GABA !

Hors ligne

 

tiberiume a écrit

Leaf a écrit

D'ailleurs, une question: est-ce que le DXM ressemble beaucoup à  la kéta ou alors juste quelques points communs?

Je ne sais pas. On m'avait dit à  un moment que la MXE était ce qui se rapprochait le plus du DXM.
J'ai voulu essayer, j'ai noté quelques points communs, mais au final largement + un trip récréatif qu'une découverte de soi.

Ce sont vraiment deux produits différents, l'effet de la MxE est bien plus lucide et plus "électrique" dans le ressenti que le DxM qui est plus dark et plus "lourd".

Par contre quand tu te charges comme un ouf de MxE tu retrouves les pétages de câble typique des dissos, tu sais plus où est l'envers et l'endroit et ton esprit est dans une bulle d'intensité telle que t'en oublies qui tu es jusqu'au moment où tu retrouves ton corps et là  tu deviens extralucide le temps de repartir en vrille arf.

J'ai pas trop expérimenté la Kéta mais pour moi ça se rapproche plus de la MxE que du DxM, comme si la Kéta te mettait une claque une demi heure quand la MxE monte doucement mais dure bien plus longtemps.

Sinon avec les dissos il peut y avoir une addiction mais qui s'apparente plus à  une forme de tolérance au produit, en gros t'en veux toujours plus parce que tu perds le côté mindfuck pour plus de lucidité et tu t'ennuies assez rapidement quand t'es habitué à  décoller. Mais je pense qu'il y a plus de moyen de kiffer la MxE et la Kéta que le DxM qui reste un médicament, c'est pas le top quoi à  prendre tous les jours à  dose non thérapeutique.

D'ailleurs au niveau des reins tu te sens comment Tiberiume ?


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

Hors ligne

 

#12 
Leaf
Psycho sénior
06 avril 2015 à  21:36

Amarnath a écrit

Bonsoir, sans partir dans le HS, est ce que Leaf tu pourrais nous en dire plus sur ce que tu as vécu avec la Kétamine, que s'est-il passé en fait, quelle quantité avait tu pris et de quelle façon ?
Je sais bien que les mots ne sont pas simple à  utiliser pour parler d'autre chose que de la pluie et du beau temps, mais j'aimerai vraiment entendre ton expérience, cela pourrait aider un bon nombre de personnes.
La plupart des molécules vraiment efficaces, sont rarement accessible facilement, voir sont interdite.

A l'avance merci.

Salut Amar' désolé j'avais pas vu

En fait, ce qu'il s'est passé, c'est que j'étais à  la rue pendant un moment, et j'ai rencontré des gens qui vivaient en squat, on a fait copain copain, et je me suis installé dans le squat où ils vivaient.
Ce qui me gênait c'était mon incapacité à  vivre dans le présent, d'être spectateur de ma vie plutôt qu'acteur, je me sentais pas bien dans ma peau, du coup je continuais à  boire, c'était dur de ne pas boire une canette au réveil, je baddais comme un porc. J'avais l'impression de pas réussir à  m'intégrer aux autres malgré le fait qu'ils m'aient accepté dans leur squat.
Au bout de quelques jours j'ai remarqué qu'ils tapaient pas mal de trucs, de la md et surtout de la kéta, que j'avais jamais essayé. Un soir, on était tous réunis dans la "party room" (pas de canapés, tout le monde assis sur le tapis avec bouteilles de vins, de la zik, etc) et on m'a filé une giga trace de K, que j'ai sniffé sans même y penser (j'ai toujours été du genre à  prendre tout ce qui passe, que ce soit la drogue ou le sexe hahaha).
Et là , difficile à  décrire. Je suis parti en K-Hole en fait. Et c'est un des évènements les plus marquants de ma vie. Je voyais la pièce, les gens, mais pas matériellement. Toutes les enveloppes physiques avaient disparus, tout n'était plus qu'énergie, atomes, big bang, les conversations, je les VOYAIS comme des interactions électriques, tout un flux d'énergie... Je sais pas si j'explique ça bien... Mais c'était absolument incroyable. J'étais bien là , je voyais tout, mais d'un point de vue différent. Et aussi à  un moment... je me suis vu, comme d'une caméra au plafond, je déconne pas... Je me voyais bouger et faire des trucs, incroyable je te dis...
Je me suis vu embrasser une fille (ce que j'ai vraiment fait) qui allait par la suite être la personne la plus importante dans ma vie et avec qui je suis resté pendant deux ans.

Après, je sais plus trop ce qui s'est passé. J'ai ouvert les yeux, c'était le matin, j'étais allongé dans la "party room", y avait plus que moi, les autres étaient partis dans leurs piaules. Et franchement, c'est comme si c'était le premier jour de ma vie... Comme si tout le passé et tout ce qui m'avait bloqué dans la vie... avait disparu. Je n'avais pas envie de boire. J'étais pas "totalement euphorique", non, j'étais totalement lucide mais heureux, genre bonheur sain. Je suis sorti marcher dans la rue et je regardais autour de moi, j'avais l'impression de voir toutes ces choses, les gens, leurs comportements, pour la première fois. Je n'avais plus peur, je n'avais plus honte, je me sentais bien, je sentais que j'était exactement là  où je devrais être, que j'étais LA, MAINTENANT, et que c'est tout ce qui importait et était vrai.

A partir de là  j'ai beaucoup changé, j'étais beaucoup plus ouvert aux autres, sûr de moi, j'étais extraverti, je marchais dans la rue en jouant de la gratte et en chantant, on me filait de la thune... Comme si la vie, tout à  coup, était devenue beaucoup plus simple. Plus de soucis pour me noircir l'humeur. Et aussi j'ai commencé à  avoir beaucoup de succès auprès des filles, trois, quatre différentes par semaine, alors qu'avant je galérais tellement je m'aimais pas. Et puis je suis devenu amoureux de la fille dont je parlais un peu avant.

Enfin voilà , une expérience vraiment marquante, tu comprendras donc mon enthousiasme quand j'entends une autre personne qui parle de faire la même chose. Et tu comprendras aussi en quoi je peux trouver ça super intéressant comme outil pour me défaire de la seringue et des opiacés en général. D'ailleurs lorsque j'arrêterai mon traitement subutex (j'ai arrêté les extras de came déjà ) je compte bien utiliser la K ou un de ses dérivés pour faire la transition!

Désolé pour le pavé, mais tu m'as demandé de raconter en détail Amarnath!

Dernière modification par Leaf (06 avril 2015 à  21:39)

Hors ligne

 

#13 
avatar
Amarnath
Ni ceci Ni cela
06 avril 2015 à  22:31
Super, merci d'avoir pris le temps pour expliquer et exprimer ton expérience. Ce sont vraiment des produits intéressant même si cela demande une utilisation avec précaution.

Merci Leaf et je te souhaite de trouver un équilibre permanent.

Pour ma part, j'apprend à  totalement accepter la consommation et tout ce qui va avec, sans rejet ni culpabilité qui avaient commencé à  se manifester il y a quelques mois, quand j'avais eu le sentiment que je devais arrêter de consommer. urgement. Peut importe le fait que j'en ai envie ou pas, l'idée s'imposait que je devais arrêter.
Cette attitude est stupide de ma part, car je pourrais arrêter mais j'y reviendrai comme je l'ai toujours fais avec les drogues en général. Je voudrai passer à  autre chose que de vouloir autre chose. Donc pour le moment j'accepte de vouloir passer à  autre chose... Tout en acceptant de ne pas passer à  autre chose...
Faire la paix avec la vie quoi !

Une fois que les choses se seront rééquilibrés, je pourrai accueillir une nouvelle étape, qui sera soit le sevrage, soit le plaisir de continuer mais sans culpabilité, car la culpabilité tue le plaisir de la consommation.

Merci encore et bonne soirée.

Et si tout ceci, n'était qu'une blague !

Hors ligne

 

Leaf tu en as repris au final de la Kéta ? genre une fois au moins ou pas du tout ?

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

Hors ligne

 

#15 
Leaf
Psycho sénior
07 avril 2015 à  11:40
Ah oui de la kéta, j'en ai repris évidemment, et pas qu'un peu! A une époque, dans le squat, j'en prenais tous les jours, il y en avait toujours! Mais au bout d'un moment ça m'a un peu fait flipper, de plus un de mes potes a complètement pété les plombs à  cause d'un usage super intensif (trace ou shoot toutes les deux trois heures pendant plusieurs mois), il s'est avéré être schizophrène (il avait une prédisposition mais la conso de K l'a déclenché apparemment) et a fait un tour en psychiatrie pendant quelques temps. Il est resté -blo (hahah) pendant super longtemps, il a eu plusieurs années de convalescence et il se rétablit petit à  petit.

Donc bien sûr, il faut rappeler que la kéta, comme tout autre substance alcool inclus, peut faire de sérieux dégâts si on l'utilise pas intelligemment et sans aucune précaution.

Dernière modification par Leaf (07 avril 2015 à  11:44)

Hors ligne

 

Tu m'étonnes...

Apparemment ça file des problèmes de vessie et psychologiquement y a moyen de s'y perdre grave !!

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

Hors ligne

 

#17 
Leaf
Psycho sénior
07 avril 2015 à  13:36

Amarnath a écrit

Pour ma part, j'apprend à  totalement accepter la consommation et tout ce qui va avec, sans rejet ni culpabilité qui avaient commencé à  se manifester il y a quelques mois, quand j'avais eu le sentiment que je devais arrêter de consommer. urgement. Peut importe le fait que j'en ai envie ou pas, l'idée s'imposait que je devais arrêter.
Cette attitude est stupide de ma part, car je pourrais arrêter mais j'y reviendrai comme je l'ai toujours fais avec les drogues en général. Je voudrai passer à  autre chose que de vouloir autre chose. Donc pour le moment j'accepte de vouloir passer à  autre chose... Tout en acceptant de ne pas passer à  autre chose...
Faire la paix avec la vie quoi !

Ah ce problème... je crois que tous les gens dépendants l'ont... la culpabilité, la sensation qu'il faut IMPERATIVEMENT arrêter sous peine d'être "puni" d'une façon ou d'une autre, ce qui est totalement stupide, et qui ne sert à  rien à  part te faire te sentir trop mal. Je sais, j'ai eu exactement la même chose à  plusieurs moments de ma vie. La dernière fois que ça m'est arrivé vraiment de façon intense, eh bien ça m'a amené, en contrecoup, à  rechuter dans les shoots de speedballs, c'est parti en putain de vrille pendant plusieurs jours et ça s'est terminé en suicide (raté, heureusement). D'où le danger. D'ailleurs la plupart des tox s'imposent cette pensée car c'est ce qu'on leur répète à  longueur de journée, qu'ils devraient avoir honte, se sentir coupables, etc... Les propos les plus inutilement sévères envers les toxicomanes, je les ai entendu de la part de... toxicomanes, en train de se faire un taquet, en général.
Je pense que la Kéta, ou une substance similaire, peut aider à  prendre du recul sur ce genre de problème, on a tellement la tête enfoncée dedans qu'on a du mal à  voir les choses objectivement, telles qu'elles sont, on dramatise nos soucis et nos addictions, et on se rend la tâche bien plus compliquée. Perso je sais que j'ai quelques "bloquages" dans la tête qui m'empêchent d'avancer autant que je le voudrais, et qui me font rester dans les opiacés, alors que 80% de mon esprit n'en ressent plus le besoin. C'est pour ça que depuis quelques temps je pense beaucoup à  me servir de la kétamine, faire quelques "sessions", pas pour me défoncer, mais dans un but thérapeutique, et je crois sincèrement que c'est ce que je vais faire. Dans tous les cas je viendrais faire mon rapport sur Psychoactif si jamais ç'a un effet positif.

Fin du HS!

Hors ligne

 

#18 
wealldead
Psycho junior
09 avril 2015 à  00:06
Alors tiberiume des nouvelles du front ? As tu besoin de le prendre tous les jours pour te sentir bien ? ou l'effet dure plusieurs jours ?


Et quelle est la différence entre le DXM et les ISRS qui sont théoriquement tous les deux des recapteurs de la seroto ? pourtant leurs sensations ne sont pas du tout les mêmes !

Hors ligne

 

#19 
tiberiume
Nouveau membre
12 avril 2015 à  11:26
Alors des nouvelles oui, dans le sens où finalement il ne se passe pas grand chose de neuf.

Je continue à  en prendre tous les jours, mais du fait que les effets du DXM semblent durer plus de 24h, j'ai ressenti plusieurs fois le besoin de ne pas en prendre. On ressent comme un truc au cerveau qui fait dire que ça se cumule un peu trop, et on vient naturellement à  espacer les prises. Donc au lieu d'en prendre 3/jour, j'en prenais que 2.

Comparé aux ISRS classiques comme les AD, le très gros avantage du DXM c'est son effet immédiat. Pas la peine d'attendre plusieurs semaines, le mieux-être se ressent dans les jours qui suivent. Pas ou peu d'effets indésirables, et en cas d'arrêt, pas de sensation de dépendance physique.

Comparé aux autres substances, le DXM est affreusement abordable (2.51€ la boîte de 12 comprimés), accessible et légal.

C'est pas la 1ère fois qu'un médicament est détourné officiellement de son usage initial (ex le Bacoflène), ni qu'une drogue est testé en usage médical (ex la Kétamine), mais ce qui rend le DXM très intéressant, c'est sa simplicité d'utilisation, sa relative non-toxicité, et ses effets immédiats.

Après, comme l'a dit mon médecin, reste une grosse inconnue : ses effets à  long terme. C'est difficile à  dire, mais quelque chose me dit qu'utiliser un antitussif de manière fréquente et répétée, c'est peut être pas si bon que ça pour le système immunitaire. Ca doit être le seul bémol.

À noter également, le fait d'en prendre en usage thérapeutique diminue le besoin d'en prendre en usage récréatif. C'est la magie dxmienne, l'une des rares substances qui s'auto-régule et qui n'est pas un appeau à  d'autres substances.

Pour répondre à  Leaf au niveau des reins je ne sens rien du tout. Par contre je me souviens lors d'un trip au niveau 3, j'avais eu des douleurs musculaires assez chiantes, style crampes. Ca faisait mal, mais ça se contre avec un minimum de maîtrise de soi (avec des exos de respiration par exemple, c'est très efficace !). Attention aux problèmes de vessies ouai, j'ai appris à  maîtriser ça, mais au début pour un non-initié ça peut être terriblement flippant.

Mon médecin étant au courant de mon expérience, je la revois début mai pour un examen clinique, voir s'il y a des dégâts ou pas.

Au niveau mental, je ressens une très grande stabilité, comme un léger effet zen permanent. Mes idées suicidaires ne sont plus du tout présentes, c'est comme s'il n'y avait aucun intérêt à  y penser. Alors qu'objectivement ma situation s'est pas franchement améliorée, jme suis même retrouvé au chômage lol. Y'aurait quelques années de cela, ça aurait été la catastrophe, mais là  je sens juste ma démission comme une transition vers un meilleur taf, ça passe crème.

Je suis également rentré en contact avec l'un des laboratoires qui commercialise le DXM, pour avoir + d'infos sur son mécanisme (et je l'ai mis dans la boucle sur ce que je faisais, tant qu'à  faire).

Donc pour résumé, pour l'instant ça roule, je continue à  être prudent et à  me renseigner au maximum.

Hors ligne

 

#20 
wealldead
Psycho junior
12 avril 2015 à  14:07

tiberiume a écrit

Alors des nouvelles oui, dans le sens où finalement il ne se passe pas grand chose de neuf.

Je continue à  en prendre tous les jours, mais du fait que les effets du DXM semblent durer plus de 24h, j'ai ressenti plusieurs fois le besoin de ne pas en prendre. On ressent comme un truc au cerveau qui fait dire que ça se cumule un peu trop, et on vient naturellement à  espacer les prises. Donc au lieu d'en prendre 3/jour, j'en prenais que 2.

Comparé aux ISRS classiques comme les AD, le très gros avantage du DXM c'est son effet immédiat. Pas la peine d'attendre plusieurs semaines, le mieux-être se ressent dans les jours qui suivent. Pas ou peu d'effets indésirables, et en cas d'arrêt, pas de sensation de dépendance physique.

Comparé aux autres substances, le DXM est affreusement abordable (2.51€ la boîte de 12 comprimés), accessible et légal.

C'est pas la 1ère fois qu'un médicament est détourné officiellement de son usage initial (ex le Bacoflène), ni qu'une drogue est testé en usage médical (ex la Kétamine), mais ce qui rend le DXM très intéressant, c'est sa simplicité d'utilisation, sa relative non-toxicité, et ses effets immédiats.

Après, comme l'a dit mon médecin, reste une grosse inconnue : ses effets à  long terme. C'est difficile à  dire, mais quelque chose me dit qu'utiliser un antitussif de manière fréquente et répétée, c'est peut être pas si bon que ça pour le système immunitaire. Ca doit être le seul bémol.

À noter également, le fait d'en prendre en usage thérapeutique diminue le besoin d'en prendre en usage récréatif. C'est la magie dxmienne, l'une des rares substances qui s'auto-régule et qui n'est pas un appeau à  d'autres substances.

Pour répondre à  Leaf au niveau des reins je ne sens rien du tout. Par contre je me souviens lors d'un trip au niveau 3, j'avais eu des douleurs musculaires assez chiantes, style crampes. Ca faisait mal, mais ça se contre avec un minimum de maîtrise de soi (avec des exos de respiration par exemple, c'est très efficace !). Attention aux problèmes de vessies ouai, j'ai appris à  maîtriser ça, mais au début pour un non-initié ça peut être terriblement flippant.

Mon médecin étant au courant de mon expérience, je la revois début mai pour un examen clinique, voir s'il y a des dégâts ou pas.

Au niveau mental, je ressens une très grande stabilité, comme un léger effet zen permanent. Mes idées suicidaires ne sont plus du tout présentes, c'est comme s'il n'y avait aucun intérêt à  y penser. Alors qu'objectivement ma situation s'est pas franchement améliorée, jme suis même retrouvé au chômage lol. Y'aurait quelques années de cela, ça aurait été la catastrophe, mais là  je sens juste ma démission comme une transition vers un meilleur taf, ça passe crème.

Je suis également rentré en contact avec l'un des laboratoires qui commercialise le DXM, pour avoir + d'infos sur son mécanisme (et je l'ai mis dans la boucle sur ce que je faisais, tant qu'à  faire).

Donc pour résumé, pour l'instant ça roule, je continue à  être prudent et à  me renseigner au maximum.

Tiens nous au courant alors, car ca donne beaucoup d'éspoirs. L'examen clinique que tu dois passer concerne ta fonction rhénales (hépatite etc...)?

Et les effets anti depresseurs ne sont ils pas plus puissant que les ISRS classiques ?  Je t'envie en lisant ton post, car le DXM a vraiment l'air d'un prod miracle et il a l'air d'avoir un trés bon impact psychologie, comme la distance face aux évenements et ton ouverture, comme de prendre l'initiative d'écrire à  un labo.
peut etre sera t'il utilisé off-label dans une indication depressive etc... puis un jour on peut esperer une utilisation officiel comme c'est le cas avec le baclofene aujourdhui.

Hors ligne

 

tiberiume a écrit

Au niveau mental, je ressens une très grande stabilité, comme un léger effet zen permanent. Mes idées suicidaires ne sont plus du tout présentes, c'est comme s'il n'y avait aucun intérêt à  y penser. Alors qu'objectivement ma situation s'est pas franchement améliorée, jme suis même retrouvé au chômage lol. Y'aurait quelques années de cela, ça aurait été la catastrophe, mais là  je sens juste ma démission comme une transition vers un meilleur taf, ça passe crème.

Tu n'as jamais pensé que tu avais plutôt besoin de te prendre en main tout seul plutôt que d'être aidé par des médecins te prescrivant des médicaments qui ne feraient qu'enterrer ta souffrance ?

Et qu'après être passé par la case "grand oubli" à  coup d'AX et d'AD tu as choisi de prendre un certain recul sur cet oubli, tout en utilisant le DxM pour te sortir de tes problèmes psys ? ce qui semble être bénéfique et en plus les drogues dissociatives sont propices à  passionner les esprits, enfin à  nous faire nous concentrer sur des sujets qui nous animent et qui donc nous empêcheront de nous replier sur nous mêmes et de déprimer.

En gros je me demandais si utiliser le DxM a des fins thérapeutiques t'avait permis de donner comme un sens à  ta vie et que ce serait pour cette raison que tu te sens bien aujourd'hui ?


guygeorges a écrit

Vouloir toujours atteindre le "hole" (je consomme pas de ducoup on peut pas vraiment parler de hole, mais avoir le rève dissociatif ou l'on perd conscience de son corps quoi). Maintenant j'ai une tolérance de bâtard au DXM, et je n'ai presque plus d'hallus, je me souviens de presque plus rien, et ça m'est vraiment très frustrant surtout que je met au moins 2 jours à  me remettre a 75% de chaques trips. Faites attention donc avec l'idée d'utiliser les dissociatifs de façon thérapeutique.

Tiberiume semble justement ne pas être dans une optique de défonce mais de thérapie avec le DxM, ça doit être pour ça qu'il est sur le bon versant et ne se retrouve pas coupé en deux mais au contraire plus sur de lui :)

Dernière modification par Laura Zerty (12 avril 2015 à  14:27)


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

Hors ligne

 

#22 
tiberiume
Nouveau membre
12 avril 2015 à  19:40

Laura Zerty a écrit

Tu n'as jamais pensé que tu avais plutôt besoin de te prendre en main tout seul plutôt que d'être aidé par des médecins te prescrivant des médicaments qui ne feraient qu'enterrer ta souffrance ?

Et qu'après être passé par la case "grand oubli" à  coup d'AX et d'AD tu as choisi de prendre un certain recul sur cet oubli, tout en utilisant le DxM pour te sortir de tes problèmes psys ? ce qui semble être bénéfique et en plus les drogues dissociatives sont propices à  passionner les esprits, enfin à  nous faire nous concentrer sur des sujets qui nous animent et qui donc nous empêcheront de nous replier sur nous mêmes et de déprimer.

En gros je me demandais si utiliser le DxM a des fins thérapeutiques t'avait permis de donner comme un sens à  ta vie et que ce serait pour cette raison que tu te sens bien aujourd'hui ?

Hum, je vois bien ce que tu veux dire, mais je ne pense pas que le DXM ait donné un sens à  ma vie. Je ne le vois pas comme une fin en soi, c'est clairement un moyen, un compagnon de route on va dire. Le projet d'usage thérapeutique est très intéressant, mais c'est loin d'être au centre de ma vie. J'ai d'autres projets qui sont vraiment des projets de vie (l'activité professionnelle, des passions, des rencontres...).

Par contre oui, me prendre en main en prenant cet initiative solo, clairement ça boost et ça grandit.

Laura Zerty a écrit

Tiberiume semble justement ne pas être dans une optique de défonce mais de thérapie avec le DxM, ça doit être pour ça qu'il est sur le bon versant et ne se retrouve pas coupé en deux mais au contraire plus sur de lui :)

Absolument ^^
La défonce au Dxm peut être rigolo mais bon on s'en lasse vite quand même, et c'est pas ce que je cherche de toute façon.

Pour info j'ai pris contact avec un centre d'addictologie de ma ville, pour avoir leur opinion à  ce sujet et voir si d'autres ont tenté la même démarche que moi. J'espère avoir rdv courant de semaine prochaine, mais ils ont l'air d'être surchargés...

Hors ligne

 

Tu m'étonnes ils doivent tomber des nues quand un mec comme toi débarque :)

tiberiume a écrit

Hum, je vois bien ce que tu veux dire, mais je ne pense pas que le DXM ait donné un sens à  ma vie. Je ne le vois pas comme une fin en soi, c'est clairement un moyen, un compagnon de route on va dire. Le projet d'usage thérapeutique est très intéressant, mais c'est loin d'être au centre de ma vie. J'ai d'autres projets qui sont vraiment des projets de vie (l'activité professionnelle, des passions, des rencontres...).

Par contre oui, me prendre en main en prenant cet initiative solo, clairement ça boost et ça grandit.

Justement la subtilité serait que ce n'est pas le DxM qui a donné un sens à  ta vie, mais ce que tu en as fais !

Un peu comme si le DxM était un outils et qu'avec cette outils tu avais comme réparé ta mécanique de l'esprit qui était en rade depuis quelques temps, et au final à  jouer des mécaniques tu as repris confiance en toi et tu as donc pu te livrer à  d'autres projets que tu n'aurais pas envisagé avant d'aller mieux..


"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

Hors ligne

 

#24 
wealldead
Psycho junior
05 mai 2015 à  16:29
des nouvelles tiberiume, toujours sus "traitement" ?
Au fait, en parlant de ketamine, en quoi la ketamine pourrait etre un traitement anti-depressif, car dans certains pays il est utilisé dans un cadre thérapeutiques ?  Quelles sont ces propriétés pharmacologiques ?

Merci

Dernière modification par wealldead (05 mai 2015 à  16:34)

Hors ligne

 

#25 
Noix
Nouveau membre
05 mai 2015 à  18:00
quand je prend du dxm, je suis vraiment beaucoup + hype.
je ne sais pas quand se produit la "descente", je n'y connais rien dans tout ça.

mais je suis extrêmement expressif dans le bon sens des heures après avoir ingérer du dxm
je danse, j'ai envie d'exploser de joie etc etc

je sais pas si c'est normal :^p

Hors ligne

 

Yep c'est normal si le produit t'amène à  sauter de joie smileça me fait la même quand je prends un disso et que l'ambiance est bonne !

Pour la descente c'est quand tu ne sautes plus de joie et que tu n'es plus hype...le retour à  la normale quoi.

"Alors vous c'était pas mieux avant, ça sera mieux plus tard !"

Hors ligne

 

#27 
Noix
Nouveau membre
05 mai 2015 à  19:07
et bien ça dure bien longtemps smile

Hors ligne

 

#28 
Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
05 mai 2015 à  21:13
J'avais pas commenté sur ce thread? Bizarre, vu qu'il y a un paquet d'années j'avait fait plusieurs "cures" de DXM pour baisser ma tolérance aux (autres) opioïdes, ainsi que pour les petits + apportés par cette molécule très intéressante.

C'était un peu avant que je ne m'inscrive ici, donc mes TR doivent être sur LS... dès que j'aurais retrouve mon MDP (ça commence à  traîner cette histoire ^^') je verrais si ça vaut le coup de c/c mes expériences ici...

Bref j'attend la suite salut  (vu que je pensais m'en refaire une dans quelques mois pour plusieurs raisons...)

Hors ligne

 

#29 
Mammon Tobin
Modéranimateur à  la retraite
05 mai 2015 à  22:21

étoile + "T'es HS, j'ai cherché tes liens vu que tu ne me les as pas envoyé, rien trouvé L"

Gné? Je sais pas qui m'a envoyé ça, mais:
1) je viens juste de poster ça,t'as cru que j'allais pas me jeter dans les recherches direct? roll
2) une bonne partie des section de LS ne sont accessibles qu'aux membres de confiance (pour éviter les relous) et c'est dans une de ces sections que je les avait posté. Etant surement toi-même un relou, tu n'y a pas accès.
3) je te dois rien smile (surtout si tu es le cas social auquel je pense)

edit: Ah c'est bien ce que je pensais c'est Laura Zerty, youpi ^^ lol mais va emmerder quelqu'un d'autre sérieux.
Arrête avec ton obsession maladive envers moi, arrête de m'envoyer des messages tout le temps et d'essayer de me parler sur le forum, tu ne m'intéresses pas.

Dernière modification par Mammon Tobin (05 mai 2015 à  22:45)

Hors ligne

 

#30 
wealldead
Psycho junior
05 mai 2015 à  23:32
Après injection d’une dose modeste de kétamine, 71% des dix-huit patients ont bénéficié d’une «amélioration significative». Prescrite en petite quantité, la kétamine - un anesthésiant synthétisé dans les années 60 et dont l’usage détourné à  des fins psychédéliques l’a inscrit sur la liste des stupéfiants interdits - n’amène pas le patient dans une autre réalité. Mais l’effet est spectaculaire et quasi immédiat chez ces personnes sévèrement atteintes (l’une est en dépression chronique depuis quarante-quatre ans) : l’amélioration commence deux heures après l’injection, et dure une semaine.
http://www.liberation.fr/societe/2013/0 … nts_888911   


Est on obliger d'attendre 20 ans l'arrivée d'un protocole ou faut il faire son propre bricolage ????

Hors ligne

 

Remonter
Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

3
[ Première fois ]
Premier essai de DXM , conseils ? 
[Dernier message : 27 juillet 2018 par Dextro]

7
[ Dosage ]
Dxm quelle est la dose thérapeutique ? 
[Dernier message : 02 mars 2022 par Doo-J]

2
[ Actualité ]
Le DXM pour soigner la dépression ? 
[Dernier message : 09 septembre 2022 par HeroinIsMyLife]


Pages : 1 2

Psychoactif
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques.


logo Don Soutenez PsychoACTIF

Droit d'auteur : les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0 sauf mention contraire.


Affichage Bureau - A propos de Psychoactif - Politique de confidentialité - CGU - Contact - Propulsé par FluxBB - flux rss Flux RSS