Sevrage, durée

#1 
Anonyme4138
Invité
04 mars 2019 à  15:20
Bonjour,

Je suis en phase de sevrage du Lexomil + Zopiclone que je prenais depuis un bout de temps...

Je viens de passer sous un neuroleptique pour arrêter le Zopiclone.

Ca fait une semaine... et je dors vraiment mal. J'ai l'impression d'être "en manque".

Je voulais savoir : combien de temps faut-il pour se sevrer complétement ? Physiquement et mentalement ?

Merci
 

#2 
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Mecrupulent homme
Metalized Benzohead France
05 mars 2019 à  06:09
Hello,

Bravo pour ta démarche :)

Pourrais-tu nous préciser les doses (de bromazépam notamment, et aussi de zopiclone si tu étais à plus de 7,5 mg/jour) ?

Ainsi que le neuroleptique que l'on t'a prescrit, avec le dosage idem ?

Je prends le "depuis un bout de temps" pour 6 mois ou plus, si tel est le cas quoi qu'il arrive ce sera long si tu veux que ça ne soit pas trop inconfortable.

Pour le sevrage du bromazépam tu prends toujours cette molécule, ou tu as switché vers une molécule à plus longue demi-vie ? Si tu es toujours au Lexomil et que le sevrage consiste en une "simple" réduction des doses, tu pourrais envisager le passage au prazépam ou au diazépam, cela aiderait en plus pour le sommeil.

Stay strong !

Mecru punk2

... mais ce n'est que mon avis, on peut en discuter ! :-)

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Salut,

Comme dit Mécrupulent, difficile de te répondre car la durée du sevrage dépend de pas mal de facteurs : de la molécule que tu prenais, du dosage, de la durée du traitement, de ta sensibilité personnelle...

Surtout, n'arrête pas brutalement, ça peut dans les cas extrêmes être mortel - et sans aller jusque là, ça peut occasionner des crises d'angoisse ou des crises d'épilepsie.

Opte avec ton médecin pour un sevrage dégressif avec le bromazépam, ou bien un switch vers une molécule de la même famille, mais avec une demi-vie plus longue. Et n'hésite pas à reporter l'arrêt du zopiclone à plus tard, c'est déjà pas facile d'arrêter un anxiolytique alors arrêter un somnifère en même temps...

Pour l'arrêt des benzodiazépines, je trouve que les infusions de plantes calmantes (passiflore, aubépine...) et les teintures-mères (valériane notamment) peuvent être d'une aide précieuse. Des compléments alimentaires à la Griffonia (qui contient du 5-HTP) peuvent aider à rehausser le moral et à trouver un sommeil de meilleure qualité, et plus vite. Dans un autre registre, une bonne weed indica bien lourde permet de tomber plus facilement dans les bras de Morphée (mais attention à prendre une variété qui ne fera que te coucher, et qui ne renforcera pas tes angoisses).

Bon courage, c'est juste un moment pas très marrant à passer :)

Dernière modification par Chêne (05 mars 2019 à  08:15)

Hors ligne

 

Les neuroleptiques peuvent etre anxiolytiques comme les BZD (du moins certains) mais ils ne sont pas anti-convulsivants (c'est même parfois le contraire) donc ils ne diminuent pas le risque majeur du sevrage aux BZD (les convulsions). La diminution progressive des BZD est dans la plupart des cas incontournable.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#5 
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Mecrupulent homme
Metalized Benzohead France
05 mars 2019 à  08:45
C'est vrai que je suis parti sur un protocole médicamenteux direct alors que les suggestions de Chêne sont bien plus pertinentes, plus-un pour le Griffonia qui n'est pas encore très "démocratisé" mais qui rend d'immenses services.

On ne peut pas conseiller de médicaments mais je me permets de t'aiguiller sur une préparation phytothérapeutique dont l'efficacité m'a vraiment agréablement surpris, en restant aux dosages indiqués (quoique dans la fourchette haute) : l'Eup***ose (facile tongue)

Mecru punk2

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#6 
Anonyme4138
Invité
05 mars 2019 à  12:04
Bonjour,

Merci de vos réponses, c'est très intéressant.

Je prenais Lexomil + Zopiclone depuis environ 2 ans.

Consommation Zopiclone normale, un chaque soir. Lexomil un peu plus que sur l'ordonnance : 2/3 barrettes par jour.

J'ai commencé par arrêter le Lexomil de moi-même. Ca devenait problématique. Maintenant je suis en sevrage du Zopiclone depuis une semaine. C'est encore difficile.

La médecin m'a prescrit du Loxapac 25 mg (je choisis si je double ou en prend moins). Encore du mal à dormir. Sensation de manque quand même, le problème avec le Zopiclone et le Lexomil dans mon cas... c'est que ça marchait redoutablement bien !

La weed j'y ai bien pensé (j'en ai consommé un temps il y a quelques mois ayant passé du temps en Californie où c'est 100% légal), mais je crois qu'avec le Zoloft que je prends depuis peu c'est pas trop possible...
 

#7 
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Mecrupulent homme
Metalized Benzohead France
05 mars 2019 à  15:22
Hello,

Alors pour le Loxapac je n'y connais rien (à mon corps défendant lol) donc je m'abstiendrai de tout conseil ou commentaire.

Pour le bromazépam et le zopiclone, je rappelle même si tu le sais certainement déjà que seule la "famille" (classe) de molécules diffère, les effets chimiques sont presque identiques (mêmes récepteurs affectés).

Donc pour terminer je dirais qu'en effet vu les doses et temps de prise que tu donnes tu risques de passer un sale moment si tu fais ça "à la barbare", le switch vers une BZD à longue demi-vie me semble indispensable dans ton cas.

Ce qui ne doit pas te faire oublier les conseils à mon sens très pertinents de Noyer concernant la phytothérapie et la ganja, cela ne peut qu'aider.

Dernière chose : si tu ne dors pas bien avec le Loxapac pense au Tercian, avec celui-là normalement tu devrais dormir (au prix d'être bien dans le gaz le lendemain fume_une_joint)

Bons baisers de La Réunion !

Mecru bong_hit

Édit : Apologie/hors charte

Dernière modification par Mecrupulent (05 mars 2019 à  16:28)


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#8 
Anonyme4138
Invité
05 mars 2019 à  15:47
Sur le Tercian tu as tout à fait raison : c'est d'ailleurs ce que m'avait proposé la psychiatre en première intention, néanmoins je ne l'avais pas supporté (trop endormi, l'horreur).

Pour le sevrage c'est clairement violent. Un peu mieux aujourd'hui, mais j'ai ressenti le manque vraiment fortement. Une vraie épreuve.

Pour la phyto j'y penserais quand il faudra me sevrer de ce que j'ai actuellement, béquille chimique qui m'aide à vivre en ce moment...

Merci de vos conseils wink Le bonjour de la Savoie salut
 

#9 
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Mecrupulent homme
Metalized Benzohead France
05 mars 2019 à  16:35
En tout cas tu es sur la bonne voie visiblement, l'envie est là et la réalisation que les BZD/Z-Drugs à long terme c'est une connerie...

Tant mieux si tu es déjà passé par la case Tercian et que ça ne t'a pas convenu, tu te rapproches de la " "vérité" " thérapeutique, ce qui conviendra à ton cas.

En tout cas le fait que tu aies des cravings et tout confirme qu'il te faudra passer par la case "BZD à longue demi-vie" a.k.a. Protocole d'Ashton (facile à Googliser, ça pourra aussi t'aider si tu ne connais pas) pour t'en sortir...

Mais tu vas le faire :)

Stay strong !

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#10 
Anonyme4138
Invité
05 mars 2019 à  16:47
Oui tout à fait : sacrée dépendance.

Et je pense qu'il y a dans mon cas du génétique aussi là-dedans. Ma g-mère et ma mère ont gobé pas mal de Lexo... c'est LE médoc qui circule dans la famille. D'ailleurs la première fois qu'on m'en a donné, c'était ma mère et pas sur ordo...

J'en étais arrivé à faire des réserves de peur de manquer (ce qui n'arrivait jamais), à avoir deux-trois prescripteurs différents (pour le Lexo surtout, mais je prenais aussi le Zopi en double-triple au passage). J'ai tout rangé.

Ma g-mère a près de 90 ans et en "bouffe" depuis une trentaine d'années environ, usage très contenu (ordonnance, pas plus pas moins) mais très régulier aussi. Même si c'est réputé flinguer la tête, elle n'est pas gaga pour autant. La chance, peut-être...

Ceci étant et je l'ai lu quelque part, j'ai l'impression que ça "entretient" la dépression les benzodiazépines. Chez elle, chez moi, chez pas mal de gens aussi.

Après reste qu'heureusement il y a des médocs... qui ne sont que des drogues... mais légales ! Au lieu de se shooter sous un pont on le fait at home, sur ordonnance. Mais souvent ça reste une béquille non négligeable face aux difficultés de vie.

A plus
 

#11 
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Mecrupulent homme
Metalized Benzohead France
05 mars 2019 à  17:16

Anonyme4138 a écrit

il y a des médocs... qui ne sont que des drogues... mais légales ! Au lieu de se shooter sous un pont on le fait at home, sur ordonnance.

plus-un merci-1

Effectivement avec un tel passif... Mais c'est bien qu'il y ait un membre de la famille qui casse ce cercle vicieux !

Anonyme4138 a écrit

ça "entretient" la dépression les benzodiazépines

Aussi, comme indiqué sur toutes les notices des benzos "ces molécules masquent les effets/symptômes de la dépression en la laissant évoluer pour son propre compte", comme tu l'as très bien dit ce sont des béquilles et non pas des greffes/prothèses pour continuer à filer la métaphore.

En tout cas j'ai le cerveau un peu (beaucoup) embrumé mais j'ai vraiment l'impression que tu es conscient de tout ça et ce sont de très bons indicateurs dans ta situation smileD'ailleurs tu pourrais, si tu le penses nécessaire, envisager un traitement de fond AD avec ton prescripteur si ça te semble pertinent.

Mecru punk2


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#12 
Anonyme4138
Invité
05 mars 2019 à  17:59
Ca y est justement, j'ai Risperdal, Loxapac + Zoloft wink

Pour l'heure le Zoloft ne me fait rien... mais au bout de 8 jours c'est plutôt normal je pense.

Tu as raison sur les benzos... ça masque le pb...
 

Salut,

La weed j'y ai bien pensé (j'en ai consommé un temps il y a quelques mois ayant passé du temps en Californie où c'est 100% légal), mais je crois qu'avec le Zoloft que je prends depuis peu c'est pas trop possible...

Y a pas d'incompatibilité entre anti-dépresseurs et cannabis.

Pour l'heure le Zoloft ne me fait rien... mais au bout de 8 jours c'est plutôt normal je pense.

Les AD font rarement effet avant 2 semaines, voire 3 ou 4... quand ils font effet.

Pour le sevrage c'est clairement violent. Un peu mieux aujourd'hui, mais j'ai ressenti le manque vraiment fortement. Une vraie épreuve.

Fais gaffe au risque de convulsions après l'arrêt des benzos, ça frappe d'un seul coup, sans prévenir et on en ressort en général sans souvenirs de la crise.

Pour la phyto j'y penserais quand il faudra me sevrer de ce que j'ai actuellement, béquille chimique qui m'aide à vivre en ce moment...

Très franchement, la phyto peut t'être utile dès maintenant. La teinture-mère de valériane marche plutôt bien le soir pour calmer angoisses et contractures musculaires (elle agit grosso modo sur les mêmes neurorécepteurs que les benzos, en beaucoup moins fort), la passiflore aide à surmonter les crises d'angoisse et autres états anxieux, l'aubépine aide à trouver le sommeil et est cardiorégulatrice (utile en cas de tachycardie)...

En revanche avec le Zoloft, ne consomme pas de millepertuis (antidépresseur naturel) ou de griffonia.

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#14 
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Recklinghausen homme
Adhérent PsychoACTIF France
07 mars 2019 à  09:18
Salut,

Euh...

Il n'aurait pas été plus intéressant de commencer par un sevrage dégressif du Lexomil ?

Puis de supprimer l'hypnotique, par la suite ?

Tout en prenant le temps necessaire pour éviter à l'organisme des souffrances que je jugerais d'inutile ?

Voir initier une benzodiazépine à demie-vie longue sous forme de goutte , comme le Valium ou le Lysanxia ( quand la rupture qui dure depuis novembre sera terminée ), si les baisses de doses du Lexomil entraînaient l'apparition d'effets secondaires indésirables ?

C'est généralement le protocole " passe partout " lors d'un sevrage de benzodiazépine ( l'Imovane est un hypnotique qui se fixe sur les mêmes récepteurs que les benzo )...

S'il n'est pas utilisé, il y a certainement un motif !!!

Mais JE pense qu'il serait bon de discuter traitement, car force est de constater que le changement de médicaments engendre un bouleversement au niveau de ton organisme, qui ne semble pas des plus positifs !!!

Euh, sérieusement, du Tercian pour dormir ???

Juste pour info, il n'a aucun effet hypnotique sur moi ( c'est mon " neuroleptique de secours ", je n'en gobe que quand je ressens une montée de violence qui risque de ne pas être " contrôlable " ) !!!

Et JE ne suis pas médecin pour proposer des neuroleptiques à un patient qui n'est donc pas " le mien ".

@franz74 :

Je te conseille de ne pas consommer de phytothérapie sans en avertir ton médecin prescripteur car les plantes pourraient " entrer en compétition " avec les molécules qu'il/elle te prescrit et entrainer l'apparition d'effets secondaires indésirables.

Prends soin de toi,


Reck.

L'amour d'une famille, le centre autour duquel tout gravite et tout brille.

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#15 
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Mecrupulent homme
Metalized Benzohead France
07 mars 2019 à  09:37

Recklinghausen a écrit

Et JE ne suis pas médecin pour proposer des neuroleptiques à un patient qui n'est donc pas " le mien "

My bad, je ne l'referai plus...

C'est juste que j'ai eu du Tercian comme " hypnotique", en tout cas c'est dans ce but qu'on me l'avait prescrit ; c'est pour ça que je me suis permis d'en parler.

Mecru punk2

Dernière modification par Mecrupulent (07 mars 2019 à  09:42)


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#16 
Anonyme4138
Invité
07 mars 2019 à  15:59
Très honnêtement, j'ai été / (suis encore ?) dépassé par le système... comme beaucoup de patients !

C'est-à-dire ?

Je vivais bien depuis une première dépression il y a 10 ans en arrière. Aucun traitement depuis. Puis des problèmes personnels, lourds... Dépression is back.

1) Mon généraliste pas formé pour les troubles psychiques, clairement. Il m'a mis Risperdal / Lexomil / Zopiclone parce qu'en gros j'avais déjà testé individuellement et que ça me convenait plutôt. Quand je lui ai demandé s'il ne fallait pas tester autre chose par la suite, réponse claire "je ne sais pas, je n'y connais rien".

2) Seconde généraliste... qui me change le tout : Seroplex / Xanax / Zolpidem. Au bout d'un mois je lui dis : le Xanax ne me réussi pas je ne le prends plus (somnolence toute la journée), le Seroplex idem, même au bout de 2 mois... Je lâche l'affaire : elle n'entend pas. Quand elle m'arrête car je suis au bout du rouleau, au bout de 2 semaines alors que je suis en larmes elle me dit "oh mais vous avez l'air mieux, vous avez bonne mine... il va falloir reprendre". Je reprends difficilement. Je regarde le plafond au boulot, j'ai alors envie de me pendre...

3) J'ai vu une première psychiatre. Gentille mais... Tercian. Je lui dis que lors de ma première dépression j'en avais eu, ça ne m'avait pas réussi... fin de non-recevoir. Je re-tente donc... et arrête aussi sec après plusieurs journées où j'ai été très mal à cause de cette molécule.

4) Je vois un second psychiatre. Une catastrophe. Le type est aussi psychanalyse. Je comprendrais un peu plus tard mon erreur. "Mais pourquoi vous voulez prendre des médicaments monsieur ?". J'en suis alors à des mois de dépression, je m'accroche au boulot pour ne pas (mal) finir. Je deviens travailleur handicapé sur les conseils du médecin du travail, pour dépression et troubles anxieux.

5) J'ai un accident de voiture, je suis totalement à l'ouest. Puis un second, plus léger. Je suis alors revenu chez le médecin 1), donc Risperdal / Lexomil / Zopiclone. Je me rends compte que c'est un peu devenu la catastrophe. Des soirs où je suis seul, je bois comme un trou. Je décide de tout plaquer (j'ai cette chance de pouvoir) et je pars au Japon, puis aux Etats-Unis, et enfin en Espagne, le tout sur 3-4 mois, pour souffler, espérant en finir avec cette dépression ainsi...

6) Le problème reprend. Je vois SOS Médecins. Je n'en peux plus : hospitalisation. Je tombe sur une psychiatre... folle. Agressive. Elle me donne des gouttes de je ne sais plus trop quoi, MATIN MIDI & SOIR. A 7 heures du matin les infirmières me réveillent pour me donner ce qui me fait... dormir. Au bout de 3-4 jours je demande à ce que l'on arrête, je n'en peux plus, je suis un légume... je n'étais pas entré pour ça. Personne ne me parle (infirmier, médecin...) alors que je suis là pour discuter en principe. Les entretiens psychiatriques durent 4 minutes montre en main. Je décide de sortir contre avis médical. La psychiatre folle me menace : "vous allez mal finir si vous sortez. Vous êtes dans l'illusion sur votre capacité à rebondir (!!!). Je ne sais pas si je vais vous laisser sortir". Heureusement je suis travailleur social, je connais mes droits : je sors, non sans avoir été sermonné tel un enfant.

7) Je n'arrive pas à tenir dans mon job, tous les 2 mois je suis en arrêt, je m'effondre. Je vois un troisième psychiatre. Et là, c'est celle qui m'a mis Risperdal / Loxapac / Zoloft. Enfin le sentiment d'être entendu... en parallèle, psychothérapie.

Voilà 2 années de ma vie.

Ce HS pour retomber sur le sujet :
- J'ai été dans l'addiction aux benzodiazépines parce qu'à un moment je n'ai trouvé aucun praticien pour tester des choses avec moi, proposer des alternatives à ce qui ne marchait pas, et j'ai dû attendre à chaque fois des MOIS avant d'avoir un rendez-vous chez les psychiatres...
- Les benzos & co m'ont aidé à supporter la vie faute de mieux, car il faut pleurer pour avoir un arrêt de travail, jouer une comédie pour être pris un peu au sérieux...

Et malheureusement j'ai dû me sevrer seul car la psychiatre ne m'a rien dit, elle a simplement fait passer le traitement de telles molécules à telles autres. Là je commence à aller mieux, mais j'en ai ch... les premiers jours, un manque terrible.

J'entends et vous remercie vraiment pour vos explications, vos suggestions etc. Vraiment. C'est précieux, comme ce forum...

Néanmoins si je voulais en tenir compte via mon psychiatre-prescripteur... j'en aurais pour encore 3 mois de délais pour obtenir un rendez-vous. Elle-même me l'a dit, si elle voulait me suivre correctement elle devrait me voir tous les 15 jours, mais elle est saturée de monde... comme trop de praticiens !

Donc pour l'instant je navigue à vue, mais avec un traitement qui me correspond un peu plus "a priori"... Je suis en arrêt long cette fois. Je peux reprendre des forces, mener de front ma psychothérapie très régulièrement. Advienne que pourra !
 

Je peux reprendre des forces, mener de front ma psychothérapie très régulièrement.

Comme il y a beaucoup de psychothérapies, je me demandais de qui ou quoi s'inspirait la tienne (TCC ??, probablement pas psychanalytique d'après le 4 de ton texte).
Et as tu vraiment discuté de ton diagnostic avec tes soignants ??  Risperdal, Loxapac ce n'est pas vraiment typique d'un traitement antidepresseur. Parfois il est utile de cacher un diagnostic et si toi même tu n'as pas envie de savoir c'est le mieux. Mais tu as l'air de t'y connaitre, donc ce pourrait etre utile de mieux cerner ton traitement. Le psychotherapeute pourra peut etre t'aider sur ce point.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (07 mars 2019 à  16:30)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#18 
Anonyme4138
Invité
07 mars 2019 à  16:33
Sincèrement je ne sais pas vraiment.
Elle est "somathérapeute", un truc comme ça (pas sûr du terme). Je sais qu'elle a un master en psychologie.

Elle me convient plutôt pas mal. Après je me demandais si je ne ferai pas autre chose, en complément. Des idées ? Je pensais à la sophrologie peut-être (très anxieux de nature).

Je veux vraiment tout faire pour me remettre d'aplomb. Avant Lexo & Zopi, je les prenais vraiment comme c'est normalement préconisé : sur de très très courtes périodes, et jamais les deux mélangés, c'était soit l'un soit l'autre. Je vivais sans traitement. Mais là sans béquille chimique : impossible. La vie serait insupportable !
 

#19 
Anonyme4138
Invité
07 mars 2019 à  16:54
Oui c'est vrai que ce ne sont pas les traitements de première intention.

Mais en fait, ma première dépression était très différente. A l'époque je faisais des crises d'angoisse, j'étais adolescent. On m'avait donné Risperdal pour tenter de me réguler, après l'échec de l'Anafranil et de l'Effexor.

Mon médecin généraliste m'a remis du Risperdal car j'en avais déjà pris...
La psychiatre me l'a remis, avec le Loxapac, pour me donner quelque chose juste avant coucher à la place des benzodiazépines.

Le diagnostic à ce stade est dépression, anxiété sociale, TOC. Je ne suis pas schyzo, et je ne pense pas être bipolaire (j'ai vécu des années sans traitement... et sans difficultés insurmontables).
 

Bonjour, est ce que c'est cela ?

http://somatotherapie.eu/outils-de-la-s … tegie.html

Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#21 
Anonyme4138
Invité
07 mars 2019 à  17:52
Non ce n'est pas ça. C'est un entretien psychologique assez classique, je ne suis pas certain qu'elle use d'une méthode particulière. Gros avantage elle prend longuement (souvent 1 heures 30) donc ça permet d'avancer pas mal. Après je pense que j'ai besoin d'un peu plus, mais ça me permet déjà d'avancer.
 

#22 
Yoda Mod femme
Nouveau membre France
08 mars 2019 à  17:56
t'en as du courage ! Moi perso j'ai galéré à l'arrêt du valium..

c'est comme un trou intemporel, bouge ton corps de femelle

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#23 
Anonyme4138
Invité
08 mars 2019 à  18:45
Oui clairement ce n'est pas facile. Je pense que le cap est passé pour ma part. Première semaine vraiment douloureuse, une vraie sensation de manque. Et maintenant ça va. Reste à solutionner le moral / la dépression.
 

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