Pourquoi le Canada est en rupture de stock de cannabis légal ?

Par exemple au Quebec, c’est la Société Québécoise de Cannabis (SQDC) qui a obtenu l’agrément local. Mais si la région compte une dizaine de producteurs, seuls six d’entre eux ont obtenu le permis pour vendre à la SQDC, recense La Presse Canadienne.

Ah oui, mais non.
En fait, ces producteurs de thérapeutique n'ont eu que très peu de temps, du coup ça dédouane les autorités pour le nombre insuffisant de licences.

Et ces fournisseurs, habitués à produire du cannabis médical, le seul autorisé jusque-là, ont eu très peu de temps pour ajuster leur production à la nouvelle donne.

Très peu de temps... pourtant, le moment de la légalisation a été repoussé afin que les producteurs canadiens ne soient pas impactés et puissent commencer la production bien avant la première date proposée.

Foutage de gueule.

En fait, c'est la faute des consommateurs qui comme ici se jettent sur les stations services en cas de menace de blocage de raffinerie et participent à la pénurie.

Autre explication à la pénurie: un effet psychologique, selon l’économiste Bruno Larue, interviewé par Radio Canada: "En raison du nombre limité de points de vente, les gens font la queue, du coup quand ils arrivent à la caisse, ils achètent en plus grande quantité que s’ils savaient qu’ils n’avaient pas besoin de faire la queue pour en racheter".

Foutage de gueule que toutes ces explications.
L'argent de la drogue finance la politique et injecte ses fonds dans notre économie.
Cette pénurie savamment orchestrée montre que tout est mis en œuvre pour que les réseaux clandestins conservent le plus de parts de marché possible.

"De nombreuses personnes pensent que la légalisation est un événement, mais c'est un processus", a souligné le ministre canadien en charge de la lutte contre la criminalité organisée. "Pendant près d'un siècle, les groupes criminels contrôlaient entièrement le marché. Ils ne vont pas disparaître tranquillement du jour au lendemain", a-t-il reconnu.

On voit bien que les autorités ne sont pas prêtes à retirer la plus grosse partie du marché aux réseaux criminels.

Son gouvernement estimait envisageable de transférer 25% du marché noir vers le marché légal d'ici la fin 2018, et environ la moitié à l’automne 2019. Quand à éradiquer totalement la mafia qui vit du trafic de cannabis, cela prendra au moins quatre ans, a prévenu le ministère de la Justice.

Le projet de loi visant à interdire la vente au moins de 21 ans et permettant l'achat dès 18 ans actuellement aura comme conséquence d'orienter les plus jeunes, vers le marché noir, celui qui utilise les même réseaux que pour la meth ou d'autres drogues de rue.
Cette proposition de loi du nouveau gouvernement québécois va mettre les plus jeunes devant des pushers qui n'hésiteront pas à leur proposer des produits qu'ils n'envisageaient pas de consommer.
Encore une fois, sous couvert d'hygiénisme, les jeunes adultes seront livrés au marché noir et aux affres de la prohibition, bien pire à mon sens que des risques supposés chez le jeune adulte.
Cette société marche à l'envers, car les effets secondaires de l'alcool ne sont pas supposés.

https://www.ledevoir.com/societe/542219 … entifiques

https://www.bfmtv.com/economie/pourquoi … 82327.html

A 18 ans, les jeunes québécois pourront acheter un flingue, de l'alcool, mais pas de cannabis...

Dernière modification par Mister No (05 décembre 2018 à  21:27)