A quoi pensez vous quand vous etes sous weed ?

#1 
SourD homme
Nouveau membre France
11 mars 2018 à  19:05
Bonjour a tous,

Voila ma question : a quoi pensez vous quand vous avez fumé de la weed ?

Je m'explique; j'ai fumé pendant plusieurs années "on va dire quand j'etais plus jeune" avec des potes
on sortaient tous ensemble, soirée canap a etre tous bien raides ...etc ..
et la on étaient dans des trips de fou rire, de délires, c’était vraiment de super années ...

et puis il y a qlqs temps j'ai eu l'occaz de refumer, et maintenant je fume de temps en temps les week end le soir ... mais la c'est plus pareil !! deja dés que j'ai fumé mon stick je suis vraiment éclaté
il m'est quazi impossible de parler "je veux dire parler tenir une conversation avec qlq'1"
je vais donc me coucher bon la je suis super bien et au bout d'un moment je commence a
penser a ma journée passée, je me pose des questions, ai je été trop si pas assez çà,
desfois memes je me juge ... 

donc je voulais savoir si cela vous arrivaient aussi ? ou a quoi vous pensiez en general quand vous etes seul a fumer ?

j'ai deja refumé avec un pote mais je me sent pas bien, j'arrive pas a me contrôler, en faite j'ai
hate de pouvoir etre tout seul ...

Merci

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Salut, selon ma propre expérience je dirais que ça dépend du contexte , quand je fume avec des potes par exemple je suis plus posé et détendu que "défoncé" alors que quand je fume seul chez moi là je peux vraiment partir loin dans ma tête(cerveau en mode sans filtre peut être). Quand je fumais avant d'aller en cours j'avais aussi l'impression d'être plus  défoncé (faire l'effort de paraître clean aux yeux du prof et donc je me rendais compte que j'étais bien défoncé?).

Pour les pensées ça me fait pareil ,lors de mes premiers bédo seul devant un film je planais comme jamais puis pas mal de chose ont changé et j'ai commencé a planer de façon très nostalgique ( a revoir en détail les bons moments du passé) et maintenant je suis un peu comme toi à me poser des questions , me juger ( j aurais du dire ça , faire ça, pourquoi j'ai fait ça?,...).

Je te connais pas du tout mais  peut être que ton "contexte de vie" a changer et que tu n'arrives plus à voir le bédo du bon côté , personellement j'ai mis du temps à me rendre compte que fumer n'arrangeait pas mes problèmes mais avait plutot tendance à en rajouter (dans mon cas) c'est pourquoi j'ai presque complétement arreter (j'étais fumeur quotidient ce qui n'est pas ton cas si j'ai bien compris ).
Ce que j'entends par contexte de vie c'est situation familliale, professionel , santé, etc..

Bref tout ça pour dire essayer d'abord de changer le contexte avant de fumer ,genre une fois que tu as finis tout ce que tu devais faire et que tu es libre , tu te pose dans un endroit sécurisé (à 100%)et tu te détend ( pas trop chaud pas trop froid et surtout pas stressé!). Si malgré un contexte "cool" tu es toujours pas bien essaye de voir si c'est pas ton "contexte de vie " qui est pas au top en ce moment ... c'est mon avis en tout cas.

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#3 
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Lecoq homme
Psycho junior France
12 mars 2018 à  13:47
Bonjour SourD,

Je trouve la question fort intéressante.
Le plus grand intérêt du cannabis est justement qu'il offre la capacité quasi-instantannée de trouver un état de méditation sans pensée : Dhy?na. Naturellement très difficile à maintenir, cet état est l'objet d'une
quête spirituelle vénérée de nombreux méditants : Shivaïtes ou Rastafaris par exemple. C'est pour cette raison qu'elle est considérée comme une plante sacrée.

Sans rentrer dans les détails, ils considèrent que la cognition est la source de toutes les souffrances humaines. Colère, anxiété, douleurs, problèmes existentiels, symptômes post-traumatiques, psychose, jalousie, angoisses (bad trip), envies (craving), addictions, phobies... Tout provient du mental.

Les pensées sont produites par des neurones qui se connectent et renforcent eux-mêmes leurs connexions par les pensées. Cela peut produire un véritable cercle vicieux dans lequel s'enferment généralement ceux qui subissent un traumatisme : accident, divorce, décès, maladie etc.

Arrêter le mental, c'est sortir du cercle et finalement échapper à cet enfermement. C'est mettre un terme à la souffrance. C'est établir un lien avec le soi au delà des pensées qui ne sont considérées que comme des illusions et des obstacles qui sépare l'être du monde. La dualité disparaît quand l'être rejoint le soi.

En résumé, penser sous l'effet du cannabis est pour moi un gâchis.
Mais je suppose que cela dépend aussi de l'age.

La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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#4 
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sphax
modérateur à la retraite France
12 mars 2018 à  13:54
Salut

Lecoq a écrit

En résumé, penser sous l'effet du cannabis est pour moi un gâchis.
Mais je suppose que cela dépend aussi de l'age.

Le cannabis est un psyché et son coté introspectif (que je ressent plus ingestion qu'en fume ou vaporisation)  est pour moi très intéressant et peut être (pas tout le temps) un effet que je recherche...

Peux tu développer pourquoi tu pense que c'est du gâchis de penser sous cannabis, car perso je prend quotidiennement du cannabis à cause de mes problème de santé et du coup je pense beaucoup sous cannabis et j'aimerai comprendre en quoi c'est du gâchis ...

;p sphax

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#5 
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psychodi homme
Pour ma santé :5 weed et j'les fume par jour France
12 mars 2018 à  14:24

Lecoq a écrit

En résumé, penser sous l'effet du cannabis est pour moi un gâchis.
Mais je suppose que cela dépend aussi de l'age.

salut tout le monde..

j'adore cette phrase, Lecoq...penser serait "un gâchis" avec le cannabis ? merde, alors, je me "gâche" depuis plus de 25 ans...et pourtant, ça m'a permis d'avoir une de mes meilleures notes durant mes études (en psychosomatique psychanalytique, discipline ultra complexe)...aurais-je eu la même note sans cannaplus ? mystère...mais la complexité de la discipline en question se mariait bien avec la complexité de ma pensée sous canna à cette période...

mais au fait...peut-on simplement ne pas penser ?? mettre en suspens ses pensées, ça, je vois bien : avec une bonne weed indica, je pense plutôt à pas grand chose ou alors ça divague, mes pensées errent où bon leur semble, je ne m'y accroche pas...ou alors au contraire je peux élaborer encore plus qu'à geint, faire des liens que je n'aurais probablement pas fait à geint, justement...ça dépend du contexte, seul ou pas, de mon humeur du jour, du cannabis consommé (effets différents avec le shit pour ma part)...pour ne plus penser, l'alcool, ça marche bien aussi...tellement que tu peux même finir par détruire la machine à penser tout court...et finir en démence précoce avant les 60 balais...

après, je pense pas (à plus de 40 ans) de la même manière qu'à 20 piges, c'est sûr...ça dépend peut-être aussi de l'âge, comme tu l'écris...

je propose une p'tite version : à QUI pensez vous quand vous êtes sous weed ?


il y a des jours étranges
il y a des jours, j'm'étrangle
Surtout...ne pas se biler sur la route...
Psychoactif ? Faut s'abonner là, vite !!

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#6 
Absolument femme
Nouveau membre France
12 mars 2018 à  15:25
Mon conseil:

Fais de la méditation hors canna et quotidiennement (genre 10min par jour), regarde/lis des vidéos/livres parlant de bien être et comment il faut conditionner ses pensées pour être bien dans sa peau (sur youtube genre jean laval, emilio abril et jen passe, ils donnent de très bons conseils et résumés de bons livres), une fois habitué à la pensée qui n'analyse jamais, tu auras la main sur tes  états d'ame au moment du trip

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#7 
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Lecoq homme
Psycho junior France
12 mars 2018 à  15:41
Bonjour Sphax,

Le mot gâchis est peut-être mal employé et irrespectueux.

Je pense que tout (absolument tout) est généré par notre esprit et que le cerveau crée malheur, bonheur, joie, souffrance, satisfaction, frustration, plaisir ou douleur. Notre mental crée notre monde unique, il le modifie et l'adapte constamment.

Les neurosciences ont révélé ce que certains savent depuis longtemps : Certes, nos pensées sont créées par nos connexions neuronales mais nos neurones se connectent et renforcent leurs connexions en fonction de nos pensées et des charges émotionnelles qu'elles véhiculent.  C'est pour cela que l'on se souvient d'un évènement lointain chargé en émotion mais pas de l'instant banal d'il y a 3 minutes.

Avec l'age, notre mental est encombré d'un tas de choses inutiles qui font obstacles à l'apparition des sensations positives et laisse les sensations négatives prendre le dessus. Ce qui renforce les réseaux de neurones et la charge émotionnelle que l'on aimerait pourtant éliminer.

Si rien ni personne ne vient interrompre ce processus, la charge émotionnelle négative associée à ces pensées est non seulement intacte mais elle se renforce aussi. Toutes ces charges émotionnelles créent l'illusion d'un mal-être qu'on a du mal à identifier et pour cause, l'importance d'une charge émotionnelle n'a parfois plus aucun rapport avec celle d'origine.
Le mental crée et entretient alors sa propre souffrance. C'est cela l'illusion.
Elle s'appelle mal être, anxiété, angoisse, dépression ou folie et n'a, en réalité, aucune raison d'exister. Parfois nommé stress ou fatigue chronique, elle est à l'origine de nombreuses maladies et de douleurs de "vieux".  Or la manière la plus efficace de décharger "une" pensée de sa charge émotionnelle est justement de ne pas y penser. D'où le sens de certaines spiritualités.

Ne pas penser est très difficile car le mental classe les souvenirs selon leurs charges émotionnelles et donne la priorité à ceux justement que l'on aurait intérêt à oublier. Le cannabis, très certainement par ses actions sur le processus de mémorisation à court terme dans l'hippocampe, permet d'entrer dans la "sphère de la non-pensée" beaucoup plus facilement et rapidement. Je dirais presque sans effort par rapport à la méditation.

Lorsque la conscience l'y autorise, il participe alors au nettoyage salvateur de toutes les charges émotionnelles accumulées au fil des années.

@psychodi, c'est pour cela que le terme gâchis ne me plaît pas non plus. Pourtant, Il me convient personnellement avec ma vie à moi.  Les pensées dont tu parles ne sont pas liées à des charges émotionnelles négatives. Réfléchir sur la résolution d'un problème mathématiques pour ses études n'apporte pas de charges émotionnelles ou elles sont, espérons le, positives. Toutefois il y a des exceptions comme ce mathématicien qui a fini par se suicider parce qu'il n'arrivait pas à comprendre le mystère de l'agencement des nombres premiers.
La pensée doit être entendue avec sa charge émotionnelle.

Dernière modification par Lecoq (12 mars 2018 à  15:53)


La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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#8 
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sphax
modérateur à la retraite France
12 mars 2018 à  16:11
Tu sors cela comme La Vérité ...

Personnellement je me suis toujours plus arrêté sur les aspect positif que négatif des choses...

Dire que le cerveau peut en fonction des humeurs et des ressenties créer des douleur ou autre me fait penser à ce que l'on appel la somatisation ...

Mais peut on loger toutes la population dans ce problème je ne pense pas.

Tu dis que tu penses que tout est gérer par le cerveau , pour moi c'est à la fois vrai et faut :

Le cerveau est le centre neurologique de nôtres corps donc effectivement il y a beaucoup de chance que les douleurs et autres symptômes viennent de cette partie de corps. Mais il ne les créer pas forcément:

J'ai une mal formation de naissance qui fait que j'ai plusieurs pincement discaux appuyant entre autre sur le nerf sciatique dans ce cas la douleur est présente suite au fait que les disque appuis sur le nerf. C'est une douleur reflex (si je me trompe pas dans les mots) c'est à dire que le message ne passe pas par le cerveaux , il part directement du nerf.

En suite en lisant ton message j'ai l'impression que toutes les personnes du monde vont finir dépressive ou suicidaire, car je comprends dans ton discours que l'on garde que le mauvais >> personnellement je me sens très bien dans ma vie et accorde plus d'importance au bonne choses qu au mauvaise (je suis pas un bisounours pour autant wink ).

En gros je trouve ton message beaucoup trop généraliste, même si je peut être en accord sur certain point, je ne me permettrait pas de généraliser et encore moins sans citer d'étude de référence.

Ne le prend pas mal , mais j'ai vraiment du mal avec la forme de ton discourt qui me fait penser à un "J'ai la solution à tous vos problèmes" ou on a tous le même problème, tout viens de vos pensez ect...

Ce genre de fonctionnement a fait passer près de 15ans de la vie de ma mère dans les réseau psy alors qu'elle a un problème neurologique heureusement diagnostiqué depuis et depuis la mise en place de traitement et le sevrage des différent benso et AD, bizarrement elle va beaucoup mieux. J'en conclut pas que les psy sont des charlatant et la cause de tous les problèmes sont neurologiques...

J'espère que tu comprend où je veux en venir: les généralisations peuvent être dangereuse...

;p sphax

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#9 
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Harfonte homme
Nouveau Psycho France
12 mars 2018 à  16:34
Salut,

On réagit tous différemment face à chaque produit mais on réagit aussi soit-même différemment dans le temps avec le même produit. Au départ c'était rêveries et fantasmes amoureux, idéalisation de mon futur toussa toussa big_smile puis malheureusement par la suite ce n'était plus que rumination et idées noires.

Tout comme toi, quand je fumais au départ je ne ressentais pas la moindre anxiété alors qu'une dizaine d'années plus tard et après des années de conso quotidienne, fumer (enfin vaporiser dans mon cas) était devenu très anxiogène.

C'est connu que ça exacerbe les émotions du moment présent. Peut-être ne me rendais-je pas compte de mon stress quand j'étais sobre, car je croyais que c'était le cannabis qui m'angoissait, alors que ça agissait simplement comme "amplificateur" d'émotions, dans un sens comme dans l'autre.

Il y a aussi ce qui a été soulevé par weedy gonzales à propos du contexte. En soirée je fumais pet sur pet purs sans problème (et en buvant très peu d'alcool car sinon j'étais sûr d'être cassé par la fatigue à 23h), mais seul chez moi, ça ne m'apportait que ruminations, de la même façon que tu sembles le décrire :

"Est-ce que j'ai eu raison de dire ça à machin ? est-ce que je n'aurai pas du faire ceci ou cela ? est si j'avais fais ceci, est ce que ça n'aurait pas été mieux pour cela ?" ... etc etc...

Alors c'est sûr que quand  tu n'a pas beaucoup de stimulation autour de toi, tu vas avoir tendance à ruminer d'autant plus mais j'en étais arrivé à un point où même devant un film ou une série j'allais me perdre dans mes ruminations et j'avais beau fixer l'écran de TV, je ne regardais pas ce qu'il s'y passait pour autant...

C'est là que j'ai fais une pause parce que je me suis rendu compte qu'il était nécessaire que je règle certains problèmes dans ma vie si je voulais continuer à apprécier le cannabis.

J'ai arrêté 1 an en ne fumant que de façon exceptionnelle en soirée (1 ou 2 fois par mois) et aujourd'hui c'est rentré dans l'ordre (alors que pourtant je traverse une rupture qui date d'il y a 2 mois après 7 ans d'amour et qui m'a détruit... mais le cannabis ne rend pas les choses plus difficiles, au contraire ça m'aide à me mettre au lit le soir, qui est le moment où je suis le plus mal).

Je sais que cette pause était nécessaire et de toute façon elle s'est faite naturellement parce qu'inconsciemment je ne pouvais plus subir l'anxiété induite par la weed. Peut-être n'en es-tu pas là mais sache que si un jour tu a l'impression que l'expérience ne t'apporte plus ce que tu recherche, ce n'est pas perdu à jamais et ça peut rentrer dans l'ordre en se laissant le temps de faire une petite pause (enfin en tout cas moi ça m'a été bénéfique car le cannabis et moi ça a toujours été une histoire d'amour et c'était difficile d'accepter le fait que je ne supportais plus, arrivé un temps dans ma vie)

Bon ce que je viens d'écrire a peut-être plus sa place dans le topic "pourquoi avez-vous arrêter de fumer?" mais j'avais pas envie de dissocier mon expérience globale de la question que tu as posé.

salut

Dernière modification par Harfonte (12 mars 2018 à  16:35)

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#10 
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Lecoq homme
Psycho junior France
12 mars 2018 à  17:05
Je suis désolé d'avoir fait un post qui pourrait être considéré comme généraliste.

Un enfant de 10 ans n'ayant eu aucun vrai problème dans la vie verrait ces affirmations comme purement théoriques. Et pourtant tout ce qui est marqué est confirmé par les neurosciences.

Personnellement je me suis toujours plus arrêté sur les aspect positif que négatif des choses...

Voilà pourquoi mon message ne te parle pas directement.

On a à peu près les mêmes problèmes physiques. Pincement des nerfs par des vertèbres du à une discopathie dégénérative. En crise, les douleurs sont plus importantes que la pire des rages de dent. Il ne me viendrait pas à l'idée que ces douleurs soient une illusion que l'on pourrait balayer d'un revers de main.

Mais il est inutile de rajouter au malheur passager de ses douleurs, un malheur chronique qui consisterait à déprimer sur mon sort ce qui ne ferait qu'augmenter les sensations douloureuses. C'était en partie le sens de mon post. Il y a aussi, pour beaucoup, des malheurs qui sont autres que des problèmes de santé, chômage, divorce etc. Dans ces cas je pense que mon post a tout son sens. C'est ce que l'on pourrait appeler en généralisant, les symptômes post-traumatiques qui peuvent déboucher sur de véritables problèmes physiques de santé et donc des douleurs. C'est très courant dans nos sociétés.

Ne le prend pas mal

Il n'y a aucune chance que je prenne mal quoique ce soit.

personnellement je me sens très bien dans ma vie et accorde plus d'importance au bonne choses qu au mauvaise

En effet ! Pour être plus précis j'aurais du préciser "si tout va pour le mieux et que vous vous sentez très bien dans votre vie alors il est inutile de profiter du cannabis pour ne pas penser".

amitiés.


La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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#11 
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Harfonte homme
Nouveau Psycho France
12 mars 2018 à  18:24
Salut,

En effet ! Pour être plus précis j'aurais du préciser "si tout va pour le mieux et que vous vous sentez très bien dans votre vie alors il est inutile de profiter du cannabis pour ne pas penser".

Elle est ambiguë cette phrase ou j'en fais une mauvaise interprétation ?

Dis comme ça, tu sembles prétendre que le cannabis ne servirait qu'à "oublier" (ou se vider la tête), lorsque l'on est mal. Comme je l'ai écrit en parlant de mon expérience quelques posts plus haut, moi ça serait le contraire : je ne fume pas quand ça va mal et je fume quand tout va bien.

Pour me "vider la tête" ou plutôt pour réorienter mes pensées sur l'instant présent et "reconnecter mon corps et mon esprit", et pour rejoindre quelques points que tu as développé, j'ai rien trouvé de mieux que la méditation. Mais ça n'a rien d'une vidange de l'esprit, au contraire, c'est prendre conscience d'autant plus de ce qui est responsable de mon mal-être, et accepter ce mal-être et ses causes tels qu'ils se présentent... et ça je ne considère pas que ça revient à "fermer le mental", au contraire. (d'ailleurs je pratique ce qui s'appelle la "méditation pleine conscience", c'est plutôt évocateur).

Tu sembles décrire la pensée humaine et la conscience tel une machine qui fonctionnerait seulement par des processus automatiques qui échapperaient à tout contrôle, et dont on ne pourrait se libérer (ce qui supposerait que l'esprit est une prison et n'a pas d'autre rôle que nous faire souffrir).

Le mental peut en effet entretenir sa propre souffrance, tout comme il peut entretenir son propre bonheur. Les émotions sont évidemment des réactions chimiques et électriques induites par la façon dont le cerveau et l'esprit vont interpréter certaines stimulations, mais aussi désagréable soit le stress, l'angoisse, le chagrin etc. ces émotions n'ont pas "aucune raison d'exister", à moins que tu considères qu'exister c'est être une coquille vide, autrement être mort. C'est ce qui nous définit en tant qu'êtres vivants.

Je trouve que tu abordes la question avec pessimisme et négativité.

Pour reprendre l'idée que le cerveau, il est vrai, peut s'auto-alimenter par exemple de stress (cercle vicieux), il en va de même pour ce qui est du contraire.

Dans les moments les plus difficiles que j'ai traversés, je me forcais à me rappeler et me répéter que "le positif appelle le positif" et que malgré toute la noirceur qui pouvait m'habiter dans ces moments là, me convaincre et me forcer que "c'est en allant bien que je ne peux qu'aller mieux", a toujours finis par me permettre de rebondir (ça sonne un peu "yes man" mais moi ça marche) big_smile

Bon cela dit après chacun ses expériences et perceptions, je ne cherche pas à dire que tu as tord ou que j'ai raison, je donne mon avis aussi !

Dernière modification par Harfonte (12 mars 2018 à  18:29)

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#12 
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Lecoq homme
Psycho junior France
12 mars 2018 à  19:11
Je n'ai pas dit que cette plante ne devait être utilisée que dans ce cas bien sûr, mais
qu'elle peut servir aussi ainsi en étant efficace par la faculté qu'elle a à placer le mental
dans un état de méditation sans pensée. Ce qui n'est pas rien chez ceux qui cogitent toujours
les mêmes scénarios de pensées négatifs.

C'est plutôt un constat optimiste que pessimiste.

Cela ne retire rien à ceux qui l'utilisent à d'autres fins et d'une autre façon.

La vérité est l'interprétation par l'esprit de la réalité. Par définition, elle est subjective et éphémère.

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#13 
avatar
Harfonte homme
Nouveau Psycho France
12 mars 2018 à  21:34
j'aimerais bien faire parti de ces gens la big_smile

Le seule chose chez moi qui se rapproche de ce que tu présente, c'est le fait que le cannabis me permet de répéter mécaniquement des tâches ne demandant que très peu voir pas de réflexion (les tâches répétitives), pendant une très longue durée, sans penser à quoi que ce soit... juste l'impression de ne penser à rien si ce n'est effectuer les mouvements moteurs me permettant de déplacer les membres de mon corps. C'est intéressant pour quelqu'un comme moi qui est en général incapable de rester concentré sur une seule chose plus de 10 min.

Mais bon, à la différence de ton exemple, c'est que d'une façon, je suis quand même focalisé sur quelque chose et d'un point de vue personnel, ça ne m'apporte rien, ça me permet juste de pas m'ennuyer à mourir dans certaines activités

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#14 
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Zarathoustra homme
Psycho sénior France
04 mai 2018 à  22:18
La drogue et plus précisément des drogues tendant vers le psyché permettent parfois de cibler sous une autre vue son présent, ou même entendre une musique sous une autre angle, qui à mon sens n'est pas une ouverture mais une contrainte - mais une contrainte positive, on se libère de ses yeux de mouches et on bloque sur quelque uns. Comme ne regarder que  la main sur un tableau et non l’œuvre en entier).

Ta comparaison n'est pas anodine car tu compares deux effets différents, avec deux moments de ta vie différent (plus jeune, plus maintenant).

Et si c'était le contexte qui influait ? Donc une comparaison avant et aujourd'hui emprunte d'une belle nostalgie dans ton discours.   La weed vient juste mettre en relief une angoisse ou des angoisses à mon avis.

Dernière modification par Zarathoustra (04 mai 2018 à  22:19)


Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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#15 
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Zarathoustra homme
Psycho sénior France
04 mai 2018 à  22:34
Mais pour répondre à ta question initiale...

Personnellement je ne pense pas à chercher "à penser".  Je laisse l'environnement me stimuler puisque seul (web, zique, etc) puis je fais un focus sur une chose.  La télé me gène parce qu'elle elle trop captivante (aux heures plus tardives). J'aime bien me laisser trimballer avec la weed et non qu'elle me serve de stimulant.

Je n'ai pas de plongé dans le passé. Ca je le fais sans weed, et dernièrement où je me suis pris une claque comprenant par rapports à des soirées, des moments de ma vie, que je m'étais pris 15 ans... grave le saut.

Je ne vais pas entrer dans une longue et fastidieuse analyse mais je vois la weed, comme une drogue aux rapports coûts bénéfices les plus efficace.  Tu peux avec pas grand chose te faire de super moments et avec des effets secondaires sur le court ou moyen terme quasi nul.

Par contre, il y a et c'est mon avis personnel, beaucoup trop de fantasmes et de mythes sur ce qui est moi une drogue, la weed, avec ses caractéristiques, point. Donc des bénéfices multiples, mais aussi un coût sur la santé mentale voire physique indirectement (ou directement avec la fumée), que l'on occulte. C'est très probablement dû à la prohibition, les uns la diabolise, les autres la rendent saintes.


Mais à mon avis, une drogue aura ses effets, commun à tous, mais ta part à toi est dominante.  Sauf cas extrême où le "moi" n'existe plus.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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#16 
sud 2 france homme
problème traitement France
04 mai 2018 à  23:50
A rien , c'est pour faire avancer le schmilblique...

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