[ Arrêt & Sevrage ]
Durée du sevrage et problèmes de sommeil.

#1 
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LbonS
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03 juillet 2017 à  22:43
Bonsoir.

Voila un petit résumé de la situation:

J'ai 30 ans, disons. J'ai été sous morphine/codéine et surtout tramadol pendant environ 6 ans, suis monté jusqu'a 3000+mg/jour (sur une courte période cependant, syndrome sérotoninergique allant jusqu'aux convulsions oblige).
Il y a environ 2 mois j'etais a 1500mg/j, puis sur passé assez vite a 450mg, puis a 100mg pendant environ 7j, et uniquement a 50mg(lp, un demi cachet de 100mg) le soir pour pouvoir dormir, pendant environ 5j.

J'ai arrêté depuis le 23 juin.

Voici un "log" pour les plus courageux:

Spoiler

Alors vous allez me dire "c'est pas très grave de pas trop dormir", surtout que je ne travaille actuellement pas. Le problème est que je fais du sport (musculation(oui je suis superficiel)), j'ai réussit a reprendre le poids que j'avais perdu disons, et mon poids joue fortement sur mon moral.
Pour prendre/garder ce poids, je dois manger "correctement" (en quantité), et le manque de sommeil me coupe totalement la faim, j'ai bien de la periactine qui augmente l'appétit mais ça vient rajouter une couche de fatigue par dessus la fatigue déjà  grande et l'effet est donc réduit.

J'ai pas vraiment envie de reprendre "trop" de "cachets", vue mon expérience j'ai l'impression que la bonne combinaison pour dormir est benzodiazepines/zopiclone mais j'en ai un peu plein le cul d'avoir 14 substances (ou ne serait-ce qu'une) dans le sang.

J'aimerais savoir combien de temps en moyenne dure un sevrage? J'ai lu tout et son contraire (pourtant des sources semblant "scientifiques"), sans doute la durée de la prise, dans mon cas 6 ans, a t'elle une influence?

Merci

Dernière modification par LbonS (04 juillet 2017 à  14:45)


"Maudit soit a jamais le rêveur inutile, qui voulut le premier dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler l'honnêteté"

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Salut

Il fait laisser à  ton corps le temps de se rééquilibrer chimiquement avec si possible plus d'hypnotiques.

Comme on dit il faut laisser du temps au temps après un rythme régulier par ex couche à  22h, réveil à  7h aide comme pratiquer une activité physique et avoir une bonne alimentation.

C'est normal il fait laisser ton corps reprendre ses habitudes sans chimie et après 6 ans ben ça prend un certain délais  ...

Lorsque je faisais des sevrages sec aux opiacés en général je gagnais en qualité de sommeil après 2 mois mais comme dit plusieurs facteurs jouent, à  cette époque je travaillais pas mal du coup le soir je tombais mais je ne dormais jamais plus de 6h ...

Amicalement sufenta

Dernière modification par Sufenta (03 juillet 2017 à  22:57)


SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

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#3 
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LbonS
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03 juillet 2017 à  23:32
Merci pour ta réponse Sufenta, je pense la même chose que toi, cependant j'ai un rapport assez spécial avec le sommeil, même étant encore sous opiacés j'avais du mal a m'endormir.

Je suis du genre à  "me prendre la tête" comme disent les gens, a trop penser et souvent a l'heure du coucher mon cerveau décide que c'est le moment (malgré une fatigue prononcée), ca peut facilement aller jusqu'à  la nuit blanche, l'été dernier je me souviens avoir eu 3 semaines ou j'avais un cycle constitué de 3 nuits blanches enchainées pour une nuit de sommeil (c'est un exemple extrême cependant, en général ca ne dépasse pas une nuit blanche).

Enfin mon cas est assez complexe je pense, peut être devrais je aller voir un spécialiste mais je dois refaire mes papiers/cmu, j'imagine que c'est assez cher (c'est pas un généraliste lambda qui va pouvoir m'aiguiller la dessus).

PS: je n'avais pas fais attention a ton conseil pour les hypnotiques, je devrais donc passer sous benzo/zopiclone pendant un petit moment?
Mon expérience (sur une période réduite certes) semble aller dans ce sens aussi.

Dernière modification par LbonS (03 juillet 2017 à  23:52)


"Maudit soit a jamais le rêveur inutile, qui voulut le premier dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler l'honnêteté"

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Re

Non justement je te déconseillais les hypnotiques ou bzd, ou alors bien encadré et sur une courte période, il existes des consultations avec des médecins du sommeil dans certains hôpitaux ou cliniques, c'est effectivement une bonne idée, et c'est pas forcément très cher mais le mieux est de refaire ta cmu, tu peux aussi te renseigner sur la sophrologie ou les méthodes douces pour l'aide à  l'endormissement ...

Courage pour la suite et donne nous des nouvelles pour l'évolution, bonne nuit ^^ suf

Dernière modification par Sufenta (04 juillet 2017 à  00:44)


SINTES: Analyse de produits :
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#5 
Anonyme9404
Invité
04 juillet 2017 à  00:50
Sois aussi "prudent" avec les aliments que tu manges le soir... que ça soit léger, et pas trop énergétique (pas de protéines animales, pas café après 16 heures, pas de sucres, et de boissons énergétiques etc.)Pour certaines personnes ça ne pose aucun soucis de manger de tout, mais peut-être que pour toi, ça pourrait l'être "un soucis" après ce sevrage durant un certain temps...

Ou bien...

Après les gens qui ont du mal avec le sommeil ont tendance à  vouloir forcer un peu les choses pour s'endormir, et plus ils ont tendance à  vouloir dormir moins ils y arriveront...

Au bout d'une demi-heure, si pas endormi, le mieux étant de ne pas rester au lit, faire quelque chose afin que les soirs suivant ne soit pas comme une "appréhension" ou bien encore comme une "angoisse" d'aller se coucher..

Au moment du coucher, peut-être aussi penses-tu à  des choses, des situations pouvant t'empêcher de dormir? Tu n'est pas obligé de répondre, mais ça peut aussi y jouer tout ça.

Moi les sevrages opiacés, une fois le physique terminé ne m'ont jamais empêché de m'endormir paisiblement, mais je pouvais dormir moins les 6 premières semaines. Sous opiacé je pouvais dormir facile 9 à  12 heures, sans j'en dors que 6 à  8 heures...

Franchement, il ne "faut" pas se prendre la tête, tu ne dors pas, tu ne dors pas... passe à  autre chose, fait autre chose, après j'ignore si tu as des obligations en ce moment la journée, si oui, je peux comprendre que le fait de ne pas réussir à  dormir soit contraignant, fatiguant, voir même angoissant..

Bises

EDIT : Ce n'était pas Tramadol pour ma part...

Dernière modification par Anonyme9404 (04 juillet 2017 à  00:55)

 

#6 
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LbonS
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04 juillet 2017 à  02:42
Merci Sufenta pour tes conseils, je prends note.

Salut Baiala, merci pour ta réponse construite.

En général, c'est 500g de fromage blanc, le soir. Ca ne m'a jamais posé de problème pour dormir, enfin que je sache.
Je ne travaille pas donc pas d'obligation, juste mes séances de "sport" (certains ne considèrent pas ça comme un sport). Si je perds du poids, ça joue sur mon moral et je peux vite me retrouver dans un cercle vicieux perte de poids===>déprime===>perte de poids plus importante. Enfin ça va je suis stable actuellement mais si je continue a dormir 2/3/4h par nuit en fractionné (c'est vraiment pas réparateur le sommeil fractionné, je peux me reveiller 10/20 fois pendant ma nuit, c'est lourd), je ne vais pas pouvoir continuer. Enfin ca dépasse le cadre du sevrage aux opiacés la, je m'égare un peu.
Je dois préciser que j'ai tendance a la dépression, suis isolé socialement (je me soigne cependant, j'essaie d'être plus social et je fais des progrès). Je pense être actuellement dépressif d'ailleurs, en tout cas tout les symptômes sont la. Je pense plus souffrir  du manque d'effet SSRI du tramadol que du manque physique (je ne pense même plus en avoir, j'ai arrêté a 50mg, c'est absolument rien (j'ai tenté des arrêts "secs" a 2000mg c'etait moins "drole").
J'ai la diarhée (charmant n'est-ce pas?) depuis que je suis descendu a 200mg (ca doit faire 1 mois et demi environ). Oula ça fait beaucoup de parenthèses tout ça (et j'ai beaucoup "pensé")

Oui en effet, plus on pense et veut forcer le sommeil moins il vient, j'ai pas mal lu la dessus et le stress provoqué par la peur de ne pas dormir augmente davantage les chances d'insomnie.

Niveau pensées, c'est un peu "existentiel" disons, ça serait long a expliquer.

Edit: Si j'ai la diarhée, c'est que le sevrage n'est pas terminé j'imagine?

Dernière modification par LbonS (04 juillet 2017 à  03:00)


"Maudit soit a jamais le rêveur inutile, qui voulut le premier dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler l'honnêteté"

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Edit: Si j'ai la diarhée, c'est que le sevrage n'est pas terminé j'imagine?

En principe oui, mais parfois les opiacés "cachent" une cause gastro intestinale de diarrhée (qui se démasque au sevrage) donc il peut etre utile de consulter surtout si tu as des douleurs importantes ou des selles anormales.
Je te conseille dès ta CMU refaite de consulter ton généraliste, qui pourra peut etre prescrire des examens de dépistage s'il a des inquiétudes (diarrhée ou autres problèmes...).
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#8 
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LbonS
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04 juillet 2017 à  13:55
Oui dans tout les cas des examens ne me peuvent pas me faire de mal, merci du conseil, d'ailleurs:

Je "dois" aller voir un cardiologue, je fais de la tachycardie aussi, elle s'est développée dans mes grosses périodes d'abus pour je ne sais quelle raison (les opiacés ralentissent le rythme cardiaque pas le contraire normalement), a 2g+ monter 2 étages d'escalier m'essoufflait comme si j'avais fait un sprint et ça s'est amélioré en baissant mais j'ai toujours environ 90-95BPM au repos ce qui reste trop élevé (mais pas dangereux).
Enfin cela n'a peut être aucun rapport avec les opiacés.

Dernière modification par LbonS (04 juillet 2017 à  13:56)


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#9 
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LbonS
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05 juillet 2017 à  14:25
Des nouvelles, j'ai passé une bonne nuit de sommeil avec seulement 1.5mg d'alprazolam et 15mg de doxylamine. J'ai plus de zopiclone et pas envie d'en reprendre, j'ai l'impression de pas y être très sensible (bien que de part le passé il avait été trés efficace)

La première depuis un moment, ça fait du bien ahaha.

Par contre toujours du mal a sortir du lit, manque "d'élan vital", soit du au sevrage soit au manque d'effet AD (SSRI) du tramadol. Je pencherai pour le deuxième mais dans le doute je préfère ne pas passer sous AD SSRI.
Je prendrai une décision quand je n'aurai plus de diarrhée (signe que le sevrage est terminé, a part si le tramadol cachait une pathologie gastrique, comme on me l'a expliqué plus haut).

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#10 
Anonyme9404
Invité
05 juillet 2017 à  15:03
Bien je ne prenais pas de Tramadol et à  l'arrêt de mon TSO, au début, les matins étaient difficiles, ça m'arrivait de ne même pas avoir envie d'affronter la journée, parfois des larmes direct aux yeux, tellement j'appréhendais mes journées à  venir, et des difficultés pour faire chaque pas, chaque action.... wink

J'aurais parfois préféré rester au lit.... pas d'envie, pas de motivation, mais des déprimes.

Puis après, plus les matins passaient, plus soit je ne pensais  à  rien (me posait pas la question si motivée ou pas, si déprimé ou pas, je me levais), puis plus soit je pensais à  ce qui me plaisait dans mes journées, même si ce n'était qu'un tout petit truc, qu'un tout petit moment, et petit à  petit, les déprimes matinales sont passées, parties, disparues. smiley-gen013


Pour les diarrhées j'en ai eu durant 3 mois...
Bah après plus de 10 ans de conso, il fallait bien ça pour purger la machine afin que l'organisme puisse se remettre en marche sans le TSO, et aussi puisse se "recréer" sa flore et tintouin....

Bon j'avoue que ça m'a inquiété la durée de la diarrhée... j'aurais peut-être dû consulter, mais aujourd'hui, ça s'est bien remis. Normal, parfois même constipé. lol
J'ai remarqué que la diarrhée pouvait revenir si je suis nerveuse, et stressée... et que je fume et bois du café. D'où mon sevrage tabagique. Donc pour dire que nos intestins travaillent durs pour nous durant le sevrage, même une fois les plus gros des symptômes physiques passés...

Aussi lorsqu'on cesse les opiacés, je remarque que nous vivons tous les symptômes intensément, et tout notre organisme doit se réorganiser, ce qui créer un certain désordres: tachycardie, angoisse, diarrhée etc. font parti selon moi des symptômes du sevrage, d'ailleurs c'est pour cela qu'en sortant des opiacés beaucoup prennent des benzos....

Bon cela dit, rien n'exclut d'aller voir un médecin, un cardiologue etc pour faire un bilan...
Bon rétablissement.

Dernière modification par Anonyme9404 (05 juillet 2017 à  15:06)

 

#11 
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LbonS
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05 juillet 2017 à  17:33
Merci beaucoup pour ta réponse Baiala, c'est très positif et donne envie de continuer (bien que reprendre des opiacés ne soit pour moi pas une option pour diverses raison. enfin, c'est ce que je pense la, maintenant)

Aller au toilettes 10x par jour ne me dérange pas plus que ça, c'est surtout le manque de sommeil qui vient rajouter tout un tas d'effets négatifs que j'ai cité dans mes précédents messages. D'ou mon recours aux benzos, si c'est ce qui peut me faire dormir (il semblerait que ca soit 80% de la réussite)
J'ai de l'expérience avec les benzos après, pas de soucis, je dois pas y être très récéptif vu que j'arrete très facilement (enfin j'ai été a des doses de 5/6/mg d'alprazolam par jour et en reduisant un peu avant l'arrêt ca passe tout seul)

Et puis certains se sortent de situations bien plus difficiles que la mienne, jvois pas pourquoi j'y arriverai pas, enfin la n'est pas le sujet.

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#12 
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LbonS
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05 juillet 2017 à  23:00
J'aurais une question, quelles seraient les conséquences si je venais a prendre 100mg par exemple demain, et ne plus y toucher. Du genre prendre une fois 100mg tout les 15j.
Cela remettrais t'il le sevrage a "zero"? le rallongerait il bcp?
(en partant du principe que je sois capable de m'y tenir)

J'ignore vraiment ce qu'il en est a ce niveau.

Dernière modification par LbonS (05 juillet 2017 à  23:01)


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Bonjour,

(en partant du principe que je sois capable de m'y tenir) J'ignore vraiment ce qu'il en est a ce niveau.

Je crois qu'il nous est difficile à  nous aussi de te répondre.  Les principes sont souvent mis à  mal dans la vraie vie !!
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#14 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
06 juillet 2017 à  12:00
Lbons : "J'aurais une question, quelles seraient les conséquences si je venais a prendre 100mg par exemple demain, et ne plus y toucher. Du genre prendre une fois 100mg tout les 15j."

Lbons : "Cela remettrais t'il le sevrage a "zero"?"

Non pas à  zéro. La tolérance ne remonterait pas tout de suite en une seule prise.

Lbons : "le rallongerait il bcp?"

Ca peut le rallonger ou même l'aggraver, mais on ne peut pas prévoir. Probablement que tous les combats intérieurs psychologiques qu'il a fallu livrer pour se retenir devraient se rejouer encore et encore tous les 15 jours. Et peut-être que ça mènerait inexorablement à  une rechute. Mais avec des "probablement" et des "peut-être" on peut discuter longtemps sans rien apprendre.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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#15 
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LbonS
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06 juillet 2017 à  15:16
Rho vous ne m'avez pas dit ce que je voulais entendre, soit "oui ca aura pas grande conséquences vas y!"
Ahahaha je plaisante mais actuellement je ne prends plaisir a rien, ou, moi qui deteste l'alcool, doit m'enfiler du whisky (quel gout horrible, comment peut on boire ça?) pour extérioriser un peu et avoir mes quelques heures de "je suis bien". Je l'ai fait 2x en 1 mois, ca me semble pas excessif mais moi qui fait du sport, l'alcool est déjà  très mauvais pour le corps, catabolique et diurétique, je dois éviter.

Enfin merci, pour vos réponses objectives (réalistes sans tomber dans la moralisation primaire), dommage que je ne puisse vous "noter", (il semblerait qu'il faille une ancienneté ou un certain nombre de posts.)

ps: confirmation alpra reduit a 1mg hier soir avec 30mg de doxylamine, et encore une bonne nuit de sommeil. Ca sera 1mg d'alpra et 15mg de doxy ce soir, j'approche de plus en plus d'un être "sain" (dans plusieurs sens du terme tongue)

Dernière modification par LbonS (06 juillet 2017 à  15:20)


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#16 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
06 juillet 2017 à  17:06
Je crois que tu peux noter, il suffit de cliquer sur le champi au bas du message que tu veux noter pour décerner des champis.

Lbons, le problème est que tu viens avec un fait accompli : "j'ai arrêté".
Sevrage presque sec. Très rapide en tout cas.

Or après une longue utilisation d'un opiacé, ce qui se passe souvent c'est très simple : longue dépression.
Et c'est sérieux une dépression.

Il existe une méthode pour éviter ça qui est le sevrage sur une longue période de doses très légèrement dégressives. Nous le signalons à  tous ceux qui désirent se sevrer des opiacés.

Le problème c'est qu'une fois que la personne -soit qu'elle ne nous a pas écouté soit qu'elle ne savait pas- arrive ici en croyant avoir bien fait de se faire ainsi violence par le sevrage (on lui a tellement dit la drogue c'est mal qu'elle est de toute bonne foi persuadée d'avoir fait le bon choix et qu'elle va maintenant être récompensée) et nous raconte qu'elle est en pleine dépression, qu'elle cherche des excuses pour reprendre un extra etc, exactement comme tu fais, bref qu'on voit que non seulement elle a été récompensée pour sa "bonne action" par une grosse dépression mais constater aussi qu'elle vivra maintenant avec un risque considérable de rechuter, même dans 5 ou 10 ans...

Et bien on est totalement impuissants.

On se borne à  dire que la dépression va finir par disparaitre, au bout de 6 mois à  2 ans (deux ans de dépression à  trouver la vie merdique juste parce qu'on s'est sevré trop vite c'est très long) et même si elle tient ces deux ans, on sait qu'elle a un risque de rechute élevé quand même.

Pour information le sevrage par doses lentement dégressive n'est pas la panacée, il y a aussi des rechutes, mais beaucoup moins, et il n'y a pas de dépression du tout en général.

Maintenant que te dire? Que tu aurais du suivre le protocole qui marche le mieux? Pas forcément, chaque cas est différent. Mais te dire qu'on n'a rien contre cette dépression qui suit un sevrage, oui, et te dire qu'on voit beaucoup de gens comme toi qui ont cru bien faire, mais se retrouvent en un rien de temps dans l'alcoolisme, avec des conséquences bien plus graves que les conséquences qu'avait la consommation d'opiacés, ça on peut te le dire. Par exemple le sport : les opiacés ça passe, l'alcool... non.

Alors j'ai envie de résumer comme ça à  trois options :
1) Soit tu es vraiment clair avec ton arrêt, tu tiens le coup les 2 ans sans déprime et sans alcool et tu pourras dire que tu as fait le bon choix.
2) Tu comprends avant qu'il soit trop tard que tu ne peux pas tenir ce sevrage sur la distance, et tu prends un traitement de substitution.
3) Tu crois être dans le cas 1) et tu t'entêtes alors que tu n'es pas capable, en quel cas tu risques d'accumuler tous les problèmes du monde : alcool, arrêt du sport et des choses qui équilibrent ta vie, rechutes occasionnelles qui empêchent le sevrage de fonctionner, et finalement rechute complète ou alcoolisme ou les deux. Dans le meilleur des cas tu passes ta vie à  regretter la défonce mais tu peux aussi revenir dans quelques mois avec une dépendance plus grave que lors de ton arrêt, l'alcool en plus, quelques overdoses dues au mélange, et une vie sociale ruinée.

Je te fais pas un dessin, la solution 3 est pas belle à  voir. Et malheureusement c'est ce qui arrive trop souvent, et on en a des témoignages régulièrement.

Donc si tu n'arrives pas à  te stabiliser après ton arrêt, si tu ne te sens pas capable de tenir cette déprime des mois voir jusqu'à  deux ans sans faire des choses pires que le tramadol... Dans ce cas il vaut mieux aller voir un addictologue et prendre un traitement de substitution pendant qu'il est encore temps, avec un dose opiacée de confort et un programme pour diminuer très très lentement (à  savoir le principe est de diminuer suffisamment lentement pour ne pas avoir de malaise du tout). A la fin pas de traumatisme, et généralement un sevrage qu ia de bonnes chances de tenir sans rechute. Quand on passe par le sevrage sec, il faut savoir que malheureusement le risque de rechute est très élevé, ce qui veut dire retraverser toutes les épreuves, culpabilité, privation, perte de contrôle, nouveaux sevrages... Ca peut être sans fin...

J'essaye d'expliquer ça régulièrement. Les obstacles pour comprendre et faire le bon choix sont généralement :
- La diabolisation du produit : elle mène des gens pourtant intelligents à  croire que rien n'est pire que les opiacés. Ils peuvent ruiner leur santé avec l'alcool en quelques mois alors que les opiacés comme un TSO peuvent se prendre toute la vie sans ruiner sa santé! Mais quand on a entendu sans cesse la même propagande sur le mal absolu des opiacés, il est difficile de se rendre compte qu'ils sont bien moins néfastes pour la santé que par exemple l'alcool. Qu'avec eux on peut avoir une vie normale, et même heureuse, stable et équilibrée.
- La fierté : elle mène des gens à  s'entêter à  vouloir prouver qu'ils sont plus forts que le produit. Et à  se priver d'une solution de sortie confortable, efficace, rationnelle... sacrifiée sur l'autel d'une fierté irrationnelle et délétère.

Je ne dis pas que le TSO et la diminution dégressive est la panacée, il y a des ratées parfois, et il y a aussi des sevrages secs qui marchent. Mais les statistiques sont implacables et montrent que les TSO ont en général bien plus de succès, avec beaucoup moins de rechute derrière. Donc je ne dis pas qu'il faut le faire, mais je dis par contre que dans un cas comme le tien, on a tous les symptômes qui montrent qu'il faut l'envisager très sérieusement. Sans quoi on risque soit de revenir au point de départ d'ici 6 mois, soit de se retrouver dans une situation pire avec de l'alcool, une dépendance au tramadol toujours présente, des proches déçus, une perte d'amour propre etc etc.

Donc analyse-toi bien, je te souhaite du fond du coeur d'être sur la bonne voie, mais SI tu n'y es pas, alors j'espère t'avoir donné les moyens de t'en apercevoir à  temps et de choisir une meilleure solution.

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#17 
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LbonS
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06 juillet 2017 à  17:53
Alors Syam, je suis impressionné de voir des personnes, toi en l'occurrence, prendre autant de temps pour écrire quelque chose de constructif à  un inconnu.

Je vais donc être plus précis. Je connais les grandes lignes, bien plus même sans vouloir me mettre en avant. Je suis le genre de personne a lire un pdf de 40 pages d'une fac de médecine pour se renseigner sur tel ou tel produit, à  connaitre les demi-durée de vie, le temps pris pour atteindre le pic plasmatique, les possibles interactions ect, bref pour résumer, j'ai pas mal joué au petit chimiste, certes, mais en me renseignant énormément.
L'alcool n'est pas une possibilité peu importe son impact sur le corps, c'est une substance qui me dégoute au plus haut point, son odeur...son gout, tout. Aucun risque d'alcoolisme.

Je ne diabolise en rien les opiacés, surtout a doses raisonnables (cf ma réponse sur un autre post ou je conseille limite a la personne de continuer tant que tout va bien dans sa vie et qu'il n'y a pas de risque d'abus).

Pour mon histoire, j'ai commencé les opiacés suite à  une dépression, une vraie, pas la petite déprime. Elle dure depuis maintenant 7 ou 8 ans je ne sais plus. Même sous 1000mg de tramadol, même sous morphine (je ne sais plus quelles doses je prenais, mais j'ai arrêté d'en prendre quand une boite entière d'actiskénan (des faiblement dosés cependant il me semble), ne me faisait plus rien.), je déprimais quand même. Pour être "bien" c'est a dire "avoir envie de faire des choses et pas juste rester dans mon lit a attendre le lendemain", je devais risquer les convulsions (2.5/3g de tramadol).
Tout ça pour dire que la source de ma dépression n'est pas uniquement, loin de là , due a l'arrêt du tramadol.

Tu as tout a fait raison pour le côté fierté ceci dit, c'est elle qui m'a poussé a faire un arrêt rapide dans des conditions, sans vouloir encore jouer les mélodramatiques, assez difficiles. Je suis assez Manichéen, c'est tout ou rien avec moi.

Bon, maintenant c'est fait, et je ne me sens pas plus mal que quand je prenais, disons 900mg de tramadol, envie de rien, difficulté a sortir du lit, déprime, enfin disons le mot, dépression, mais pas de douleurs physiques et psychologiques intenses comme lors d'une tentative d'arret a 2000mg, pas d'envie de suicide ect.

Je ne pense plus avoir "besoin" d'opiacés. Peut être d'AD SSRI, mais je maitrise mal le sujet, il faut que je me renseigne, et comme je l'ai dit j'aimerais être sur que le sevrage est terminé avant de prendre une décision.

En tout cas merci pour ton message, l'implication que je ressens en est presque touchante.

Et: "Il faut avoir posté plusieurs fois dans les forums ou les blogs pour pouvoir noter des posts."
Edit, je le peux maintenant, il faut 10 post il semblerait.

Dernière modification par LbonS (06 juillet 2017 à  17:58)


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#18 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
07 juillet 2017 à  13:17
LBons : "l'implication que je ressens en est presque touchante"

Evidemment on ne sait pas toujours si cela sera utile ou non, mais on a quand même une évidence :
Si des bons conseils au bon moment peuvent éviter à  une personne des années de douleurs inutiles, alors ce serait criminel de ne pas prendre les quelques minutes nécessaires.

Si l'information disponible globalement sur les drogues (institutions, bon sens commun, éducation) donnait une bonne idée des démarches efficaces et de l'approche opérationnelle, alors on pourrait encore dire "ces gens n'ont qu'à  se renseigner", mais hélas les idées reçues sur le sujet sont si abondantes et dominantes, que clairement, une personne qui veut se sevrer aujourd'hui, ne dépend que des efforts de quelques associations comme psychoactif pour obtenir des informations réalistes sur le sujet, pendant que le reste du monde prendrait presque plaisir à  les enfoncer et les regarder se noyer.

Que doit-on faire dans ce cas? Fermer les yeux sur le drame, rester les bras croisés parce qu'on n'a pas 5 minutes à  consacrer pour tendre la main? Il faut bien entendu prendre le temps de parler à  ceux qui viennent demander de l'aide. D'autant plus que si on explique correctement à  une personne, alors cette personne expliquera à  son tour, etc. Cela fait un effet de levier formidable.

Les gens passent leur temps à  se plaindre du monde qu'ils trouvent trop injuste, méchant etc., mais accuser les politiques ne sert à  rien, un peu de service désintéressé améliore le monde de façon tangible et bien plus qu'on ne peux imaginer si on comprend que ce genre de comportement est communicatif (effet de levier). Donc si on veut un monde meilleur, il faut commencer ici et maintenant sans tergiverser et sans chercher d'excuse.

Psychoactif propose l'analyse de vos produits (effets indésirables ou inhabituels) de manière anonyme, gratuite et par courrier (dispositif SINTES). psychoactif.org/sintes

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#19 
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LbonS
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08 juillet 2017 à  04:57

Syam a écrit

LBons : "l'implication que je ressens en est presque touchante"

Evidemment on ne sait pas toujours si cela sera utile ou non, mais on a quand même une évidence :
Si des bons conseils au bon moment peuvent éviter à  une personne des années de douleurs inutiles, alors ce serait criminel de ne pas prendre les quelques minutes nécessaires.

Si l'information disponible globalement sur les drogues (institutions, bon sens commun, éducation) donnait une bonne idée des démarches efficaces et de l'approche opérationnelle, alors on pourrait encore dire "ces gens n'ont qu'à  se renseigner", mais hélas les idées reçues sur le sujet sont si abondantes et dominantes, que clairement, une personne qui veut se sevrer aujourd'hui, ne dépend que des efforts de quelques associations comme psychoactif pour obtenir des informations réalistes sur le sujet, pendant que le reste du monde prendrait presque plaisir à  les enfoncer et les regarder se noyer.

Que doit-on faire dans ce cas? Fermer les yeux sur le drame, rester les bras croisés parce qu'on n'a pas 5 minutes à  consacrer pour tendre la main? Il faut bien entendu prendre le temps de parler à  ceux qui viennent demander de l'aide. D'autant plus que si on explique correctement à  une personne, alors cette personne expliquera à  son tour, etc. Cela fait un effet de levier formidable.

Les gens passent leur temps à  se plaindre du monde qu'ils trouvent trop injuste, méchant etc., mais accuser les politiques ne sert à  rien, un peu de service désintéressé améliore le monde de façon tangible et bien plus qu'on ne peux imaginer si on comprend que ce genre de comportement est communicatif (effet de levier). Donc si on veut un monde meilleur, il faut commencer ici et maintenant sans tergiverser et sans chercher d'excuse.

Je trouve que tu exagères en ce qui concerne certaines informations, particulièrement les méthodes de sevrage. J'ai toujours lu qu'il fallait diminuer très progressivement les doses et ne pas faire d'arret "sec" par exemple.
Selon moi t'as une vision assez utopique de l'humanité également, mais ça, c'est personnel ET subjectif, tant mieux pour toi quelque part.

A part ça, encore merci pour ta réponse.

Dernière modification par LbonS (08 juillet 2017 à  15:30)


"Maudit soit a jamais le rêveur inutile, qui voulut le premier dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler l'honnêteté"

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#20 
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Syam
गोविन्द राधे राधे श्याम गोपाल राधे राधे
08 juillet 2017 à  19:27
Lb :"J'ai toujours lu qu'il fallait diminuer très progressivement les doses et ne pas faire d'arret "sec" par exemple."

Où? C'est pas courant du tout. Mais c'est néfaste de toutes façons aussi.

Car cela ne fait que confirmer ce que je dis : que les sources habituelles sont nulles. Je n'ai jamais dit qu'il "ne faut pas" faire d'arrêt sec. J'explique les avantages et inconvénients réels des deux façons d'aborder les choses pour que les lecteurs puissent comprendre ce qui leur arrive au lieu de culpabiliser, et qu'ils choisissent de façon éclairée.

J'ai lu les notices des différents médicaments qui se contredisent d'une ligne à l'autre, minimisent complètement les risques de dépendance, mais recommandent quand même de diminuer les doses de façon progressive (sans préciser que ce doit être BEAUCOUP PLUS progressive que ça pour les personnes dépendantes). Bref que de la merde.

Lb : "Selon moi t'as une vision assez utopique de l'humanité également"

Utopique? Parce que je pense que quand on aide les gens ils aident à leur tour? C'est pas une "vision" c'est une constatation que je fais systématiquement depuis des décennies. C'est une réalité vérifiable. Donc je sais de façon certaine que les efforts issus du sentiment de compassion sont démultipliés et sont au final à peu près la seule chose qu'on puisse faire pour améliorer le monde (se plaindre étant contreproductif, et confier à des politiciens de le faire en revanche, voilà qui est réellement une "vision utopique").

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#21 
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LbonS
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09 juillet 2017 à  20:54

Syam a écrit

Lb :"J'ai toujours lu qu'il fallait diminuer très progressivement les doses et ne pas faire d'arret "sec" par exemple."

Où? C'est pas courant du tout. Mais c'est néfaste de toutes façons aussi.

Car cela ne fait que confirmer ce que je dis : que les sources habituelles sont nulles. Je n'ai jamais dit qu'il "ne faut pas" faire d'arrêt sec. J'explique les avantages et inconvénients réels des deux façons d'aborder les choses pour que les lecteurs puissent comprendre ce qui leur arrive au lieu de culpabiliser, et qu'ils choisissent de façon éclairée.

J'ai lu les notices des différents médicaments qui se contredisent d'une ligne à l'autre, minimisent complètement les risques de dépendance, mais recommandent quand même de diminuer les doses de façon progressive (sans préciser que ce doit être BEAUCOUP PLUS progressive que ça pour les personnes dépendantes). Bref que de la merde.

Lb : "Selon moi t'as une vision assez utopique de l'humanité également"

Utopique? Parce que je pense que quand on aide les gens ils aident à leur tour? C'est pas une "vision" c'est une constatation que je fais systématiquement depuis des décennies. C'est une réalité vérifiable. Donc je sais de façon certaine que les efforts issus du sentiment de compassion sont démultipliés et sont au final à peu près la seule chose qu'on puisse faire pour améliorer le monde (se plaindre étant contreproductif, et confier à des politiciens de le faire en revanche, voilà qui est réellement une "vision utopique").

Oui utopique. je pense. j'ai aidé pas mal de sdf en leur donnant de l'argent (des 10/20/30e) alors que moi même suis actuellement au rsa. J'attends rien en retour, mais qu'ils ne viennent pas dire "ouais prête moi 20e jte les rends dans 10j si c'est pour pas le faire, quand toi même tu leur a dis "écoute jte connais pas, NON jte fais pas confiance, mais tiens, prends, j'en ai rien a foutre que tu me rembourses, et que la étrangement une fois l'argent en poche la personne t'appelle plus.)
Enfin, c'est 2/3 cas "particuluier", est- ce que je dois en faire une généralité? Disons juste que je ne pense pas l'être humain "bon" par nature contrairement a toi.


"Maudit soit a jamais le rêveur inutile, qui voulut le premier dans sa stupidité, s'éprenant d'un problème insoluble et stérile, aux choses de l'amour mêler l'honnêteté"

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#22 
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LbonS
Nouveau membre
19 juillet 2017 à  13:45
Des nouvelles, ce qui devait arriver arriva, j'ai pris les 400mg qu'il restait chez moi en une prise, le 14.
Bon ben ça m'a servi de leçon, un jour bien pour 4j de merde (dont 2 vraiment difficiles) c'est pas terrible niveau ratio.

Je suis de retour a mon état "normal" (avant cette prise quoi). Donc non je suis pas assez fort psychologiquement pour en prendre une fois de temps en temps sans conséquences aha.

Dernière modification par LbonS (19 juillet 2017 à  13:46)


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