Le truc aussi serait d'essayer de comprendre le pourquoi de ce besoin incessant d'en reprendre? Ou de prendre un aussi gros dosage? Parce que ça, c'est une vraie addiction.
Certains font le travail seul avec un groupe spirituel, ou pas, d'autres vont voir des addicto et des psy, et certains l'ensemble de tout cela.
Outre le "nouveau traitement" si jamais il y a, envisages aussi de mieux te comprendre, mieux te connaître, de te poser des questions sur ta consommation, sans non plus espérer que les choses s'arrangent aussi facilement.
Les
sevrages opiacés demandent un peu de temps, de patience, de développement de soi, et de profondes remises en questions. A côté du
sevrage physique, car le
sevrage physique n'est qu'une étape.
Beaucoup la réussissent, mais ensuite, il y a aussi le
sevrage psychologique, se réadapter, se réhabituer à vivre sans ces béquilles etc.
C'est clair, on voudrait tous que ça se fasse en 10 jours et terminé, mais c'est quand même rarement le cas. Bien que pour certains, lorsque c'est terminé, c'est terminé.
Moi c'était avec la
buprénorphine (TSO) que je ressentais toujours le besoin d'augmenter, d'augmenter, seulement les risques ne sont pas les mêmes qu'avec tes médicaments.
Et donc, ça s'avère inefficace de continuer avec les traitements pour lesquels nous avons développer une addiction réelle, au point que t'en qu'on peut, on prend, t'en qu'il y en a, on prend...
C'est comme si la pharmacienne donnait une bouteille d'
alcool à un alcoolique, ça n'a plus de sens.
Ce qui fait que par contre, moi, j'ai ensuite pris de la
codéine, et je n'ai pas développer de nouvelle conduite addictive avec elle...
Tu expliques ne pas encore être accro au
Tramadol, mais à mon avis, ça ne va pas tarder non plus, et au dedans, il y a pas qu'un opiacé.
Ou sinon, tu peux toujours demander à ce qu'on t'aide à gérer ton traitement et ton dosage avec ton médecin, et pharmacien, afin que tu ne puisses plus dépasser une certain dosage, celui de la prescription médecin.
J'avoue avoir eu recours à cela, et au final, étant tellement accro, ça m'a plus rendu dingue qu'autre chose, et que pour le coup, j'allais chercher de mon médoc ailleurs... Ou bien j'essayais de "négocier" avec la pharmacienne, j'ai regretté d'avoir demander cette aide, parce que bien évidemment c'était chaud pour aller le réclamer en avance. Lol
Donc parfois, malgré les changements de médicaments, malgré la surveillance, et toute l'aide, ça ne suffit pas si la démarche et/ou la décision ne vient pas de nous-mêmes.
A demain.
Dernière modification par Anonyme9404 (29 mai 2017 à 21:31)