Parler de ses conso, le dilemme mensonge / honnêteté

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Dreamyn
Psycho junior
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Salut,

Je ne vis pas avec mon copain mais on se fréquente depuis 2 ans et demi, avec une  bonne coupure au milieu. On est complètement différents, un parcours de vie différent, une culture différente (il vient de l'autre bout du monde) et surtout il n'a jamais touché à la drogue (il fume même pas et il boit rarement). En ce moment, je me retrouve souvent dans l'incapacité de répondre à ses appels parce que je suis en consultation médicale (j'y passe beaucoup de temps depuis la fin de la vente libre de codéine). Puisque je ne lui ai jamais vraiment parlé de mes conso, je lui sors des excuses bidons pour justifier ces appels manqués parce que je ne sais pas trop quoi faire d'autre, mais là ça arrive un peu trop souvent...

Mon copain sait juste que je fume de la beuh ou du shit plus ou moins occasionnellement et on a déjà parlé de mes addictions passées, enfin surtout par rapport à l'automutilation parce que ça laisse des traces wink Par contre je ne lui ai jamais parlé de la codéine (du coup je ne lui parle pas ma merde actuelle avec cette délivrance uniquement sur ordonnance). Au début de notre relation, c'est juste que ça ne c'est pas trouvé et depuis que j'ai appris à le connaitre un peu mieux je réalise qu'on vit dans deux mondes complètement différents du coup je ne suis pas sûre qu'il pourrait comprendre. Il ne comprend déjà pas pourquoi je ne lâche pas la clope comme ça, alors que le tabac c'est une addiction dont je voudrait bien me défaire (j'ai arrêté le tabac pendant presque 7 mois l'année dernière). Comment pourrait-il comprendre ce besoin quotidien d'opiacés et autres joyeusetés que je vis bien?

Je suis presque sûre que tout irait mal entre nous si je lui disait tout... mais je me sens mal de lui mentir. Avant qu'une ordo soit nécessaire pour la codé, la gestion de mes conso ne me prenait que peu de temps alors c'était juste que je ne lui disais pas tout à fait tout, je gardais mon jardin secret. Depuis que je cours les médecins c'est autre chose, puisque je ne sais pas trop quoi lui dire je me mets véritablement à mentir, ce n'est plus seulement ne pas dire. Les mensonges me semblent tellement moins complexe à expliquer que la vérité, mais je me sens mal de lui mentir et en plus là ça commence à sentir mauvais pour moi. La vérité entrainerait plein de remises en questions dans le couple, des prises de tête, une rupture? Satané dilemme mensonge / honnêteté. Chacune de ses alternative a déjà brisé mon couple par le passé. Je ne sais pas trop quoi faire du coup...

Et vous avec votre moitié, c'est mensonge, honnêteté ou un peu des deux?

Dernière modification par Dreamyn (08 décembre 2017 à  16:38)

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Caïn
PsychoAddict
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Il faut être honnête sur le fond. Tu aimes tel ou tel prod, il t'arrive d'en consommer. Après je pense qu'il faut minimiser face à une personne qui n'est pas dans le truc, qui ne connait rien. Sinon le mec ou la nana, ce sera la panique pour lui. Il existe trop de stéréotypes pour ces gens-là la vérité toute nue n'est pas possible.
En revanche si le mec te soûle parce que tu fumes une clope, laisse tomber et trouve plus tolérant. Parce que là, le décalage est tel que ce ne sera pas possible. Désolé si je parais trop pessimiste mais là ça me semble évident.
Bon courage à toi,
C.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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sud 2 france
problème traitement
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2032 messages
Moi c'est honnêteté.... Après si je suis très amoureux ma conso baisse; mais si on me demandait de choisir entre les prods (sauf si ceux ci impactaient sur notre relation là ça serait autre chose) et la relation ben.....Bye bye.

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Jacobson
Psycho sénior
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540 messages
Salut Dreamyn !

Avec mon ex avec qui je suis resté plus de 4 ans on s'est séparé Ya un môment mais si ça peut te donner un exemple

Elle savait que j'avais pris beaucoup de drogue avant de la connaître et qu'il m'arrivait toujours de prendre de temps en temps de la coke ou de la MD de temps en temps elle savait que j'en abusais pas donc ca lui posait pas trop de problèmes même si elle ne prennait pas de drogue et que jlui interdisait de toute maniére.  Elle savait que je fumais des joints tous le jours aussi elle était pas contre non plus vu que ca me rend plus "doux"

Mais bref tout ça pour te dire comme toi je me disait qu elle comprendrait pas donc pendant tout ces anneés jlui ai jamais rien dis de mes conso quotidienne de codeine/tramadol et elle a jamais été au courant de rien.. En meme je suis quelqun de discret et la codeine etait sans ordonnance à ce moment , et une poignée de Paderyl c'est peut être plus discret à avaler que tes bouteilles d'extraction de codoliprane
Mais tu devrais bientôt avoir une solution plus approprié avec ton CSAPA !


Mais avec le recul, c'est juste mon avis hein, jme dis à quoi ça sert d'être en couple avec une personne si on ne peut pas se confier à elle c'est censé être une personne à qui on fais 100% confiance et sur laquelle on peut compter dans les bons comme mauvais môment , tu n'es pas d'accord ??


C'est sur on a tous le droit d'avoir nos secret dans un couple , mais des choses comme ça ça fait vraiment du bien d'en parler , je te le garantis !!

Depuis cette longue relation je suis sortis avec deux meufs et les deux je leur ai tout avoué sur mes consos , ca été dur de franchir le pas et de voir leur tête quand tu leurs sors ça mdrr
Et C est pas si simple d'expliquer ce qu'est de la codeine et du tramadol ou de la buprénorphine et pourquoi je n'arrête pas de prendre tout simplement

Mais une fois que tu as bien expliqué que c'est comme de la morphine (et donc comme de l'héroïne) , quels effets tu y trouvé cette effet petit nuage petit cocon et ce qu'est un manque physique d'opiacés un arrêt de production naturelle d'antidouleurs quoi ben la personne en face de toi comprends trés bien !!
Moi perso ca m'a beaucoup aidé pour etre sérieux dans mon traitement et d'enfin en parler á quelqun d'autres qu'un médecin ou psy vraiment !!


Voila je t'ai pondu un long pavé mais c'est un sujet qui me tient à cœur , aprés tu peux lui cacher avec la codeine c'est facile physiquement personne le remarque apar si tu reconnais le regard d'un mec sous opiacés.. Et puis il me semble que tu ne vis pas avec lui

moi je te conseil d'être franche et de lui en parler , si quelqu'un veut être avec toi il faut qu'il t'accepte entièrement et c'est une petite partie de toi , parce que peu importe que tu prennes de la Codeine de la coke ou de la beuh ce qui compte c'est comment tu te comportes en couple est ce que tu fais passer la drogue avant ton chéri au niveau de tes priorités, est ce que ça te rend agressif ou moins câline ou au contraire ? Et si ca agit pas sur ton couple il aura rien à te reprocher


Bon voila c'est juste mon avis ma pensée c'est pas la vérité absolu hein :) au passage j'espère que tu vas bien et que tu survis au grand froid d'en ce moment dans le coin mdrr salut

0o0o0

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Cobe
Braindead
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967 messages
Malheureusement difficile de t'aider sur ce coup là puisque c'est souvent du cas par cas, tout dépend de la personne en face et de la relation que t'as avec elle... Aussi je comprends pas trop si ton but est d'en finir avec la codéine et les opiacés (là ça sera plus facile de lui expliquer et il pourra peut être t'aider) ou si tu comptes vivre sous opiacés encore quelques années (là ça va être plus difficile pour lui de comprendre s'il est pas dans le "milieu" c'est clair).

Par expérience je trouve que les gens sont bien plus compréhensif quand on est dans une démarche positif (c'est à dire essayer de s'en sortir), même ceux qui sont totalement réfractaire aux drogues. Évidemment t'auras droit à beaucoup de clichés et à quelques remarques blessantes (mais involontaires) mais tu peux pas y faire grand chose, c'est malheureusement normal...
Tout ce que je peux te dire c'est que quand j'ai parlé de mes problèmes de codéine à mon entourage (et donc ma copine de l'époque) il y a plusieurs années avant de commencer le sub j'ai été surpris de voir que même les gens qui n'y connaissaient rien avaient tendance à être compatissant et a essayer de m'aider (de manière maladroite la plupart du temps mais bon big_smile), je vois pas pourquoi ton copain serait méprisant ou te rejetterai juste parce que t'as des problèmes de drogue...
Après y'a une manière de la dire aussi,aujourd'hui par exemple je m'amuserais pas à dire que je prend des RC hallucinogènes parce que ça me passionne parce que je sais très bien que ça passera pas, faut trouver les bons mots wink

Et honnêtement je vois pas comment un couple pourrait durer avec autant de mensonges, y'a forcement un moment où ça va poser un problème !

Prototype personnel de Dieu, mutant à l’énergie dense jamais conçu pour la production en série. Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.

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Dreamyn
Psycho junior
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295 messages
Merci pour vos réponses :)

@ Jacobson, mon problème c'est plutôt les trous inexplicables dans mon emploi du temps et l'impossibilité de prendre ses appels quand je vois des médecins ou quand je suis au CSAPA, je n'ai pas de difficultés particulières pour consommer quand je suis avec lui. C'est quand même discret des petites bouteilles avec des CWE wink Avec certains de mes exs, j'ai eu des conso beaucoup plus conséquentes et diversifiées en scred (traces, alus, douilles <--- ça c'est le moins discret, entre le bruit et la fumée big_smile) En faite, je ne sais pas si ça me ferai du bien de lui en parler mais je pense que ça lui ferai du mal de le savoir. Bon, il ignore quand même pas tout de mon passé mais il est complètement étranger à ce monde. Je ne suis pas sûre qu'il comprendrait. Les relations reposent sur la confiance, là je suis d'accord, et c'est bien pour ça que ça m'ennuie de lui mentir. Avant c'était juste de l'omission mais maintenant... J'ai peur de juste tout détruire avec la vérité sad

J'ai eu plusieurs expériences avec mes ex (ceux qui ont compté) et en général ça c'est mal fini...
Avec le numéro 1, on consommais ensemble des prods en teuf mais je tapais des opis en cachette. Quand je lui ai raconté la vérité sur mes conso, parce qu'il allait finir par le savoir par d'autres personnes, il m'a lâché parce que dans le monde des teufs, les opis c''est pas trop bien vu (même si presque tout le monde en tape), ça fait trop "junky".
Avec le numéro 2, j'ai joué l'honnêteté sur toutes mes conso au début et il a fait de même, mais bon au final on s'est empiré l'un l'autre (je me suis mis à la c et il a commencé les opis). Bref, je ne suis pas restée super longtemps avec lui (je ne sais plus trop c'est un peu flou cette période) mais bon ça c'est fini de manière catastrophique: on se mentais tous les deux, on fumais tous les deux dans le dos de l'autre et puis quand ça partais en vrille ça devenais assez violent.
Avec le numéro 3, j'ai aussi joué franc jeu mais lui au quotidien il ne consommais que des joints et de l'alcool. Au début il acceptais mes conso puis un jour il a décidé de me suivre pour être "dans le même délire que moi". Moi j'étais pas trop chaude mais il voulais essayer. Au final la came ça lui a pas plus alors il s'est mis dans la tête de contrôler mes conso. Je suis resté presque 5 ans à vivre avec lui, à couler mes douilles et me taper des alus en scred. Parfois il me grillait alors on se prenais la tête, parfois il me proposait de réduire au lieu d'arrêter alors je consommais en partie devant lui, parfois il ne voulais plus du tout que je touche à rien alors c'était plus compliqué, je passais mon temps à me cacher. Là c'est moi qui l'ai quitté, j'en pouvais vraiment plus de cette situation.
Avec le numéro 4, je n'ai rien dit de mes conso à part le canna puisqu'il fumait aussi mais comme on ne vivait pas ensemble-ensemble ça allait bien. C'est d'ailleurs ma seule relation où il n'y a pas eu d'histoires à cause de la drogue hmm

Quand j'ai rencontré mon copain actuel, je tournais presque exclusivement à la codéine puis je fumais des joints occasionnellement. Ça je ne pense pas ça se voie particulièrement, ça me rend juste "normale" et il m'a toujours connu comme ça. Je suis naturellement invivable, je m'énerve vite, j'angoisse pour rien, je suis incapable d'arriver à l'heure à un RDV, bref, je serais un mec, je voudrais pas sortir avec moi big_smile Peut-être que ces traits de caractère sont en partie liés à mes conso, mais j'aurais plutôt tendance à dire que ça me rend plutôt plus facile à vivre. Quand je me suis remise avec mon copain, après 6 mois de flou, la codéine n'était déjà plus en vente libre du coup mes consos avaient changé (j'ai switché entre plusieurs opis pour finalement revenir sur la codéine et je me suis remise aux benzos). Lorsque je suis avec lui, j'ai tendance à moins surconsommer les benzos, mais on préfère tous les deux ne pas vivre ensemble puis pour moi notre relation est encore "jeune". [Edit: notre relation est un peu compliquée, pas à cause de la drogue, parfois il m'apaise grave mais parfois cette relation m'angoisse plus qu'autre chose.] Bref, il ne sait pas tout de moi et je ne pense pas tout savoir de lui, mais par contre j'ai l'impression que lui parler de mes conso ferait plus de mal que de bien, je ne sais pas...


@ Cobe, le problème c'est que j'ai pas spécialement envie d'arrêter la codéine, j'étais bien avant l'arrêt de la vente de codé sans ordo. Là j'ai pris contact avec un CSAPA parce que faire la tournée des médecins c'est pas une solution viable sur le long terme. La décision prise avec l'addicto c'est une diminution progressive de la codéine en vue d'une substitution au Dicodin, si possible. Moi je suis pas contre parce que voir des médecins sans arrêt me coûte cher en temps et en argent mais en vrai depuis que la codéine n'est plus aussi disponible je repense grave à la came. Je ne l'ai pas dit à l'addicto parce que je ne souhaite pas passer à la méthadone et j'avais peur que ça oriente son choix dans cette direction (elle avait l'air assez branchée métha).

Déjà que mon copain n'arrive pas trop à se faire à l'idée que j'aime le canna, je ne sais pas si il existe de bon mots pour lui dire que j'aime les opiacés hmm Il était content quand j'avais arrêté le tabac (et moi aussi d'ailleurs) du coup, il me propose souvent de retenter l'expérience ou de passer à la cigarette électronique. Moi pour l'enrager, je lui répond que s'il me trouve un vaporisateur qui fait un bon effet avec du shit, j'essaye à nouveau de lâcher le tabac :p Il a du mal à comprendre que je me sois remise à fumer le même nombre de clopes qu'avant, après presque 7 mois d'arrêt alors je ne suis pas sûre qu'il comprendrait mon addiction aux opiacés...


Edit: En faite c'est la première fois que je sors avec quelqu'un qui prend rien du tout. Même si on a plein de points en communs, je sens souvent qu'on ne vient pas du même monde. Quand je lui raconte des trucs de mon passé, il hallucine total et quand il me parle de sa life c'est moi qui hallucine. Puisque je ne lui dit rien, il ne peux pas comprendre qu'en ce moment c'est un peu la galère pour moi et j'ai peur qu'il s'imagine plein de trucs quand je ne répond pas à ses appels. Je suis mal à l'aise de lui mentir mais je ne suis pas vraiment sûre que la vérité serait plus rassurante pour lui sad

Dernière modification par Dreamyn (09 décembre 2017 à  03:19)

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Sufenta
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6262 messages
Contexte : la dernière histoire sérieuse que j’ai eu 2012/ 2017 (juillet) .. j’ai commencé à fixer la morphine en mai 2011 ..

Au début j’ai rien dit car elle aurait pété un cable .. fille super sérieuse, boit un peu, fume vite fait qlq clope et un peu de bedo ... je me sentais piégé, partagé entre le fait de vouloir être honnête mais j’avais peur de sa réaction.

Puis très vite on a habité ensemble moins de 2 mois après le début ..
Du coup je devais trouver des stratégies pour me faire 4/5 fix par jour en plus avec le taf et les cours (a l’epoque) je ne consomme jamais dans ces moments, du coup je rentrais tjrs pas top et ce qui devait arriver, arriva, elle trouve du matos dans un sac de sport et croyait que c’etait pour mon taf, j’en profite pour tout déballer ..

Elle l’a bien pris finalement je lui ai expliqué avoir été dans l’hero par le passé et consommer la morphine en tso .. ça passe. Et dans ma tête je me disais que j’arreterais dans un futur moyen terme, j’etais sincère à ce moment ..

Entre temps les mois passent, elle se blesse gravement et se retrouve sous morphine (pas iv) aussi mais pour des douleurs  ..
1 an, 2 ans, opération rééducation elle va mieux et passe à la buprénorphine.

Elle baisse assez vite .. à partir de ce jour j’ai eu droit à de l’incompréhension, avec des phrases du type moi à ta place bla-bla-bla...

De plus à cette période vivant une mauvaise passe j’ai en plus fait le con avec les benzo qlq temps, en fait j’avais déjà été accro par le passé aux benzo 7 ans env, mais j’avais arrêté lorsque j’ai commencé la morphine. Et là je recommençais à en prendre mais IV (boulet).

Le pb c’est que ça me rend très con, du coup ça a enfoncé le clou. J’ai qd meme arrête mais y a un truc qui c’est cassé a ce moment ..

Bon j’arrete de raconter ma vie mais c’etait pour te dire que parfois les personnes que tu ne penses pas peuvent être tolérante et peuvent te surprendre et d’autre fois des consommateurs peuvent être con ..

Mais la drogue dans un couple c’est très compliqué sauf si les 2 sont sur la même longueur d’onde et ce qui est vrai aujourd’hui peut être très différent dans 1, 2 ou 3 ans ...
J’ai enchaîné Les histoires et à chaque fois ça fou le bordel ..
Aujourd’hui je préfère rester seul, du moins je ne veux plus rien de sérieux, c’est plus simple et je suis fatigué des pb.

En tout cas sans méchanceté mais je ne suis pas sûr que ton mec soit réceptif si tu lui parles de codo .. as tu pensé à un ttt de substitution ? Ou tu ne souhaites pas arrêter la codo ?
Pcq prendre un cachet le matin ça peut être gerable très facilement, bien plus que de faire la tournée des doc ou de gérer une addiction IV.

Amicalement

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Caïn
PsychoAddict
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Suf,
C'est le pire des cas. La personne qui arrête et ne supporte pas que les autres continuent. Regarde pour la clope, les plus intolérants sont souvent les anciens fumeurs !

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Sufenta
Modérateur
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6262 messages
Oui alors que justement ils peuvent comprendre mais pcq eux ont réussi à arrêter ils deviennent intolérants avec ceux qui n’y arrivent pas .. on marche sur la tête ... c’est pour ça que je disais aujourd’hui je préfère rester seul comme ça personne ne me dit ce que j’ai à faire .. et vu que je refuse en plus ça me fait culpabiliser.. c’est bien plus simple comme ça, même si c’est difficile car bien sûr je suis humain et par moment ben elle me manque ...

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Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Salut,

Perso, j'ai très rapidement parlé de mon amour pour les drogues à la femme qui est devenue mienne ( on s'est marié depuis ).

Il y a quelques moments de tensions, particulièrement quand je suis totalement HS pendant plusieurs semaines, mais dans un ordre général, ça se passe plutôt bien.

Reste que les drogues sont un peu en compétitions avec elle... Du moins, c'est comme cela que je le ressens.

J'essaie de faire au mieux dans ce ménage à 3.

Mais il est hors de question que je lui mente ou que je cache mes consos. Elle est au courant... De tout.

JE pense que le mensonge ne dure qu'un temps et que la personne dupée n'est pas " fâchée " en raison de la drogue consommée mais en raison des mensonges.

Si je mens pour ça, pourquoi ne mentirais je pas... Pour tout le reste ?

Je préfère avoir quelques moments de tensions à cause de mes consos plutôt que de trahir la confiance que nous avons l'un en l'autre.

Lorsque l'un des deux membres du couple commence à se poser des questions sur la sincérité de l'autre, la fin de la relation n'est plus très loin.

@ +


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
6185 messages
Un 2eme post pour un petit HS...

Il existe une grande différence entre les personnes qui prennent des opiacés en récréatifs et celles qui en consomment dans un cadre médicale.

Les personnes consommant dans un cadre médical arrive généralement à se passer assez rapidement des opiacés. Il n'existe aucune histoire d'amour entre elle et le produit. C'est juste un moyen de ne pas souffrir et lorsque la douleur s'en est allée, la réduction prend un peu de temps mais elle finisse par réussir à se passer des opiacés sans souffrance.

Ce qui me serait, je pense, impossible.

" Heureusement ", mon état de santé ne part qu'empirer et je n'aurai jamais à me poser la question d'un arrêt des opiacés...


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Sufenta
Modérateur
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6262 messages
Oui mais être honnête je suis à 100% pour .. seulement si la personne en face n’est pas cabale de comprendre la réalité et pense que si demain tu arrêtes tout, ben tout sera simple et limpide, alors que non bien entendu si c’etait aussi facile ..

Du coup dans ce cas tu fais quoi, tu dis tout même si ça fait que ben c’est fini ou tu essayes de faire comprendre à la personne que la drogue n’empêche pas d’aimer, à partir du moment ou la consommation est contrôlée et qu’il n’y a pas de vices du style vol, tromperie et double vie ..

Lorsque le produit consommé est un tso ou une prescription c’est je pense tout à fait gerable. Après quelqu’un a fond dans l’héroïne ou le crack qui ne sait pas de quoi sera fait son lendemain c’est plus délicat.

Es ce que demain dans un couple tu dirais à l’autre choisi entre manger ou respirer et moi .. c’est pour moi du même niveau.

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Sufenta
Modérateur
Inscrit le 11 Apr 2015
6262 messages
Merci pour le champot TCC, je comprend que ça n’est pas simple comme sujet ..
Pareil ça me touche aussi et j’ai dû prendre pas mal sur moi pour vous racontez cette histoire, et en même temps ça fait du bien d’en parler .. roooh fait chier, pourquoi les relations humaines peuvent être aussi compliquées.

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Laguêpe
Psycho junior
Inscrit le 19 Jul 2017
402 messages
A Suf ! ben on se ferait chier si tout était simple ? non ?

Alors comme ça tu peux être con toi aussi ? :) Sinon je plussoie l'histoire de la sincérité mais je dirai aussi:

"Mieux vaut un mensonge qui procure la paix qu'une vérité qui déclenche une guerre."
Citation de l'Orient ; Maximes et sentences orientales (1784)

ou :
"Un mensonge bien fait vaut mieux qu'une méchante vérité."
Marcel Aymé "


avec ça nous voilà bien avancés !

A pluche les aminches comme dirait Mammon.

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CoachMigui
Cyber TechnoChamane amateur
Inscrit le 23 Sep 2015
558 messages
Moi je suis dans la team @Reck pour le coup. Je comprends totalement vos positions et le fait que la situation soit compliquée, mais d'après moi effectivement la confiance c'est qqch d'extrêmement important dans un couple. Si ma copine me disait qu'elle était sous opi, je lui en voudrai de pas me l'avoir dit pendant tout ce temps mais pas ses consos. Mais pour te donner espoir, je pense qu'en même temps comme je l'aime je comprendrais que c'était une situation compliquée pour elle si elle a eu a me mentir et du coup je passerai sûrement l'éponge :) mais le plus tôt c'est le mieux.

Le risque que tu cours, c'est qu'il le réalise lui. Là d'après moi c'est vraiment la merde, car il ne pourra pas savoir si tu comptais lui dire ou pas et il va devenir "traumatisé" de cet évenement et il aura de la peine à te croire sur des autres choses. Et le doute dans ce genre de situation (un peu comme avec l'infidelité), c'est qqch de très pesant pour la personne à qui on a caché des choses et ça peut vraiment lui mettre un gros point noir sur toutes ses prochaines relations.

Encore une fois je comprends la situation et je pense bien que c'est pas facile, moi je suis archi-transparent sur ce sujet et avec toutes les personnes proches/qui me demandent (sauf les agents smith de notre monde big_smile ) et si pas mal me regardent de travers et j'ai pu noter des amitiés qui se sont finies pour ça, au moins je sais que les gens qui sont encore avec moi au quotidien m'aime pour ce que je suis et pas pour qqn d'autre. D'après moi tu devrais lui dire, le plus tôt serait le mieux. Et si ça casse, au moins ça cassera tôt et vous pourrez vous en remettre. Et si ça tient, bah au moins tu sauras qu'il est réellement là pour toi.

Parce qu'au final, tu dis que tu redoutes sa réaction et je comprends... Mais tu es dans les suppositions ! Je pense que des fois on pourrait être étonné des réactions des gens, à l'aube de dévoiler mes consos à certains j'ai eu peur du jugement mais des fois les gens sont assez libertaires dans leur esprit et s'en foutent de ce que les autres font !


Aller, courage et tiens nous au courrant de la situation ! :)

Si tu médites et que le diable arrive, fais méditer le diable.
Gurdjieff

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Caïn
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Merci pour ces citations La Guêpe. Pour ce qui me concerne, je dirais qu'il n'y a pas de loi, de principe absolu. De temps en temps, le mensonge est nécessaire, à d'autres la vérité est préférable. 
L'erreur c'est de juger, et surtout de condamner, celui qui ment comme celui qui préfère la vérité. Chacun est libre !
Et tant mieux !

Dernière modification par Caïn (10 décembre 2017 à  18:28)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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CoachMigui
Cyber TechnoChamane amateur
Inscrit le 23 Sep 2015
558 messages
Yep je suis d'accord là dessus ! Ca m'arrive de mentir et je ne condamne pas ceux qui le font ! :)

Mais d'expérience personnel une relation amoureuse c'est l'occasion de tester l'honnêteté totale avec au moins une personne. JE pense que le mensonge peut entraîner un manque de confiance dans un couple. Et je pense que ça peut être fatal. Donc JE pense que c'est mieux d'être honnête. Le mensonge c'est une forme de violence, et personnellement j'essaie d'en infliger le moins possible à ma chère et tendre. Mais c'est ma vision smile!

Si tu médites et que le diable arrive, fais méditer le diable.
Gurdjieff

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thecheshirecat
Psycho sénior
Inscrit le 09 May 2017
839 messages
Coach Migui : on peut retourner complètement ton paragraphe, ce qui montre bien que ce n'est pas si simple wink
La vérité peut être une forme de violence aussi.

En ce qui me concerne, tant que ma consommation n'a pas de conséquences directes sur mon couple, je préfère préserver ma chère et tendre de souffrances et d'interrogations inutiles sur une consommation qui n'est pas problématique pour moi.

Foutu citron.

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Caïn
PsychoAddict
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Complètement d'accord avec le Chat déchiré. Je crois pas que l'on puisse mesurer l'amour à la capacité que l'on aurait à balancer tout ce qui poser problème en ayant en retour une réaction de compréhension.
Quelquefois il faut savoir garder certains trucs dans son "secret garden". Mais attention, c'est pas une sinécure, et quand tu fais ce choix, il faut que ce soit possible sans te faire griller. Rien de pire que d'être pris en flag'.

La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Sufenta
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Laguêpe a écrit

A Suf ! ben on se ferait chier si tout était simple ? non ?

Ben non qu’es ce que ça serait bien, pas de prise de tête constantes, sur la même longueur d’onde, sans faire d’effort qui te donnent l’impression de ne plus être toi même.. putain mais c’etait comme ça les 2 premières années .. qu’es ce qui a bien plus se passer ...
on se ferait pas chier si c’etait simple on profite de l’instant présent et on est heureux..
Seulement ça ne dure jamais ça et tu t’en rends compte que qd tu as perdu ou que c’est passé que tu étais heureux, trop bizarre, l’humain se plaint tjrs et regarde soit en arrière soit en avant au lieu de profiter du moment présent ...

Ah et j’oulie lorsque ça va tu as tjrs une connasse ou un connard jaloux style un ou une ex, un faut ami prêts à te la foutre à l’envers à la moindre occasion avec le sourire, une frangine jalouse de sa vie de merde ou tout simplement des cons qui ne peuvent pas s’occuper de leurs vie tellement qu’elle est nul et pathétique et qui essaye de foutre la merde pcq eux ne sont pas heureux...

Laguêpe a écrit

Alors comme ça tu peux être con toi aussi ? :)

Oh oui je ne suis pas parfait, loin de la .. et qd je m’en rend compte (de mes erreurs ou de mes conneries) qu’es ce que j’ai envie de me foutre des baffes, pourquoi j’ai tjrs besoin d’aller dans le mur avant de comprendre, je pourrais m’en rendre compte un peu avant à force :)


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Dreamyn
Psycho junior
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Merci beaucoup pour vos témoignages :)


@ Sufenta, c'est pas facile une histoire qui se termine à cause des conso, je comprends ta douleur (même si chaque histoire reste unique) et je te souhaite d'être heureux (seul ou avec qqn de tolérant). En 2009, quand j'ai quitté mon gars (le numéro 3) parce que je ne supportais plus son flicage constant, ça a été horrible pour moi... A la même époque, j'ai perdu mon chien alors avec la fin de cette relation, j'étais vraiment au fond du trou... Bon au final j'ai fini par rebondir. Pas très longtemps après, j'ai décidé changer de vie, je me suis trouvée une place dans un CHRS, j'ai arrêté le deal (pour éviter d'avoir toujours plein de trucs sous le nez) et j'ai swiché des opis forts à la codéine :)
J'ai pas envie d'arrêter la codéine, mais la tournée des médecins c'est pas viable sur du long terme et ça me ruine. J'ai pris contact avec un CSAPA pour une éventuelle substitution, mais c'est plutôt à contre cœur. Le plan de l'addicto, c'est une diminution progressive des doses de codéine jusqu'à une dose raisonnable surpris pour un passage au Dicodin (si possible). Moi ça va je ne suis pas contre, à partir du moment ou ne me force pas à choisir entre sub et métha.Le sub, c'est mort, j'en ai pas vraiment de bon souvenir, puis je ne l'ai jamais pris en sublingual, et la métha ça me fait peur, j'ai peur de ne pas pouvoir revenir en arrière, j'ai peur du risque d'OD à cause de ma sale habitude d'ajouter des benzos et de l'alcool par dessus les opis sad [Edit: D'ailleurs, je ne sais même pas si avec un TSO officiel, la pilule serait plus facile à avaler pour mon copain, sans mauvais jeux de mots wink Puisqu'il ignore tout de ce monde, TSO ou codéine, je ne sais pas si ça fait une différence...]


@ Reck, c'est vrai que mon copain pourrait bien être aussi fâchée par mes mensonges que par mes conso. Parler de ses conso, du coup c'est prendre le risque d'être rejetée à cause de l'incompréhension d'une envie de consommer mais aussi à cause de l'aveu d'un mensonge qui dure depuis le début de notre relation.

Dernière modification par Dreamyn (11 décembre 2017 à  16:22)

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Dreamyn
Psycho junior
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@ TTC La Guêpe & Caïn, moi aussi je pense que la vérité est une violence, évitable par le mensonge. La vérité me rendrait la vie plus facile (ou pas) mais ça ferait souffrir mon copain, alors que mes mensonges me font souffrir et le protège (selon moi) et en tout cas me protège de son opinion sur la question, bref ça protège notre couple au moins. A mon avis, il n'est pas directement impacté par mes conso, ça me rends plutôt plus supportable. Je ne l'aime pas moins (mais je ne voudrais pas avoir à choisir entre lui et mes conso), je ne suis pas plus agressive, je lui pique pas son fric...
J'utilise seulement sont frigo pour avoir de l'eau fraiche pour faire des CWE et je lui mens pour éviter que son imagination comble de manière fâcheuse les moments de ma vie que je ne lui dévoile pas. Forcément, si je ne veux pas qu'il psychote je me mens lorsqu'il me demande "pourquoi tu n'a pas répondu à mon appel?" alors qu'il m'a téléphoné pendant mon RDV avec l'addicto ou quand il me dit "t'as fait quoi aujourd'hui?" alors que j'ai passé la journée à voir des médecins. En cumulé, je passe plus de deux jours / semaine entre les cabinets médicaux et le CSAPA, ça en fait des trous inexplicables dans l'emploi du temps, heureusement qu'on vit pas ensemble...
A terme, je pense qu'il me faudra être honnête, mais je ne sais pas comment ça se finira. C'est toujours compliqué les histoires de conso dans un couple, je ne sais pas si il y a une bonne solution sad Puisqu'on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait de toute façon, je profite de l'instant présent, même si au fond de moi j'angoisse à cause de cette situation sad


@ Coach Mighi, je suppose sa réaction, j'angoisse à l'avance, mais parce que sa situation me souffle que ce sera difficile pour lui de comprendre. Même si il vit en Europe depuis quelques années maintenant, il a été élevé d'une manière très traditionnelle dans son pays, alors pour lui une femme qui fume c'est déjà compliqué à assumer et le monde des addictions lui est étranger, pour lui c'est un phénomène inconcevable. Il comprends déjà pas pourquoi je dépense autant dans les clopes. Avant l'arrêté ça ma codéine me revenais aussi cher que mes clopes mais depuis que je cours les médecins, je claque bien plus... Du coup, je ne sais pas comment il pourrait comprendre que je dépense mes thunes pour ça alors que je suis grave dans la merde financièrement, à cause du prix des consultes mais aussi à cause d'un bordel administratif qui fait que je n'ai pas touché de salaire depuis septembre sad
Mon copain m'a déjà filé des sous pour mettre de l'essence ou acheter des tickets de bus (quand je ne pouvais pas conduire) et son argent a effectivement servit à ce pour quoi il m'avait été donné. Si jamais je lui parlais de mon addiction aux opiacés, il pourrait penser que je l'ai dépensé en codéine. Forcément,comme tu le dit très bien, si je lui avoue un mensonge (où j'étais réellement lorsque je n'ai pas répondu à ses appels par exemple), tout ce qui a été dit perd en crédibilité... Du coup tout peut-être remis en question et bien sûre il peut très bien ne plus jamais me croire. Qu'il le découvre par lui même ou que je lui dise, je ne sais pas si au final le résultat ne serait pas le même sad

Dernière modification par Dreamyn (11 décembre 2017 à  18:35)

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Caïn
PsychoAddict
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Dreamyn, le truc c'est qu'apparemment votre relation débute, ou a à peine quelques mois. C'est donc un moment décisif. A partir du moment où tu décides de lui cacher la vérité, ça veut dire que tu lui cacheras quasi tout le temps. C'est chiant.
En revanche si u lui dis, il va être sur ton dos, c'est chiant aussi. Il faut choisir le moins pire.
Tu as aussi la possibilité de profiter de cette relation pour te motiver pour calmer le jeu. Mais bon si ça se passe mal, inconsciemment tu lui en voudras.
Bon courage.

Dernière modification par Caïn (11 décembre 2017 à  19:49)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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Dreamyn
Psycho junior
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295 messages
@ Caïn, Notre relation est "jeune" à mon goût mais ça fait un peu plus que quelques mois qu'on est ensemble, là ça fait plus de 2 ans et demi (avec 6 mois de pause au milieu).
Mais sinon, oui c'est bien ça le dilemme... même si au début je ne mentais que par omission, ce n'est désormais plus le cas. Si je lui parle des me conso, ça revient à lui dire "ça fait deux ans et demi que je te mens" et je n'ai aucune certitude de sa réaction. Si je garde le silence, j'en souffre car avec mon mode d'approvisionnement je ne peux plus juste "ne pas dire", il me faut mentir, mais notre relation ne court pas de risque. C'est une solution pragmatique mais...

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SickWilliamBoy
Hyper space
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287 messages
Bonsoir à tous !

Ca fait un petit bout de temps que je ne poste plus trop sur le forum, mais ce thread me redonne l'envie...

C'est un sujet si complexe, qui dépend tellement des circonstances dans lesquelles ce sujet pose problème...

Je connais des dizaines et des dizaines de couples dont l'un ou l'autre, ou les deux acteurs du couple consomment... et en fonction de chaque situation, le déroulement de la relation est bien different en de nombreux points...

Par exemple mon meilleur pote, avant qu'il se mette avec sa copine, carburait de manière certes ponctuelle mais pour autant fortement abusive à la cc, md, lsd en milieu festif. Exemple, la semaine il ne prenait quasi rien si ce n'est un peu de c et quelques petards. Par contre le week end c'était open bar pendant 48h !!! Je l'ai déjà vu s'enfiler 3 cartons, 500mg de md et 1gr de C à lui tout seul, en un week end ! Du vendredi soir au dimanche après midi...

Puis un beau jour il a rencontré une fille, ou plutôt il l'a revue (ils étaient déjà sortis ensemble qqes années avant)
Sa copine est clairement une réactionnaire anti defonce et anti ud, tellement bourrée de préjugés et de stereotypes sur ce milieu qu'elle serait clairement incapable de remettre en question sa façon de penser...

Mon pote a bien essayé de sauvegarder qqes week ends what the fuck de temps en temps, car dieu sait qu'il aime ça bordel !
Mais la pression de sa cop était si forte qu'il en a presque totalement arrêté sa conso, et a réussi à se contenter de 3 fonsdés par an, bien sûr quand sa cop ne risque pas de le savoir ni de le deviner !

Au début mon pote essayait bien de lui cacher ses consos, lui mentait sur son emploi du temps etc... mais quand sa cop nous voyait débarquer chez elle le dimanche à 15h, après une ou deux nuits blanches et les yeux qui ne sont même plus capables de fixer quoique ce soit... ya un moment c'est trop flagrant et c'est même plus possible de mentir, et ce moment là arrive toujours dans une relation où le mensonge reigne, tôt ou tard !

C'est un peu différent ce qu'il m'est personnellement arrivé avec ma copine mais c'est un exemple intéressant tout de même...
Pour situer les choses on s'est rencontrés à 16 ans, je fumais déjà beaucoup et elle un petit peu (c'est moi qui lui vendais son matos, quel scénario romantique hein ^^)

On est restés ensemble un an et demi sans séparation, années pendant lesquelles j'ai expérimenté pas mal de drogues qui m'étaient inconnues. Ma cop était au courant de toutes mes expérimentations, à part peut être les premières fois où j'ai pris de l'héroïne, j'ai préféré lui cacher. Puis les choses ont fait que nos chemins ont bifurqué, on s'est séparés une première fois. C'est durant ce laps de temps que je me suis sévèrement mis dans la C, en plus de mes autres consos du week end, je pouvais taper 5-6g de coke la semaine sans trouver ça anormal....

Puis le soir de nouvel an, j'ai revu ma copine et c'était reparti pour un tour... mais à ce moment là j'étais encore submergé par mes consos et ce que je devais faire pour les payer... De plus, c'est à ce moment là que ma cop a décidé de me parler "équilibre dans le couple et halte aux excès, confiance mutuelle et patati et patata..."
Ce qui a bien sûr eu tout l'effet inverse sur moi... j'ai commencé à lui cacher la plupart de mes consos quotidiennes, je me cachais pour me fonsdé et revenais comme si de rien n'était...

Au début elle ne captait pas car il faut dire que je mettais beaucoup d'énergie dans mon désir de discrétion, j'aurais, à l'époque,  souhaité continuer comme ceci le plus longtemps possible car je n'avais pas conscience de la trahison que cela représentait...

Puis un beau jour, je me suis fait griller, 9h du mat en train de taper de la C dans le garage de mes parents... la honte ancestrale quoi...
S'en sont suivis les gros conflits de rigueur, les menaces et pour finir en beauté une seconde séparation...

Mince alors jusqu'à maintenant j'avais fait que merder avec cette fIlle que j'aimais pourtant profondément...

De nouveaux 6 mois de séparation, qqes aventures sans saveur entre temps, et pour moi une rencontre diabolique : pour faire court j'avais rencontré une meuf, deal de c, qui m'a initié à la base...
Gros excès en permanence, plus d'un mois passé sous c h24, fin bref le bordel dans ma tête...
Je remercie je ne sais qui d'avoir fait en sorte que cette histoire se termine aussi vite qu'elle avait commencé, mais il était déjà "trop tard"...: j'avais goûté à la base

C'est donc dans ce contexte peu attrayant que ma copine initiale est "revenue".
J'étais dans un sale état, avec une sale addiction qui me boufait les joues, mon temps et mon argent.

Seulement à l'issue de cette mauvaise passe, de cette periOde sans repères ni équilibre, je n'ai jamais ressenti une envie aussi forte de calme, de sérénité, et de plénitude...
J'ai alors saisi cette ultime chance que la fille que j'aimais me tendait, j'ai petit à petit repris ma vie en main, ou en tout cas j'ai fait en sorte de limiter un maximum les dégâts, car je sais que cette histoire en vaut la peine.

Aujourd'hui bien sûr je me drogue toujours, je prends principalement de la c et d'autres stimulants, mais aussi des opiacés de temps en temps. Je fume aussi du dmt quand j'ai besoin de sensations fortes.
Je ne fume plus de cocaine ou alors une fois tous les 2-3 mois, la plus grande victoire de ma vie parmi mes nombreuses tentatives de contrôler mes consommations. De plus, je suis capable de passer quelques jours à 1 ou 2 semaine sans rien prendre et sans déprimer à mort. Deuxième victoire.

Mais aussi et surtout, ma copine est au courant de tout, et comme elle sent bien qu'il n'y a pas de lézard comme je lui dis tout, elle est 100 fois plus compréhensive et 100 fois plus réfléchie dans sa manière d'aborder mes addictions.

Je lui dois plusieurs fières chandelles, elle qui est depuis tant de temps le pilier de ma vie pourtant si tourmentée, je profite de ce post qu'elle ne lira probablement jamais pour figer et faire rester ce pourquoi c'est d'elle dont j'ai besoin et que personne ne remplacera jamais.



Désolé de ces quelques hs par intermittence mais comme vous l'avez sûrement compris ce sujet me tient énormément à cœur, et j'espère sincèrement que certains aspects des relations décrites ci dessus pourront vous éclairer quant à vos interrogations au sujet de la drogue dans un couple.

Et surtout, surtout, privilégiez le dialogue et la compréhension de l'autre et de ce qu'il peut être amené à penser, que vous soyez victime du zèle anti drogue de votre compagne/on, ou que vous soyez celui qui ne peut concevoir que son partenaire ait besoin d'une protection contre la violence de la réalité qui parfois en est bien trop pour sa sensibilité exacerbée....

Bien à vous, tous

SWB punk1

« Mon avocat n’aurait jamais pu soutenir la notion selon laquelle, on s’éclate plus sans les drogues qu’avec. Et moi non plus d’ailleurs. »

Le problème avec la drogue c’est ceux qui n’en prennent pas

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Veeken
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17 messages
Je m'incruste dans la conversation salut
Tous vos témoignages me retournent le cerveau. Car finalement le véritable problème c'est l'intolérance. Et là on parle au niveau de nos consommations mais ça touche absolument à tous les niveaux.
- Exemple pour un drogué. Il va (très souvent) être catalogué comme personne infréquentable, faible, menteur, voleur et j'en passe par une personne formatée par ce qu'elle voit dans les reportages et les films. Donc quelqu'un qui ne correspond pas à SES normes donc elle va se permettre de critiquer sa manière de vivre et de la qualifier de plaie de la société. Toutes les qualités du consommateur seront mises en arrière plan, il aura beau être le gars très sympa qui ira faire du bénévolat pour les personnes dans le besoin, être le parfait père de famille, faire son taff de manière exemplaire au boulot etc... Bah cela fera de lui une mauvaise personne pour les gens qui n'ont jamais touché à la drogue.
- Exemple pour un mec au chômage. Il sera lui aussi catalogué par des gens qui ne savent même pas son vécu donc raccourci dans leur petite tête : mec fainéant, pas fréquentable, profite du système, et blablabla.

Maintenant : le mec drogué, sera t'il tolérant envers le mec au chomage ? (Je dirai oui car je trouve les consommateurs très très tolérants et ouverts d'esprit mais des cons y'en a partout même parmi nous). Ou alors le mec au chômage sera t'il tolérant envers le drogué ? En fait quand on observe le comportement des gens, on voit bien que beaucoup sont intolérants envers ceux qui ont un autre mode de vie.
Ce pavé était une parenthèse au vrai débat à la discussion, j'en reviens un peu au sujet du Parler conso à son entourage vape

Pour ma part, c'est simple mais triste. Je reste célibataire car mes anciennes relations étaient avec des gars qui ne touchaient pas à la drogue. Et je m'ennuyais vraiment avec eux, c'est triste mais il y avait toujours une sorte de barrière entre nous. Ceux qui étaient au courant de mes consommations ont tous voulu m'imposer l'arrêt. Par différentes manières : me faire culpabiliser, me faire goûter à la vie pendant quelques jours sans rien pour "me faire voir que la vie est belle sans toutes ces cochonneries", El famoso ultimatum "c'est tes merdes ou moi", etc.... Rien qu’avec l'exemple tout bête de la clope, qu'est ce j'ai pu me prendre la tête avec mes ex qui ne fumaient pas neutral Chose qu'ils n'auront jamais compris les bougres, c'est que je suis un amour quand j'ai ma dose de prod, un agneau tout doux, on pourrait même me traîner à un concert de Maitre Gims, je  suivrai sans broncher mdr. Sans mes prods je suis un lion dans sa cage, et je fais toujours la gueule. Enfin je réfléchis trop donc ca donne l'impression que je fais la gueule big_smile

Donc je choisi la facilité : sois je reste seule à vie, soit je me mets en couple avec un autre consommateur afin d'être sur la même longueur d'onde. Désolée car pour le coup c'est moi qui devient intolérante, mais vraiment je suis trop déçue de "l'autre monde" pour vouloir rentrer dans les cases et me mettre avec Monsieur Clean pour faire plaisir à papa-maman. Quelle vie triste.

J'espère que mes propos ne sont pas trop violents, je ne veux choquer personne. C'est peut-être juste un défouloir mais j'en ai vraiment assez que les gens veuillent nous imposer un choix de vie. Notre vie nous appartient, ce qu'on en fait ne regarde que nous.

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Sufenta
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6262 messages
Veeken

Pas simple tout ca hein ...

J’ai essayé de me mettre avec des consommatrices mais là c’est n’importe quoi, entre les excès, les influences néfastes comme style l’un se calme l’autre ramène une bombone et pour la famille ou les amis tout est de ma faute et vice versa.
Ou les meufs complètement perdu avec tous les pb du monde, une pathologie psy non équilibrée, à bouffer tout et n’importe quoi en benzo, neuro, AD, et drogue, c’est pas gerable même avec la meilleure des volonté.

Et les non consommatrices comme tu l’as souligné qui veulent à tout pris que tu décroches et te mènes la vie dure ...
Mais laissez moi ma morphine, ça ne m’empêche pas de me lever à 5h de bosser, de faire ma vie d’aller voir meme Gims si tu veux ^^ (qd même pas hein) ..

En fait il faut qlq qui soit sur la même longueur d’onde ou très tolérante mais ça malheureusement c’est ...

Je vais me prendre un(e) chat(e) ^^ au moins lui ne m’enmerdera pas, vu que mon ex a gardé notre petite boule de poils qui me manque à donf cette petite bébé trop gentille, qui venait me faire des câlins tous les matins à 5 h elle me réveillait avec des câlins sans râler (elle voulait aussi des croquettes, jsuis pas con^^) et quand je rentrais pareil câlin et jamais à me juger ou râler ...
Elle dormait avec moi tte les nuits snif snif ...

J’espère juste qu’elle s’en occupe bien (je pense) et qu’elle est heureuse cette boule de poils

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Caïn
PsychoAddict
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2003 messages
On entre dans un truc plus général mais pas inintéressant non plus. Parce qu'en fait le pbème n'est pas de dire ou de ne pas dire ses consos, mais comment va-t-il, va-t'elle le prendre ?
Finalement cette question elle se pose sur beaucoup de choses, admettons que je vote FN (c'est un exemple bordel, je vote à gauche), est-ce que je vais le dire à ma moitié ?
J'aime regarder des films de boule avant de me jeter sur ma meuf, comment va-t'elle le prendre ?
J'ai un peu flirté avec sa cousine, bon OK un peu plus que "flirter", comment va-t'elle l'accepter ?
Et je crois que l'on peut dérouler les exemples à l'infini... Sans compter que tu peux dire un truc d'une façon qui fera que ça passera... comme d'une autre où ça passera pas. Sans compter le moment, personnellement si j'ai un petit truc à me reprocher, je crois que le dire à un moment où elle est fatiguée, énervée c'est même pas la peine ça partira en live.
Au final, pardon de mettre en avant mon demi-siècle ici sur cette terre, mais je crois qu'il n'y a pas de loi, et donc pas de jugement à avoir... Bon facile à dire mais après comment qu'on fait ? Ben c'est au feeling.
La personne idéale qui trouverait super tout ce que l'on fait est-ce qu'elle ne serait pas aussi insupportable que celle qui veut tout fliquer ? Pour moi l'essentiel, il est là. Une nana qui me juge sur tout, ça le fait pas. Mais une personne que tout ce que je fais laisse indifférent, ça le fait pas non plus.
Perso j'ai pas d'expérience, ou en tout cas pas d'expérience prolongée, avec une nana qui aurait partagé mon goût des opis, de la tise. Je le regrette pas, parce que je pense que ça serait parti vite dans le nawak. Quand on est dans les prods, c'est mieux d'avoir près de soi une personne qui tempère. Même si de temps en temps, ça gonfle. Et dans ce cas il vaut mieux la fermer que l'ouvrir...

Dernière modification par Caïn (12 décembre 2017 à  16:52)


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Recklinghausen
Adhérent PsychoACTIF
Inscrit le 09 Mar 2015
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Salut,

Il n'existe pas qu'une seule âme sœur avec laquelle la personne sera heureuse.

Pourquoi donc commencer à s'enliser dans des cachoteries qui seront quoi qu'il arrive de plus en plus compliqué à dissimuler ?

Si l'usager est avec une personne " anti drogue ", n'est ce pas se moquer de celle ci en truquant les cartes dès le départ de la relation ?

N'est ce pas simplement un acte qui est le contraire d'un comportement adéquat vis à vis de la personne aimée ?

Quel est le respect de l'autre dans la dissimulation ?

Évidemment, il ne s'agit,pas de se prèsenter en disant : " bonjour, je m'appelle X et je suis un toxicomane. Veux tu sortir avec moi ? ".

Mais à partir du moment où le relation commence à être " sérieuse " ( excusez moi pour le mauvais choix de ce mot mais je n'en trouve pas d'adéquation au moment où j'écris ces lignes ), n'est ce pas respecter la personne qu'on dit aimer en cessant de lui dissimuler qui on est vraiment ?

Je reconnais que j'ai le rôle facile puisque ma femme accepte ( pas toujours gaiement ) que je me drogue.

Mais la drogue fait partie intégrante de ma vie. Je suis à prendre avec la drogue. Et si ce n'est pas possible, non pas que je préfère la drogue à ma relation. Mais comme je sais qu'à un moment où à un autre, je recommencerai à consommer, je me ferai forcément griller à plus ou moins long terme.

L'avantage que j'ai trouvé à ne pas être obligé de me cacher pour consommer, c'est... Que je consomme moins. Je n'ai pas besoin de planifier mes consommations pour réussir à les dissimuler.
Je ne ressens aucune culpabilité à consommer des produits.
Et mon aimé peut avoir toute confiance en moi car j'ai pris le risque de mettre fin à la relation en lui " avouant " ( encore un mauvais mot que je ne sais remplacer ) mes penchants pour les produits.

Je sais vivre seul, bien que je sois beaucoup plus heureux à l'heure actuelle.

Mais je préfère être célibataire que de construire une relation qui est tronquée à sa base.

C'est évidemment mon point de vue et ma manière de procéder.

Je pense egalement qu'il est important de savoir vivre seul pour pouvoir être heureux en couple.

@ +



Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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Caïn
PsychoAddict
Inscrit le 04 Oct 2013
2003 messages
Mais chacun fait au mieux Reck. Et puis il n'y a pas que des défoncés complet et, à l'inverse, des personnes complètement opposées aux drogues, jusqu'à interdire la moindre clope.
Tu as des nuances, par exemple à une époque je fumais des joints et ma meuf l'acceptait très bien puisqu'elle fumait aussi. En revanche sur l'héro, sans me l'interdire, elle voulait que je fasse gaffe, que j'évite les shoots et contrôle les doses. Ce que j'ai fait. Et c'était parfaitement normal qu'elle n'ait pas eu envie de me voir transformé en loque.
Après elle s'est plus fermée, pour des raisons de potes devenus graves accros et graves tout court, ce qui était compréhensible. Du coup j'ai mené mes consos en toute discrétion et sans lui en parler. J'aurais préféré qu'elle soit plus tolérante mais j'ai accepté qu'elle ne le soit pas.
Faut arrêter de croire qu'une relation serait plus profonde parce que les amants se disent tout. Chacun vit l'amour comme il veut. il n'y a pas de supériorité d'un amour où chacun est transparent à un amour où des parts secrètes sont respectées.

Dernière modification par Caïn (13 décembre 2017 à  10:10)


La drogue c'est de la merde, surtout quand t'en as plus.

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