[ Etude ]
Kétamine et eskétamine dans le traitement des troubles dépressifs
Publié par pierre,
11466 vues, 4 réponses
#1
- pierre
Web-Administrateur - 13 octobre 2016 à 12:35
Kétamine et eskétamine dans le traitement des troubles dépressifs
La kétamine agit sur le système glutamatergique, présentant ainsi des propriétés différentes de celles des antidépresseurs classiques. Une étude pilote publiée dans Translational Psychiatry apporte de nouveaux éléments qui confortent la pertinence d’un recours à la kétamine ou au chlorhydrate d’eskétamine pour le traitement des troubles dépressifs majeurs résistant aux traitements pharmacologiques classiques. Les effets métaboliques globaux de ces substances ont ainsi été observés et renseignés auprès d’un échantillon de 53 patients résistants au traitement conventionnel (kétamine n=33 et eskétamine n= 20) grâce à une cartographie détaillée des métabolites. Cette analyse entendait caractériser les corrélats neurobiologiques des effets rapides de la réponse thérapeutique rapide observée chez ces patients deux heures après l’administration du traitement et parvient à mettre en évidence des changements au niveau de la concentration du glutamate et des phospholipides circulant, associés significativement à une diminution de la sévérité de la dépression.
Source : D M Rotroff, D G Corum, A Motsinger-Reif, O Fiehn, N Bottrel, W C Drevets, J Singh, G Salvadore, R Kaddurah-Daouk, "Metabolomic signatures of drug response phenotypes for ketamine and esketamine in subjects with refractory major depressive disorder: new mechanistic insights for rapid acting antidepressants", Translational Psychiatry, septembre 2016
La kétamine agit sur le système glutamatergique, présentant ainsi des propriétés différentes de celles des antidépresseurs classiques. Une étude pilote publiée dans Translational Psychiatry apporte de nouveaux éléments qui confortent la pertinence d’un recours à la kétamine ou au chlorhydrate d’eskétamine pour le traitement des troubles dépressifs majeurs résistant aux traitements pharmacologiques classiques. Les effets métaboliques globaux de ces substances ont ainsi été observés et renseignés auprès d’un échantillon de 53 patients résistants au traitement conventionnel (kétamine n=33 et eskétamine n= 20) grâce à une cartographie détaillée des métabolites. Cette analyse entendait caractériser les corrélats neurobiologiques des effets rapides de la réponse thérapeutique rapide observée chez ces patients deux heures après l’administration du traitement et parvient à mettre en évidence des changements au niveau de la concentration du glutamate et des phospholipides circulant, associés significativement à une diminution de la sévérité de la dépression.
Source : D M Rotroff, D G Corum, A Motsinger-Reif, O Fiehn, N Bottrel, W C Drevets, J Singh, G Salvadore, R Kaddurah-Daouk, "Metabolomic signatures of drug response phenotypes for ketamine and esketamine in subjects with refractory major depressive disorder: new mechanistic insights for rapid acting antidepressants", Translational Psychiatry, septembre 2016
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#2
- Hajn
Nouveau membre - 26 octobre 2016 à 22:16
J'ai lu un article sur la ketamine et la dépression et, selon le dosage, elle pourrait réduire considérablement les ideations suicidaires, et cela pour 2 semaines en moyenne (l'effet serait constaté en moins de trois quarts d'heure). Je trouve ça super intéressant mais hélas encore au stade expérimental...
Je sais d'expérience que le domaine actuel de la psychiatrie ne peut pas faire grand chose contre les envies suicidaires persistantes (ou, comme on m'a dit en hp : "à part vous enfermer, on peut pas vous empêcher d'y penser"
). Si la ketamine peut fonctionner sur ce trouble assez peu soigné c'est formidable.
J'espère que des tests de plus grande ampleur voire une mise en place de protocole de soin se fera bientôt !
Je sais d'expérience que le domaine actuel de la psychiatrie ne peut pas faire grand chose contre les envies suicidaires persistantes (ou, comme on m'a dit en hp : "à part vous enfermer, on peut pas vous empêcher d'y penser"
). Si la ketamine peut fonctionner sur ce trouble assez peu soigné c'est formidable.J'espère que des tests de plus grande ampleur voire une mise en place de protocole de soin se fera bientôt !
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#4
Ca a été massivement mis en place et utilisé (la K) pour soigner, pendant longtemps, les syndrômes dépressifs dans les pays de l’ex-URSS.
Avec d’excellents résultats.
Avec d’excellents résultats.
Longue vie à PA
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#5
- lsfjan
Nouveau membre - 04 mai 2017 à 09:06
Bonjour,
Pourriez vous me dire auprès de qui je peux me renseigner pour me faire prescrire la kétamine et eskétamine. Est-ce qu'un psychiatre peux le faire ?
J'ai du essayé tout ce qui se fait sans aucun résultat, même la stimulation magnétique crânienne qui ne m'a absolument rien fait.
Merci d'avance
Bien Cordialement
Pourriez vous me dire auprès de qui je peux me renseigner pour me faire prescrire la kétamine et eskétamine. Est-ce qu'un psychiatre peux le faire ?
J'ai du essayé tout ce qui se fait sans aucun résultat, même la stimulation magnétique crânienne qui ne m'a absolument rien fait.
Merci d'avance
Bien Cordialement
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