Je rends compte que je suis très bourré encore au réveil, pasque bizarrement, je n'ai pas encore les contre-effets de la cuite. Il faut décuver pour espérer souffrir normalement.
Ce que je ne supporte plus, c'est d'aller me coucher raide et d'avoir les murs qui se mettent à tourner tandis que je suis aspiré par le matelas. C'est le compte à rebours pour le gerbi. La tension n'est plus très stable et surtout je ne supporte plus d'être allongé. Donc, c'est gerbi obligé pour espérer avoir du répis et trouver le sommeil.
J'essaie d'éviter cette phase. C'est pas évident, faut pouvoir être assez lucide en étant bourré et sans en avoir l'habitude. Ou comme moi redouter en vieillissant les grosses gueules de bois au point de devenir vigilent bien bourré pour ne pas devenir super bourré. La limite est peu évidente à visualiser. A un moment donné, je ne compte plus en verre mais en heures de boisson. C'est pas hyper précis, mais ça marche. D’ailleurs, pour faire court, je m'interdis de boire trop... tôt. Et je m'efforce à arrêter trop tard.
Fini les traquenards de vacances où tu commences à l'apéro à 11 h 30 et où tu te retrouves à étancher à 22 heures sans avoir beaucoup mangé.
Je me focalise aussi sur une boisson/dose avec un max imposé à 35 cl d'
alcool à 40 degrés, c'est le meilleur rapport qualité cuite que j'ai trouvé pour mon organisme, la limite à ne pas franchir pour ne pas avoir d'effets déplaisants ou de fatigue qui peut suivre. Mais comme j'aime tout, je peux me faire surprendre avec un ou des
alcools différents. Je sais encore faire tourner les murs, même si c'est rarissime, ça peut encore m'arriver. J'me surveille pas toujours non plus.
Dernière modification par Mister No (24 août 2016 à 12:14)