[ Addiction ]
Mineur accro, que faire ?

Salut à  tous.

J'ai découvert il y a peu que mon meilleur ami, qui est plus jeune que moi (il n'a même pas encore 17 ans) tape de la tous les jours. Je suis vraiment inquiète pour lui, c'est juste un gamin et il est en train de se détruire ! En plus de ça il est fragile, il est diabétique et son corps est absolument pas fait pour ça... Et franchement, au rythme auquel il va, il va pas tenir longtemps. Rien que samedi soir, il a pris 2g de , 1/2 de coke et un taz, à  lui tout seul.
J'ai essayé de le motiver à  aller voir des professionnels au zinc, pour discuter, voir comment il pourrait faire pour arrêter mais il a pas la volonté de le faire. Il a quasiment plus de famille, il ne va plus au lycée... J'ai vraiment pas envie de le laisser sombrer, qu'est-ce que vous me conseilleriez de faire ?

Merci d'avance !

Voici le site du zinc, si certains sont intéressés : http://www.amtarcenciel.fr/zinc.php

Hardcore, hardcore, et on dormira quand on sera morts.

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Je comprends que tu aie envie de faire quelque chose pour lui mais dis toi bien que, sauf coup de chance, il ne viendra pas de guérison rapide.
Tu dis qu'il es diabétique or il est connu que chez les ados diabétiques il y a un "desespoir" qui mène souvent à  des conduites irrationnelles (suicide, non suivi du traitement). Je pense que sa consommation peut relever de ce mécanisme, donc quand tu lui dis qu'il bousille sa vie etc.., il en est le premier informé et probablement s'en remet au "jugement de dieux" (voir pratiques ordaliques sur wikipedia).

https://www.idf.org/sites/default/files … njo_FR.pdf

http://www.yapaka.be/files/publication/ … ce_web.pdf

Donc l'abord doit etre très indirect. A mon avis, le plus efficace serait si c'est possible de le re-lier à  la "vie bonne" en créant des occasions de plaisir affectif, culturel etc.. selon ses goûts et tes moyens et de lui laisser trouver (tout seul mais avec tes suggestions adroites et discrètes) qu'il a un avenir, que la vie n'est pas foutue etc..
Et, surtout, n'essaie pas d'en faire plus. Notamment sur ses consos.
Je te rappelle la règle de la communication parler pour soi (je suis inquiète et triste pour toi) et non pour lui (arrête cette conso).
Travail ingrat, lent, mais , je pense, le seul efficace à  terme. Et, bien sûr, s'il décide d'aller consulter (le Zinc semble très bien) tu peux l'aider mais ne parais pas l'y pousser , cela ne fera que susciter une résistance.
Amicalement


http://www.j-salome.com/02-methode/0205 … ere-01.htm

https://blog-espere.com/dire-je-ne-suff … er-de-soi/

http://oserchanger.com/blogue_2/2015/03 … her-prise/

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#3 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
13 décembre 2016 à  12:25
Je ne peux pas dire mieux que Prescripteur, il faut intégrer ce qu'il énonce ci-dessus et mettre en pratique rigoureusement. Il n'y a guère de raccourci sans le respect du point de vue de l'autre, de sa détresse et de ses remèdes sans doute effrayants mais pour lesquels on a pas de substitut à  lui proposer à  part à  lui apporter soi-même patiemment un peu de bonheur et d'équilibre.

Ne te base pas sur un sentiment de culpabilité pour lui imposer des séances de morale ce serait horriblement contreproductif. La manière de gérer la culpabilité, c'est de comprendre que si tu fais ton possible pour lui apporter équilibre et bien être sans produit, et une main tendu quand il demandera de l'aide pour arrêter (s'il la demande) alors tu auras fait tout ce qui est possible. Donc sans regret.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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Pas facile!! il de la chance d'avoir une amie comme toi qui se soucis de lui comme ça.
Tu ne peux pas en parler à  sa famille? vu qu il est mineur ils peuvent l'obliger à  consulter des professionnels comme des psy ou des addictologues car une fois majeur ça devient très difficile de faire soigner quelqu'un.

Bonne chance mais toute guérison de l'esprit vient d'une vrai raison de vouloir changer et avancer. Pour les autres certes mais aussi pour soi.
Less conseils de prescripteur me sembles très bons.

Ale.

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#5 
ZoneZ
Nouveau membre
13 décembre 2016 à  13:35
Ale1797 Je ne pense pas qu'en parler a sa famille sois une bonne idée,surtout qu'il n'en a déjà  pas beaucoup apparement.. je tapais de la pendant des semaines entière et le week en teuf qu'en j'étais mineur. ça ne m'aurais pas aidé que quelqu'un vienne en parler a ma mère!
Sur ce dinosaure j'espère un meilleur avenir plus sain pour ton ami,bon courage a lui !

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#6 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
13 décembre 2016 à  13:40
En parler à  la famille est la pire trahison possible de la part d'une amie. Il se sentirait abandonné par une des rares personnes en qui il a encore confiance. C'est vraiment la dernière chose à  faire!!!
De plus la famille ne saurait pas quoi faire et ferait sans doute ce qu'il ne faut pas, à  cause de la peur et la culpabilité dans un contexte de propagande néfaste (à  moins d'être sûr qu'il a une famille admirable, compréhensive et réellement instruite de façon objective sur les addictions).

Ale : "une fois majeur ça devient très difficile de faire soigner quelqu'un"

"Faire soigner" quelqu'un est juste impossible. Mineur ou majeur cela n'y change rien, on ne peut PAS soigner une personne des dépendances contre son gré. Même si je suis d'accord avec toi que consulter serait la meilleure chose à  faire et qui puisse lui arriver (mais pourvu que ça vienne de lui).

Dernière modification par Syam (13 décembre 2016 à  13:49)


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Syam a écrit

En parler à  la famille est la pire trahison possible de la part d'une amie. De plus la famille ne saura pas quoi faire et fera sans doute ce qu'il ne faut pas, à  cause de la peur et la culpabilité (à  moins d'être sûr qu'il a une famille admirable, compréhensive et réellement instruite sur les addictions).

Ale : "une fois majeur ça devient très difficile de faire soigner quelqu'un"

"Faire soigner" quelqu'un est juste impossible. Mineur ou majeur cela n'y change rien, on ne peut PAS soigner une personne des dépendances contre son gré.

Oui c'est certain qu'il faut être sûr que sa famille soit capable de l'aider, mais je parle pour moi je sais qui si on nous avait dit pour mon frère quand il était encore mineur on aurait pu l'aider maintenant c'est trop tard.
Après pour ce qu il en est d'aider une personne parfois le fait de l'emmener voir des professionnels peut l'aider à  avoir le déclic pour guerrir, en lui ouvrant les yeux sur les choses importantes de sa vie et sur les personnes qui l'aiment.
Et je pense que seul dinausore puisse l'aider il faut qu il se fasse entourer

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#8 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
13 décembre 2016 à  14:28
Ale : "je sais qui si on nous avait dit pour mon frère quand il était encore mineur on aurait pu l'aider maintenant c'est trop tard."

Il n'y a pas besoin de savoir qu'une personne consomme pour l'aider! L'aide face à  la drogue est celle dont prescripteur parle plus haut, c'est pas forcer une personne à  se soigner contre son gré, c'est lui apporter du bonheur et de l'équilibre dans sa vie. Je suis sûr que vous avez fait tout ce que vous pouviez / saviez faire à  l'époque pour ton frère.

C'est vrai que Dinosaure ne devrait pas rester seule face à  l'ampleur de la tâche, parler aux parents peut aussi être une bonne idée mais pas pour leur dire qu'il se drogue, pour leur dire qu'il est dépressif et a besoin d'être entouré aimé etc. (Il faut les connaître un peu pour sentir si ils peuvent prendre leurs responsabilités).
Il y a d'autres amis aussi. Ceux qui poussent à  la consommation par irresponsabilité peuvent comprendre que l'ami a besoin d'équilibre. Donc essayer avec lui de s'orienter plus vers des activités équilibrantes. Parfois il suffit d'en parler avec eux pour qu'ils se rendent compte qu'ils peuvent l'aider. Ou pas. Là  encore il faut de l'intuition.
Mais je suis sûr que Dino a déjà  pensé un peu à  tout ça.

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Syam a écrit

Ale : "je sais qui si on nous avait dit pour mon frère quand il était encore mineur on aurait pu l'aider maintenant c'est trop tard."

Il n'y a pas besoin de savoir qu'une personne consomme pour l'aider! L'aide face à  la drogue est celle dont prescripteur parle plus haut, c'est pas forcer une personne à  se soigner contre son gré, c'est lui apporter du bonheur et de l'équilibre dans sa vie. Je suis sûr que vous avez fait tout ce que vous pouviez / saviez faire à  l'époque pour ton frère.
.

A l'epoque nous avions mis ça sur la crise d'adolescence peut-être un peu trop facilement mais il refusait de nous parler, si on avait su pour ses consommations on aurait pu ouvrir les yeux sur ces véritables problèmes et ainsi agir en conséquence.

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Ale,

A l'epoque nous avions mis ça sur la crise d'adolescence peut-être un peu trop facilement mais il refusait de nous parler, si on avait su pour ses consommations on aurait pu ouvrir les yeux sur ces véritables problèmes et ainsi agir en conséquence.

Le plus souvent les véritables problèmes sont les problèmes psychologiques et pas l'usage de produit. Mais il y a souvent un "consensus"  pour dire le contraire, de la part de la personne qui préfère être cataloguée toxico plutot que malade mental, de la famille aussi parce que cela donne la culpabilité à  un produit et pas aux difficultés de l'éducation etc...
Mais il est  rare qu'une personne qui n'a pas de problème psychologique soit "détruite par la drogue".
Souvent les personnes sans grosse difficulté psychologique  expérimentent mais arrêtent rapidement ou entament  une consommation contrôlée (il y a souvent des dérapages au début mais l'usager finit par prendre ses marques) et souvent ce que j'entends par "contrôlée" ne l'est pas pour l'entourage. Mais, avec leur consommation, ils ont une vie professionnelle, affective, intellectuelle , avec forcément des erreurs et des crises, comme chez toute personne, qu'elle soit consommatrice ou pas. Mais .  on nez peut pas dire qu'elle est "détruite par la drogue".
Mais quand la première consommation entraine une disparition ou une atténuation  de la douleur psychique (pour faire court, évidemment il y a beaucoup de cas différents selon les personnes) la consommation devient vite une "nécessité vitale". (et surtout ne fait que s'ajouter aux difficultés psychologiques existantes)
Imagine que tu souffres de douleurs chroniques et que tout à  coup la prise d'un médicament calme tes douleurs....Que ne ferais tu pas pour ne plus souffrir, et ne pas être en manque ?? Et crois tu que tu serais "guéri" si ton entourage "agissait en conséquence" en te laissant à  ta douleur.
Observe autour de toi les personnes qui consomment de l'alcool. L'alcool est un des psychotropes les plus dangereux et les plus addictifs (rapport Roque) et pourtant des millions en consomment sans problème et personne ne dirait

A l'epoque nous avions mis ça sur la crise d'adolescence peut-être un peu trop facilement mais il refusait de nous parler, si on avait su pour ses consommations on aurait pu ouvrir les yeux sur ces véritables problèmes (il buvait un verre de vin rouge tous les soirs)  et ainsi agir en conséquence.

Il y a des alcooliques certes mais le plus souvent ils le sont parce qu'ils trouvent dans l'alcool le soulagement de leurs douleurs psychiques mais pas simplement parce qu'ils ont goûté à  l'alcool.



Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#11 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
13 décembre 2016 à  17:22
Si on attend de savoir qu'un ado se drogue pour comprendre qu'il a besoin de soutien et d'équilibre, c'est comme attendre qu'une plante d'appartement meure avant de penser à  l'arroser! J'ai bien peur que le jour où on apprendra qu'il se drogue on ne fera rien non plus. Ou pas ce qu'il faut.

C'est pourquoi je pars du principe que vous avez sans doute fait ce qu'il faut sans le savoir (ou bien - si ce n'est pas le cas - que vous n'auriez de toutes façons pas mieux fait en sachant).
Car pour percevoir et réagir à  temps de la bonne façon à  la détresse d'autrui, encore faut-il être bien soi-même autrement que peut-on vraiment faire? La culpabilité n'améliore rien, au contraire.
Face à  une personne qui sombre dans la toxicomanie, le risque est de sombrer dans la culpabilité, parfois alors même qu'on a déjà  fait tout ce qu'on pouvait - et c'est de nature à  provoquer de mauvaises décisions, d'accuser à  tort le produit etc.

Il vaut mieux partir du principe qu'on a bien agi (de ce qu'on savait/pouvait faire du moins) et se concentrer sur continuer de faire de son mieux au jour le jour, plutôt que de ressasser le passé et la culpabilité wink

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Oui Syam et prescripteur vous avez tout à  fait raison, nous avons découvert quelques années plus tard que mon frère était certainement schizophrène, ça n"a pas était certifié car comme il était majeur il a toujours refuser de voir un médecin, et du coup nous pouvons rien faire maintenant c'est un cercle vicieux.

Ale

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#13 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
14 décembre 2016 à  03:16
Un schizophrène a souvent beaucoup de souffrances. La médecine est souvent capable d'enfouir les symptômes mais quand il s'agit de donner une vie heureuse et équilibrée, c'est une autre paire de manches. Tant que le schizophrène trouve une forme de "sérénité" en préservant son fragile équilibre avec ses choix personnels (souvent quand même bien plus intelligents et rationnels qu'il y paraît si on considère son point de vue) je dirais *avis personnel* (je suis pas psychiatre mais j'ai fréquenté un schizophrène) que ce n'est pas "moins bien" (et peut-être même mieux) que les diverses camisoles chimiques qu'on leur propos parfois pour enfouir les symptômes sans pour autant guérir la maladie. Après je ne veux pas généraliser non plus, certains médecins parviennent aussi à  des résultats encourageants et je suis sans doute très ignorant du sujet mais comment dire... Faut pas compter sur le fait qu'en le faisant "soigner" ça aurait été mieux pour lui et en concevoir de la culpabilité tu sais. C'est pourquoi je reste convaincu que vous avez fait ce qu'il fallait et que si vous poursuivez sur la base d'un sentiment d'amour plutôt que de culpabilité, vous continuerez de faire de mieux en mieux.

On a une vision idéalisée du monde et des problèmes, une vision donnée par le cinéma où toutes les difficultés se résolvent pour les héros (se résolvent mais à  coups de grands sentiments ou mieux : à  coups de beignes) et où tout est blanc ou noir. La réalité est plus mitigée. Parfois on s'accable du gris alors qu'on est justement sur le bon chemin! wink

Dernière modification par Syam (14 décembre 2016 à  03:18)


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Syam,

Le soucis avec mon frère c'est qu il n'a pas de limites dans ces consommations d'alcool ou de drogues. Et quand il est par exemple très alcoolisé il peut-être méchant physiquement ou verbalement et il se met en danger. Bref c'est très dur surtout que nous n'avons plus famille, je suis la seule à  pouvoir l'aider le soucis c'est qu il ne veut pas de mon aide puisqu'il ne se reconnaît pas malade. Je connais un très bon psychiatre qui ne lui donnera pas plus de médocs qu il a besoin et se serait bien mieux que toutes ces saleté qu il prends et tout ces mélanges. Il n'a pratiquement plus de vie sociale à  part des potes comme lui.
Il ne voit même plus sa fille.

Désolée dinausore on c'est un peut dévier de ta conversation.

Ale

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Bien sûr, quand je dis que la consommation de psychotropes est souvent un "auto-traitement" de la douleur psychique, je ne prétends pas qu'il s'agisse de la meilleure solution. Mais c'est souvent celle qui est subjectivement préférée par les malades, en dehors de pressions externes les "obligeant" à  un traitement médical. D'autant que le traitement médical, le plus souvent les neuroleptiques, s'il est efficace sur les symptomes est souvent ressenti négativement par les malades.
C'est pourquoi il est utile de mettre des limites à  ses comportements, avec des motivations (économiques, etc..) pour se traiter dèqs qu'il les dépasse. Mais, donc toujours privilégier le point de vue des autres . pas lui dire "tu penses mal et devrais te soigner" mais "tu n'as pas le droit de m'imposer cela et de l'imposer aux autres membres de ton environnement"(notamment évidemment la violence). Et d'être vraiment strict sur ce point, quitte à  sembler à  un moment le laisser "seul" dans sa misère psychique mais aussi économique et relationnelle. Mais c'est souvent le meilleur moyen de l'amener au traitement.
Mais surtout, surtout, ne pas être punitif. Ne pas dire "tu t'es mal conduit.." mais si "tu ne fais pas attention à  tes comportements, tu te mets en situation d'exclusion, donc tu as interet à  te traiter, pour toi pas pour nous", Il est important que le couple comportement-conséquences soit annoncé à  l'avance et "automatique". Du type si tu oublies d'ouvrir le robinet d'eau chaude le bain sera froid !!
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#16 
Anonyme9404
Invité
15 décembre 2016 à  11:04
Ceux qui ne réussissent pas à  gérer leur consommation, bien souvent ils devront aller jusqu'au bout pour voir ce qu'il y a.... Mais cette absence de gérance ne peut-être que passagère, et j'entends par là , 1 a 3 ans... (par étapes)

Jusqu'à  ce qu'enfin, la fatigue, le repli sur soi, l'absence de "vraie" vie le pousse enfin à  aller consulter. Pour commencer quelque chose afin qu'il puisse entreprendre un chemin de guérison.

J'en ai vu plein des gens qui planaient toute la journée, enfin presque, et que sa famille s'inquiétait un maximum, mais dans les faits, lorsqu'on est en immersion dans leur délire, avec eux, on s'aperçoit que finalement la famille à  une tendance à  tout grossir.

Certes, ils consomment x ou y choses (produit) mais ce n'est pas non plus extra comme consommation, bien souvent, le manque d'argent les freinera de toute façon.

Et donc, bien souvent il y aura des périodes de conflits, de calme, voir d'arrêt, puis de reprise et ainsi de suite, et justement, c'est lorsque la famille, ou autres avec qui il a de l'attache lâche prise, que la fatigue commence à  montrer le bout de son nez... quelques mois plus tard !

En somme, souvent, c'est lorsque tout le monde commence à  s'y être habitué ( à  ses comportements ), et qu'ils ne semblent même plus chercher à  en découdre avec lui, que là , une petite once de lumière s'éveille en eux... ou en lui .. !!!

Après, tenter d'éveiller cet autre, l'adolescent ou pas sur la "vraie" vie, comme l'argent, je crois que pour les 3/4 durant ces périodes là , ils n'en ont pas envie d'en entendre parler, ça ne les touche pas, en somme, ils s'en foutent, mais royalement.

Ça ne les touche pas, selon un certain point de vu, et ça peut renforcer les barrières déjà  en place, comme aller encore plus renforcer le déni de l'adolescent.

Parole d'une experte...
Le simple fait d'engager la conversation sur ce sujet, ça va juste créer un rejet extrême, parfois même violent qui indiqueront qu'il ne souhaite pas du tout en parler. Sauf avec ses potes, et au mieux, sa sœur, ou son frère. Mais bon...

Et d'ailleurs, comme beaucoup d'autres sujets...

Alors, il faut tâter le terrain avec confiance, parce que le moindre signe d'hésitation, ou de craintes en ces réactions par vous-mêmes (membre de la famille) sera perçu par lui-même, et si il ressent une once de ce que je viens de citer, il s'agacera, et en profitera pour être encore pire dans son discours, et/ou sa violence physique ou morale, car son inconscient va le percevoir de suite, vos peurs, vos craintes, ou votre manque de confiance dans votre discours ..!!!

Voilà  pourquoi d'ailleurs qu'il préférera être avec ses copains, parce qu'avec eux, c'est plus sympa, et c'est plus marrant, il se sent comme compris .. dans son déni, et délire.

Dernière modification par Anonyme9404 (15 décembre 2016 à  11:32)

 

#17 
Anonyme9404
Invité
15 décembre 2016 à  11:27
Et le pire, à  ne pas faire, dans ces situations là , c'est de chercher à  contrôler l'autre..
Déjà  qu'à  la normal, il s'agacerait peut-être mais alors là , ça sera doublement pire.

En fait, je crois qu'il s'agit d'avant tout de dédramatiser la situation, pour la famille, tout du moins.
Parce que souvent ceux qui vont amplifier, et renforcer les problèmes sont bien souvent ceux et celles qui veulent JUSTEMENT l'aider.  Et c'est un vrai fiasco.

Attention je ne dis pas que c'est comme ça pour tout le monde, parfois, lorsqu'on tend la main à  certains, ça marche...

Il y a pas vraiment de recette miracles.
Dans la vie, on passe presque tous par des périodes merdiques.

Et plus le monde avance dans le temps, plus ces périodes merdiques peuvent atteindre des sommets.
 

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