[ Arrêt & Sevrage ]
Le Manque D'opiaces : Ressentis Physiques Et Psychologiques

Pages : 1 2 3
#31 
avatar
Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
25 juillet 2017 à  00:09
Salut,

Le sevrage sous benzodiazepine en Intraveineuse se pratique de temps à autres dans le cadre hospitalier.

Ce n'est pas un sevrage sous anesthésie, mais cela s'en rapproche car le patient dort la plupart du temps et ne ressent pas les douleurs physiques liés aux premiers jours d'arrêt des opiacés.

Cette méthode n'est pas concluante pour le législateur car il est coûteux et la rechute, c'est à dire que la reprise des opiacés, est courante à plus ou moins long terme après cette cure.

Il faut reconnaître qu'elle a quand même l'avantage de faire descendre la tolérance et que la reprise des opiacés se fait à des doses moindre et quelles effets psychoactifs sont de retours après cette pause.

Mais comme tu le sous entends Melatonine, ce traitement s'avère en fait beaucoup plus coûteux qu'une mise sous Traitement de Substitution aux Opiacés puisqu'au final, l'usager se retrouve au même stade la plupart du temps quelques mois/années plus tard.

Le principal avantage de la méthadone et de la Buprenorphine sont leur durée d'action... Comme l'héroïne n'est pas disponible en tant que TSO.

Par exemple, pour ce qui est de l'oxycodone, les phénomènes de manque sont beaucoup plus rapide ( en deux mois, j'avais une accroche physique au produit ) et au niveau du sommeil, c'est un peu ennuyant car le réveil en douleur est souvent de mise, hormis un bon calcul lors de la,prise d'oxycontin ( oxycodone LP ).

Et contrairement à toi L'Italien, je pense que le passage par un TSO, quel qu'il soit avec en premier lieu une stabilisation puis une éventuelle baisse très progressive par pallier pour les personnes qui souhaitent se passer de cette béquille au quotidien, ne déséquilibre que peu l'organisme et donne de bien meilleurs résultats que là sevrage avec souffrance à la clef.

Pour ce qui est de la codeine, lorsque le sevrage est décidé par le consommateur, il est en premier lieu recommandé une diminution très progressive du dosage quotidien.

De l'ordre de 10 à 15% de la dose toutes les 6 à 8 semaines.

Afin justement que l'organisme souffre le moins possible.

Si cette méthode ne convient pas à l'usager et que la prise de codéine n'était plus indiquée, le passage vers un TSO s'avère indiqué.

Et ceci est valable,pour tout produits opiacés.

Le principal problème pour une partie des consommateurs est le classement en tant que stupéfiant de certains produits qui fait peser une épée de Damocles au dessus de leur tête en raison des risques judiciaires liés à la consommation.

A mon humble avis, la souffrance est une notion assez catholique qui est inscrite, à tort, dans le cerveau de nombreuses personnes.

D'ailleurs, le royaume des cieux est ouvert aux personnes ayant beaucoup souffert.

Je préfère penser que si la souffrance peut être éviter, il ne faut pas se priver !!!

Car pour le,royaume des cieux, c'est hypothétique alors que la douleur physique est bien réelle wink

@ +


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

Hors ligne

 

#32 
avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
25 juillet 2017 à  06:15
L'italien, On ne parle pas du résultat d'un sevrage à long terme là, juste de ne pas en chier physiquement les 5 1ers jours....roll
Evidemment qu'il n'y a pas que le sevrage physique quand on veut vraiment arreter...On arrete pas de le répéter d'ailleurs...

Sil n'y a aucun suivi dérrière, ca n'est pas que le sevrage est raté, c'est que la rechute est rapide ce qui est différent...Mais ils sont tellement obnubilés par le fait qu'il faut absolument qu'on arrete tout à jamais...

Dernière modification par Mascarpone (25 juillet 2017 à  06:17)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

Hors ligne

 

#33 
avatar
Caïn
PsychoAddict
25 juillet 2017 à  10:31
Mais putain Mas, je connais ton histoire et tu connais la mienne. J'ai contrôlé pendant toute ma période de conso (d'occasionnelle à régulière mais jamais à haute dose, maxi 1 g par semaine de came moyenne à correcte), au moins dix ans. Mais je te parle pas de moi ni de toi. Tu me donnes des exemples de gens qui ont su contrôler, il y en a, mais je te parle de gens qui se sont laissés embarquer dans une spirale autodestructrice. Et si au bout c'est pas l'od, c'est au moins des pbèmes dentaires, un affaiblissement général et une baisse de l'espérance de vie, c'est tout aussi incontestable de dire qu'il est possible de contrôler pour certains qu'impossible pour d'autres (relis Yves Salgues, "L'héroïne une vie" et bien d'autres).
Et je ne parle pas de mecs comme Keith qui pouvaient se faire réinjecter 5 litres de sang tout beau tout clean dans une belle clinique (tiens ça aussi c'est une méthode).

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

Hors ligne

 

#34 
avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
25 juillet 2017 à  10:53
Caïn, encore une fois je vais prendre l'exemple de l'alcool.

Spoiler

Dernière modification par Mascarpone (25 juillet 2017 à  10:59)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

Hors ligne

 

Mas tes arguments sont totalement logiques et pourtant je n'arrive pas à l'accepter. C'est bizarre j'ai rien pour contre argumenter en plus et au fond t'as raison

Quelles est le pourcentage d'alcoolique par rapport au nombre de gens qui ont déjà bu de l'alcool ?

Toutefois, il est quand même vrai de dire que l'héroïne est plus addictive dans le sens que le craving arrive plus vite et la dépendance s'installe après quelques jours de conso tandis que l'alcool il faut y aller avant d'avoir des signes de dépendance (c'est très sournois finalement)
(Je crois que c'était Syam qui disait ça mais je ne suis pas sur)

Après est-ce que la conso d'héroïne augmenterait si elle était en libre service ? Parce que y a beaucoup de gens que ça rebute d'aller chercher de l'héro à un dealer

Comme exemple, la codeine : j'ai vu sur certains commentaires (pas sur Psychoactif) des gens qui disaient que la codeine c'était finit pour eux car pas envie d'en acheter au marché noir et qu'ils resteront à leur pilon)

Ça pourrait montrer que certaines drogues ont plus de consommateurs lorsqu'elle sont en libre service que lorsqu'elles sont interdites

(Je dis ça mais je n'ai pas d'opinion j'aimerais seulement savoir ce que tu répondrais à ça )

Dernière modification par Mélatonine2 (25 juillet 2017 à  11:43)


1965, l'acide tombe en pluie sur San Francisco.

Hors ligne

 

#36 
avatar
Caïn
PsychoAddict
25 juillet 2017 à  11:51
Mas, tu prends l'exemple de l'alcool. OK mais tu oublies un truc, il n'y a pas que des alcooliques qui boivent de l'alcool. Tu as des gens, j'en ai fait partie, qui se contentent d'un ou deux bons verres de vin le soir au dîner. Et éventuellement dans les grandes occases, ils sirotent un bon whisky écossais. Et ceux-là si l'alcool n'est peut-être pas bon pour la santé comme ont voulu le dire certains lobbies, on ne peut pas dire qu'il est destructeur.
Et l'héro pour moi, c'est pareil, dans une conso raisonnable, je suis bien d'accord c'est pas plus dangereux que l'alcool, voire moins. Mais dès que tu es déraisonnable et dans l'excès, c'est au moins aussi dangeureux que l'alcool sinon plus.
Dans l'idéal je serais pour un système d'accès contrôlé par l'état aux gens majeurs à l'héro médicale. je suis évidemment contre la prohibition dans l'absolu.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

Hors ligne

 

#37 
avatar
Caïn
PsychoAddict
25 juillet 2017 à  12:03
Sur le craving, ça c'est un truc incroyable. Je prenais de la drè à ma manière comme je l'ai déjà expliqué, un g par semaine pas plus avec des pauses qui se passaient sans trop de difficulté. Un jour donc, le plan merdait, j'avais ultra diminué pour pas être en rade, il me restait deux trois petits railounets pour faire le week-ends. Je pensais que ça serait suffisant en me limitant, quitte à être un peu frustré. Ben ce qu'il s'est passé en réalité, c'est que je me suis retrouvé chez mon dealos à lui prendre un G contrairement à ce que je m'étais fixé. Bon ça peut paraître anodin pour un ud mais ce qui était réellement bizarre et m'a carrément fait flipper rétrospectivement, c'est que ça s'est passé dans un état où ma volonté a été mise sur pause, quelque chose en moi a décidé à ma place, a conduit la bagnole, a retiré de la thune au distributeur, a téléphoné au dealos, lui a dit bonjour, a pris le le kép et est rentré à la maison. Pendant une demie heure, je n'ai plus eu accès à mon libre-arbitre. Je te jure que quand ça t'arrive, tu ne peux pas te dire que l'héro est une drogue sans danger. Et franchement je suis un mec qui a les pieds sur terre et qui sait ce qu'il fait d'habitude.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

Hors ligne

 

#38 
avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
25 juillet 2017 à  12:12

Mélatonine2 a écrit

Toutefois, il est quand même vrai de dire que l'héroïne est plus addictive dans le sens que le craving arrive plus vite et la dépendance s'installe après quelques jours de conso

Cest encore une fois, faux...Pour le craving, ça dépend des gens et je répète que la majeur partie des testeurs ne tomberons jamais dedans...Quant à la dépendance en quelques jours, certainement pas! J'ai mis 2 ans à ressentir mon 1er manque physique, et j'ai eu une période à 3 shoots de super blanche/jour durant 1 mois, et plus rien ...Pas un seul symptôme de manque physique...Il faut bien faire la différence entre ceux qui étaient déjà prédisposés à l'addiction, ceux qui sont déjà tombés dedans et tous ceux qui n'ont pas le profil d'un addict...

Mélatonine2 a écrit

Après est-ce que la conso d'héroïne augmenterait si elle était en libre service ? Parce que y a beaucoup de gens que ça rebute d'aller chercher de l'héro à un dealer

Il n'a jamais été question de la mettre "en libre service" les modalités seraient à réfléchir...Pas à la portée des plus jeunes en tout cas et pas sans avoir une prévention objective, intelligente et béton dès le plus jeune âge...Chose qui n'a JAMAIS été faite sérieusement depuis qu'on fait la guerre à la drogue...Parce qu'à part de nous rabâcher: "la drogue c'est mal" et "l'alcool au volant c'est dangereux" la prévention, c'est mon cul!big_smile

Mélatonine2 a écrit

Comme exemple, la codeine : j'ai vu sur certains commentaires (pas sur Psychoactif) des gens qui disaient que la codeine c'était finit pour eux car pas envie d'en acheter au marché noir et qu'ils resteront à leur pilon)

Ça pourrait montrer que certaines drogues ont plus de consommateurs lorsqu'elle sont en libre service que lorsqu'elles sont interdites

Ca aussi c'est faux, les pays bas sont un des pays où il y a le moins de fumeurs réguliers de cannabis et pourtant....fume_une_joint

Quant à ceux qui disent ne pas vouloir acheter de la codéine au marché noir....roll Attendons quelques mois ou années...Si leur dealer de shit leurs propose de la codé ou plus sûrement "quelquechose qui ressemble, mais encore mieux demon1 , ce qui risque d'arriver plus souvent qu'on ne croit...Je doute que beaucoup ne tentent pas l'expérience si le prix est dans leurs cordes...Avis d'un vieux briscard...On a jamais empêché les gens de se défoncer en interdisant...


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

Hors ligne

 

#39 
avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
25 juillet 2017 à  12:20

Caïn a écrit

Mas, tu prends l'exemple de l'alcool. OK mais tu oublies un truc, il n'y a pas que des alcooliques qui boivent de l'alcool.

Si tu as bien lu ce que j'ai écris plus haut, non je n'oublie pas du tout et je dis même exactement ce que tu dis big_smile

C'est toi, qui oublie vite qu'il n'y a pas que des addicts qui touchent à l'héroine...
Mais vu que nous, nous sommes tombés dedans et que par la force des choses, on n'a plus fréquenté trés vite que des gens qui sont tombés dedans, on a tendance à croire que c'est le cas général, alors que c'est faux et plus je vieilli et fréquente des gens qui consomment de temps en temps de tout, plus je m'aperçois que parmi ceux là énormément ont déjà tâté de la came et qu'ils aiment bien, mais pas plus qu'un joint, verre ou un exta de temps en temps...Et comme ces gens ont minimum 40 balais...Je doute qu'ils tombent dedans un jour (connaissant l'héro depuis leur jeunesse)...

Caïn a dit:

quand ça t'arrive, tu ne peux pas te dire que l'héro est une drogue sans danger. Et franchement je suis un mec qui a les pieds sur terre et qui sait ce qu'il fait d'habitude.

Primo, je n'ai JAMAIS dit qu'elle était sans danger, j'ai juste dit, qu'en dehors évidemment du risque immédiat d'od, elle n'était pas plus dangereuse que l'alcool...
Et ton exemple, évidemment, tu parles pour TOI! Tu es tombé dedans....:)

D'autres, pourrait raconter exactement la même histoire avec l'alcool...

De même que pour la majorité des gens une machine à sous ne leurs fait pas complètement perdre les pédales, pour un joueur pathologique c'est le diable en personne...

Dernière modification par Mascarpone (25 juillet 2017 à  12:26)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

Hors ligne

 

#40 
avatar
Caïn
PsychoAddict
25 juillet 2017 à  15:51

Mais vu que nous, nous sommes tombés dedans et que par la force des choses, on n'a plus fréquenté trés vite que des gens qui sont tombés dedans, on a tendance à croire que c'est le cas général, alors que c'est faux et plus je vieilli et fréquente des gens qui consomment de temps en temps de tout, plus je m'aperçois que parmi ceux là énormément ont déjà tâté de la came et qu'ils aiment bien, mais pas plus qu'un joint, verre ou un exta de temps en temps...

Perso, j'ai coupé les ponts avec le milieu de la came. J'avais raconté ici que sur une bande de potes (la mienne) qui a touché à la came exactement en même temps, milieu des eighties. Sur les huit potes.
Un qui est resté clean du moins en ce qui concerne la dré (il fume et boit), je sais même pas s'il avait testé un railounet.
Un qui a eu le parcours, junkie total (pour te dire il connaissait Daniel Darc et Laurent Sinclair de taxi Girl), cure, post-cure, TSO à gogo, Benzos etc. Mais il a quand même réussi à s'en sortir, c'était ça ou le cercueil. Sauf qu'il est alcoolo, minimum deux litres de vin par jour mais en revanche il est en pleine forme, genre il a cinquante balais, tu lui en donnes 35 maxi (à croire que la dré, ça conserve !).

Un qui a eu le parcours junkie aussi, qui s'en est sorti plus vite mais bien rétamé physiquement. Et pas loin d'être alcoolo. Sauf que je crois qu'il n'a pas eu de tso, ça se faisait pas à l'époque et il a arrêté à temps aussi.

Un qui est passé par les tso, mais plus sur une addiction à la C. Qu'il a préféré. Lui va bien aussi. Bon picoleur quand même.

Trois qui sont restés conso occasionnels, parfois deux ans sans rien. Parfois des mois dedans... Grosse tendance à la picole quand même aussi. Même si ça reste contrôlé. Et avec pas mal de plans coke aussi.

Et puis moi qui suis un peu original dans l’histoire, avec un tso léger mais sans avoir été réellement junkie (aux yeux de gens clean oui bien sûr, mais en comparaison de ces deux potes qui étaient vraiment junks par exemple (1 ou 2 g/jour à l'époque où l'héro c'était de l'héro, en une bonne demi-douzaine de shoots).
Le truc incroyable, c'est qu'aucun de nous n'a eu le sida. Trois cependant ont chopé l'hépatite C.


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

Hors ligne

 

#41 
avatar
coddeine
Nouveau Psycho
25 juillet 2017 à  19:48
Alors je vais me lancer dans le débat alcool/héroïne...

Contrairement à ce qu'on entends partout, l'"effet de tolérance" est plus fort avec l'alcool qu'avec l'héroïne -ou certains opis mais prenons l'héro- -comme exemple, hein- : la dose satisfaisante augmente plus vite avec l'alcool. C'est pas une question de volonté, c'est pharmacologique : l'organisme s'habitue à 2 bières (mettons) et très rapidement, ces 2 bières ne font plus sourire alors qu'au départ la première te faisait déjà tourner la tête. Réponse de base : une troisième bière est nécessaire à terme, mécaniquement.
La je prends l'exemple d'une conso récréative, mais dans le cas d'une imprégnation quotidienne, le corps réclamera la 3e bière, malgré le consommateur.
Perso, je bois rarement, j'aime pas trop ça (mais le cerveau étant c'qu'il est !...), il ne me faut même pas trois sessions pour le constater : 1er week-end je me ramasse une cuite de malade avec pizza au lever du jour et en marchant de travers le lendemain soir encore avec 4/5 pintes; 3e week-end, j'ai pillav 8 pintes, j'ai pas vomi et je marche droit (mais un peu allumé quand même) le lendemain soir...

Pour l'héro, c'est le même mécanisme, et il est mécanique. On peut se battre et se fliquer à mort, à un moment on (le cerveau) est court qu'on le veuille ou non...
À noter que ce n'est pas vrai pour les alcaloïdes naturels du pavot (morphine, codéine... Ni l'opium, donc), on peut garder la même dose toute une vie -et donc baisser-. Ça à très bien et longuement été documenté par l'armée française à l'époque coloniale et au sortir de la décolonisation (Indochine particulièrement). C'est vraiment dans ce cas-là une question de gestion du plaisir.
rePerso, j'ai jamais été foutu de résister à la came, je dérape force 12 en dehors de toutes proportions ! Du coup j'essaye de m'en tenir le plus loin possible, genre j'en garde surtout pas pour demain, par exemple !... La même avec la coke.

Pour finir, on connait aussi très bien l'innocuité (oui, oui) des opiacés. Et très bien aussi la toxicité de l'alcool : neurotoxique, hépatotoxique et j'en passe, et je ne parle même pas de l'effet tératogène sur le foetus... (Ah ben si, j'en parle). Effets toxiques qui ne disparaissent pas avec l'arrêt de la consommation.

L'innocuité des opiacés, tant au niveau cérébral que physiologique, est bien connue aussi. Si on fait en sorte de compenser ou gérer les effets secondaires, constipation, hypersensibilité à la lumiere, 'fin tout l'bordel, quoi. La "décrépitude" physique et/ou sociale qui accompagne certains grands consommateurs est vraiment due au mode de vie associé à la prohibition. En fait tu morfles plus par le manque de régularité d'approvisionnement du produit que par son trop plein.
Les organes suisses et anglais qui pratiquent la distribution de Diacetylmorchnouff® sont très clairs là dessus. Avec un cathéter par semaine et sans avoir à cavaler partout, tout va déjà beaucoup mieux pour le patient. Mais il reste le problème de la "tolérance", c'est pour ça que très peu ne sont pas redirigés à terme vers des produits de substitution "standard".

Le seul effet est la dépendance. Mais c'est plus un "dérèglement" systémique -traitable- qu'une maladie ou une séquelle...
Mais vaste débat... Je dis souvent que je n'ai pas attrapé la toxicomanie sur des chiottes sales, je suis partie prenante du processus, donc pas "malade" au sens "c'est pas ma faute".

Pour la petite histoire, je me suis retrouvé à court de metha à Londres parce que j'avait décidé de rester plus longtemps, j'ai halluciné : je suis allé à la "pharma d'en bas" pour avoir des infos, j'ai été orienté avec le sourire vers un cabinet à 100 mètres, je suis sorti de là ¾ d'heure après et paf c'était réglé, avec le sourire et du papotage en prime... Sur le fion, j'étais...

Pour finir, j'ai plein de potes dont je suis per-su-a-dé qu'ils sont alcooliques. Sans en être conscients. Comme ils ne sont pas dans des consommations "massives" et l'alcool étant, lui, en accès libre, le problème d'approvisionnement ne s'est jamais posé...

Bon après, je prêche quand même vachement pour ma paroisse !...

Dernière modification par coddeine (25 juillet 2017 à  19:57)


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

Hors ligne

 

Mas, je n'ai pas parlé de manque physique mais de signe de dépendance ce qui est totalement différent. C'était Syam qui expliquait bien ça il me semble sur la différence entre l'addiction à la codeine et celle à l'héroïne.

D'ailleurs, ça m'est déjà arrivé de me mettre bien plusieurs jours de suite avec l'alcool sans jamais avoir d'envie d'en reprendre ensuite. 0 tolérance d'ailleurs, je tiens toujours aussi peu l'alcool.

En revanche, avec de la codeine en tapant plusieurs jours de suite, non seulement j'avais envie d'en reprendre (facile de résister par contre) et très légère tolérance.

Comme exemple, la codeine : j'ai vu sur certains commentaires (pas sur Psychoactif) des gens qui disaient que la codeine c'était finit pour eux car pas envie d'en acheter au marché noir et qu'ils resteront à leur pilon)

Ça pourrait montrer que certaines drogues ont plus de consommateurs lorsqu'elle sont en libre service que lorsqu'elles sont interdites

Ca aussi c'est faux, les pays bas sont un des pays où il y a le moins de fumeurs réguliers de cannabis et pourtant....fume_une_joint

Quant à ceux qui disent ne pas vouloir acheter de la codéine au marché noir....roll Attendons quelques mois ou années...Si leur dealer de shit leurs propose de la codé ou plus sûrement "quelquechose qui ressemble, mais encore mieux demon1 , ce qui risque d'arriver plus souvent qu'on ne croit...Je doute que beaucoup ne tentent pas l'expérience si le prix est dans leurs cordes...Avis d'un vieux briscard...On a jamais empêché les gens de se défoncer en interdisant...

La codeine est différente du cannabis, je l'ai montré..
Mais tu as raison, les dealer ne sont pas cons et iront vite propose ça

Dernière modification par Mélatonine2 (25 juillet 2017 à  21:10)


1965, l'acide tombe en pluie sur San Francisco.

Hors ligne

 

#43 
avatar
coddeine
Nouveau Psycho
25 juillet 2017 à  21:19

Mascarpone a écrit

Quant à ceux qui disent ne pas vouloir acheter de la codéine au marché noir....roll Attendons quelques mois ou années...Si leur dealer de shit leurs propose de la codé ou plus sûrement "quelquechose qui ressemble, mais encore mieux demon1 , ce qui risque d'arriver plus souvent qu'on ne croit...Je doute que beaucoup ne tentent pas l'expérience si le prix est dans leurs cordes...Avis d'un vieux briscard...On a jamais empêché les gens de se défoncer en interdisant...

Ça aussi, je suis complètement d'accord. L'avenir pourra nous démentir (y f'ra bien c'qui veut, t'façons...), mais je pense que quand on a mis le "nez" dedans, on repart pas comme si il ne s'était jamais rien passé. Pas que les opiacés, et pas que la drogue, d'ailleurs...

Manifestement, certaines expériences doivent être vécues pour être intégrées...

Spoiler


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

Hors ligne

 

je suis peut être un extra terrestre , mais je n’est jamais eu de dépendance à l’héroïne...j achète 1 gr 4 à 5 fois / ans et ce me permet de me procurer un bien qui me décompresser et à evacué tout mon stress, ca me fait du bien, 4 à 5 fois / ans jvous assure...

je consomme que par le pîff..et quand le produit passe par la gorge, JE N AVALE JAMAIS !!!!!!!! je rrrrrrrrrrkkk et je crache tt !.

Ma dernière consommation , remonte ya 1 mois, j' avais 1 gr d'une très bonne brown d'Allemagne, elle étais fameuse^^
Pour m"enfiler ce gr, j' ai mis au moins 10 jrs à le consommer entier ( 1 ligne/ jr ), ma consommation étais donc de 10 jrs d affilé, je  sniffer après le taff une bonne trace et j’étais ivre jusqu au lendemain avec 10 bedos qui défiler...

Apres ce lap de 10jrs, aucun manque..

Moi je voulais expliquer pourquoi je prend de l hero de temps en temps, j'en est simplement envie, comme l'envi d1 une banane ou 1 morceau de chocolat, c'est pas chronique, mais j'en est envie^^, envi me foutre une bonne bourre c'est tt lol

Je n'avale jamais le amer qui passe direct par la gorge pour atteindre le Foie, j’évite car me dit ca atteint le foie; il sera imprégner et la manque arrivera donc j évite d avale et la pikouse non!! j aimes pas et pas un objectif, j'ai 46a, j'ai tout tapé suis pas 1 ange, 30a de conso de cannabis sans alcool..
lsd-mdma-speed a gogo- cannabis-kratom-valium-sub-heroine-ortenal en iv ( époque de la rue ca^^) ..de 1993 à 1998....
avec tt ca au final, c'est le cannabis qui me rendu dépendent...
le cannabis pour moi mème l hero ne fait pas face!!,
le cannabis j avoue  suis dépendent, aussi aux bonbons!!!
et à max...
je ne fume pas de cloppe, ca me fait gerber, que des bedos 24/24......
sa fait 31a mtn..


là sa faisais depuis 2003 que j'avais pas sniffer 1 came, suis pris 1 gr de brown et impecc, sa ma fait du bien, 1 sensation forte qui me permet d’évacué un mal et le stress en transpirent ...je prend ma ligne, je m allonge sur le canap, télé
je ferme les yeux et avec le bruit de la télé je fait une rêve bleu..
et quand j'en reviens
je suis guerri...

après 3 jrs que j'ai fini mon gr, et rien , pas de manque
et 1 mois + tard aucune envie, au contraire
en ce moment le dégout de l amer qui travers les nazale, bouhhhh brkkk..

suis je normal ???

Dernière modification par adebisi2 (27 juillet 2017 à  05:35)


Celui qui se transforme en bêtes..
se délivre de la douleur d'être un homme.
   DR Johnson.

Hors ligne

 

Salut

Ben oui c'est normal lorsque tu n'as pas encore connu les affres du manque ce dernier mets un moment avt de se pointer.

Je m'explique qd j'ai commencé à prendre de l'héroïne j'ai consommé de façon sporadique presque 4 ans, je tapais 4 jours, puis plus rien 1 mois, après de nouveau 2 jours et plus rien 2 mois, puis 1 semaine et plus rien 1 mois, ect ..

Ce petit jeu à duré un moment (4ans) et j'y trouvais mon compte, je me disais c'est bon je gère pas de soucis ...

Puis je me suis mis en collocation avec un très bon pote et la ca a dérapé, les espaces de 1 mois ou 2 se sont transformés en tous les week-ends, puis le jeudi et le mercredi et le lundi puis tous les jours ...

Après 1 an de consommation j'ai voulu stopper pour voir ou j'en était, je devais partir en Tunisie une semaine, je me suis dit bon je prend rien et je verais ...aie

Arrivé la bas au bout de 48h j'ai pleuré, j'ai serré les dents avec un peu de tranxene 50mg prescrit par un medecin la bas ..
Ah bout de 1 semaine j'étais clean ..mais de retour en Fr la première heure je cherchais une boulette de 10gr ...

J'ai continué comme ça un moment conso, sevrage, conso, sevrage .. et un jour je n'arrivais plus, ca a été le debut de la substitution..

Pour ce qui est d'avaler le produit qui passe dans ta gorge, j'ai envie de dire que ca ne change rien puisque tu snifs, le produit passe dans le sang et donc par le foie forcément..

J'estime qu'il est possible de consommer comme tu le fais, pour ca il faut se fixer (haha) des règles et si tenir ..

Mais attention aux coup dur de la vie qui font en général flamber les consommations et sauter les bonnes résolutions

Amicalement

SINTES: Analyse de produits :
https://www.psychoactif.org/sintes

Hors ligne

 

Sufenta a écrit

Salut

Ben oui c'est normal lorsque tu n'as pas encore connu les affres du manque ce dernier mets un moment avt de se pointer.

Je m'explique qd j'ai commencé à prendre de l'héroïne j'ai consommé de façon sporadique presque 4 ans, je tapais 4 jours, puis plus rien 1 mois, après de nouveau 2 jours et plus rien 2 mois, puis 1 semaine et plus rien 1 mois, ect ..

Ce petit jeu à duré un moment (4ans) et j'y trouvais mon compte, je me disais c'est bon je gère pas de soucis ...

Puis je me suis mis en collocation avec un très bon pote et la ca a dérapé, les espaces de 1 mois ou 2 se sont transformés en tous les week-ends, puis le jeudi et le mercredi et le lundi puis tous les jours ...

Après 1 an de consommation j'ai voulu stopper pour voir ou j'en était, je devais partir en Tunisie une semaine, je me suis dit bon je prend rien et je verais ...aie

Arrivé la bas au bout de 48h j'ai pleuré, j'ai serré les dents avec un peu de tranxene 50mg prescrit par un medecin la bas ..
Ah bout de 1 semaine j'étais clean ..mais de retour en Fr la première heure je cherchais une boulette de 10gr ...

J'ai continué comme ça un moment conso, sevrage, conso, sevrage .. et un jour je n'arrivais plus, ca a été le debut de la substitution..

Pour ce qui est d'avaler le produit qui passe dans ta gorge, j'ai envie de dire que ca ne change rien puisque tu snifs, le produit passe dans le sang et donc par le foie forcément..

J'estime qu'il est possible de consommer comme tu le fais, pour ca il faut se fixer (haha) des règles et si tenir ..

Mais attention aux coup dur de la vie qui font en général flamber les consommations et sauter les bonnes résolutions

Amicalement

j ai tester le kratom aussi et je préféré ses effet comparer a l hero, perso..

en ce moment pas envie de consommer dlhero...j en est le dégout ^^

j'ai un corps bizarre...

rien à voir avec les règles, wink


Amicalement


Celui qui se transforme en bêtes..
se délivre de la douleur d'être un homme.
   DR Johnson.

Hors ligne

 

#47 
avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
26 juillet 2017 à  06:04

Sufenta a écrit

Mais attention aux coup dur de la vie qui font en général flamber les consommations et sauter les bonnes résolutions

Amicalement

Je pense que ,bien plus dangereux que les coups durs, c'est la profusion de produit ou la grande facilité à se le procurer qui est le plus tentateur pour les usagers qui consomment trés sporadiquement et qui n'ont jamais dérapé....Mais attention, je parle de profusion dans un contexte de prohibition générale...

Ton parcours Suf est similaire au mien...J'ai mis 2 ans à m'accrocher et je suis vraiment tombé dedans quand j'ai eu un top plan, du fric et l'idée de dealer...6 mois non stop avec le prod sous le nez et bim!

Sinon,Adebisi, non, je ne pense pas que tu sois bizarre, tu fais simplement partie des nombreuses personnes que je croise maintenant que je suis éloigné des usagers accros aux opi, qui sont dans ta tranche d'âge et qui ont en gros, ton parcours...Vous voyez, oui, il y a des usagers d'héro qui n'ont jamais eu un usage problèmatique...Et plus qu'on ne pense...

Dernière modification par Mascarpone (26 juillet 2017 à  07:36)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

Hors ligne

 

Une chose m'échappe dans ce thread : le titre. Personne n'a posté dans le sens du titre :"Sevrage - Le Manque D'opiaces : Ressentis Physiques Et Psychologiques"

Avant d'y revenir, Je plussoie Sufenta et Mascarpone sur la durée nécessaire pour devenir dépendant de l'héroïne et vivre sa réelle première crise de manque.

Alors que j'ai été initié la première fois par un shoot de brown et que l'hiver qui a suivi m'a fait copiner avec un bande parisienne de junkies des années 70, ma relation avec l'héroïne n'a pas provoqué de crise de manque sur les quatre première années de consommations dites occasionnelles.

Ma vraie première crise de manque (surmontable) s'est  faite après 1 mois et demi de consommation quotidienne de blanche en shoot, 4 ans après la première rencontre avec l'héroïne (1976).

Pour revenir au titre et donner un résumé de mon vécu type d'une crise de manque à l'héroïne (idem avec codéine mais plus long et moins fort) :
- 1° jour = montée d'angoisse, d'anxiété et bide qui commence à se retourner jusqu'à l'arrivée d'une débacle fécale. Fin du sommeil la nuit.

- 2° jours = toujours une chiasse d'enfer, mais impossible de dormir et idées fixes sur le numéro de téléphone du dealer, tout cela surmonté d'une syndrome grippal de première (chaud, froid, frissons, sueurs) et mal de bide qui continue.

- 3° jour = tout les premiers symptômes empirent mais les forces ne sont pas assez présentes pour mettre en oeuvre le passage à la banque et le trajet chez le dealer pour faire une "pause".

- 4° jour = de moins en moins bien car le sommeil ne s'est pas pointé depuis 4 jours ou si peu (2 heures volées à droite et à gauche). Un peu de sommeil revient mais peu sans somnifères. Le numéro du dealer devient très obsessionnel.

- 5° jour : tout commence à s'améliorer, mais  deux points de fixation apparaissent. Le premier est que je me sentais incapable de faire mes tâches quotidiennes sans avoir un stimulant (à l'époque amphétamines). Le deuxième, le plus terrible était l'idée fixe qu'après 4 jours de combat, je méritais bien une petite récompense et la boucle était bouclée. Achat d'un quart de gramme à 11 heures du mat et du gramme entier à 18 heures. Tournez manèges ......

Pour les jeunes générations, durant ces années fin 70 début 80, un gramme de brown me coutaît dans les 120 euros (900 francs) et faisait une bonne journée et demie à deux. Avec de la blanche de la même époque la gramme pouvait nous faire trois quatre jours à deux. Les produits étaient bien moins coupés et frelatés. La provenance de la blanche était par ,des potes qui revenaient de voyages surtout en Thaillande. Si je pouvais voir les potes en question dans les premiers jours suivant le retour, ils ne coupaient pas encore leur produit au lactose comme je l'ai vu à partir de 1982.

Tout cela est loin mais gravé au fer rouge dans ma mémoire comme symbole de la souffrance absolue après des périodes de plaisir absolu.

C'était avant les TSO et ce qui permettait de passer ces caps affreux étaient le Néo Codion ou La Codéthyline Houdé en vente libre et l'Eubispasme (opium) en suppositoires si on avait une ordonnance de son généraliste.

Fil

Analysez vos drogues gratuitement et anonymement avec ATP-IDF et Psychoactif

Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

Hors ligne

 

#49 
avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
26 juillet 2017 à  07:31
Fil, à peu de chose près tout pareil...Le pire pour moi étant les impatiences...Et effectivement, si on revenait au thème du thread...wink

Er je suis d'accord que le manque de codéine donne des symptômes idem qui arrivent plus en douceur qu'avec l'héro, mais qui durent au minimum le double de temps...C'est dans les 2 cas une vraie torture..

Chanson a des couettes lol :

https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=isCJAxWtreY
  .

Mieux encore et...De mon âge punk1 :

https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=mluu9VIGifQ
 

Dernière modification par Mascarpone (26 juillet 2017 à  09:19)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

Hors ligne

 

#50 
avatar
Caïn
PsychoAddict
26 juillet 2017 à  10:35
Je suis d'accord sur le manque d'héro qui vient au bout de très longtemps, ou même pas du tout. J'ai passé plusieurs années en mode conso occasionnel, sans la moindre accoutumance physique (psychologiquement j'attendais le week-end, le plan dré, avec impatience). Je tapais avec mes potes, on se regroupait pour acheter un G, c'était cher pour des jeunots. Je me faisais même pas mon shoot, c'était un pote qui me le faisait. Du coup quand je suis revenu à l'héro des années après, ça a été direct dans le blaze.
Je veux bien que l'on parle d'innocuité de la dré mais bon, la plupart des mecs restés longtemps accros que je connais ont TOUS, ou presque, les dents refaites. En cas de grosses dose, il y a aussi l'effet appétogène qui joue, finissant par affaiblir l'ensemble de l'organisme. Mais bon, c'est vrai qu'il faut être déjà dans une conso incontrôlée. Souvent aussi on a associe certains dérèglements des junkies à l'héro, alors que c'est pas la substance mais le mode de vie et, surtout, que l'héroïnomane est très souvent polytoxicomane (l'héroïnomane qui ne fume pas minimum son paquet de clope par jour, je l'ai pas rencontré).

Coddeine

Je dis souvent que je n'ai pas attrapé la toxicomanie sur des chiottes sales, je suis partie prenante du processus, donc pas "malade" au sens "c'est pas ma faute".

Certes mais je pense qu'il y a bien une sorte de prédisposition à "choper" la toxicomanie, que l'on a plus que d'autres. En ce sens, c'est bien une sorte de maladie. Une maladie dont le poison est le remède, bizarre...


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

Hors ligne

 

#51 
avatar
JC
Adhérent PsychoACTIF
26 juillet 2017 à  16:13
C'est en grande partie psychologique tout ça .., Evidemment, les opiacés provoque un manque mais l'intensité et le délais d'action ça se passe dans la tète de chacun. Plus on rumine, plus on appréhende et plus on en chie .. 
Je ne sais pas vous mais pour moi, quand j'étais bien en chien, rien que le fait de savoir que j'allais capter un truc me remettait presque OP, comme si de rien n'était .. (ou presque)

" Il est difficile de vivre sans l’opium après l’avoir connu parce qu' il est difficile, après avoir connu l’opium, de prendre la terre au sérieux "    JC ..

Hors ligne

 

#52 
avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
26 juillet 2017 à  16:20

JC a écrit

C'est en grande partie psychologique tout ça ..,

Et c'est bien pour ça que le 1er manque met longtemps à être ressenti et que plus les sevrages sont nombreux, plus ils deviennent intolérables...Mais le savoir ne change rien...C'est comme si on disait à un dépressif ou à quelqu'un qui fait des attaques de paniques invalidantes que c'est psychologique...Oui, c'est psychologique, mais la douleur est bien réelle et ça ne change pas grand chose de le savoir...wink


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

Hors ligne

 

#53 
avatar
JC
Adhérent PsychoACTIF
26 juillet 2017 à  16:53

Mascarpone a écrit

JC a écrit

C'est en grande partie psychologique tout ça ..,

Et c'est bien pour ça que le 1er manque met longtemps à être ressenti et que plus les sevrages sont nombreux, plus ils deviennent intolérables...Mais le savoir ne change rien...C'est comme si on disait à un dépressif ou à quelqu'un qui fait des attaques de paniques invalidantes que c'est psychologique...Oui, c'est psychologique, mais la douleur est bien réelle et ça ne change pas grand chose de le savoir...wink

Là dessus on est d'accord., bien qu'une petite partie de moi pense qu'il est toujours possible de reprendre le dessus sur ce que veut nous imposer notre esprit ..

Concernant les ressentis je n'ai rien d'autre à ajouter sur ce que tu as décrit Mas. Je vivais exactement la même chose, dans les moindres détails .., avec un p'tit plus pour ce que a dit Fil, à savoir l'histoire de la récompense et de la boucle qui est bouclée ..


" Il est difficile de vivre sans l’opium après l’avoir connu parce qu' il est difficile, après avoir connu l’opium, de prendre la terre au sérieux "    JC ..

Hors ligne

 

#54 
avatar
coddeine
Nouveau Psycho
26 juillet 2017 à  18:03
@Caïn ( si tu savais à quel point je me fais chier à chercher ce tréma, à chaque fois ! wink putain de qwavier clerty. )

C'est vrai que je dis ça dans des conditions où souvent, j'essaye d'envoyer péter mon interlocuteur ! Mais cette nouvelle doxa qui veut que le dépendant soit un "malade" me pose problème à beaucoup de niveaux. Mais c'est une vraie discussion. Et maintenant, comme tu le soulignes, les prédispositions génétiques, cérébrales, culturelles ou encore familiales sont bien connues et je ne peux pas, décemment, dire que "nan, c'est pas vrai, d'abord"...

Pour le "back to topic" :
Je ne pense pas pouvoir faire mieux que Mas et filousky. À part ajouter deux, trois trucs persos : j'en entends rarement parler mais moi, avec le deuxième jour, en plus des fixations, me vient un "mal de couilles", littéralement, qui ne me lâches plus jusqu'à ce que je puisse faire ma première nuit.
Appuyer un peu sur les "montagnes russes" émotionnelles. Toutes les dix secondes ça va mieux, puis c'est la cata, puis... Ce truc qui te donne l'impression que tu viens de trouver ta place dans le lit et qu'à peine posé, tu te retournes parce qu'en fait, t'as les jambes qui vont pas. Avec la détresse qui reviens à chaque fois plus forte...
Et du mal à respirer. Tout le temps essoufflé.

Par contre, +212 pour la pause bien méritée, qui semble toujours légitime et rationnelle à ce moment-là, et qui pour ma part, tourne toujours au "fais peter, j'en ai bien assez chié comme ça...".

Un peu de mauvais esprit (c'est compulsif) :
- La drogue, c'est beaucoup dans la tête...
- Sans déc' ?...

Dernière modification par coddeine (26 juillet 2017 à  21:22)


Emplacement réservé à un aphorisme incroyable de finesse qui décrit tellement bien la profondeur de mon être...

Hors ligne

 

Moi je pense, à mon humble avis, que dans les consommateurs d hero, il ya bcp de gens gâtés gourmands qui en redemande et qui bloque dessus.

Je pense que sa doit peut être venir de l'enfance, et du caractère surtout de la personne.

Moi quand c est non c est non... suffit de dire non! Après 10 jrs de conso par sniff ( j ai mis du temps à le finir ce caillou !) j'ai zappé ce truc, j'ai adoré le lap des 10jrs mais maintenant juste à sentir l odeur de l hero, je suis pris de nausées..j'en suis carrément dégouté du au gout amer du produit... j en aurais plus envie avant 4 mois, j'me connais..

Par contre ce qui me choque après ce lap de 10jrs c'est que depuis je n'arrive plus à vider 1 bouteille de bière, j'en est plus envie; ? bizarre hein ? par contre les spliffs défiles...

Ce qui fait ma force aussi, je n'est absolument aucun contact dans ce monde d hero, et si mes potes savent que je consomme, ils me traite de débile.. Donc quand je consomme , je consomme seul.

Par contre une chose que j'ai remarquer, c'est depuis ces 10jrs mon cœur bat zen et non a 90puls/s comme avant ..ce que je veut dire , c'est que n'est plus de palpitations cardiaque que j'avais souvent avant la prise.. et me sens mieux dans ma peau et + posé.

Vous voyer que l'hero n'est pas forcement addictive et dangereuse, suffit de la manipuler avec des gants... et tjr réfléchir avant et après la conso. Et ne pas faire le gourmand.

vous ajoute un peu de son les gars, au cas que quelqun connais pas ; )..
https://www.youtube-nocookie.com/watch?v=QOd2x1xxwRE
 

Dernière modification par adebisi2 (26 juillet 2017 à  18:24)


Celui qui se transforme en bêtes..
se délivre de la douleur d'être un homme.
   DR Johnson.

Hors ligne

 

Mascarpone a écrit

Bonjour à tous,

J'ai eu comme une illumination ce matin wink et oui, même chez les vieux débris ça arrive encore wink
Avec ce qui se passe en ce moment au sujet de la codéine pour pas mal d'usagers, j'ai eu l'idée de créer un topic pour que ceux qui le désirent viennent décrire le plus précisément possible ce qu'ils ressentent physiquement, mais aussi moralement quand ils se retrouvent privés (volontairement ou non, momentanément, ou non)) de leur opiacé de prédilection .

Le nombre de gens (y compris dans le corps médical, et ça, c'est plus grave big_smile ) qui n'ont aucune éspèce d'idée de ce que peut être un manque d'opiacé me fait dire que, peut être (on peut rêver roll ) s'ils avaient accès, ici par exemple, aux témoignages des 1ers concernés, ils auraient plus de compassion et de moyens pour aider et comprendre ceux qui en souffre...

En effet, il ne s'agit pas de supporter des symptômes grippaux et une envie irrepressible de "se droguer" durant quelques jours, c'est bien pire que ça, sinon, ça serait tellement facile d'arreter....


Pour ma part, je comparerais ça à

une grippe carabinée

avec tous les symptômes qui l'accompagnent (sauf la fiêvre): frissons, suées jusqu'à tremper les draps x fois/nuit, yeux larmoyants, baillements, éternuements incessants,froid pénétrant même par 30°, douleurs lombaires...

A cela, on ajoute les symptômes d'

une bonne gastro

: diarrhées, douleurs intestinales, anorexie, parfois vomissements...

On ajoute encore (et c'est le plus insupportable selon moi)

des impatiences dans les jambes et dans les bras : Les jambes "qui tirent, comme si elles ne pouvaient rester en place

Une insomnie  quasi totale durant au minimum 72h.[/b

]

[b]Souffrant de tous ces symptômes à la fois, et ce, sans pouvoir fermer l'oeil, vous voyez et sentez passer chaque seconde de la journée et de la nuit...Chaque seconde de douleurs où votre tension augmentée par l'effet du manque, où votre coeur qui bât un peu trop vite font monter une angoisse et une anxiété de savoir si ça va encore durer longtemps...Tout ça, alors que votre cerveau et votre corps savent parfaitement qu'il existe un remède miraculeux pour faire cesser toutes ces douleurs en quelques minutes chrono....1 seul remède, car absolument RIEN d'autre qu'un opiacé ne peut calmer efficacement tous ces symptômes.

Alors, non, il ne s'agit pas "d'une petite grippe", ni "d'un effort de volonté" sachant qu'au bout de 5 jours quand ça commence à aller mieux, le craving et la déprime ne font souvent que commencer....

Salut!je confirme pas mal tout ce qui est en haut ^^ et c'est vrai le plus insuportable sont les impatiences dans les bras et jours.. Et tout ca seulement après la consomation de 0.5 grammes. Bref commencez pas ce truc si vous pouvez, en plus c'est même pas fun comme drogue ahahah! Moi j'ai arrêter parce qu'il y a beaucoup plus de points negatifs que positif.
Prennez soin de vous!

Hors ligne

 

Salut à tous,

Oui comme mascarpone,  j ai du prendre le même itinéraire. Les périodes de manques à l héroïne je les ai connu x, fois,  les essais de décroché x fois.
Ç est très dur,  très dur,  mascarpone en parle très bien.  Cela remonte à très longtemps pour moi. Le temps qui passe avec une conso reguliere et des périodes de  rien à à l époque.. Ouuf les multiples essaie de décrochage,  ça rends fragile le corps et le mental en prends un coup.
Mais on n en sort,  C est plus facile D y rentrer que d en sortir mais on en sort..
Le truc c est que quand tout est revenu au calme et bien la recontre du jour,  la personne qui ne fallait pas voir.  A la potion... Tu as peur, tu hésites un peu. Puis c est parti pour un tour de manège..
Et rebelotte...
Tu t en remets c est pas facile,  tu râles grave... Pourquoi j ai fais ça..
Après pour moi,  avec l âge et les trop grand nombre de échec de perte de temps à courir à brûler le fric pour... C est plus possible et un jour arrêt arrêt..
Mais ça reste quelques part au fond de la mémoire.  Et un écart et un tour de manège... Alors connaissant la finalité,  je tire le frein à main... Mais ça chauffe et la machine lancé ne s arrête que quand tu as les deux pied dedans.
Bref la dernière fois,  4 ou 5 ans maintenant, pour 5 jour de conso. J'ai pas pu gèrer le manque. J ai cru mourir. Pour de bon.
Non sans déconner,  j ai failli me pendre...
Alors au bout de 2 jours ou 3 j ai été au sub.
16 mg,  3 ans je descends,  et va y queje remonte. Il y a 1 ans et demi.  marre de cette merde,  j arrête à 16 mg..
Putain j ai dérouiller sec.  Ç est la même formule que l héroïne,  moins puissant dans les douleurs,, quoi que!!!! Mais ça dure ça dure dure..On voi plus la fin 3 mois pour un semblant de remise sur pâte.. Et 1 ans pour être stabiliser.....
Alors la chapeau les labo...
Ils ont de beau jours devant eux..
Arrêté ce produit... Et bien bonjour...
J'ai étais accro àu skenan 100. A la codé 3 boîte par jour,,, j ai arrêté net il y a 15 ans.. Bon très dur aussi, mais les vrai symptômes de manque D opiacés..
Le sub ça par ça vient ça par ça vient.. Ça fini plus.
Voilà pour l anecdotes... Si ça peu renseigner quelques personnes..
Ce ce bonne journée.

Hors ligne

 

#58 
avatar
Mascarpone
Vieux clacos corse pas coulant
27 juillet 2017 à  08:12

Legarilmare a écrit

Le sub ça par ça vient ça par ça vient.. Ça fini plus.
Voilà pour l anecdotes... Si ça peu renseigner quelques personnes..
Ce ce bonne journée.

Jamais pris de sub, mais je trouve que pour ça, le manque de codéine est un peu dans le même genre...Ca dure plus longtemps que le manque d'héroine et si les symptômes sont moins violents, ils sont plus insidieux et finissent par taper plus sur le moral...Avis perso

En matière de manque physique, je pense que ce qui est surtout incomparable, c'est le cas du mec qui subit son 1er manque contre celui qui en est à son 10eme (quel que soit l'opiacé)...Celui du 10eme en chiera 10 fois plus que le 1er...Et par expérience, que tu bouffes 5 cachets de codé depuis 20 piges ou 25, t'en chie pareil (plus longtemps avec les 25, mais, pareil). Celui qui n'en bouffe que depuis quelques mois, en chiera moins c'est sûr...

Dernière modification par Mascarpone (27 juillet 2017 à  08:16)


Qui pète plus haut que son cul, fini par se chier dessus!
Le pire con, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience!
Ce qui est bien chez les félés, c'est que de temps en temps ils lais

Hors ligne

 

#59 
avatar
Caïn
PsychoAddict
27 juillet 2017 à  11:36
je crois que j'ai plus souffert de la peur du manque que du manque lui-même. Dans la période où je commençais à être -trop- régulier sur la came, j'ai eu des coupures involontaires. Mon dealos m'a arnaqué plusieurs fois et impossible de récupérer la thune, sans compter la fois où il a plongé (3 mois).
En fait durant ces moments j'ai eu la rage soit d'être arnaqué (jamais agréable) soit de ne pas avoir d'autre plan que mon pote (ben ouais je l'ai toujours bien aimé malgré ses coups de vice) qui était à l'ombre. J'avais pas le choix donc j'ai pas eu de keum ni de peur du keum. Comme si une partie de mon cerveau jouait à me mettre en keum, ou à me faire flipper avec ça, pour que je passe le coup de fil qui le soulage (salut, je peux passer disons une heure, une heure = 1 g, 1/2 heure = 1/2 g, le code secret de la mort). D'ailleurs au moment où je savais que j'allais faire le plan, ben je retrouvais la forme alors qu'évidemment je n'avais encore rien tapé...
Pour revenir au topic, y'a un symptôme du keum dont on a pas parlé, c'est la transpi. Moi qui n'ai jamais souffert monstrueusement du keum, sur la transpi j'ai bien donné. Surtout quand je faisais un break en été. Je mettais trois tee-shirt à coté de mon lit et je me réveillais trois fois au moins pour mettre un tee-shirt sec et en enlever un trempé. Alors que je suis pas quelqu'un qui transpire beaucoup. Et mon oreiller, y'avait une mare au milieu !

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

Hors ligne

 

j ai 35 ans d addiction a l hero ds les pattes, des centaines de sevrages physiques, et ,il est clair que le sevrage physique (3 jours pour les premier ) plus de 10jours pour ma derniere tentative a sec (c t en colombie en 2006), et paradoxalement le plus dur vient apres, une foie que les douleurs physique , dereglement climatique, tremblement; insomnie et autre joyeuseté physique et pire que tout la senssation que l action tout comme l inaction sont tout simplement insuportable (rendant les secondes comme des minutes les minutes comme des heures etc etc). lors de mes premieres rencontre avec "le singe" j arrivait a aller taffer avec difficulté mais cela ressemblait a une grosse grippe (et a cette epoque ou les tso n existait pas , merci aux neocodions qui ns ont sauvé la mise plus d une foie...),mais plus ça vas , plus les crises st longues et difficiles...mais paradoxalement c 'est une foie sevrée physiquement que les vraie difficulté arrivent, avec le craving...d ou l importance du tso '100mg de meta/jour)dans mon cas...et je n ai aucune envie de l arreter,je me voie prendre de la meta toute ma vie, pourquoi arreter un produit qui me permet tout simplement de vivre normalement sans ces obsetions recurante qui nouis pousse a reconsomer (perso a chaque foie je me disais: aller , j ai reussi a passer le manque physique  tant de foie, je sais que je peux le refaire et hop je retapais.
bref tout ça pour dire que paradoxalement la partie du sevrage physique est presque la plus facil a passer meme si elle est la plus douloureuse (en plus perso quand le singe est reveillé , qd je suis en manque, je n ai pas asser de force pour sortir de mon lit , alors courir chez un dealeur, c est mort...donc ça aide a passer la periode de manque physique, mais par contre des que je pouvais me lever, hop j allais tapais tout en sachant pertinament que ce shoot aller ruiner les efforts que je venais de faire avec ce sevrage... et je confirme bien q avec l age (50 balais bientot) le petit singe qui, qd j avais 16 ans lors de mon premier fix, avait bien mis deux ans avant de s installer confortablement, aujourdui si jamais je le reveille on pourai l appelai King Kong!

Hors ligne

 

Remonter
Pour répondre à cette discussion, vous devez vous inscrire

Sujets similaires dans les forums, psychowiki et QuizzZ

3
[ Arrêt & Sevrage ]
Manque D’opiacés  
[Dernier message : 28 avril 2020 par BenzoLeanThc54]

5
[ Arrêt & Sevrage ]
Effets physiques à long terme du syndrome de sevrage  
[Dernier message : 04 août 2021 par Isoretemple]

2
[ Arrêt & Sevrage ]
Aide au manque ? 
[Dernier message : 25 mars 2020 par windingroads]

Pages : 1 2 3

Psychoactif
Psychoactif est une communauté dédiée à l'information, l'entraide, l'échange d'expériences et la construction de savoirs sur les drogues, dans une démarche de réduction des risques.


logo Don Soutenez PsychoACTIF

Droit d'auteur : les textes de Psychoactif de https://www.psychoactif.org sont sous licence CC by NC SA 3.0 sauf mention contraire.


Affichage Bureau - A propos de Psychoactif - Politique de confidentialité - CGU - Contact - Propulsé par FluxBB - flux rss Flux RSS