[ Sexualité ]
Demande info grossesse et séquelles

#1 
Mwattsimplemt femme
Nouveau membre
17 mai 2018 à  20:13
Bonjour .....

Je m’appelle pauline je suis nee en Pologne en 1990, j’ai été adopté en 1991.

Je suis une jeune femme née d’une mère qui ete dans la drogue et un père dans l’alcool.....

Depuis toujours j’ai un physique que on pourrai caractérisé de anorexique et avec des problèmes de sociabilisation et de caractère .....

Voilà pourquoi je suis ici car depuis peu j’ai apri que tout ses troubles pouvez venir de séquelle du à la grossesse de ma mère biologique

Je n’ai aucune info sur le passive de ma mère bio.....


Comment peut on savoir si les troubles sont vrement du à des séquelles de la grossesse comme le’ syndrome du sevrage néonatal .....
Il y a t’il des moyens pour accepte plus facilement ses troubles

Merci

Pauline

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#2 
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janis femme
Adhérent PsychoACTIF France
17 mai 2018 à  20:27
Coucou Pauline,

Si tu ne sais pas grand chose du passif de ta maman, ni des circonstances de ta naissance, c est compliqué..

Au-delà de ces éléments, l acceptation de tes singularités peuvent être détachées de ce contexte qui t est inaccessible.

Tu peux peut être consulter un spécialiste (neurologue, généticien) qui puisse t expliquer les conséquences de la prise de drogues par la future maman sur le corps et le cerveau du bb.

Aime toi, et tes particularités te paraîtront peut être moins pénibles.

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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#3 
Anonyme1756
Invité
17 mai 2018 à  23:35
Bonsoir Pauline,

Ce que tu es aujourd'hui, qui tu es aujourd'hui, c'est le résultat complexe des interactions entre ton hérédité et les environnements dans lesquels tu t'es développée, in utero, au cours de ta première année de vie et au cours des suivantes...

Peut-être, si tu disposais de toutes les informations avec précision, pourrais-tu attribuer telle ou telle particularité ou trait de caractère à ceci ou cela avec un niveau de confiance élevé, mais dans les circonstances que tu présentes c'est trop flou pour dire quoi que ce soit avec certitude.

Si tu as une idée plus précise des consommations et du mode de vie de ta mère biologique, tu pourras trouver des informations sur les conséquences sur le foetus de telle ou telle substance et vérifier si tu t'y retrouves. Je pense que de nombreuses études scientifiques ont été menées sur ces sujet et que tu pourras te faire une idée, au minimum sur le plan statistique.

Mais si tu prends, par exemple, l'alcool, son action est si mprévisible qu'on recommande aux femmes enceintes de ne pas en consommer du tout pour éviter tout risque : apparemment des enfants pourraient naître avec un syndrome d'alcoolisation foetale (SAF) sans que leur mère ait bu abusivement, voire même en ayant très peu bu d'alcool au cours de la grossesse, et inversement des bébés en pleine santé naissent de femmes qui en consommaient plus que modérément. Alors, une forme marquée de SAF sera reconnue par les médecins, mais une forme mineure pourra passer inaperçue si l'on ne se pose jamais la question. J'ignore comment cela se passe avec les autres drogues ou médicaments et si les effets sont aussi aléatoires, ou s'ils sont aisés à identifier et attribuer.

Ceci dit je n'ai jamais entendu que l'anorexie (si c'est cela dont tu parles et non d'une maigreur ou faiblesse extrême dont tu ignores la cause) pouvait être le résultat de la vie utérine. Je connais une personne née et restée très chétive suite à l'anorexie de sa mère au cours de la grossesse.

Si jusqu'à présent tu t'es toujours aimée sans te poser de questions et si tu t'en poses aujourd'hui doutant d'être vraiment toi, en te demandant si tu n'avais pas le potentiel de tout autre chose mais que ton développement a été dévié de son cheminement naturel, si tu as l'impression de rencontrer plus de difficultés que les autres dans la vie en raison de handicaps multiples, alors je ne sais pas si l'injonction de t'aimer telle que tu es peut t'aider.

Si au contraire tu ne t'es pas suffisamment aimée, ou si tu t'es culpabilisée de différences, qui ne sont que le résultats de tes premières années d'existence, ta démarche d'essayer de comprendre et de faire la part des choses peut t'aider c'est certain. Reconnaître qu'on a démarré dans la vie avec des handicaps, certains que l'on n'a pas su dépasser, d'autres avec lesquels a fait du mieux possible ou que l'on a surmonté, peut faire prendre conscience de sa propre valeur.

J'ignore qui serait le plus apte à t'apporter l'information que tu recherches. Peut-être un pédiatre? Mais les médecins sont souvent pressés... Certains ici sauront sûrement t'orienter vers des ressources documentaires ou témoigner. Si tu as très peu d'informations sur le mode de vie de ta mère biologique au cours de la grossesse, le plus simple reste de partir de tes troubles et de rechercher les causes possibles qui pourraient en être à l'origine.
 

#4 
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Shaolin femme
Modératrice à la retraite France
18 mai 2018 à  12:18
Bonjour Pauline,

Est ce que tu sais ce que prenais ta mère biologique comme drogue?

C'est vrai que c'est difficile de te répondre comme ça, mais rien que ton passé et ton histoire peuvent expliquer ton mal être et ton anorexie. C'est pas rien quand même, y en a qui font des dépressions sévères pour moins que ça, et sans avoir été exposés à des drogues.

Cette recherche sur les causes de ton mal être n'irait elle pas de paire avec un désir profond d'en savoir plus sur tes parents et tes origines?
Tu dis ne rien savoir d'eux, est ce que tes problèmes ne viendraient pas de là au fond?

Personnellement, j'ai toujours eu des soucis d'anorexie. Aussi loin que je me souvienne (enfin c'est  surtout mon carnet de santé qui me l'a rappelé) je faisais de l'anorexie un peu avant mes 2 ans. Et ce mal être venait en fait de la dépression nerveuse de ma mère, urvenue quelques mois après ma naissance. Ma maman n'allait bien, alors je n'allais pas bien non plus. Pourtant, elle ne m'avait fait courir aucun risque in utéro.

Les enfants sont de véritables éponges à émotions, et ils ont comprennent et ressentent beaucoup plus de choses qu'on ne veut bien l'imaginer.

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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