Syam emploi le terme "traumatisme", et moi j'emploi le terme "violent" pour décrire un
sevrage opiacé...
En effet, ce n'est pas deux semaines et ça va mieux, et ce n'est pas non plus un mois et ça va mieux.
En vérité, le vrai mieux-être au niveau du corps et du moral, une fois que l'organisme se remet en marche sans l'opiacé, ça commence à arriver au bout de 3 mois si on s'accroche, et que par X méthodes propre à chacun nous parvenons à sortir des déprimes
(ennui, manque psy, problèmes divers, crise existentielle, manque de motivation et d'enthousiasme etc..) récurrentes des 3 premiers mois....
Mais même après ces 3 mois, on peut ressentir des
descentes de moral, des envies de reprendre, divers maux nous rappelant sans cesse le bien des
opiacés et du confort que cela nous apportait, nous poussant à préférer "avant", puis de la fatigue, des blocages sociales et/ou personnelles, une agitation, une nervosité qui s'amplifie, des angoisses et ceci peut nous pousser parfois à en reprendre. Ainsi on retrouve le confort.
Souvent les gens peinent déjà à atteindre ces 3 mois... pour dire toute la difficulté.
Pour certaines personnes elles ont le déclic, et les choses se mettent assez facilement en place pour qu'elles réussissent à se sevrer, soit par diminution, soit par un changement de molécule et diminution, puis d'autres ignorent à quoi s'en tenir vraiment lorsqu'elles commencent leur
sevrage, au départ elles sont super motivées, parce qu'elles pensent qu'il y a juste l'aspect physique, et psychologique, mais ceci ne sont que des mots....
Une fois sur place, elles découvrent que le physique n'était pas le plus difficile...
Qu'il faut se reconstruire... ensuite.... vivre sans un opiacé.
Parfois à chaque rechute, on en reprendra que davantage... .
C'est un risque.. !!!
Les pièges sont nombreux.
Cela dit, je crois qu'il faut aussi l'expérimenter, pour être avertit, et mieux comprendre vers quoi on va lorsqu'on entreprend un
sevrage..
Bonne courage.
Dernière modification par Anonyme9404 (29 juin 2017 à 17:53)