Salut Lepeapothem: pour info, j'avais vraiment du mal à me faire à l'idée que j'irai en
Csapa.
je suis psy, tu vois, pour moi c'était la méga honte, la confirmation orale de tout ce que je me disais tout bas: je suis trop folle pour faire mon étier, je ne peux pas y arriver, ils vont voir que je suis un imposteur
Finalement le chemin s'est fait dans ma tête d'autant plus que je ne vis pas vraiment une histoire idilique avec la
codéine, plus un amour vache.
Finalement je suis passée par un medecin généraliste qui a tenté un
sevrage mais en trés peu de temps j'ai viré à la depression (mauvaise réaction au
seresta mais peut etre aussi autre chose) et il m'a orienté vers un
Csapa.
J'y suis allée, terrifiée et emballée (je rêvais d'un
sevrage perso)
Le rendez-vous s'est très bien passé, là bas j'étais comme en famille, je me sentais tellement en sécurité...t'imagines même pas! vraiment je ne me suis pas autant sentie en sécurité avec des gens depuis des années.
Finalement mon addicto a considéré qu'un
sevrage ce n'était pas le moment pour moi. Il m'a mis sous
dicodin, 240mg/jour, comme à la bonne époque du prontalgine.
ça fait une semaine maintenant. Le manque n'existe plus grâce aux prises régulières. Ma drogue s'appelle un "traitement" et m'a été "prescrite" par un "medecin" et mine de rien ce changement sémantique a fait disparaitre toute la culpabilité inhérente à la prise de
codéine; ça rend la
codéine encore meilleure...
Dernière modification par PsyAgentDouble (10 septembre 2017 à 21:16)