[ Addiction ]
Addiction et désir de s'en sortir

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Bonjour à tous,

J'ai longtemps hésité à m'inscrire sur ce forum. À force de vous lire, j'ai commencé à avoir confiance en vos avis. C'est donc pour cela que je fais appel à vous.

Depuis plusieurs années je suis dépendant de la codeine et surtout de la dihydrocodeine. C'était pas pour un trip mais pour une vraie douleur. Sauf que j'en suis rendu à une boîte tous les deux jours, ce n'est plus tenable. Au point que j'en achète en ligne, ça me coûte jusqu'à 300 euros par mois.

J'ai pas loin de chez moi le cabinet d'un addictologue. J'ai tellement envie d'y aller mais je me pose des questions. Va-t-il pouvoir m'aider ? Est-ce que je risque un arrêt de travail où qu'il dise tout à mon employeur? J'aime mon boulot et je veux pas le perdre. (Je bosse en tant qu'agent de sécurité)

Merci de m'avoir lu. Avoir quelqu'un à qui en parler, même sur un forum ça fait tellement du bien, c'est indescriptible !

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#2 
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janis femme
Adhérent PsychoACTIF France
11 octobre 2018 à  19:17
Bonsoir désemparé,

J espère que nous allons pouvoir t aider.
Alors déjà rassure toi sur une chose: l addictologue n est pas là pour aller denoncer ton addiction a ton patron !

Par contre il peut t être d une grande aide: conseils pour une baisse progressive, écoute, soutien, etc. En plus si j ai bien compris, la codéine te soulage de douleurs toujours présente ?

Donc l addictologue peut te diriger sur un autre médicament ou t aider a revenir a des doses plus safe.

On est là pour t écouter alors n hésite pas.
Bonne soirée
Janis

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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janis a écrit

Bonsoir désemparé,

J espère que nous allons pouvoir t aider.
Alors déjà rassure toi sur une chose: l addictologue n est pas là pour aller denoncer ton addiction a ton patron !

Par contre il peut t être d une grande aide: conseils pour une baisse progressive, écoute, soutien, etc. En plus si j ai bien compris, la codéine te soulage de douleurs toujours présente ?

Donc l addictologue peut te diriger sur un autre médicament ou t aider a revenir a des doses plus safe.

On est là pour t écouter alors n hésite pas.
Bonne soirée
Janis

Merci pour ta réponse ça fait plaisir.
J'avoue avoir une certaine honte à aller le voir. Car quelque part j'avoue à un inconnu que j'ai foiré de suivre les doses prescrites

Sinon oui il s'agit d'une douleur suite à un accident de voiture. J'ai depuis une vis dans le poignet.

Merci encore

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#4 
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janis femme
Adhérent PsychoACTIF France
11 octobre 2018 à  19:29
Sincèrement désemparé, tu n as a avoir honte de rien....ne te sens pas coupable même si c est facile à dire.

Tu as dérapé oui c est vrai, ça arrive et si il y a un professionnel de la santé qui peut le comprendre, c est un addictologue. Je serai tentée de te dire, vas y tant que tu te rends compte que tu as un souci.

Venir ici est un premier pas important. J espère que l addictologue en sera un second. Il pourra t aider, sans te juger, a rééquilibrer ta consommation d anti douleurs.

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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janis a écrit

Sincèrement désemparé, tu n as a avoir honte de rien....ne te sens pas coupable même si c est facile à dire.

Tu as dérapé oui c est vrai, ça arrive et si il y a un professionnel de la santé qui peut le comprendre, c est un addictologue. Je serai tentée de te dire, vas y tant que tu te rends compte que tu as un souci.

Venir ici est un premier pas important. J espère que l addictologue en sera un second. Il pourra t aider, sans te juger, a rééquilibrer ta consommation d anti douleurs.

Merci tu m'as aidé à me motiver pour prendre rendez-vous. Et c'est pas rien

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#6 
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Mauddamier femme
Au pays imaginaire France
11 octobre 2018 à  19:53
En effet, si la motivation est la, c’est le moment où jamais de tenter. Regarde un peu les posts mais je pense (ce n’est qu’un avis), qu’on te fera passer sur le tramadol pour ta douleur.
Mon père est un grand migraineux, une boîte (au minimum) de codoliprane par jour. Le foie en a bien souffert et puisque ses douleurs sinr bien réelles, il prend maintenant du tramadol. Sans absolument aucun problème de switch, sans manque, sans symptôme de sevrage.

Je crois que la notion de « déclic » joue beaucoup. Tu nous tiendras au courant ? : )

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Mauddamier a écrit

En effet, si la motivation est la, c’est le moment où jamais de tenter. Regarde un peu les posts mais je pense (ce n’est qu’un avis), qu’on te fera passer sur le tramadol pour ta douleur.
Mon père est un grand migraineux, une boîte (au minimum) de codoliprane par jour. Le foie en a bien souffert et puisque ses douleurs sinr bien réelles, il prend maintenant du tramadol. Sans absolument aucun problème de switch, sans manque, sans symptôme de sevrage.

Je crois que la notion de « déclic » joue beaucoup. Tu nous tiendras au courant ? : )

Biensûr, je ne suis pas du genre à venir chercher des réponses et salut merci aurevoir.
Pas de problème :)

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Bonjour,

Tu as déjà fait une énorme partie du chemin en te disant qu'il était peut être temps de t'occuper de cette addiction.

Va voir cet addictologue et s'il ne te conviens pas ou qu'il n'est pas conventionné (à vrai dire je ne sais pas comment fonctionne l'addictologie en cabinet), va consulter en CSAPA. Ce sont des centres qui sont parfois reliés à une institution hospitalière, une clinique et certains ont plusieurs psychiatres addictologues et c'est gratuit. La gratuité n'est pas la raison première qui m'a personnellement conduit à y aller, mais c'est une découverte étonnante que j'ai fait après mon 1er rendez vous lorsque j'ai demandé "docteur, je vous dois quoi ?".

Un addictologue voit le monde autrement que les autres spécialistes. Il ne juge pas, ne dénonce pas, il n'est là que pour aider à trouver des solutions. Pour toi peut être un traitement substitutif ou comme je l'ai fait un sevrage dégressif de la codéine.

Surtout, il cherche aussi s'il n'y a pas éventuellement un trouble associé à l'addiction car ce n'est pas si rare. Pour moi c'était l'anxiété généralisée qui a été traitée avec l'addiction. Je ne dis pas que tu as un problème psy mais c'est intéressant de voir qu'ils regardent de ce côté aussi.

Pour te montrer à quel point c'est particulier l'addictologie, la mienne elle m'a laissée gérée à ma sauce mon sevrage dégressif. J'ai décidé quand baisser, elle me prescrivait. Alors c'est une relation basée sur la confiance et si j'étais restée 1 an sans bouger, elle aurait basculé vers un TSO mais je n'ai jamais eu de pression, ce qui m'a poussée à avancer, tout comme l'impression de confiance donnée à quelqu'un qui n'a cessé de mentir pendant 10 ans de sa vie. C'est bon ça.

Allez, fonce, on est derrière toi !

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Lilas24 a écrit

Bonjour,

Tu as déjà fait une énorme partie du chemin en te disant qu'il était peut être temps de t'occuper de cette addiction.

Va voir cet addictologue et s'il ne te conviens pas ou qu'il n'est pas conventionné (à vrai dire je ne sais pas comment fonctionne l'addictologie en cabinet), va consulter en CSAPA. Ce sont des centres qui sont parfois reliés à une institution hospitalière, une clinique et certains ont plusieurs psychiatres addictologues et c'est gratuit. La gratuité n'est pas la raison première qui m'a personnellement conduit à y aller, mais c'est une découverte étonnante que j'ai fait après mon 1er rendez vous lorsque j'ai demandé "docteur, je vous dois quoi ?".

Un addictologue voit le monde autrement que les autres spécialistes. Il ne juge pas, ne dénonce pas, il n'est là que pour aider à trouver des solutions. Pour toi peut être un traitement substitutif ou comme je l'ai fait un sevrage dégressif de la codéine.

Surtout, il cherche aussi s'il n'y a pas éventuellement un trouble associé à l'addiction car ce n'est pas si rare. Pour moi c'était l'anxiété généralisée qui a été traitée avec l'addiction. Je ne dis pas que tu as un problème psy mais c'est intéressant de voir qu'ils regardent de ce côté aussi.

Pour te montrer à quel point c'est particulier l'addictologie, la mienne elle m'a laissée gérée à ma sauce mon sevrage dégressif. J'ai décidé quand baisser, elle me prescrivait. Alors c'est une relation basée sur la confiance et si j'étais restée 1 an sans bouger, elle aurait basculé vers un TSO mais je n'ai jamais eu de pression, ce qui m'a poussée à avancer, tout comme l'impression de confiance donnée à quelqu'un qui n'a cessé de mentir pendant 10 ans de sa vie. C'est bon ça.

Allez, fonce, on est derrière toi !

Je dois avouer que ton message m'a particulièrement rassuré. Je vais appeler mon CSAPA qui je viens de le découvrir est à quelques rues de chez moi. Ils ouvrent à 8h30 demain matin. Je pense que c'est la dernière chance, je pense trop à mettre fin à mes jours dernièrement et ça me fait peur.

J'ai mis fin à ma relation avec ma copine, on était depuis 5 ans ensemble. Je suis quasiment persuadé que c'est dû au sevrage (ça fait 2 jours que j'ai rien pris). Ça m'embrouille le cerveau, je suis complètement en dépression.

Merci à vous les gars, ça fait du bien de vous lire

Dernière modification par Désemparé (14 octobre 2018 à  15:57)

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#10 
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janis femme
Adhérent PsychoACTIF France
14 octobre 2018 à  16:00

Désemparé a écrit

Lilas24 a écrit

Bonjour,

Tu as déjà fait une énorme partie du chemin en te disant qu'il était peut être temps de t'occuper de cette addiction.

Va voir cet addictologue et s'il ne te conviens pas ou qu'il n'est pas conventionné (à vrai dire je ne sais pas comment fonctionne l'addictologie en cabinet), va consulter en CSAPA. Ce sont des centres qui sont parfois reliés à une institution hospitalière, une clinique et certains ont plusieurs psychiatres addictologues et c'est gratuit. La gratuité n'est pas la raison première qui m'a personnellement conduit à y aller, mais c'est une découverte étonnante que j'ai fait après mon 1er rendez vous lorsque j'ai demandé "docteur, je vous dois quoi ?".

Un addictologue voit le monde autrement que les autres spécialistes. Il ne juge pas, ne dénonce pas, il n'est là que pour aider à trouver des solutions. Pour toi peut être un traitement substitutif ou comme je l'ai fait un sevrage dégressif de la codéine.

Surtout, il cherche aussi s'il n'y a pas éventuellement un trouble associé à l'addiction car ce n'est pas si rare. Pour moi c'était l'anxiété généralisée qui a été traitée avec l'addiction. Je ne dis pas que tu as un problème psy mais c'est intéressant de voir qu'ils regardent de ce côté aussi.

Pour te montrer à quel point c'est particulier l'addictologie, la mienne elle m'a laissée gérée à ma sauce mon sevrage dégressif. J'ai décidé quand baisser, elle me prescrivait. Alors c'est une relation basée sur la confiance et si j'étais restée 1 an sans bouger, elle aurait basculé vers un TSO mais je n'ai jamais eu de pression, ce qui m'a poussée à avancer, tout comme l'impression de confiance donnée à quelqu'un qui n'a cessé de mentir pendant 10 ans de sa vie. C'est bon ça.

Allez, fonce, on est derrière toi !

Je dois avouer que ton message m'a particulièrement rassuré. Je vais appeler mon CSAPA qui je viens de le découvrir est à quelques rues de chez moi. Ils ouvrent à 8h30 demain matin. Je pense que c'est la dernière chance, je pense trop à mettre fin à mes jours dernièrement et ça me fait peur.

J'ai mis fin à ma relation avec ma copine, on était depuis 5 ans ensemble. Je suis quasiment persuadé que c'est dû au sevrage (ça fait 2 jours que j'ai rien pris). Ça m'embrouille le cerveau, je suis complètement en dépression.

Merci à vous les gars, ça fait du bien de vous lire

Accroche toi désemparé ! Tu vas au CSAPA demain matin très bien! Ils ne te jugeront pas. Te soutiendront. Tu vas y arriver

Avec ta copine ce n est pas forcément définitif, un problème a la fois ... D abord ta prise en charge ensuite tu réfléchiras a votre relation.

Ne fais rien d inconsidéré, tiens bon.

Janis


J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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#11 
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janis femme
Adhérent PsychoACTIF France
14 octobre 2018 à  16:00

Désemparé a écrit

Lilas24 a écrit

Bonjour,

Tu as déjà fait une énorme partie du chemin en te disant qu'il était peut être temps de t'occuper de cette addiction.

Va voir cet addictologue et s'il ne te conviens pas ou qu'il n'est pas conventionné (à vrai dire je ne sais pas comment fonctionne l'addictologie en cabinet), va consulter en CSAPA. Ce sont des centres qui sont parfois reliés à une institution hospitalière, une clinique et certains ont plusieurs psychiatres addictologues et c'est gratuit. La gratuité n'est pas la raison première qui m'a personnellement conduit à y aller, mais c'est une découverte étonnante que j'ai fait après mon 1er rendez vous lorsque j'ai demandé "docteur, je vous dois quoi ?".

Un addictologue voit le monde autrement que les autres spécialistes. Il ne juge pas, ne dénonce pas, il n'est là que pour aider à trouver des solutions. Pour toi peut être un traitement substitutif ou comme je l'ai fait un sevrage dégressif de la codéine.

Surtout, il cherche aussi s'il n'y a pas éventuellement un trouble associé à l'addiction car ce n'est pas si rare. Pour moi c'était l'anxiété généralisée qui a été traitée avec l'addiction. Je ne dis pas que tu as un problème psy mais c'est intéressant de voir qu'ils regardent de ce côté aussi.

Pour te montrer à quel point c'est particulier l'addictologie, la mienne elle m'a laissée gérée à ma sauce mon sevrage dégressif. J'ai décidé quand baisser, elle me prescrivait. Alors c'est une relation basée sur la confiance et si j'étais restée 1 an sans bouger, elle aurait basculé vers un TSO mais je n'ai jamais eu de pression, ce qui m'a poussée à avancer, tout comme l'impression de confiance donnée à quelqu'un qui n'a cessé de mentir pendant 10 ans de sa vie. C'est bon ça.

Allez, fonce, on est derrière toi !

Je dois avouer que ton message m'a particulièrement rassuré. Je vais appeler mon CSAPA qui je viens de le découvrir est à quelques rues de chez moi. Ils ouvrent à 8h30 demain matin. Je pense que c'est la dernière chance, je pense trop à mettre fin à mes jours dernièrement et ça me fait peur.

J'ai mis fin à ma relation avec ma copine, on était depuis 5 ans ensemble. Je suis quasiment persuadé que c'est dû au sevrage (ça fait 2 jours que j'ai rien pris). Ça m'embrouille le cerveau, je suis complètement en dépression.

Merci à vous les gars, ça fait du bien de vous lire

Accroche toi désemparé ! Tu vas au CSAPA demain matin très bien! Ils ne te jugeront pas. Te soutiendront. Tu vas y arriver

Avec ta copine ce n est pas forcément définitif, un problème a la fois ... D abord ta prise en charge ensuite tu réfléchiras a votre relation.

Ne fais rien d inconsidéré, tiens bon.

Janis


J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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#12 
Désemparé homme
Nouveau membre France
15 octobre 2018 à  03:43

janis a écrit

Désemparé a écrit


Je dois avouer que ton message m'a particulièrement rassuré. Je vais appeler mon CSAPA qui je viens de le découvrir est à quelques rues de chez moi. Ils ouvrent à 8h30 demain matin. Je pense que c'est la dernière chance, je pense trop à mettre fin à mes jours dernièrement et ça me fait peur.

J'ai mis fin à ma relation avec ma copine, on était depuis 5 ans ensemble. Je suis quasiment persuadé que c'est dû au sevrage (ça fait 2 jours que j'ai rien pris). Ça m'embrouille le cerveau, je suis complètement en dépression.

Merci à vous les gars, ça fait du bien de vous lire

Accroche toi désemparé ! Tu vas au CSAPA demain matin très bien! Ils ne te jugeront pas. Te soutiendront. Tu vas y arriver

Avec ta copine ce n est pas forcément définitif, un problème a la fois ... D abord ta prise en charge ensuite tu réfléchiras a votre relation.

Ne fais rien d inconsidéré, tiens bon.

Janis

Merci pour ton soutien. Je vous tiens au courant demain

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Je suis ds la même situation que toi, et j'ai 50ans ds deux semaines. ..tiens bon le coup. Salut de pise

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#14 
Désemparé homme
Nouveau membre France
15 octobre 2018 à  08:56
J'ai eu la secrétaire au téléphone. Elle m'a donné un rendez-vous dans 15 jours avec une infirmière. Je suis désespéré. J'ai plus de produit et suis donc en sevrage brut (mon médecin en a eu assez). Elle m'a dit (la secrétaire CSAPA) : Bah allez aux urgences. Bonjour l'aide, ça fait peur.

Je sais pas quoi faire. J'ai fait le tour des médecins du coin, pas un seul ne prend de nouveaux patients. J'ai pas envie de claquer 150 euros au black pour avoir ma dose, je suis déjà à découvert et on est le 15 du mois.

sad sad sad

Dernière modification par Désemparé (15 octobre 2018 à  09:01)

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Bonjour, lis si tu ne l'as pas fait le psychowiki sur le sujet. Cela te donnera des idées.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol

En attendant le RV le mieux est que tu puisses assurer un minimum de codeine. Tu peux peut etre montrer à ton médecin que tu vas etre prise en charge (RV CSAPA) et que tu as juste besoin de faire la soudure. Ou un autre médecin...
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

En ligne

 

#16 
Anonyme6408
Invité
15 octobre 2018 à  09:19
Salut Désemparé,

Retourne voir ton médecin, dis-lui que tu as rdv dans 15 jours en CSAPA pour traiter ton addiction et que tu as besoin d'une prescription pour tenir jusque là. Insiste sur le fait qu'aucun médecin n'a de place et que c'est pas cool de laisser quelqu'un en manque.

C'est souvent frustrant la première fois au CSAPA parce qu'on y va en urgence (plus de produit, désespoir...) mais il faut attendre pour le premier rdv. Je crois qu'on est tous passés par là...

Edit : Arf, prescripteur m'a grillé :)
 

#17 
Désemparé homme
Nouveau membre France
15 octobre 2018 à  09:45

prescripteur a écrit

Bonjour, lis si tu ne l'as pas fait le psychowiki sur le sujet. Cela te donnera des idées.

https://www.psychoactif.org/psychowiki/ … u_tramadol

En attendant le RV le mieux est que tu puisses assurer un minimum de codeine. Tu peux peut etre montrer à ton médecin que tu vas etre prise en charge (RV CSAPA) et que tu as juste besoin de faire la soudure. Ou un autre médecin...
Amicalement

Merci pour le wiki, je l'ai lu. Je vais suivre votre conseil et plaider ma cause auprès d'un autre médecin. Y'en a un qui m'a répondu, il m'a dit de venir à 13h45 mais que je pouvais attendre des heures, c'est le risque sans rendez-vous.

Il sait pas ce qu'il l'attend, j'espère qu'il sera ouvert d'esprit :)

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#18 
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Shaolin femme
Modératrice à la retraite France
15 octobre 2018 à  09:57
Au pire, si il n'est pas compréhensif, tu peux toujours essayer SOS médecins, mais il faut attendre un peu et je ne garantie pas l'ouverture d'esprit du médecin en question hmm

Je sais que mon ptit frère a dû faire appel à eux plusieurs fois avant de trouver un médecin dans le département où il venait de s'établir.

Bon courage à toi.

Faut rien regretter... Revendique tes conneries, elles sont à  toi. Et surtout, vis à  fond! On vieillit bien trop vite. La sagesse, ça sera pour quand on sera dans le trou.        Jacques Brel

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Désemparé a écrit

Y'en a un qui m'a répondu, il m'a dit de venir à 13h45 mais que je pouvais attendre des heures, c'est le risque sans rendez-vous.

Il sait pas ce qu'il l'attend, j'espère qu'il sera ouvert d'esprit :)

C'est déjà un bon point qu'il t'ai répondu de venir le jour même. Tu passeras peut être du temps dans la salle d'attente, mais il va te recevoir et tu as d'ores et déjà le RDV dans 15 jours. Les généralistes ont tous eu vent du passage en 2017 du statut de la codéine (vente libre) à la vente sur ordonnance.

L'histoire, qui est tombée le 13 juillet au soir sans que quiconque ne soit mis au courant, a fait assez de bruit pour que chaque généraliste ai eu à traiter plusieurs patients en sevrage sec de la codéine et donc de se mettre un peu au parfum, si ce n'étais pas déjà fait (les médias ont bien cartonné avec la mode du "lean").

Je trouve qu'en 4 jours, ta situation a bien commencé à s'éclaircir. Il ne s'agit plus que de question de jours.
Si il n'est pas "ouvert d'esprit" comme tu l'écris, tu peux lui rappeler que le sevrage sec des opiacés est très traumatisant et que l'aide demandée ne va que jusqu'à ton RDV en CSAPA (pas de chantage sous quelque forme que ce soit, cela pourrait se retourner contre toi).

Bon courage

Fil


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Si tu pisses contre le vent, tu vas mouiller tes sandales !

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#20 
Désemparé homme
Nouveau membre France
15 octobre 2018 à  10:44

filousky a écrit

Désemparé a écrit

Y'en a un qui m'a répondu, il m'a dit de venir à 13h45 mais que je pouvais attendre des heures, c'est le risque sans rendez-vous.

Il sait pas ce qu'il l'attend, j'espère qu'il sera ouvert d'esprit :)

C'est déjà un bon point qu'il t'ai répondu de venir le jour même. Tu passeras peut être du temps dans la salle d'attente, mais il va te recevoir et tu as d'ores et déjà le RDV dans 15 jours. Les généralistes ont tous eu vent du passage en 2017 du statut de la codéine (vente libre) à la vente sur ordonnance.

L'histoire, qui est tombée le 13 juillet au soir sans que quiconque ne soit mis au courant, a fait assez de bruit pour que chaque généraliste ai eu à traiter plusieurs patients en sevrage sec de la codéine et donc de se mettre un peu au parfum, si ce n'étais pas déjà fait (les médias ont bien cartonné avec la mode du "lean").

Je trouve qu'en 4 jours, ta situation a bien commencé à s'éclaircir. Il ne s'agit plus que de question de jours.
Si il n'est pas "ouvert d'esprit" comme tu l'écris, tu peux lui rappeler que le sevrage sec des opiacés est très traumatisant et que l'aide demandée ne va que jusqu'à ton RDV en CSAPA (pas de chantage sous quelque forme que ce soit, cela pourrait se retourner contre toi).

Bon courage

Fil

C'est exact. Malgré le sevrage sévère que je subis, ma situation tend plus vers le positif que vers le négatif. Et c'est grâce à ce forum qui est d'un soutien incroyable. J'avoue que j'ai peur de la réaction du médecin et qu'il refuse de me donner quoi que ce soit. J'imagine que c'est le risque. Jamais je me permettrai de le faire chanter, s'il refuse j'insisterai pas.

Dernière modification par Désemparé (15 octobre 2018 à  10:45)

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Ca me mets en colère qu'il n'y ait rien de prévu pour aider en urgence une personne qui a besoin d'un traitement d'appoint en attendant un RV en addictologie.

A Paris, on a pas ce genre de problème car on peut aller au CSAPA de Sainte Anne le matin avant 10h sans rendez vous et voir tout de suite un addicto, mais je ne comprends pas qu'ailleurs on ne trouve aucun moyen de faire un relais d'urgence en justifiant d'un RV en addictologie. 1 référent par département, hôpital, je ne sais pas, mais ça doit être possible à faire en prévoyant des garde-fous contre ceux qui veulent juste des produits psychoactifs pour en abuser, sans le moindre désir de prise en charge.

Ca doit faire 50 fois que je lis des messages comme les tiens désemparé et je me dis qu'il y a un truc qui cloche car la consultation d'addictologie est une question de santé publique, alors pourquoi le relais d'urgence avant le 1er rendez-vous ne serait pas inclus dans le processus ?

En tout cas, courage, j'espère que tu vas trouver un médecin qui n'est pas effrayé par la question de l'addiction.

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#22 
Désemparé homme
Nouveau membre France
15 octobre 2018 à  11:12

Lilas24 a écrit

Ca me mets en colère qu'il n'y ait rien de prévu pour aider en urgence une personne qui a besoin d'un traitement d'appoint en attendant un RV en addictologie.

A Paris, on a pas ce genre de problème car on peut aller au CSAPA de Sainte Anne le matin avant 10h sans rendez vous et voir tout de suite un addicto, mais je ne comprends pas qu'ailleurs on ne trouve aucun moyen de faire un relais d'urgence en justifiant d'un RV en addictologie. 1 référent par département, hôpital, je ne sais pas, mais ça doit être possible à faire en prévoyant des garde-fous contre ceux qui veulent juste des produits psychoactifs pour en abuser, sans le moindre désir de prise en charge.

Ca doit faire 50 fois que je lis des messages comme les tiens désemparé et je me dis qu'il y a un truc qui cloche car la consultation d'addictologie est une question de santé publique, alors pourquoi le relais d'urgence avant le 1er rendez-vous ne serait pas inclus dans le processus ?

En tout cas, courage, j'espère que tu vas trouver un médecin qui n'est pas effrayé par la question de l'addiction.

C'est vrai qu'en Province il y'a un vrai manque de ce côté là. De plus depuis que la codéine est passé en ordonnance, je compte plus le nombre de médecins ayant eu peur de m'en prescrire. L'un d'eux m'a dit une fois, je le cite : "Je ne veux pas être surveillé par la sécurité sociale"

C'est pour ça que je flippe de mon rendez-vous de cet après-midi car il est ma dernière chance. S'il refuse je vais rester en sevrage pendant 15 jours. Bonjour les dégâts ! Enfin bref je suis seul responsable, je leur en veut pas.

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#23 
Désemparé homme
Nouveau membre France
15 octobre 2018 à  13:47
13 personnes devant moi à la salle d'attente ouch

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#24 
avatar
janis femme
Adhérent PsychoACTIF France
15 octobre 2018 à  13:48

Désemparé a écrit

13 personnes devant moi à la salle d'attente ouch

Courage, c'est une question de perspective^^
Seulement 13 personnes? quel bonheur super


J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même

A. Artaud

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#25 
Désemparé homme
Nouveau membre France
15 octobre 2018 à  13:53

janis a écrit

Désemparé a écrit

13 personnes devant moi à la salle d'attente ouch

Courage, c'est une question de perspective^^
Seulement 13 personnes? quel bonheur super

Je préfère pas imaginer dans les grandes villes ?

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#26 
Anonyme6408
Invité
15 octobre 2018 à  15:21
Allez courage, y a bien quelques personnes qui vont constater que tu ne vas pas bien du tout et qui vont te proposer de passer en priorité :)
 

#27 
Désemparé homme
Nouveau membre France
15 octobre 2018 à  15:26

Anonyme6408 a écrit

Allez courage, y a bien quelques personnes qui vont constater que tu ne vas pas bien du tout et qui vont te proposer de passer en priorité :)

Si seulement smileJ'attend depuis 1h30 et il reste 4 personnes devant. Ça paraît peu mais il reste 30 minutes avec chaque :p

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#28 
Désemparé homme
Nouveau membre France
16 octobre 2018 à  01:22
Comme promis un petit retour. Donc je suis arrivé à 13h45, il m’a reçu à 17h40. J’ai commencé à lui parler du CSAPA prêt de chez moi pour voir sa réaction. Visiblement il n’adhère pas du tout au principe même du centre. J’ai bien fait de me méfier. J’avais sur moi les radios qui montrent pourquoi j’ai mal. Il m’a prescrit 3 boîtes. C’est de quoi tenir une semaine mais si j’avais insisté je repartais sans rien.

Il a tenté de consulter mon dossier médical sans ma permission. Il a juste eu « information non disponible » sur son écran. J’avais trouvé un moyen pour être invisible il y’a quelques années. Tellement mal et si peu confiance en la sécu. Bref...

J’ai de quoi tenir au moins une semaine. Je vais me faire violence pour que ça tienne deux. :)

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#29 
Anonyme6408
Invité
16 octobre 2018 à  07:01
Bon, au moins t'as pas attendu tout ce temps pour rien...

Essaie de te caler sur un dosage qui te permettrait de tenir deux semaines, et si tu vois que c'est pas gérable mets toi en quête d'un autre médecin pour compléter en attendant ton rdv au CSAPA.

La secrétaire t'a donné des détails sur comment ça allait se passer le premier rdv ? Parce que souvent t'es reçu par un éduc spé ou un psy qui retrace ton parcours, pour le rdv avec le médecin (et donc la prescription) ça ne vient que dans un deuxième temps, généralement quelques jours après (voire semaines si y a trop de monde).

Donc tu devrais peut-être essayer de faire comprendre le plus tôt possible à la secrétaire du CSAPA que tu n'auras plus rien lors de ton premier rdv*, et que ce serait pas mal que le médecin puisse te recevoir ne serait-ce que quelques minutes afin de faire une ordo qui te permette de tenir jusqu'à la prochaine entrevue.

* (et que t'as plus tellement de moyen de te faire prescrire, avec ton toubib qui refuse désormais, les autres médecins qui ne prennent plus de patients...)
 

#30 
Désemparé homme
Nouveau membre France
16 octobre 2018 à  07:10

Anonyme6408 a écrit

Bon, au moins t'as pas attendu tout ce temps pour rien...

Essaie de te caler sur un dosage qui te permettrait de tenir deux semaines, et si tu vois que c'est pas gérable mets toi en quête d'un autre médecin pour compléter en attendant ton rdv au CSAPA.

La secrétaire t'a donné des détails sur comment ça allait se passer le premier rdv ? Parce que souvent t'es reçu par un éduc spé ou un psy qui retrace ton parcours, pour le rdv avec le médecin (et donc la prescription) ça ne vient que dans un deuxième temps, généralement quelques jours après (voire semaines si y a trop de monde).

Donc tu devrais peut-être essayer de faire comprendre le plus tôt possible à la secrétaire du CSAPA que tu n'auras plus rien lors de ton premier rdv*, et que ce serait pas mal que le médecin puisse te recevoir ne serait-ce que quelques minutes afin de faire une ordo qui te permette de tenir jusqu'à la prochaine entrevue.

* (et que t'as plus tellement de moyen de te faire prescrire, avec ton toubib qui refuse désormais, les autres médecins qui ne prennent plus de patients...)

C’est un rendez-vous avec une infirmière avant d’avoir un rendez-vous avec le médecin. Je vais tout faire pour que ça tienne jusque-là. Même si je dis ça à chaque fois sad

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