Salut :)
Tu donnes en tout cas tous les éléments dans ton message pour comprendre
pourquoi ça s'est passé. L'association
alcool +
md lors de ta dernière prise a été déclencheur. Si la
mdma possède une part de responsabilité dans l'affaire, méfie toi quand même aussi de l'
alcool.
Tu peux être persuadée que ce qui t'arrive vient de la drogue, en revanche tu ne peux savoir de quelle manière la
md t'as fais vivre et
tolérer l'
alcool. Je veux dire que tu as déjà testé l'
alcool seul, apparemment tu n'as jamais eu de soucis notable avec, donc soit. Mais ensuite tu dis qu'en essayant de la
mdma (seule je suppose), ça s'est toujours bien passé. Donc le problème ne vient pas plus, à première vue, de l'
alcool que de la drogue. A l'inverse, l'
alcool a pu très bien ne plus te faire tolérer la drogue ce jour-là .
Que ce soit normal je sais pas, en tout cas je peux te dire que ce qui t'arrive n'est pas étonnant, ce sont des choses qui arrivent quand on a tendance à forcer un peu trop et qu'on réalise certaines combos de prods, surtout
alcool +
mdma en l'occurrence. Ce sont deux
psychotropes qui ne sont normalement pas du tout fait pour aller ensemble (pour ton corps).
Beaucoup d'autres usagers de
mdma font état de vies quotidiennes qui ont changé. C'est vrai mais je veux rajouter aussi que la
mdma a justement pour effet immédiat de (presque) complètement supprimer la notion de "quotidien", et d'instiller aussi chez ses usagers des sentiments généraux d'absurdité, précisément parce que la torpeur si caractéristique de la routine courante du passé s'est évanouie.
Les symptômes que tu décris pourraient aussi bien valoir pour la
mdma que pour l'
alcool, puisque l'
alcool est un dépresseur naturel et que la
mdma, stimulant naturel, va ensuite pendant la
descente entraîner un phénomène dépresseur dû à la perte massive de
sérotonine, entraînant un déficit de cette hormone et provoquant un déséquilibre par rapport à la noradrénaline et à la
dopamine présentes dans ton cerveau. Ici ce n'est qu'hypothèse et pas du tout vérifiée, mais j'ai rapidement commencé à penser, à l'issue de mes premières expérimentations de
mdma, que ce déficit de
sérotonine laissait la
porte ouverte à une sur-sensibilité par rapport à l'appréciation des autres hormones, le contraste créé exacerbant les fonctions traditionnelles de ces autres hormones.
Par ailleurs il est évident que le déficit en
sérotonine ne vient pas t'aider, la phobie que tu ressens est probablement la conséquence de ce manque de
sérotonine qui est la conséquence naturelle de la prise de
mdma, surtout lorsque l'on en prend trop souvent.
Essaye d'analyser ce qui a pu changer en toi depuis ces expériences, recentre toi sur toi puisque tu parles "d'expériences". Ta vision de certaines choses a peut-être changé à l'issue de tes prises, et tu ne t'en est peut-être pas encore bien rendue compte. Tu ressens de vrais symptômes physiques, mais la façon éclaire dont ils te sont apparus a produit en toi de la stupeur et cela te fait flipper suffisamment pour encore plus te donner l'impression que les choses ont
changé.Pour le reste les effets que tu décris devraient devenir moins fréquents au fil du temps puis diminuer en intensité progressivement. Mais ceci peut prendre quelques semaines comme de nombreux mois, je tiens à te le préciser.
Courage et fais le tri entre ce que tu ressens comme supportable et entre ce que tu ressens comme insupportable, et pas selon les critères je connais / c'est inhabituel. Tu n'auras ainsi a faire front que contre un plus petit nombre de paramètres, qui constituent en toi le véritable problème.