[ Effets secondaires ]
Conséquences handicapantes prise mdma

Salut à  tous,
j'ai fait l'expérience de drogues pour la première fois de ma vie a 26 ans, il y a quelques mois. Comme je le considérais comme expérience, j'ai pris bcp en peu de temps=sur un mois un demi
-3 fois 1/2 ecsstasy
-1 fois champis
- 1 fois LSD
-3 fois mdma (entre 100 et 150mg par prise)
Tout s'est tjs bien passé, même très peu de descente, ça a toujours été très bien et rassurant.
Mais depuis ma dernière prise de mdma, que j'ai prise avec déjà  beaucoup d'alcool dans le sang, j'ai des sensations très bizarres qui me font peur. Ca fait plus de 2 semaines maintenant, et je continue à  parfois avoir la vue brouillée, la tête qui tourne, des fourmis dans le corps, grosses chutes de tension, de la parano totale,... Quand je suis soumise au stress (concert devant un public) je suis à  2 doigts de m'évanouir.
Je suis persuadée que ça vient de la drogue...
Est-ce normal? est-ce que ça pas passer? Pcq je ne peux pas m'imaginer le restant de mes jours dans cet état...
Merci d'avance pour votre aide!

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Bonjour,
Je ne comprends pas bien
-3 fois 1/2 ecsstasy
-1 fois champis
- 1 fois LSD
-3 fois mdma (entre 100 et 150mg par prise) - See more at: https://www.psychoactif.org/forum/post. … oTSNk.dpuf
Veux tu dire poudre et taz ?  Si c'est le cas cela fait 6 prises de mdma en 45 jours. Sur ce forum les forumers recommandent pas plus d'une prise par 45 jours !! A priori tout devrait s'arranger mais avec un temps d'abstinence totale suffisant, plusiuers semaines probablement.
https://www.psychoactif.org/forum/t1438 … .html#divx

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (17 janvier 2016 à  20:26)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#3 
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ezar
Nouveau Psycho
17 janvier 2016 à  21:23
Salut :)

Tu donnes en tout cas tous les éléments dans ton message pour comprendre pourquoi ça s'est passé. L'association alcool + md lors de ta dernière prise a été déclencheur. Si la mdma possède une part de responsabilité dans l'affaire, méfie toi quand même aussi de l'alcool.

Tu peux être persuadée que ce qui t'arrive vient de la drogue, en revanche tu ne peux savoir de quelle manière la md t'as fais vivre et tolérer l'alcool. Je veux dire que tu as déjà  testé l'alcool seul, apparemment tu n'as jamais eu de soucis notable avec, donc soit. Mais ensuite tu dis qu'en essayant de la mdma (seule je suppose), ça s'est toujours bien passé. Donc le problème ne vient pas plus, à  première vue, de l'alcool que de la drogue. A l'inverse, l'alcool a pu très bien ne plus te faire tolérer la drogue ce jour-là .

Que ce soit normal je sais pas, en tout cas je peux te dire que ce qui t'arrive n'est pas étonnant, ce sont des choses qui arrivent quand on a tendance à  forcer un peu trop et qu'on réalise certaines combos de prods, surtout alcool + mdma en l'occurrence. Ce sont deux psychotropes qui ne sont normalement pas du tout fait pour aller ensemble (pour ton corps).


Beaucoup d'autres usagers de mdma font état de vies quotidiennes qui ont changé. C'est vrai mais je veux rajouter aussi que la mdma a justement pour effet immédiat de (presque) complètement supprimer la notion de "quotidien", et d'instiller aussi chez ses usagers des sentiments généraux d'absurdité, précisément parce que la torpeur si caractéristique de la routine courante du passé s'est évanouie.

Les symptômes que tu décris pourraient aussi bien valoir pour la mdma que pour l'alcool, puisque l'alcool est un dépresseur naturel et que la mdma, stimulant naturel, va ensuite pendant la descente entraîner un phénomène dépresseur dû à  la perte massive de sérotonine, entraînant un déficit de cette hormone et provoquant un déséquilibre par rapport à  la noradrénaline et à  la dopamine présentes dans ton cerveau. Ici ce n'est qu'hypothèse et pas du tout vérifiée, mais j'ai rapidement commencé à  penser, à  l'issue de mes premières expérimentations de mdma, que ce déficit de sérotonine laissait la porte ouverte à  une sur-sensibilité par rapport à  l'appréciation des autres hormones, le contraste créé exacerbant les fonctions traditionnelles de ces autres hormones.

Par ailleurs il est évident que le déficit en sérotonine ne vient pas t'aider, la phobie que tu ressens est probablement la conséquence de ce manque de sérotonine qui est la conséquence naturelle de la prise de mdma, surtout lorsque l'on en prend trop souvent.


Essaye d'analyser ce qui a pu changer en toi depuis ces expériences, recentre toi sur toi puisque tu parles "d'expériences". Ta vision de certaines choses a peut-être changé à  l'issue de tes prises, et tu ne t'en est peut-être pas encore bien rendue compte. Tu ressens de vrais symptômes physiques, mais la façon éclaire dont ils te sont apparus a produit en toi de la stupeur et cela te fait flipper suffisamment pour encore plus te donner l'impression que les choses ont changé.

Pour le reste les effets que tu décris devraient devenir moins fréquents au fil du temps puis diminuer en intensité progressivement. Mais ceci peut prendre quelques semaines comme de nombreux mois, je tiens à  te le préciser.


Courage et fais le tri entre ce que tu ressens comme supportable et entre ce que tu ressens comme insupportable, et pas selon les critères je connais / c'est inhabituel. Tu n'auras ainsi a faire front que contre un plus petit nombre de paramètres, qui constituent en toi le véritable problème.

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Bonsoir Lapirata,

Certains détails et des précisions pourraient nous aider pour te répondre. Tu dis avoir pris 8 fois des substances en un mois et demi. En gros c'est a chaque week end sur cette période ? Après ça dépend aussi si tu as pris 2 substances en même temps... mais quoi qu'il en soit, sur 45 jours consommer 8 fois des substances que tu ne connaissais pas auparavant va forcément te déstabiliser pendant un moment.

Il y a certes comme le dit Ezar le déficit en sérotonine mais également un vécu qui a surement du fragiliser ta physiologie et ta psyché. Tu as voulu faire des expériences, je dirais assume en les conséquences. Concernant les drogues, on sait bien qu'on ne peux avoir que les effets positives, a moins d'être très naif. On a toujours, quelque soit l'expérience, une part positive et une part négative. Le yin et le yang :-)

Pour t'aider a te remettre tranquillement, privilégie des activités que tu aimes, des moments de détente, de sport ou autres... tu as tes propres ressources. Pour les chutes de tension tu peux toujours aller voir un médecin pour une consultation, voir faire un check up pour vérifier si tu n'as pas de carences.

Tiens nous au courant de l'évolution de ton état

INB

Dernière modification par Intervenant Nuit Blanche (17 janvier 2016 à  22:36)


Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à  Genève - www.nuit-blanche.ch

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Bonjour,
quelques références (en anglais) sur les effets retardés de la mdma.
Curieusement la notion que la mdma est moins dangereuse quand on la prend tous les 45 jours voire 2 mois, voire même 4 fois par an comme il a été suggéré ci dessus, ne figure pas clairement, à  ma connaissance, dans les articles scientifiques mais est largement partagée chez les usagers.
Une mutation dans je ne sais plus quel système enzymatique (présente chez 5 à  10% de la population ) peut augmenter les effets à  long terme de la mdma. Donc plus dangereuse chez certains !!

Humans with genetic predisposition for the slow metabolism of MDMA, the so-called
“poor metabolizers” of debrisoquin are at higher risk. Five- 9% of the Caucasian population
is considered to carry this phenotype.

http://www.mppt.hu/images/magazin/pdf/X … 101018.pdf

Amicalement

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1071023/
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16510479
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18524499

Une revue complète (2009 --  354 pages)
http://www.journalslibrary.nihr.ac.uk/_ … a13060.pdf

Dernière modification par prescripteur (18 janvier 2016 à  18:09)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#6 
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ezar
Nouveau Psycho
19 janvier 2016 à  16:52
Cela voudrait dire que puisque ces usagers métabolisent lentement la MDMA (par déficit de l'enzyme debrisoquine CYP2D6), la toxicité de la substance va être plus grande puisqu'elle n'est pas dégradée convenablement par l'organisme.

Cela signifierait néanmoins pour eux des montées plus fortes et plus longues que pour les autres usagers ? Mais c'est compliqué. Il est aussi bien possible de penser que pour ce type minoritaire d'usager les montées de md soient moins high et les descentes pires, ce qui peut faire redouter des redrops et des séquelles (cercle vicieux), chez un usager insatisfait par des trips en demi-teintes, et dont l'organisme est prédisposé à  subir les effets toxiques de la md. La md non dégradée va en effet pouvoir prolonger son action corrosive sur le corps jusqu'à  ce que la molécule soit totalement éliminée ou perde son effectivité. A court ou long terme cela peut créer des symptômes nouveaux et pas forcément réjouissants chez l'usager.

On peut par ailleurs aussi penser que ces mêmes personnes seront plus vulnérables à  la prise d'autres drogues.

Ce qu'expliquent les scientifiques ici, c'est pas autre chose que le sujet des doses et de la sensibilité propres à  chacun. Mais c'est bien je trouve d'avoir une explication et des termes à  poser sur le phénomène.

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Salut tous,
merci beaucoup pour vos réponses, 
Pour vous donner un peu plus de détail:
Je me rend compte que pendant cette période d"expérience" j'ai totalement banalisé la drogue de manière générale. Je me faisais confiance pour garder une certaine distance. J'ai pris 3 fois de l'ecsta en 2 semaines, dans un cadre paradisiaque sur une plage, le ciel plein d'étoiles et avec un amour de vacances naissant. Cet amour est devenu une obsession vu l'intensité du désir qui est monté avec ces prises d'ecstas. J'ai à  peine senti les descentes à  ce moment là . Après, j'ai fais une pause de 2 semaines, je suis rentrée chez moi. Puis j'y suis retournée, dans ce cadre paradisiaque et j'ai pris 2 fois de la mdma (je pense que c'était même moins que 100mg) et j'ai tjs bien geré la descente aussi. Ue fois en la fumant, et une fois pendant une descente de LSD.
Mais ces dernières fois ou j'ai pris, c'était malsain. J'étais folle de ce type (qui m'a initié aux drogues) et il s'éloignait de moi à  cause de qques disputes. Alors je prenais pour me rapprocher de lui... je sais que c'est le mauvais etat d'esprit.
Ensuite je suis rentrée et là , j'ai rien pris pdt un mois. J'étais très malheureuse, mais c'était un mélange de tristesse d'avoir quitté cet amour, et de la descente des drogues. Je n'avais pas du tout de symptomes physiques à  ce moment là , j'avais repris le boulot et je gérais plutot bien.
C'est au nouvel an que j'ai pris une dose de mdma, avec beaucoup d'alcool, et depuis, ça a tout changé. Ces symptomes physiques sont apparus, j'ai tout d'un coup une part de moi très très sombre et blasée, et je suis obsédée par cette dernière prise qui a tout changé.
Cette dernière prise aurait pu déclencher une énorme descente qui n'a pas eu lieu avant, pendant ce mois de pause? Cette paranoia et angoisse viennent peut-etre d'une peur du retour à  la réalité... Est-ce que mon corps réagit comme ça pcq il est en sevrage?!
J'espère juste VRAIMENT que ça passera...

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Bonjour Lapirata,

On ne peux pas parler de sevrage après une consommation comme la tienne. Mais de mauvaise descente oui et comme tu le dis, de retour à  la réalité un peu difficile, du a ce que tu as pris certes mais également du à  ton histoire de coeur et ta désillusion.

Il faut savoir que l'association de la Mdma et de l'alcool est assez mauvaise. Et tu parles pas de quantité, si ça se trouve tu as fais fort pour essayer de noyer ton chagrin... donc tu as un peu le retour du bâton.

Mais rassure toi avec le temps, si tu ne consommes plus, ça va s'atténuer, enfin j'espère

Je repose la question qui me semble importante : as tu été consulté un médecin ?

INB

Intervenant Nuit Blanche - Action de réduction des risques en milieu festif à  Genève - www.nuit-blanche.ch

Travail photographique personnel : www.regards-et-perceptions.com

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Hey INB,
merci pour ta réponse, oui j'ai consulté, lui même m'a parlé de "sevrage" . J'ai fais une prise de sang et un test d'urine, tout est parfaitement bien. Donc c'est vraiment psychologique... je vois un psy aussi, depuis 1 mois... donc j'espère que ça m'aidera!
Effectivement je pense que tout est relié aussi au vécu, la situation, l'était d'esprit du moment, j'aurais jamais cru que la mdma qui est clairement une drogue pour la fête, soit aussi puissante à  tel point de remettre la vie en question (apparement, le LSD est plus propice à  ça..)
Merci en tout cas...

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#10 
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ezar
Nouveau Psycho
22 janvier 2016 à  14:31
Je me trompe peut-être, mais au fond j'ai l'impression que ton rapport au trip et plus largement à  la drogue a été conditionné puisque très lié à  ce garçon et à  ton expérience avec lui.

Au jour de l'an quand tu dis avoir repris pour la première fois sauf qu'à  ce moment il n'y avait plus le contexte de tes premières fois, mais ça a dû créer en toi un vide énorme. T'as reconnu ton trip ou des fragments de tes trips d'autre fois, sauf que là  il n'y avait plus de sens, il n'y avait plus la forme. A défaut de vivre de nouvelles expériences au sein de tes trips, toute cette énergie et ces affects doivent être très très difficiles à  canaliser. Il n'y a rien de pire que de vivre à  fond une absence si tu vois ce que je veux dire !

Si tu veux mon avis surtout t'arrête pas de méditer la question, ne te détourne pas de ce que tu as vécu, essaye de comprendre tout l'aspect initiateur de cette rencontre, son contexte ainsi que de la découverte stricto sensu de la drogue (ça n'a rien d'anodin, mes premières prises de toute substance moi je les marque sur le marbre), c'est le seul moyen pour dénouer le problème et te recentrer.

Trois réflexions essentielles à  creuser selon moi (parmi d'autres bien sûr) :

1) L'aspect originel et fondateur de ton expérience dans ton cadre paradisiaque, et ta révélation amoureuse ;
2) La drogue et son trip comme mémoire et symbole intimement liés cette expérience ;
3) Le besoin de cadre, de structure (toute vocation, tout moyen d'expression salutaire sont ici bienvenus : ça peut être la réflexion, l'art, le sport, le travail des sens, n'importe quoi) pour donner matière d'expression et de satisfaction à  un être autrement égaré dans la puissance (forcément écrasante donc amnésiante) d'une intense expérience passée mais non reconduite.

Voilà  ! Peut-être suis-je largement incompréhensible. Mais en tout cas tu parles de peur du retour à  la réalité, je veux te dire à  ce propos que bien qu'il soit important de redescendre sur terre de temps en temps et d'être lucide sur certaines choses dont la drogue, il est tout aussi important d'avoir la lucidité pour savoir qu'un retour vide de sens à  la réalité ou un retour à  une réalité vidée de sens n'est pas non plus une bonne option. Si transition il y a alors il faut la préparer et l'aborder avec pédagogie : le fait que tu puisses aujourd'hui être sombre est un indice à  creuser plus qu'une anomalie à  craindre. Entre temps tu as peut-être changé, tu n'es pas forcément exactement la même qu'avant. Ca ne procède pas d'une double personnalité, mais seulement de l'évolution d'un être. L'adaptation et l'apaisement ne sont pas des objectifs impossibles au sein et à  l'issue de cette épreuve. Mais il y a tout de même un certain travail à  faire...

La potentielle dangerosité et la complexité de la MDMA et de beaucoup de drogues sont qu'elles déforment les perceptions du temps et de l'espace : ainsi en "revenant" à  la réalité, on peut buter très facilement contre un cadre qui nous brusque parce qu'il ne nous est plus familier. Il nous donne le vertige et peut nous frustrer (moi il me dégoûte souvent, je trouve que la réalité moderne c'est quand même bien de la merde). Ta vision des choses n'est peut-être tout simplement plus la même qu'avant au sein de la descente, de cette "réalité" retrouvée. D'où le fait que tu puisses te sentir égarée. Mais d'abord la descente c'est pas le retour à  la réalité. Le vrai retour à  la réalité c'est le retour à  la normale, lorsque les taux de sérotonine sont remontés. Donc patience et méditation :)

J'essaye de t'aider, et par ailleurs je te conseille vivement d'arrêter les substances pour l'instant et pour un bon moment, qu'au moins tu ailles mieux. Ne culpabilise pas sur tes prises non plus, ce serait vraiment la pire des choses, tu as vraiment besoin de tout ton esprit (faut pas qu'il soit parasité...) pour te centrer sur les vraies questions, et ne pas partir en freestyle (c'est pas le moment).

Dernière modification par ezar (22 janvier 2016 à  14:34)

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#11 
lapirata
Nouveau membre
22 janvier 2016 à  17:01
Hello Ezar,
merci beaucoup, tu m'as beaucoup aidée, et tu confirmes tout ce que ma meilleure amie a pu me dire pour m'aider. Je réalise maintenant qu'effectivement, le contexte, l'amour, l'expérience, tout ça est gravé en moi et je ne reviendrai pas à  la normale, mais c'est une période de transition. Ca fait peur, n'est-ce pas?
En tout cas merci d'avoir pris le temps de m'écrire, j'ai de quoi méditer comme tu dis!
Et, bien sûr, ce n'est pas dans mes plans de recommencer de si tôt!!

Si je peux me permettre, tu as l'air de vraiment comprendre la situation, es-tu passé par la aussi?

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#12 
avatar
ezar
Nouveau Psycho
23 janvier 2016 à  04:02
Salut je suis fatigué et pas super lucide là  en fait.

T'inquiète aucun problème, et je suis satisfait si ça a pu t'aider

Oui je suis passé par là  aussi mais je me suis mis à  ta place pour comprendre. Je me rend compte tout de même que je ne suis pas sorti totalement moi-même de cette situation. Je flippe aussi, et par ailleurs j'ai du mal à  me concentrer et à  être volontaire pour être à  la hauteur de ce que je vois, mais je me donne comme devoir premier d'aboutir cette transition, d'aboutir en moi ce qui a été vécu.

Pour autant je ne veux pas me mettre la pression non plus, parce que ce serait trahir l'esprit de ce qui a été vécu si tu veux : tout était si serein, plein et facile.

Au fond je ne recherche que la spontanéité, cette spontanéité, et le ravissement, la crainte (la nocivité des prods), comme l'angoisse à  l'égard de la drogue et de ce qu'elle révèle (elle a presque la capacité de tout englober), me fait la désirer (je salive trop à  l'Idée d'en prendre), me fait chercher à  la maîtriser (rdr et écoute de mon corps) et à  faire des bouts de chemin sans elle, autant qu'elle me met en doute sur ma possibilité à  parvenir à  ce total détachement de soi sans elle.

La drogue a réponse à  tout mais elle ne résout rien. A moins d'avoir été dupé, je pense que la résolution d'un être repose sur un état définitif. En tout cas je ne veux pas concevoir la vie autrement.

Mais ici n'est pas mon sujet mais le tiens wink

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