[ Addiction ]
Comment avez vous réussi à arrêter ou baisser la coke ?

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#1 
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pierre
Web-Administrateur
10 juin 2018 à  12:01
Il y a des plus un plus de discussions qui demandent  des aides pour arrêter ou baisser la coke.

Je propose de regrouper les témoignages ici.

Vous avez pris de la coke pendant plusieurs années (sniff ou base), racontez nous vos tentatives d’arret Et vos succès, même si ils n’ont pas forcément duré.

Surtout qu’elles sont les astuces que vous avez utilisé pour réussir votre arrêt ou votre baisse ?

Pierre

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#2 
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Zazou2A homme
Psycho modo / RDR dreamer France
10 juin 2018 à  19:44
Salut smile

Pour ma part j’ai commencé la cocaine vers 16/17 ans. En sniff à ce moment là

Mes conso était d’abord festive, principalement en soirée, et ce n était pas à chaque soirée.
L’addiction s’est développé de façon assez incidieuse, et bien sûr je me suis rendu compte trop tard qu’il y avait un problème.

Entre mes 20 et 22 ans; je tournais à 30/35g par mois
A l’époque un prod a un peu plus de 70% (testé par un organisme espagnol)

Pour suivre ce rythme il a un moment fallu que j’en vende, sinon quoi mes consos n’auraient vite plus été gerable ...

On l’a vendait coupée presque à 40/50%; mais malgré ça, comme je consommais « pure » c est vite devenu une galère financière

A ce moment, j ai pas mal lâché les études, puisque de jeudi à dimanche je tapais, sans manger ou dormir presque.

J’ai passer parfois plus de 10-12g sur 60/72h
Je passais mes début de semaine à récupérer en descente dans mon lit ...

Je consommais à ce moment principalement tout seul; et à la fin je quittais très vite les soirées pour finir chez moi a taper

J’ai eu la chance de pouvoir en parler à ma famille; qui a été aidante et non jugeante, ça m’a bcp aidé.

J’ai d’abord essayer une cure; à l’epoque Le mucomyst était encore « expérimental » pour le craving.
On me donnait ça et sûrement un ou deux benzo.

Mais l’enfermement, sans tel, ordi ou quoi, quand on a l habitude de sortir non stop ... à 20 ans et quelque, ça le fait pas trop hmm

Je suis sortis contre avis médicale au bout de 3j, c était censé durer entre 12 et 20j

Je savais bien qu’a Ce moment, m’en procurer, m’en faire avancer etc était devenu trop simple, je savais que l’arret Passerais par un changement de quotidien.

Mes parents ont payé les 2/3 milles euros de dettes qu’il me restait encore; et après une soirée qui a durer 2j et où j ai passer bien 10g; je suis partis vers la corse

Ou je bossais déjà l été depuis 3 ans je crois

Les premiers jours; je n ai fais que dormir, en tout cas je n’ai pas bouger de ma chambre.

Ça a été franchement hard psychologiquement .... quand j ai retrouvé un semblant d’energie, je me suis desuite lancer vers l’alcool, et après une bouteille et demi d’en Get 27 et un abus sur les somnifères, je me suis réveillé à l’hôpital, après un beau coup de chance puisque l’on m’a dit Que « ça s’est joué à 2h prêt »

Retour au taff, j avais qu’une envie, me barrer; rentrer chez moi.

La encore j’ai eu énormément de chance; d’avoir un patron, des amis très compréhensif.

Ils ont réussis à me convaincre de rester; et « d’essayer » de bosser un mois au moins d’abord.

Pour ne pas être seul, j’ai été squatter chez un très bon ami; environ 20j

Ne pas être seul m’a aidé aussi; puis 0 plan de le village ou j travail.

Mais ça ressemblait franchement à une dépression ++
J’avais des somnifères pour réussir à gérer les insomnies.

Mais ce qui a vraiment aider une aide précieuse dans mon cas, c est la weed, j’en fumais chaque soir 1g ou 2
Ça me permettait et de mieux dormir, mais aussi de n pas trop avoir de craving.

Sans ça, pas sûr que ça aurait marché.

J’ai du coup passé 6 mois sans rien, avant de rentrer vers chez moi. Mais je n’y restait qu’assez peu, pour éviter trop de tentation, mon pote qui était mon fournisseur avait déménagé j’imagine que ça a aider aussi.

Pendant presque un an et demi encore je n’ai touché à rien; fin pas de coke.

C est à ce moment là que j’ai commencer les opi, qui avant ne me servait qu’en descente.

C est assez fou comme pendant ces 2 ans; j ai pu prendre du recul, et me rendre compte de tout les problèmes que pouvait entraîner ma conso de coke avant l’arrêt
Je les avait totalement occulté lorsque j’étais dedans.

A 24 ans; je m’étais mis aux opi et avait déjà un TSO oxy que j’injectais.
J’ai recommencé la coke; principalement en IV maintenant.
Mais en m’imposant quelques règles

Déjà ne jamais acheter plus d’un gramme ou 2; ne jamais recommander une fois la dose finie.

Éviter les sessions prolongées; et au cas où « fuire » chez mon frère ou autre amis.

Depuis je n’ai plus de problème d’addiction à ce prod, d’ailleurs je préfère, comme pour l’IV (en extra depuis que je suis au suboxone) être capable de consommer de façon raisonnée; sans avoir peur du prod, de la pratique ou de la rechute.

Même si ça n’est pas tjr simple à expliquer, bcp de gens pensent qu’apres Un arrêt il faut forcément rester abstinent sinon quoi on rechute.

Pour moi ça n’a pas été le cas, et donc depuis plusieurs années mtn, je me permet un kiff, pendant l hiver environ 1,5 g IV toute les 2 semaines, parfois ça peut être un peu plus.

Et l’ete Comme j’ai le boulot (6 mois/an) la c et des extra très rares; 1 par mois environ.

En IV pour les sessions solo, et en sniff si c’est pour les soirées genre boîte ou quoi !

Voilà pour ce qui a été de la « gestion » de mon addiction à la coke, puisque j ai arrêté ma conso « problematique » mais pas de consommer totalement.

Pour en arrivé là il aura fallu 2 ans d’abstinence totale chez moi. Et j’imagine que les opi ont joué aussi un grand rôle dans tout ça !

Le fait qu’il n’existe pas de ttt de substitution, et le côté déprime ultra hard que peut entraîner l’arrêt; malgré qu’il n y ai pas de dépendance physique; font que pour moi, une addiction à la cocaine n’est absolument pas plus simple à gérer que celle aux opi

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drogue-peace

Zazou

Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..

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#3 
lucyfer homme
Nouveau membre
11 juin 2018 à  01:42
bonjour cela fait 1 an que j ai arreter la cocaine.

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#4 
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pierre
Web-Administrateur
11 juin 2018 à  07:51
Merci Zazou pour ce témoignage qui explique vraiment bien l’addiction à la coke et les moyens d’en sortir.

Lucyfer il faut être un peu plus explicite, ton témoignage ne sert à rien comme cela.

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#5 
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babaji
international freak Nepal
12 juin 2018 à  12:11
Salut
J ai dec ouvert la cc a une vingtaine d années jen Ai pas aime le rapport qualité /prix  j  étais ds le speed et les dinintels et l orthenal je trouvais ça horriblement cher pour ce que c était compare a ce bon speed pharmaceutique ,les prix a l époque était incroyables 150,200€ un gramme )n étant pas rock star ça ne m a pas attire plus que d autres dopes comme les premiers extas et les acides début 90s
Puis je passe presque 20piges sans en reprendre étant plus ds les opis et la ganja le charas
Puis je redécouvre la cc. En shoot suite a un coup dure de la vie ,ma femme s étant suicidée,je suis retombe ds la dope alors que je vivais très loin de tout ça  et pendant presque un an je tournais au speed ball 1gde chaque /jour vu la qualité merdique de l hero ,la cc était bonne par contre ds mon coin on trouve vraiment de la bonne c mais la came est pourrie comme partout en France
Je me barre en voyage et je découvre la méth j ai oublié de suite la cc et surtout malgré son apparente innocuité je sentais bien que la cc est l une des pires dopes psychologiquement
En rentrant en France pas de méth mais aussi un dégoût pour pas mal de dopés, donc si je me fais un extra c est tjrs seul ,le fric pour un demi et basta jamais dd lendemain ,moins d unf fous par mois c est comme la picole c est même qd je shoote j y vais mollo ds le dosage je ne planifie jamais mes prises c est très irrégulier
Df plus autour de moi je vous des anciens potes tomber ds la base ils changent carrément de mentalité aj point que nos existences se sont sépares on n a plus rien en commun
Si j ai une envie simplement un bon pet de ganja  et cs me calme ,aussi je pense a toutes les merdes que je me suis déjà mis ds le corps et c est assez
Et aussi mon côté écologique qui intervient car la production de cc. Est catastrophique pour la faune et flore locale
Tout le monde s en cogne mais moi ça m a motive a prendre de sacrées distances avec cette dope qui paraît pas si dure et qui est vraiment toxique

Amicalement
Babaji

La dope fait mieux passer les moments sans argent que l argent les moments sans dope

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#6 
bazukero homme
Psycho junior
12 juin 2018 à  15:01
ma premiere ligne de coke etait en 1985, mais a cette epoque c 'etait asser difficile a trouver surtout ds mon bled de 3500abitants ,mais je preferai l hero, et donc je n'ai pas vraiement repris de coke jusqu en 92, l ouverture des frontieres et les premier voyage a rotter, ou le speed ball a commencé" a etre ma drogue quotidienne...en 2000 je suis parti vivre 6ans a Bogota en colombie, ou là j ai decouvert ce qu etait vraiement l addiction (l hero etait au minimum a 80% (en arrivanr a bogota je fixai 2g /jour d hero française, mon permier plan a bogota , on avait un demi gramme pour 4, que l on a pris en sniff et j ai fait une od direct...(et bien tres vite je me suis retrouvé a taper entre un a deux g d hero en fix par jour et une cinquantzine de pipes de basuko (le crak local)par jour (le crack  etant a l epoque ds mon bario a 2000pesos le g (soit 0.75€ le gramme)au bout de 6 ans ,azpres une 90 tine de kilo et mes dents en moins je me suis sauvé de Bogota, et en arrivant en france vue la qualite de la coupe que l on apel heroine en france, (j ai tapé 5g en 12h pour etre moins defoncé qu avec un quard de colombienne) et vue le prix de la coke qui arrivent a etre de bonne qualité en france mais l hero derriere ne suis malheureusement pas, et donc c 'est en allant taper quelques année de la came de la qualité et au prix que l on trouve ds un pays producteurs, j ai mis 9000km et l ocean atlantique ente mon dealeur et moi, et en retapans la qualité française , autant rester sur la meta (ou si j avoue je ne crache pas sur  un skenan de tps en tps...). mais si je n avais pas quitté" Bogota il y a maintenant 12 ans, j y serai encore 6 pieds sous terre...

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#7 
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babaji
international freak Nepal
12 juin 2018 à  15:29
Bazukero

J ai un peu le même chemin que toi pour l’hero, j’ai voyagé en Inde, Pakistan, Laos, Cambodge, ou j’etais accro a un demi G par jour et la methamphétamines  très prisée la bas j ai accroché direct.

Je n’ai pu m’arrêter qu’a mon retour si j’etais resté là-bas je serai mort c’est certain.
Un quart de meth quotidien ou 5 pils de yaba tous les jours.

De retour en France j’ai foncé ds un Caspa que je connaissais et j’ai reçu 180mg/jour de méthadone pour etre bien on voit direct ce qu’est de la vraie dope par rapport a l’ersatz que l’on trouve ici j’en ai jamais repris je préfère mon tso depuis.

Amicalement Babaji

Édit modération : fait un petit effort d’ecriture stp j’ai corrigé car c’etait illisible c’est dommage car tu as des posts intéressant Suf

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#8 
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Dounia femme
Psycho junior France
13 juin 2018 à  01:12
Salut à tous,

J’ai un lourd passif avec la C puisque ça fait une quizaine d'années que j’en prend de temps en temps. J’en consomme exclusivement en sniff.

C’était uniquement festif au début mais après l'arrêt de l’héro, j’ai basculé dans une conso trop souvent en solitaire et un peu glauque.
(Genre se planquer de son mec et de ses gamins pour aller s’en coller encore une dans un nez qui saigne déjà...)

Je ne peux pas dire que je suis abstinente puisque je consomme encore régulièrement (trop d’ailleurs en ce moment).

En revanche, j’ai une idée claire et une certaine expérience de ce qui m'aide à ne pas consommer de C, et de ce qui m’a sans doute permis de ne jamais trop déraper avec ce produit merveilleux mais bien accrocheur... puisque malgré tout, je peux dire que je n’ai jamais complètement basculé, claqué tout mon fric et passer mes journées autour de ça!

Pour moi, ce qui fonctionne c’est les pauses régulières d’au moins 1 à 2 mois plusieurs fois par an.
Même si le craving est parfois intense, j’arrive à me forcer à ne rien acheter et ça marche.

J’essaie maintenant de revenir à un usage exclusivement festif et collectif avec quelques moments en solitaire quand la situation s’y prête.

Ecidemment c’est facile d’écrire devant son écran que la seule solution c’est de se fixer des barrières et de s’y tenir... mais comment faire pour y arriver?

S’il y avait une réponse magique, je serais bien ravie de la partager avec vous.

Ce qui m’aide moi à tenir ces limites c’est mon encadrement au Cspa où je vois médecin, psychiatre et psychologue et où je peux même faire de la sophrologie.
Il y a aussi le sport, les voyages et le sourire de mes enfants, mon mari qui m’aime et me soutient...

Surtout, il y a Psychoactif, dont j'étais une lectrice passionnée bien avant de m’inscrire. Bref, une communauté sans jugement où on trouve du soutien et des gens qui vivent les mêmes expériences.

Pour l’héro, je suis passée par une cure et j’ai coupé avec tout mes contacts dans ce monde là.
J’ai perdu des gens chers, mais j’ai fait un choix.
A mon sens, je suis trop fragile pour me permettre des extras (bon aller, un peu de skenan de temps en temps wink).

Pour la coke, j'espère pouvoir continuer à jongler avec mes limites encore ces 15 prochaines années ?

Quel que soit votre but, je vous souhaite à tous bon courage pour la réussite de vos projets (et arrêtez de dire que la coke c'est de la merde!!! C’est un produit magique... qui peut parfois nous conduire nous en toute responsabilité à faire de la merde, mais ce n’est pas pareil!)
Bises
Dounia

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#9 
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similana homme
Psycho junior Suisse
13 juin 2018 à  01:45
Je consommais de la coke par IV au début des années 90, occasionnellement parce que c'était assez rare, et très cher (350chf/g). J'ai arrêté quand je me suis retrouvé en prison, suivi d'un séjour de 18 mois en détox ( peine suspendue en faveur d'un traitement thérapeutique).

Ensuite j'ai eu deux ans de liberté conditionnelle, avec tests d'urine réguliers. Avec le temps ça m'est sorti de la tête, et je suivais des cours de maîtrise le week-end en plus de mon job en semaine.


En 2002 ou 2003, j'ai recommencé la coke, et j'ai très vite basé (parce que les rails ça va un moment, et que les IV laissent des marques).  Je me suis imposé un cadre que j'ai respecté : drogues le week-end et travail la semaine.

J'occupais un poste à responsabilité, j'avais besoin de toutes mes facultés pour être les assumer. Je fumais de l'herbe parfois en semaine, mais rien d'autre.

En quelques mois j'étais arrivé à acheter 10g tous les vendredi. J'en fumais un partie avec un pote qui faisait que le dealer soit ponctuel, ou presque, et je finissais le reste chez moi. Ensuite je dormais et je recommençais une semaine. Ca a duré 2 ou 3 ans,  puis les fréquences ont commencé à s'espacer. J'ai arrêté pratiquement du jour au lendemain, quand mon corps était tellement saturé de coke qu'il s'est défendu par des tremblements/spasmes dès que je passais à l'ammo, au point que je ne pouvais plus tenir ma pipe sans tout renversé.

Là j'ai compris que je devais faire un break, et à chaque fois que je voulais fumer j'étais mal. Mais l'envie revenait très vite, et j'étais dans un espèce de mouvement de balance entre envie et répulsion. Pour m'aider, j'ai acheté de la caféine anhydre, et je m'en faisais de gros rails le vendredi en fin d'après-midi. L'effet est similaire à 5-6 espresso, ou plus, et pour moi caféine en dose massive et cocaïne ne vont pas bien ensemble.

A la même époque je crois, mon toubib m'a prescrit de la ritaline, puis du dexméthylphénidate  (focalin), sans lien avec mes conso de coke. Mais ça pouvait pas mieux tomber, parce que ça atténue énormément l'envie de coke, pour moi en tous cas, puisque j'ai attendu 3-4 ans pour en reprendre.

Et le jour où j'ai connu la meth, et surtout que j'ai eu la recette pour faire des thaï, je n'ai plus d'attrait pour la coke. ( je ne liste pas ce produit dans mes trucs&astuces, parce que ça peut être plus difficile encore à gérer pour la beaucoup de monde )

Premier truc à l'époque, pour m'aider à pas reprendre de la coke, caféine anhydre, deuxième truc, ritaline ou équivalent. En état de gavage à la limite du dégoût qui a facilité le truc, et non en craving.

Les ténèbres n'existent pas. Nous errons dans le noir car aveuglés par trop de lumière !

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#10 
azertyuiop98765 homme
Santoryu Oni Giri (adhérent PA) France
18 juin 2018 à  08:03
Le problème avec la C, c’est que t’en qu’il y en a, on en prend... Dès que je met le nez dedans j’ai véritablement du mal à m’arreter et j’attends le week-end suivant pour en reprendre et des fois l’attente est longue...

Voilà je suis addict à la C, c’est dit !! Je vais en prendre une dernière fois au week-end qui arrive, festival oblige (hellfest, si qqun du forum y va on peut tjs se croiser !) et après je vais arrêter, il faut que je trouve un moyen de la substituer à de la weed CBD par exemple...

J’ai été addicte à la mdma quand j’avais 16-17 ans, j’ai fait une surdose ainsi qu’un coma éthylique, ramasser par les pompiers, à l’hopital ils m’ont attaché ce j’étais violent vu que j’étais en manque... ce qui m’en a sauver c’est mes amis qui étaient là pour moi, mes parents a l’epoque m’avait enfermé chez moi avec interdiction de sortir de la maison, heureusement que mes amis sont venus me soutenir dans les moments où je pétais les plombs et que je cassais tout car il me fallait une dose ils me ramenaient de l’alcool de la weed et du tabac pour essayer de compenser, ça marchait la plupart du temps mais il y a eu qqs fois ou j’ai tapé très fort dans les murs et même frappé un de mes amis qui était venu me voir... mes parents en ont fait les frais aussi, ils se sont même séparés car je leur ai mis mon état sur le dos car ils ne s’entendaient plus. Ce qui n’a pas été plus mal finalement !!

À savoir je n’ai touché à rien mis à part une ou deux fois en 10 ans où l’on m’a proposé un peu de c, une fois chez des potes et ma femme était curieuse de voir comment on tapait elle n’avait jamais vu et une fois à un mariage ou j’ai fini dans un sale état avec l’alcool la c et la weed...

Là, ça fait environ un an que je reprends de la c car un de mes plus proches pote en prend et je suis retombé dedans comme un con... ma femme n’est pas au courant que j’en prends sinon elle me tuerait !! C’est la seule chose sur laquelle je lui mens, j’en ai honte ?

Du coup j’ai décidé de tout arrêter après ce week-end mais je vais en prendre plus que de raison, et probablement tester une fois l’injection pour voir les effets... le plug a été testé cette nuit c’est plutôt top mais pas la descente qui est plus violente qu’en snifant et tue le bide, surtout après 3 prises, environ 1.5g de pris comme ça... Bon désolé de raconter ma vie comme ça, mais j’en ai besoin je pense de vider mon sac avant l’arrêt de cette drogue qui rend addicte assez rapidement... Même en la snifant...

Je n’ai pas réussi à en baser avec du bicarbonate par contre, j’ai pourtant jeté un œil à 2 vidéos qui sont très bien faite. Du coup je la base avec de l’ammoniaque mais c’est assez terrible en goût et ça fait des ravages au niveau des poumons... Il faut que j’arrive à le faire au bicarbonate pour ce week-end que l’on ne se tue pas les poumons !!

Merci de m’avoir lu, n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mon arrêt après une dernière fois qui sera je pense magistral !!

Une bonne défonce c’est avec des amis et seulement en teuf ! Il faut que ça reste festif !
Azertyuiop98765
https://www.psychoactif.org/forum/adhes … oactif.php

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#11 
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rootdjack homme
Nouveau Psycho France
19 juin 2018 à  19:18
Perso je suis tombé dans la cc après avoir stopper la blanche,comme beaucoup (un des effets de la substitution).Je suis vite passé de l'injection a la galette......je ne m envoyais plus a coté,je pouvais taper autant que je le pouvais/voulais sans me trouer 100 fois a poil du sang plein le corps....j'ai mis 1000 bornes entre la rue Mira et moi pour continuer de plus belle à baser à Nice....jusqu'à ce que mon plan disparaisse et que je ne trouve plus que de la soupe (basable mais avec ce gout de plastoc a gerber)....ça m a gavé et comme je n ai pas cherché ni trouvé d'autres plans,je me suis rabattu sur la ritaline......bref je continue de butiner cette fleur nommée dépendance!!!

Support , don't punish.....

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#12 
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Zarathoustra homme
Psycho sénior France
27 juin 2018 à  02:07
Mon histoire de la coke :

Au départ c'était une à deux fois par mois avec un pote en particulier. Généralement des petites dose comme un gramme de super coupé à deux.

Vint ensuite une routine, soit de s'appeler n'importe quand, comme nous étions dans paname en deux stations on se retrouvrait.

C'était vraiment jouissif comme délire, car toujours à deux et dans des bars.

J'étais par contres très déçu de la qualité, j'en avais tapé sur Barcelone pour la première fois et elle était puissante, là c'était de la parisienne soit hyper coupé.

Nous avions donc installer cette routine à toutes les semaines, puis quasi deux fois par semaine.s Sauf Que maintenant les derler avait changé sa came, bien meilleurs et on s'en prenait 3 à deux, puis deux.

Et ce pendant des mois... parfois défoncé jusque 4h00 dans paname moribond avec l’énorme poids sur la conscience


Il n'y avait plus  avec mon pote un moment sans coke.

Au bout de 4 ans à disons 10 à 12 g mensuel.

Est arrivé un deuil (qui ne m'a pas touché j'insiste mais important) et j'ai profité pour vouloir arrêter la coke car je ne supportais plus d'être aussi dominé par un simple appel pour une soirée.

Puis j'en avais assez des descentes... trop dures et de cette dépendance psychique très intense.

J'ai pris rendez-vous chez un médecin, qui m'a orienté vers une psychothérapeute, école de TCC, et avec elle on a entamé un processus basé sur le gestion des émotions, les pensées automatiques etc puis comment et radicalement mettre fin à la coke.

J'ai ai discuté mon pote de défonce mais lui ne voulait rien savoir, il adorait ça et l'idée du sevrage lui était inenvisageable.

Chose importante, c’était toujours lui ramenait la dope via son dealer. Jamais mois en 5 ans !!!


Il m'a saoulé parce que moi je souhaitais arrêter et lui non, donc encore une fois... un appel "tu fais quoi ce soir" et je retrouvais le pif gavé de blanche.

Donc j'ai rompu avec lui. Lui disant faut que j'’arrête, je dois me protéger. 18 mois de coupures du monde la teuf, soirée, ou alors avec des amis qui ne prenaient pas de coke.

Donc plus de dealer.

toujours des séances de psy et aussi de méditation, celle-ci m'a énormément aidée. EN méditant je me remémorai les moments de souffrances avec la coke, grosse angoisse, puis toujours en méditant elles disparaissaient. J'ai comme purifier plein de flash back qui me me crée des angoisses très forte.


J'ai revu mon pote 18 mois plus tard et j'étais heureux de lui filer de la super coke du DM. rien à voir
Là j'ai dû taper trois ou quatre fois mais j'ai ensuite définitivement arrêté, car le sevrage avait marché. Et étonnamment le coke, ses effets ne me plaisaient plus.


Mes plus mauvais souvenir : être déchiré dans un Paris les lundi ou mardi, ville morte-musée Paris, et glauque vers les 4H00. Là je n'arrivais même plus à sniffer  car trop de dope dans les narines, sinon plus autnt d'effet de relance : et le sentiment d'assumer le retour chez moi, la descente.

Cela dit et j'insiste avec des superbes coke, peu de descente brutale. Par contre t'es hyper alerte.


Quand je pense à mes trip mdma, psilo, je le dis vraiement que la coke te rends con. Avec cette confiance en soi ridicule

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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#13 
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LLoigor homme
Modérateurs Russia
27 juin 2018 à  14:48
J'ai coupé net toutes envie de crack d'une manière peu commune : la methadone.

En 2003 j'étais addict a l'hero et au crack.
Je prenais du sub en sniff les jours de "pas de came" et je flinguais mes quelques économies et demandé des croum a toute ma ville pour baser.

A mon rdv addicto (très rapide au passage: un coup de fil et une discussion de 10min, rdv le surlendemain, au centre 15min avec un infirmier, 20min avec un psy et 1h avec l'addicto, puis redescente a l'infirmerie un pipi et ma metha).

L'addicto j'ai joué franc jeu sur tout, dit que le subu ne me calmé pas mes envie, que j'avais déjà pris de la methadone acheter au black.
Et que mon craving du crack etait le moins gérable.

L'addicto m'a dit qu'il pensais qu'en me mettant a un haut dosage cela pourrait fonctionner.

Je suis passé a 120mg directement (j'ai augmenté un peu et redescendu a 120mg assez rapidement).

Bilan : grosse lune de miel qui m'a fait oublier toute envie de came et de base pendant 3 mois.

Car je suis allez a un teknival j'ai la aussi etait franc expliquant que d'une part je voudrai avoir 3 jours de tt.
Et qu'il y ai une chance que je reconsomme.

Durant le week-end j'ai tapé une trace de came uniquement après ce qui me faisait le plus envie : une session crack.

Après cet ecart en 3 mois, ma prochaine conso de came je m'en souviens même plus (ca m'interressai plus) et du crack 3 a 5 fois par an sur 3 années.

Bref c'était fini. Du coup la methadone a relativement haute dose aura eu un excellent résultat sur le craving.

D'autres personne qui tapais du crack on testé cette methode via leur centre et on eu de bon résultat.

Bon après j'aurai etait addict qu'au crack je ne sais pas si je me serai lancé dans la methadone.

Mais au point ou j'en etait quand j'ai passé la porte su centre avec la rabla et le crack, j'avais tout a gagner avec la methadone.

Вам не нужно делать ничего, кроме перевода подписи

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a la fumette c'est la drogue qui à été la plus dure à arrêter

j' ai commencer assez jeune les drogues 14 ans premier joint de shit mais je n'est jamais été une grande fan et pour tout dire mon dernier joint je les fumer il y a au moin 4 ans

les problèmes sont venu avec la coke ver mes 26 ans . Au début j'avais une consommation festive mais même à cette époque , ca a pas mal foutu la merde dans ma vie . Trop de sortit , trop de dépense d'argent , impossible de garder un emploi stable .LA VIDA LOCA quoi , je n'en garde pas un si mauvais souvenir mais j'y est perdu un poste de fonctionnaire , fait beaucoup de connerie et  mes économie ont littéralement fondu

ver mes 28 ans j'ai commencer la morphine en IV  et trés vite j'ai totalement perdu le contrôle    nouvelle perte de mon emploi . Parents à qui j'avoue tout et qui veule me faire arrêter mais imposible de décrocher

deux ans d'horreur à devoir retourner chez mes parents n'ayant plus les moyens d'assumer  un appart .Obliger de me piquer en cachette . Et dans mes virée sur gare du nord je rencontre Mr crack

Coup de foudre instantanée , j'y ajoute trés vite les IV de coke

j'ai tout fait ,cure , CSAPA , psychiatre ,psychologue , antidépresseur , on ma même diagnostiquée une bipôlaritée et mis sus thymorégulateur   , TSO la total

Mais impossible de mettre un frein à mes conso dés que j'avais du frique illico je replongeais ; Aujourd'hui je me demande si je le voulais vraiment

à mes 30 ans je decide de  me prendre en main je  sui mon traitement psy à la lettre et stoppe la morphine et les IV de coke

Mais bon comme beaucoup j'ai fait un énorme transfert et me suis mis à fumer du crack quotidiennement ;

j'en pouvais plus j'avais l'impression de ne jamais m'en sortir de détruire ma famille de n'être qu'un poids pour ceux que j'aime

j'ai fait une TS mes parent mon retrouver baignant dans mon sang , complètement dans les vape

Pompier , dé choque , et quand j'ai repris conscience les médecins et ma famille on décider de m’interner . Moi bien sur j'était contre . J'ai donc été hospitalisée sous contrainte

Attachée à un lit pendant 24 H ( je devais même utilisé un bassin pour pissée )et transfert en unité psy fermée   
pyjama , bourrée de médoc à plus pouvoir parler , ni appel ni sorti ni visite

Ca a été un choque , je sais pas pourquoi mais quand je me suis retrouver la première fois dans ma chambre d'hôpital j'ai dessidée de tout stopper

il m'on garder  1 mois quand je suis enfin sortie j'ai tout jetter . Médoc , pipe , reste de gallette

et depuis je n'ai plus rien toucher pas même un atarax (ca fait un an)

Je ne dis pas que l'abstinence total est une fin en soi mais pour moi c'est se qui ma sauvée . Aujourd'hui je revie

Il faut jamais désespérer quelque soi le nombre de rechute et croire en soi

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#15 
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Zarathoustra homme
Psycho sénior France
27 août 2018 à  22:52
J'avais un reste, plus de 2 grammes quand même est de la très forte, donc vraiment des petites traces et tu pars. 5 mois qu'elle était-là, je la conservais, pas défi et pour un "pourquoi pas".

Puis je rentre de vacances, 4 semaines où j'ai dû voire 5 bières et quatre verres de vins pas plus...

Mais voilà sur le trajet du retour mon salopard de cerveau ne pense qu'à ça. Mince alors moi qui me croyais sevré !

J'attends le soir et je commence. Comme d'habitude les premières sont les meilleurs, ensuite tu ressens rapidement la supercherie, soit tu es entrée dans le cercle vicieux. Ton esprit en redemande, ton autre esprit sait que plus tu vas en prendre plus tu vas morfler, mais voilà, quand tu en prends ça relance, moins que les précédentes. Arrive la petite descente... alors on relance ?

J'ai eu le courage de dire stop, pourtant au bout d'un moment ça réclamait fort... je me suis levé, j'ai tout balancé dans l'évier. Puis j'ai géré une descente assez facile finalement (avec de la mauvaise qualité tu souffres beaucoup plus).

J'étais super heureux d'avoir dégagé le produit.

Lendemain gênant pour la fatigue un peu tenace. A ce propos, tu sais que tu décroches sur ce genre de drogue quand tu ne supportes plus de bousiller tes humeurs, ton énergie le lendemain. Bu beaucoup d'eau, pas mal manger. Et grosse nuit.

Surlendemain niquel. J'ai repris mes truc de méditation pour me replonger dans la prise (Je démarre, je me mets en situation en gros au bout d'un certains temps, une toute petite angoisse arrive et elle se dilue).

J'espère ne plus jamais reprendre cette dope.

Autant dans quelques semaines se présentera une petite soirée md (j'en prendrai 100 à 120mg pas plus) et je sais que les lendemains, sans trop boire seront supers. Idem pour une soirée psilo, là c'est du facile. Mais la coke ? Pffff Une sacrée pute par excellence.

Dernière modification par Zarathoustra (27 août 2018 à  22:53)


Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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#16 
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sweetheart femme
Nouveau membre Czech Republic
06 novembre 2018 à  18:27
Coucou tout le monde <3

Je vais essayer de contribuer avec mon témoignage. Je suis une femme dans la vingtaine, pour 1,75m je fais entre 50-54kg.

J'ai grandi dans un environement où l'alcool et  la clope étaient courants, la beuh rien d'étonnant, les benzo non plus (quand j'étais petite, je pensais que ce sont des cachets anti-stress, et je ne connaissais pas une maman qui ne les prend pas). La coke était assez présente aussi, mais ça j'ai compris des années plus tard (quand je l'ai essayé moi aussi).

La première fois je l'ai essayé quand j'avais 17 ans, et c'étais seulement conso unique.
Les 3 ans suivantes j'avais pas vraiment occasion à réessayer, mais vers 21ans j'ai rencontré à travers de mon boulot des gens qui en prenaient, sans le cacher. Entre 21-22ans je consommais mais uniquement dans le cadre festif, et toujours invitée.
Après je suis partie faire mes études dans une petite ville, où il n'y avait pas de la cc, et surtout pas de potes à la prendre avec moi, donc aucune motivation.
Après une année et demi je suis revenue dans la grande ville et c'est là où tout a "vraiment" commencé.

Faisant partie d'équipe de communication, j'étais obligée de rester réveillée souvent la nuit entière 3-4 fois dans la semaine, et en plus aller au bureau environ 3 fois par semaine. En plus, après des nuits blanches passées au travail, souvent au lever du jour on a décidé de se faire une petite "after" rien que à nous, hors le boulot, histoire un peu se détendre et un peu faire la fête, nous aussi.

Dans mon boulot c'était même apprécié (même si personne ne le disait en voix haute) de se booster, car je ne connais pas une seule personne qui arrivait suivre ce rythme fou "au naturel". Et ceux qui ne sont pas performants sont vite remplacés, c'est ainsi.
C'est là où j'ai commencé consommer hors cadre festif.

À la fin de 2016 j'ai été déplacé dans la filiale en Suisse, et là le rythme de travail était super fou, je me souviens de passer des nombreuses heures au boulot, mes responsabilités ont augmenté aussi, et la coke était partout, littéralement partout.
Pour tenir le coup et aussi pour être plus à la hauteur, je prenais entre 1-1,5g par jour, en sniff, ce qui a fini au bout de 2 mois par une OD avec un arrêt cardiaque.

Après, effrayé, j'ai fait une pause de 3,5 mois, puis c'était reparti.

Là, depuis début 2018 j'ai consommé 3 fois uniquement, j'ai fait une longue pause, et voilà ce qui m'a aidé:
- chirurgie esthétique avec le temps de convalescence imposé
- partir à l'autre bout du monde (pas des destinations très branchouille) et changer de lieu souvent, comme ça j'ai connaissais personne de qui acheter
- m'éloigner de toute personne qui m'incitait à la conso
- arrêter de faire la fête
- créer un fichier "craving" où j'ai essayé de décrire le plus précisement dans quelles situations les cravings arrivaient, et ensuite essayer de les éviter
- arrêter de boire de l'alcool pendant 3 mois
- commencer faire du sport

Le pire pour moi était de m'éloigner de certaines personnes qui jusqu'au là étaient mon seul monde, que j'ai grandi avec, y compris de certaines personnes qui font partie de ma propre famille, de me trouver des nouveaux amis, de ne pas les (et le monde sans cocaïne) trouver fade et chiant.
J'ai beaucoup souffert de ne plus faire la fête, surtout que j'ai eu beaucoup de super souvenirs, des fous rires, des trucs que je ne pense pas pouvoir vivre ailleurs. Les premiers semaines j'étais déprimée, chiante, énervée, triste, j'avais impression que je suis en fin de vie.

D'ailleurs, comme c'était pas ma première tentative d'arrêter/ralentir, je savais que vraiment pour un temps assez longue je ne peux pas me permettre faire des exceptions niveau fête, car toujours quand j'ai voulu faire une exception, je me suis barrée pour 3 jours de consommation hors-limite.

Je dois avouer aussi que malgré le temps passé des cravings parfois frappent sans raison, super intensifs, même en essayant d'éviter tous les triggers.

J'ai même arrêté de bosser pour un certain temps, histoire de vraiment m'éloigner de ce environement toxique au max.

Là, j'ai repris le boulot lentement et j'avoue que c'est pas facile, que la tentation est vraiment à chaque coin et que les souvenirs on les efface pas, donc souvent ça me traverse l'esprit que si j'avais un peu de la cc, je pourrais être plus performante, terminer plus rapidement et avoir encore d'énergie pour avoir une vie sociale comme avant... je dois toujours me rappeller que déjà plusieurs fois ça a pas bien fini, que vite je suis tourné à un cercle des conso quasi illimités.

J'espère que mon témoignage peut aider un peu, et que c'est au moins un peu cohérent.

Merci pour la patience de me lire, bisous à touTEs <3 <3 <3

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#17 
zybane femme
Nouveau membre Belgique
07 décembre 2018 à  23:03
Bonjour à tous,

voici comment j'ai réussi à arrêter la coke:

il y a deux ans j'ai repris de la coke après quelques années d'abstinence. je suis retombée dans l'addiction des la première ligne. Heureusement je ne consommait qu'avec une seule de mes connaissances, le reste de mon entourage n'étant pas au courant de ma consommation. J'ai commencé par un gramme par jour et rapidement ça n'a plus été suffisant, je suis arrivée à 3 grammes par jour en sniff. A la fin mon nez était tellement bouché que je n'arrivait plus à prendre mes lattes donc j'ai commencé à fumer. ça a duré quelques mois. Heureusement je n'avais qu'un seul dealer dans mes contacts. Le problème est que ce dealer me harcelait avec des sms de promotions (style 3 grammes pour le prix de deux).
Un jour j'ai décidé d'arrêter , c'était ça ou la morgue.
j'ai dis à la personne avec qui je consommais parfois que je ne voulais plus le voir.
j'ai changé de numéro de téléphone pour ne plus être harcelée mais évidemment je connaissait le numéro du dealer par cœur à force de l'appeler. je lui ai raconté que j'avais été arrêtée par les flics avec 10 g sur moi et qu'ils voulaient savoir qui était mon dealer je lui ai promis de ne pas le vendre mais je lui ai dit de faire attention car j'étais surveillée. je sais ça paraît un peu gros comme ça mais ça a marché. J'ai dis à mon entourage que j'allais être mal pendant un moment à cause de l'arrêt d'un antidépresseur.C 'est ainsi que j'ai enfin réussi à me sevrer, je n'avais plus de contacts et la volonté d'en finir avec cette merde. Le sevrage a été très dur. Mais j'y suis arrivée. aujourd'hui je ne consomme plus du tout.

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Je réponds encore à ce post désolé, mais j'en suis arrivé avec ce produit à le dominer, non pas quand il est devant moi, impossible, sinon que je jette dans l'évier ce qui serait de trop. Par exemple l'autre jour je reçois un pochon de peruvienne, quelle puissance et quelle douceur, mais deux grammes. A peine tu lâches tout petit traits que ça frappe. Aussitôt je jette bien que défoncé les 3/4, incapable de me dire je le garde pour dans 6 mois.

Je l'ai terminé en 3 heures.

Puis aucune envie d'en racheter et je peux tenir plusieurs mois comme ça.

Il a fallu des étapes douloureuses avant.

Je suis super content de ne plus être un esclave de ce produit.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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#19 
azertyuiop98765 homme
Santoryu Oni Giri (adhérent PA) France
18 février 2019 à  22:55
Hello,

Et bien c’est top que tu ne sois plus esclave de la C, c’est pas facile du tout mais avec de la volonté on y arrive ! Un peu d’aide d’amis, de PA, éventuellement un addicto ou un psy et en fonction des médocs aussi. Perso il m’a fallu doubler mon AD pendant 3 mois, faire du sport, des travaux chez moi pour y arriver ainsi que mon psychiatre qui e suis depuis 3 ans maintenant...

Par contre j’ai pas bien suivi, ton pochon tu l’as jeté ou fini ?

Une bonne défonce c’est avec des amis et seulement en teuf ! Il faut que ça reste festif !
Azertyuiop98765
https://www.psychoactif.org/forum/adhes … oactif.php

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Ah oui... j'étais à ma seconde heure et bien high mais mon cerveau m'a dit, dégage quasi tout, j'ai tout jeté bien que j'ai conservé deux belles traces puis une fois fini aucun remord ou regret.

Dernière modification par Zarathoustra (19 février 2019 à  00:32)


Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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J'ai des potes, qui ont vraiment étaient addictent avec un très gros budget mensuel? Le sevrage aura été difficile, très difficile.

Mais ils ont repris, plus de la même manière. Ils sont un peu comme dans le système que je viens d'évoquer soit un petit trip trimestriel. Il y a eu comme un palier à passer.

Passage d'une addiction à une autre... vers les 6 substances magiques en mode total émerveillement.

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#22 
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ismael77 homme
Adhérent PsychoACTIF France
14 avril 2019 à  11:51
Bonjour,
La méthadone pour les accros au crack est souvent utilisée, pour les gros consommateurs, qui ont un manque physique (et oui, contrairement à ce qu'on dit, de toute façon le cerveau est physique!). Le danger, rester à la métha toute sa vie.
Le tout est d'évaluer le bénéfice/risque.
Pour toi qui est accro aussi aux opioïdes si j'ai bien compris, c'est indiqué. La métha outre la substitution a des effets stabilisateurs. Mais chacun est différent, grossissent, ont des problèmes sexuels, etc. Donc l'histoire de haut dosage etc devrait être bannie.
Il n'y a pas de haut ou de bas dosage, il y a la dose efficace. Il faut tenir plus de 24h sans signe de manque. Pour certains c'est très dur.
Au bout de 17 ans sous dosé, je consommais systématiquement de l'héro à moins de 60mg de métha. Donc la dose minimale est celle où tes récepteurs sont saturés, quand l'héro ne fait pus effet.
En suite il y a la vitesse d'élimination, le poids, l'activité, l'alcool (qui fait baisser le taux), l'organisme plus ou moins rapide.
Il faut faire un méthadonimie, j'ai eu la mienne après 16 ans de métha!
Mes 150mg ne tiennent pas 24h. Et le résultat du test dit que la demie vie (normalement de 24h), sur moi, est de...2 heures!
J'ai été sous TSO et en manque pendant des ans!
Logiquement je devrais augmenter les doses (jusqu'à peut-être 300mg), mais il y a un discours comme le mien et  un autre qui dit "c'est beaucoup" oui ça peut tuer un boeuf mais c'est pour moi. Comme ça me speede, je refuse de le prendre le soir, ou fractionné. Du coup je suis quand même sous dosé! A 150 mg.
Demandez des tests de métha, n'ayez pas peur des doses "élevées" la métha a beaucoup de qualités à condition d'en prendre assez. A moins que vous souhaitiez vous sevrer des opiacés. Le plus dur des sevrages car long et même interminable pour les femmes surtout. On stocke dans les graisses, quand on en a.
Reflechissez avant le boulet au pied.
La méth

A

Suivez moi dans mes retours d'expériences itinérantes!
Et plus encore...
Mes expériences et histoires vécues, mes digressions et opinions.

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#23 
Brown Jenkins homme
Nouveau membre
14 avril 2019 à  23:26
Salut,

De mon côté cela fait un bon mois que je n'ai plus pris de C, j'en tapais depuis 2-3 ans une à trois fois par semaine ( 1gramme a peu près a chaque fois), ce qui m'a bien foutu dans la merde niveau thune, taf, psychée...

Souvent j'avais pas tant envie de taper et d'un coup ca me prenait et je me retrouvais à commander. surtout si j'avais bu avant.

La, j'ai  même pas les sous pour prendre un g donc quand j'ai pas les thunes c'est gérable. j'angoisse quand même un peu de quand ça arrivera.

Mais je pense quand même tenir un bon bout, et c'est venu de la décision de ne plus boire d'alcool , à la base pour voir ( plus ou moins 2 rinces cochons / jour si je sors pas, sinon alcool "mondain" ) Et je me suis rendu compte que je me réapropriais un peu mes pensées et mon cerveau et j'arrive à penser à plus long terme et vraiment comprendre, ressentir le fait qu'il faut que je stoppe la C (j'ai conscience que diminuer résoudra pas mon rapport déraisonné au produit). Cette impression de réapprendre à penser occupe pas mal d'espace mental aussi, toujours cela de moins attribué à la C.

L'arrêt de la tise me fait me dire que peut-être la coke est la manifestation la plus aiguë et coûteuse mentalement/physiquement/financièrement d'un besoin de défonce/altération. ( je prenais aussi à l'occasion des Benzos, amphèt, ritaline.. )

En parallèle j'ai essayé de faire du yoga sur YouTube et je deviens accro^^ Je dois en faire 2H/jour et je sens que ca me canalise beaucoup , même si c'est très cliché, mais je pense que mieux ressentir son corps aide avec cette addiction psychologique (chez moi en tous cas). De plus je me découvre une forme et des muscles que j'avais oublié depuis longtemps, ce qui occupe pas mal mon cerveau et doit jouer sur les mécanismes de récompense.

J'ai aussi repris un suivi psy dans un CSAPA , une fois/semaine. Cela me permet un peu de faire le bilan de sa semaine et ponctuer les chapitres de mon sevrage.

Après tout n'est pas rose non plus, je pense que je me suis shooté à la sobriété durant 2-3 semaines mais la je m'y suis habitué et je vois que je ne peux pas tout imputer à la coke. Cependant je dirais que les émotions négatives et les angoisses sont plus... sereines et que je peux m'y pencher "la tête froide".


Voila, en résumé de mon côté : arrêt de l'alcool qui m'aide a mieux tenir le cap de l'ârret de C, yoga/renforcement/escalade, suivi psy, et pour l'instant ne pas aller en festoche ou en teuf pour pas tenter le diable. Et essayer de voir plus loin que le "symptôme" qui est la prise de C (pour de mon expérience) Et aussi essayer de ne pas s'auto déprécier sur ce que j'ai fait ces dernières années et ou je suis maintenant.

Bon courage à tous ceux qui veulent réduire ou arrêter leur conso !

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#24 
Sano homme
Nouveau membre
22 avril 2019 à  02:56
Alors moi, il y a un truc que j'ai essayé il y a quelques années. J'aai réussi à me procurer de la caféïne en comprimé. Du coup, je l'ai broyée en poudre et je me suis auto-substitué avec ça. C'est une poudre blanche, je la sniffait, c'était stimulant donc j'avais toujours le geste et une partie des effets.

Mais bon... ça a pas très bien marché parce que la caféine ne libère pas autant de dopamine que la cc. Donc bon… mais si d'autres ont essayé, je suis preneur des témoignages.

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#25 
Alainbeta9 homme
Nouveau Psycho France
22 avril 2019 à  05:16
Une alternative sinon : les narcotiques anonymes. Partager ses expériences avec des personnes qui ont le même problème ça te donne la force de ne pas consommer. Même si tu rechutes de temps en temps, ne pas lâcher les réunions... au mieux tu arriveras à arrêter, au pire tu réduiras drastiquement. Sur moi l’effet a été immédiat...
Une belle aventure humaine en plus. Et sans médicaments. Juste la force d’etres humains.
Libre d’zcces, pas d’inscription, 1€ par réunion pour participer à la location de la salle. ? Pas de médecin, pas de psy, pas de privation, juste l’ecoute, pouvoir s’exprimer librement, prendre conscience de nos mécanismes qui nous conduisent à obséder sur le produit et compulser. Apprendre à suivre d’autres chemins et travailler sur soi. Tout ça grâce au partage des expériences de chacun. Une révélation pour moi. Et c’est pas glauque du tout, et non c’est pas une secte comme certains le disent parfois. Tout le monde est libre.

Concilier vie familiale, vie sociale, vie professionnelle et substances psycho. C’Est mon challenge wink et vous ?

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#26 
britney70 femme
Nouveau membre
23 avril 2019 à  23:38
Bonsoir tout le monde .....

Merci pour vos témoignages .... On s'y retrouve totalement .
Et ce qui en ressort c'est que le sevrage de C c'est vraiment très difficil pour tout le monde ......

Il n'existe pas de substitut .....

Et l'effet de la C est un vrai piège car elle rend sociable , alerte , et a un effet immédiat .

Mais c'est un véritable gouffre financier ....

La seule façon que je trouve quand je veux  arreter c'est de repenser à tous les aspects négatifs qu'elle apporte : nez qui coule , renifler à tout bout de champs , les yeux éclatés qui nous grillent direct .
Les palpitations +++++ , et les coupent qui font mal au nez et mal au crane ....

Par contre j'évite de penser à toutes les privations que je m'inflige afin de m'en procurer car ça fou un sacré coup au moral ......

Par contre , le fait d'avoir des objectifs concrets et constructifs avec l'argent économisé n'a jamais fonctionner ... je suis comme les enfants , je ne resiste pas à son plaisir immédiat , plutot que de penser à un  plus grand plaisir plus tard .

C'est le combat de ma vie .... Parfois je tiens 6 mois , puis je replonge 2 ans ....

En tous cas merci pour vos témoignages ......

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britney70 a écrit

je suis comme les enfants , je ne resiste pas à son plaisir immédiat , plutot que de penser à un  plus grand plaisir plus tard .

Ou jamais....
les enfants vivent l'instant présent ,les sages aussi ...


“Ce n'est pas un gage de bonne santé mentale que d'être bien intégré dans une société profondément malade
JC

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#28 
britney70 femme
Nouveau membre
25 avril 2019 à  11:42
:p

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#29 
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OrgaWZ homme
hédoniste extrémiste France
25 avril 2019 à  16:25
J'ai eu un parcours assez similaire avec la coke depuis une douzaine d'années minimum, je saisnce que tu peux endurer. Je ne suis absolument pas en état d'en dire plus, mais...
Je reviendrai fume_une_joint

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#30 
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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA France
22 mai 2019 à  05:04
Après des années d’héroïne la coke est devenue mon péché mignon. D’abord injectée puis basée j’en ai usé et abusé pendant longtemps, avec des périodes de consommation frénétique.
J’ai tout stoppé quand j’ai appris que j’étais enceinte. Mon mec continuait à taper... Je voulais cet enfant et connaissais les risques.
J’évitais certaines personnes c’est tout.

D’autres fois j’avais stoppé la coke en coupant tout contact avec mon réseau.
Je pense qu’il faut une motivation particulière ou quelque chose à quoi se raccrocher car psychologiquement c’est difficile... Et éviter tout ce qui renvoie à la coke : matériel pour baser/fumer, sniffer, potes de conso et fournisseur (effacer les numéros et bloquer les appels), lieux de vente... Se faire accompagner dans la mesure du possible et s’entourer de soutiens.
Pour ma part m’engager dans des missions de bénévolat et de militantisme m’a énormément aidé. J’ai été volontaire et militante chez AIDeS entre autres. Et malgré l’omniprésence des prods/UD comme tentation ça m’a beaucoup apporté.
J’étais suivie en CSST (devenus CSAPA) et sous méthadone.
Malgré tout j’ai du mal à envisager ne plus jamais en reprendre... L’idée que je suis ouverte à un extra me rassure. Il y a des périodes où la tentation est grande, même après 5ans, mais pour l’instant pas d’extra depuis des années.

Dernière modification par Stelli (22 mai 2019 à  05:10)

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