Merci pour vos réponses. Je vais faire une lettre au procureur de la république, même si j'en attends rien, je vais le faire pour moi et pour ceux qui se sont fait jetter comme moi et qui n'ont pas la force / le bagage pour l'écrire.
De ce que je me rappelle de ce qui s'est passé, un gars de la zone que je connais un peu a voulu profiter de moi alors que j'étais bourré / défoncée. Bref, il m'a forcé à le sucer alors je lui ai mordu la bite de toute mes forces du coup il m'a frappé bien comme il faut. Quand il m'a mis KO, il m'a carotté toutes mes affaires (ordi, appareil photo, fringues, papiers, argent, couteaux, bouffe, traitements, ordos...)
Pour récupérer une partie de mes affaires (celles qui intéressaient pas mon agresseur mais me manquaient pas mal: des fringues, des papiers comme ma suspension de permis, l'adresse de ma boîte postale, mon passeport), il a fallu que je le retrouve par moi même. Puis, pour récupérer mon traitement il a fallu que je m'enfuie par la fenêtre de l'hosto où je me suis rendue après m'être fait jetté du comico comme une merde. A la pharmacie où on me délivre mon
TSO d'habitude, on m'a dépanné une boîte alors qu'à l'hosto on ne m'a filé que 2 Daffalgan codéiné sous prétexte que me filler autre chose n'allait pas m'aider à me "soigner"... C'est honteux. J'étais en manque, trop mal, et on m'a juste baladé de service en service sans soigner mes plaies, sans me faire d'analyses et sans me donner à manger avant le matin du jour suivant (parce que j'ai insisté comme une malade et qu'il fallait que j'ai un truc dans le ventre quand ils m'ont donné la pilule du lendemain).
Je suis écoeurée à la fois par mon agression et par comment cette affaire a été traité par les keuf et par l'hosto. J'ai trop la rage, ça me dégoute et je n'ai vu que des incompétants, qui ne voulaient pas se mouiller. J'en ai trop raz le cul de cette région où on ne s'occupe que des bourgeois. Ici, si tu es SDF ou (encore pire) SDF et UD (utilisateur/trice de drogue), il faut se démerder seul à ce que je vois. Mon
CSAPA est prêt à m'aider à faire des démarches mais bon vu l'efficacité et la bienveillance des flics à mon égard, j'ai peur que cette histoire reste sans suite
Quand je suis retournée au comico, j'ai vu une meuf de l'assistance aux victimes qui m'a conseillé de continuer mes démarches, mais l'autre connard de keuf là, vu comme il m'a traité, il ne m'a pas du tout donné l'impression que j'étais une victime...