[ Discrimination ]
etre mère et toxico

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Voilà ,j'ouvre cette discussion car je me pose beaucoup de question sur ma capacité a etre mère et j'ai aussi beaucoup de chose a dire sur la stimatisation des mères toxicomanes.
Je fais un p'tit récapitulatif de mon parcours de maman et de toxicomane a l'aide d'anciennes discussions avant d'agumenter

Voilà ,il y'a 4ans et demi je suis tomber enceinte alors que j'etais dépendante de l'héroine et sans soins;
ayant deja vecu un avortement que j'ai regretter et donc j'ai souffert énormement,il etait hors de question que je renouvelle l'experience.
Et je voulais se bébé et c'etait une bonne raison de me sortir avec mon ami aussi de la toxicomanie.
Donc j'ai entreprise un soin.
Traitement methadone tout d'abord car le sevrage est deconseillé pendant une grossesse(risque de fausse couche a cause du manque),
ensuite cure de 3 mois pendant ma grossesse,
appart therapeutique pendant 1ans dans une autre region pour fuir les frequentations et les tentations ou je suis rentré 3 mois apres mon accouchement.
J'avoue que les quatres premiers mois de ma grossesse,j'ai pas réussi a arrété completement la conso,mais ensuite grace aussi aux personnes qui m'on accompagner dans cette aventure,j'ai réussi a ne plus avoir de conso jusqu'au un an de ma fille.Meme,les medoc j'en prenais pas.
J'ai réussi a baisser mon traitement a 15mg,j'ai decider que j'allaiterai mon bébé,je voulai que ma fille ne vivent pas de sevrage sous morphine ou autre,donc j'ai tout fais pour.
Le jour ou je suis arriver au CHU (ou il y avait un service néonathalogie)pour accoucher,j'ai fais confiance totalement a l'équipe soignante,"je n'aurai pas due".
J'ai choisi cette hopital pourtant a 1h30 de chez moi pour etre certaine que ma fille serait bien prise en charge.
Ce jour là ,je n'avai plus de methadone car je devai aller chercher ma prescription de la semaine le lendemain.
Donc je leurs ait demandé de m'en procurer.
Ils m'on dit qu'ils ne pouvaient rien faire pour moi,et ils m'ont autorisé a prendre la metha de mon compagnon,sinon j'aurai accoucher en manque!
Donc, il on contraint mon ami faire le dealer!
Ensuite,le lendemain je me retrouve dans la meme situation,j'ai ma metha que le soir alors que j'etais en manque.
Résultat ma fille aussi a commencer a avoir des signes(que moi et mon mec avons reconnue,car eux ne m'on meme pas donné de consigne"genre le test de finnegan pour reconnaitre le manque chez le nouveau née" ou surveiller ma fille plus que celà ).
Donc si j'aurai eu ma metha en temps et en heure,j'en aurai eu dans mon lait, ma fille n'aurait peu etre pas été en manque.
Donc,ils décident de transfèré ma fille en service néonathalogie mais pour autre chose en plus d'apres se qu'ils me disent.(j'avai le liquide amiotique teinter donc peu etre une infection).
Ma fille est mise en néonathalogie,et là  personne ne me dit rien sur son états .
Ma fille a été mise sous morphine sans que personne ne me previenne ,et ensuite 3 jours avant de voir le pédiatre,qui ma dit" Madame,quesque vous croyez,vous pouvez pas prendre de la metha pendants la grossesse et vous attendre a se que votre enfant soit en bonne santé".
J'étais degoutter.
Ce jour là ,ma fille allait trés bien,dormai bien,aucun signe de manque,mais d'apres les infirmieres ma fille n'allai pas bien du tout.
Résultat le pédiatre a doublé la dose de morphine.
Ma fille a ensuite fais des desaturations(manque d'oxygene dans le sang, a répétition car elle était surdosé.
Heureusement le soir c'est un autre pédiatre qui est passer et qui a ordonner de baisser se traitement.
Je l'ai entendu dire que l'autre pédiatre a pris un gros risque en doublant la mophine car la petite risquai de faire une OD;
Suite a tout cela, j'ai appellé ma psy qui est venu avec mon Docteur leurs expliquer qu'il devait me traiter mieu que ça ainsi que ma fille,car là ,j'en pouvais plus.
Je suis rester trois semaines avec ma fille dans une chambre dans le service néonathalogie avec des jugements, des réflexions,des suspicions quand je sortais de l'hopital pour prendre l'air.Ca a été trés dur,ils ne me faisaient pas du tout confiance et moi non plus,donc je ne leur parlaient pas.
Heureusement que j'avai une psy en or qui me rendait visite 2fois par semaine et que je pouvais appellé quand je le désirai car sinon j'aurai péter un cable!

Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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La suite:
Maintenant, malheureusement, je ne suis plus aidé psychologiquement car les deux psy qui m'aidait son toute deux partit du csst de ma ville pour differentes raisons et je le vis difficillement.
Ma psy de l'époque "appart therapeutique" m'aidait énormément a prendre confiance en mes capacités a etre mère et j'ai fais un gros travail avec elle sur la généogramme de ma famille se qui ma aidé a comprendre pas mal de choses.

Pour ceux qui ne connaisse pas le généogramme ,en voilà  une définition:
Le génogramme ou génosociogramme est une variante de l'Arbre Généalogique utilisé en Psychogénéalogie.

Il represente, en plus de l'arbre généalogique classique, les liens psychologiques ayant affecté les ancétres de la personnes étudiées, voire les faits marquants et les liens affectifs. Il est l'outil principal de certaines techniques psychothérapiques (approche transgénérationnelle, psychogénéalogie).


Pour ceux que ca interesse ,je vous conseil fortement de le realisé,vous trouverez cetains site qui explique trés bien comment le réalisé.

Bref,ça ma aidé,mais en meme temps,j'avoue je suis terrorisé a l'idée de transmettre inconsciemment de mauvaise chose a mon enfant.
Et meme consciemment car je souffre de depression depuis 2ans maintenant,j'ai toujour eu des problemes de depression depuis l'enfance (premiere a 11ans) et je culpabilise énormement d'etre si malheureuse alors que ma fille est a mes cotés.
Je l'aime plus que tout au monde et je suis terrorisé a l'idée d'en faire une adulte mal dans sa peau a cause de mes problemes.
J'ai ses problemes de depression depuis longtemps, suite (je suppose) a des problèmes de santé de ma mère (myopathie de steiner,et par la suite leucémie)qui a entrainé une grave depression chez elle .
Je pense avoir épongé toute ses souffrances,ses angoisses .Par la suite,j'ai vécu sa mort,je n'avai que 14ans,ma mere 35.
A cause de son handicape ,j'ai due élever ma p'tite soeur,faire toute les taches ménagères a sa place.
Je me suis vite retrouver avec des responsabilités trop tot,resultat,aujourd'hui je ne sais pas vraiment qui je suis,c'est comme si on m'avait volé mon enfance et qu'on m'envoyai dans un monde d'adulte sans les fondations nécéssaires.
Je suis a tout jamais une personne incomplete ,anxieuse,deprimer.
Alors oui,comment etre une bonne mère pour son enfant quand nous meme on se sent si fragile.
Je veu que ma fille devienne quelqu'un de bien, qu'elle soit heureuse, une personne qui a confiance en elle,mais comment je peu lui transmettre la faculté a etre heureuse si moi meme je n'y arrive pas?

Je finirai mon message demain ,je me couche,mais si quelqu'un des chose a dire sur vos experiences de maman,de vos peur pour le futur de vos enfants,ainsi que sur vos propre rapport a vos parents

Dernière modification par melanie&frederic (05 mars 2011 à  04:13)


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je vais te répondre mais comme ça demande du temps, car sujet essentiel mais o combien difficile je vais donc le faire plus tard

l angoisse est le vertige de la liberté

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Desolé les filles,mon sujet et long,je me suis étaler,mais comme j'aimerai en discuter avec d'autre maman,vous allez pas me dire que vous n'angoissé pas sur l'avenir et le bonheur de vos enfants?

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#5 
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Alain Will
ancien Vice-Président
09 mars 2011 à  01:06
Je vais lire et relire - si Shaolin ou une autre femme ne te répond pas, je ferai de mon mieux.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma

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#6 
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Alain Will
ancien Vice-Président
09 mars 2011 à  01:40
Finalement je ferai mieux de supprimer mon message d'avant. Il est vrai à  ma pauvre décharge que cette rubrique s'adresse surtout à  Shaloin.

Il n'empêche et mes petits camarades pourront en attester que j'ai participé à  des centaines d'accouchements dans diverses circonstances. Je sens que les bla-bla vont faire surface et je ne suis plus à  çà  près maintenant : contactez la préfecture des Yvelines, j'y suis [encore] déclaré comme Biologiste des quatre laboratoires formant le groupe Biosynergie à  l'heure actuelle et biologiste-préleveur en maison d'arrêt de Versailles. Vous saurez tout. Même si je n'exerce plus pour des raisons évidentes.

Bref : quant à  ta prise en charge de ta premiere-née, il existe malheureusement dans la littérature des variantes. J'espère que prescripteur interviendra mieux que moi. Je vais essayer de lui faire remonter le message.

Le sevrage par l'allaitement n'est pas chose évidente ; je viens de l'exprimer dans un autre fil de dissussion : la quantitié de méthadone dans le lait maternel est variable quelle que soit la dose prise par la maman, et la quantité de lait tétée par le bébé l'est tout autant ; un sevrage par une prise per os (voie orale) de morphine, en très petite quantité (je ne vais pas donner de dosage) reste une alternative de choix. En principe, et je dis bien en principe, 8 jours suffisent à  suppléer au syndrome de manque.

Maintenant, il te reste ton avenir : c'est à  mon sens la chose la plus importante. Le passé, tu ne peux le renier. Il existera toujours, même si tu rêves (et cela peut soulager parfois, sans oublier ses obligations). C'est ton avenir qui compte, le tien et bien sûr celui de ton enfant. Ne l'oublies pas. Tes questionnements sur ta généalogie ont certainement leur importance. Ne sois pas pas pressée. Tu as tout tout ton temps. Tu es jeune, tu trouvera le jour venu un ou une psychologue ou psychiatre qui sera à  l'écoute si besoin est.

Tu n'es pas seule. Ne l'oublies pas non plus. Un compagnon, un mari, un enfant est la plus belle des choses qui puissent arriver dans la vie d'une personne qui a souffert. Beucoup d'entre-nous ont souffert. Tu as un bébé dans tes mains. Ne l'oublies jamais.

Avec toute mon amitié, qui n'es pas celle d'une femme. Mais j'ai essayé de faire de mon mieux. Je reviendrai peut-être.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma

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Peut etre une proposition pour commencer = Etre conscient qu'on n'est pas parfait (Que celui qui l'est jette la premiere pierre, ce ne sera certainement pas l'un de tes soignants). C'et un enseignement bouddhiste qui est je crois utile = prendre VRAIMENT conscience de sa non perfection, pour corriger ce qui peut l'etre et surtout savoir accepter ce qui est.
Cela inclut aussi l'accouchement sous Methadone = si l'allaitement PEUT eviter le syndrome de manque , ce n'est pas toujours (pas de perfection) et comme dans tout évènement  il peut aussi survenir des choses graves, qui ne sont pas survenues dans ton cas (je veux dire des choses encore plus graves que ce que tu as vécu).
Quant à  ce que tu as vécu malheureusement il y a encore beaucoup de soignants mal formés à  la prise en charge de la toxicomanie et de la souffrance psychique en general.
Dans notre CSST nous avons pu faire une formation aux sage femmes, qui s'est révélée tres utile.

En conclusion, je sais que c'est facile à  dire mais mon conseil est de vivre au mieux avec tous ces pbs. Comme dit Alain Will, il te reste ton avenir. Il sera imparfait, pavé de problèmes mais dis toi que personne n'en est indemne. Chacun a sa galère. La tienne est certaienemnt pire que celle de beaucoup mais ton rôle pour ton enfant est de l'accepter, pour tout ce que tu ne peux pas changer ou esperer changer.
Si ce que je te dis te heurte ou t'interpelle tu as le droit de gueuler  et même de m'insulter si cela fait du bien.
Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Etre conscient qu'on n'est pas parfait (Que celui qui l'est jette la premiere pierre, ce ne sera certainement pas l'un de tes soignants). C'et un enseignement bouddhiste qui est je crois utile = prendre VRAIMENT conscience de sa non perfection, pour corriger ce qui peut l'etre et surtout savoir accepter ce qui est.

C'est ce que j'essai de faire,mais dans cette socièté,mes défauts,les gens ne les acceptes pas,alors comment es que je pourrai moi meme les accepter?
La faiblesse est trés mal vue dans ce monde de compététivité,on nous l'apprend dés les premieres années d'école.
Merci pour vos réponses,mais j'aimerai surtout pouvoir en parlé avec d'autres maman,car je pense que ses questions,beaucoup d'entre nous se les poses,non?

Dans ma ville,la garderie ainsi que la PMI connaissent mes probleme de toxicomanie,car dés l'accouchement,nous sommes des mamans fliquer,surveiller meme si, nous et notre enfant allons bien.
L'année passé,la PMI avait meme organisé un voyage avec toute les mamans ayant des probleme d'addiction,on etais 5 maman,et en discutent nous avons compris que ce voyage etait avant tout fais pour surveiller nos capacités a etre mere et non un voyage pour nous changer d'air comme ils nous l'on si bien dit

Dernière modification par melanie&frederic (03 avril 2011 à  23:22)


Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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#9 
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mikykeupon
Modérateur à la retraite
14 mars 2011 à  20:28

melanie&frederic a écrit

L'année passé,la PMI avait meme organisé un voyage avec toute les maman ayant des probleme d'addiction,on etais 5 maman,et en discutent nous avons compris que ce voyage etait avant tout fais pour surveiller nos capacités a etre mere et non un voyage pour nous changer d'air comme ils nous l'on si bien dit

Arrêtes de chercher à  toujours chercher le pourquoi du comment, essaie de prendre les choses comme elles viennent.

Vous avez pût partir quelques jours et vous mettre au vert, tant mieux, après ce que penses les autres, fuck-off. wink

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comment en etes vous venues à  penser cela?? 

et oui ce n'est pas facile du tout de vivre sa toxicomanie tout en étant mère; ni sa substitution! en réalité plus on s'eloigne de soignants, plus on respire librement ; certains ont besoin d'eux pour "marcher", d'autres s'en servent pour se liberer de la dope, de la substititution ou de rien de cela; car on peut tb vivre tox ou substituée et être bonne mère

pour ma part je n'ai jamais laissé la pmi m'approcher de trop près!! j'amenais mon fils durant les 9 premiers mois pour les vaccins, mais n'ai jamais accepter leur venue chez moi
c'est un peu comme les AS ! moins elles entrent chez vous mieux on se porte!!!  car elles sont souvent fort sotte et surtout blindées d'a priori qui sont néfastes pour nous toutes!!!

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#11 
Ixtab
Nouveau membre
18 mars 2011 à  16:19
Salut Mélanie, pour la première fois j'écris sur ce forum, j'ai tant de point commun avec toi qu'il ne pouvait en etre autrement.
J'ai 2 enfants: un ptit bonhomme de 4ans et une ptite puce qui va bientot feter ses 1an.
Je suis sous traitement métha depuis la fin de ma première grossesse; avoir le courage de demander de l'aide a été très dur, j'avais trop peur d'avouer ma dépendance, peur qu'on me retire mon bébé.
Comme toi j'ai perdu ma maman; elle s'est suicidée alors que j'avais 8ans. J'ai du m'occuper de ma petite soeur et de mon père qui était au plus mal. Pas facile de se construire quand on s'est oublié pour s'occuper des autres.
Ce que je souhaite le plus au monde, c'est que mes enfants soient épanouis, heureux! Mais comment une mère dépressive peut-elle donner le gout de vivre à  ses enfants? Le plus dur c'est la culpabilité d'etre mal alors que chaque jour je vois leur sourire! Moi aussi j'ai tellement peur de leur transmettre ce mal etre.
Je dois m'arreter, c'est l'heure d'aller chercher le grand à  l'école.
Je te remercie d'avoir ouvert cette discussion... a bientot

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mélanie
je t'avais promis une réponse; la voici ; pour éviter tout malentendu futur, tout ce qui est dit là  est personnel; valable donc pour moi même

j'ai grandi dans un climat à  la fois d'hyper violence dû à  mon père alcoolique , et certainement très déséquilibré mentalement; inutile d'entrer dans les détails, mais ce qu'il en ressort de cela est qu'enfant j'ai connu la terreur; pas la peur! c différent; la terreur rend passif, figé, constamment sur ses gardes et enlève toute confiance dans les adultes
et un climat de dépression, par ma mère qui passait son temps à  faire ses tâches ménagères, sans dire un mot, l'air triste ; le soir elle etait sur sa chaise, le regard vide, le corps vidé , épuisé par sa vie..et par nous qu'elle supportait tout juste
je n'ai pas connu l'amour parental ; on me reprochait d'être né , et d'être fille de plus!
j'ai connu les coups quotidiens, le rejet, moqueries, etc...
à  17 ans j'ai connu le meilleur de ma vie :l'héroine; avec elle j'avais chaud, mon esprit se détendait enfin, je n'avais plus peur ; je me suis retrouvée seule mais plus heureuse que jamais

mais la dépression est ancrée solidement en moi, avec mauvaise image de soi, voir même dégout de soi; ces sentiments resurgissent à  chaque manque, ce qui le rend d'autant plus dure ..

pendant longtemps je n'ai pas voulu d'enfant; la nature m'y a aidé heureusement; quand j'ai eu mon fils je l'ai accueilli comme le pus beau cadeau de dieu, mais au fond je redoutais bcp de choses à  son égard : qu'il soit malheureux à  cause de moi
j'ai tjs cette peur au point que je l'ai amené consulté un psy pour enfant, qui nous reçoit tous les deux, afin que mon vécu ne déteigne pas sur lui ; car l'inconscient nous joue des tours!! la dépression ne se transmet pas comme une maladie génétique, mais elle imprègne et donne une atmosphère particuliere que l'enfant peut ressentir fortement ; mon fils est anxieux de nature, peu sur de lui, et je me dis :"voilà  ce que tu as fait"

pour démêler ce qui lui appartient en propre et ce qui vient de moi je pense que seule la thérapie permet de faire ce travail indispensable afin que je puisse liberer mon fils de mes propres angoisses, qui sont parfois très fortes

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Bonjour tout le monde,me revoilà  apres plusieurs jours d'absence (probleme de connection internet).Vous me manquiez grave

Tout d'abord,pour se qui est de la PMI,je me suis rendu compte qu'ils avaient organisé se voyage pour nous fliqué car avec les autres mamans nous avons commencé a parlé pour certaines de nos probleme d'addictions et on etait 3 a avoir de tel probleme,deux alcoolique,moi toxico et les deux autres de gros probleme de depression dont une d'entre elle suite au décès de sa petite fille d'une leucémie.
Cette habitude que j'ai de m'occuper de se que pense les autres de moi,je le vis depuis toujour,suite je pense au handicape de ma maman.Car j'ai toujour vécu avec le regard  des autres posé en permanence sur maman et avec des reflexion du genre " regardé cette femme,elle est bourré ou quoi",ou des remarques aussi sur moi "tu es aussi handicapé que ta mère toi!".Et a cause de cela,depuis ,je ressent toute les pensées positives ou négatives envers moi.Je suis comme une éponge,je sent quand quelqu'un ne m'aime pas et l'inverse aussi.D'alleur,depuis se voyage,la puéricultrice de la PMI ne peu plus me voir,alors que avant et au debut du voyage ,elle m'appreciait beaucoup.
Mais je me doute du pourquoi du comment.

Ixtab,merci pour ta réponse ,ca fais plaisir,de meme pour toi Big.
Ixtab,en effet nous avons beaucoup de point communs donc ceux là :(je cite)

J'ai du m'occuper de ma petite soeur et de mon père qui était au plus mal. Pas facile de se construire quand on s'est oublié pour s'occuper des autres.
Ce que je souhaite le plus au monde, c'est que mes enfants soient épanouis, heureux! Mais comment une mère dépressive peut-elle donner le gout de vivre à  ses enfants? Le plus dur c'est la culpabilité d'etre mal alors que chaque jour je vois leur sourire!

En effet,comment faire pour ne pas leurs transmettre cette souffrance?Difficile questions que je me pose aussi tout les jours depuis que ma fille est née.
Et comme toi ,j'ai pas eu la possibilité de me construire,j'ai due m'occuper de ma famille dés le plus jeune age .
Le resultat aujourd'hui est que je ne sais pas qui je suis,je ne sais pas se que je désir faire comme taf,ha si,une p'tite idée "m'occuper des autres",(j'ai travailler comme auxiliaire de vie,fais des stages comme A-soignante en maison de retraite),mais es-ce vraiment moi?
C'est comme si je n'était pas entiere ,qu'il me manquai une partie de moi.
Par exemple,j'étai trés doué pour le dessin,j'aimai la couture,j'adorai piquer les outils de mon pere pour fabriquer des p'tites choses en bois,concocté des parfums avec les fleurs de mon jardin,je débordai d'imagination étant petite.J'étais aussi une trés bonne élève a l'école,dans les premières de la classe,surdoué en math d'apres les prof,mes prof de l'époques avait écris sur mes bulletins de notes que j'avai un vrai don pour les travaux artistiques,mais tout ses reves et ses passions ont étés perdu en cour de route,et ça j'en souffre énormément.
C'est la meme pour le sport,je revai de pouvoir faire de la dance,j'en ai jamais fais car notre vie tournais autour de notre mere malade et nous on existait pas.
Esque tu ressens la meme chose Ixtab?

Big,je connaissai deja un peu ton histoire si difficile.Se que tu a vecu c'est pire que tout je pense pour un enfant "la violence".Je ne sais pas trop quoi te dire a par que je te comprend et je compathie a ta douloureuse histoire.
Pour se qui est de la depression et du degout de soi ,je connai ça aussi malheureusement pour moi et ma p'tite puce.L'emmener voir un psy,j'y pense aussi ,je crois que je vais faire la démarche pour son bien car je sent qu'elle souffre de cette ambiance de depression parental.
Alors oui,y'a jamais eu de drogue chez nous a reims ,mais la depression est notre quotidien a moi et mon homme,meme si pour moi ça va beaucoup mieu depuis 2-3mois,je me bouge,d'ailleur,je revois une psy depuis 3semaines,1fois par semaine avec qui sa se passe trés bien pour l'instant.Donc j'espere aller de mieu en mieu.Le probleme ,c'est mon cheri qui lui,ne sort pas de cette depression malgré mon aide et mes forcing pour le bouger,et moi,ça me mine au point que je me dit que je serai peu etre mieu sans lui,car j'ai vraiment besoin de penser a moi pour m'en sortir.
Voila tout

Dernière modification par melanie&frederic (22 mars 2011 à  10:56)


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tu pourrais fort bien faire qq chose avec tes dons artistiques; ça ne se perd pas ça c'est juste "endormi" , il serait dommage de ne rien en faire
tu as donc retrouvé un psy, c une bonne chose; on sent bien que tu y tiens à  ce travail
tu as aussi un histoire passée difficile et marquante; en fait tu n'as jamais pu vivre pour toi même; il est donc temps de le faire!

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#15 
lanou
Nouveau membre
21 décembre 2011 à  15:17
moi quan jai eu 15ans on ma anoncé qu'il me serai presque impossible d'avoir un jours un bb apré avoir été "emputéd'une ovaire" tellement mal dan ma peau que lors de mes 17ans toujours pas de régle.. et c'est dans la drogue que jai trouvé une échapatoir!!! pendant 3mois jme sui drogué a l'héroine,canabis tou se ki m'aidé a oublié!! et un beau jour en pleine dépression jai une l'idé d'allé prié dans une églisse derriére la quelle jme détruisé et 2semaine plutard me voila enceinte. jai passé certe que 3mois et demi a me drogué mé le jour ou jlé sue qu'elle été la dans mon ventr jai de suite arrété mes conneri la 1er nui a été stréssante jen é pa dormi jm'en sui voulu mé pour elle et moi jai arrété pour notre avenir!! car il m'été impossible d'envisagé un avortemen! maintenant elle a 7ans et un peti frér de 4ans é ke j'allaite encor jsé abusé mé tout va pour le mieu pour nou mé pa pour une ami qui é venu me demandé conseil car elle pren 5mg de metadone é jlui é di de fair pareil ke moi pour pas qu'elle culpabilise ala naissance mé apré avoir lu certain message jdevré peu etre lui conseillé le contraire car sa soeur été enceinte il ya 1ans et il lui on augmenté la dose!(jsui meme tombé de haut kan elle me la apri car jne savé pa é la croyé pa! juska hier ke je lé lu sur ce site) mé comme elle me di toi tu na jamai vraimen été toxico ta juste craké pendant 3MOIS alors ke moi sa fé 10ANS ke jsui deda(2ans de meta)!!! quoi lui repondre??? que 5mg c'est rien il y a pa de risque qu'il soi en manque a la naissance???merci

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bienvenue, nan ce n'est pas rien, d'autres apporteront des réponses plus complètes, mais en attendant, surtout ne lui dit pas de stopper net.
et même de ne pas stopper tout cour, le mieux étant qu'elle en parle a des gens qualifié. mais comme tu as pu le lire, ce n'est pas conseillé du tout d'arrêter.. wink

Demain c'est promis sur la drogue je tire un trait..  snort

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salut Lanou!

attention, ne dit surtout pas à  ton amie d'arreter net la métha. ça peut etre dangereux pour le foetus!

autant la métha (ou l'héro) n'est pas vraiment dangereuse pour le foetus, ce qui craint c'est le manque... il peut provoquer une fausse couche.
de plus, 5 mg ce n'est pas beaucoup. je ne pense pas que le bébé puisse faire un syndrome de sevrage avec un dosage si peu élevé. mais bon, ça peut arriver.

conseille plutot à  ton amie d'en parler à  son médecin prescripteur ou au personnel de son csst. ils pourront lui faire diminuer sa métha doucement jusqu'à  l'accouchement. avec les gélulles on peut diminuer de 1 mg par 1 mg.

faut que je file...

à  bientot

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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Comme te l'on dit clemz et naxa,il faut vraiment pas arrété un traitement de subtitution pendant une grossesse,y'a trop de risque de fausse couche.Après pour le bébé,il y aura peu etre un sevrage mais vu le dosage ,se n'es pas sur qu'il en ai besoin.Et surtout ne culpabilise paston amie,la methadone est un traitement pour la soigné ,pas un moyen de défonce,surtout a un dosage pareil!
Et puis si cela fait 10ans que ta copine se drogue,il y'a peu etre quand meme des risque de rechute,car meme avec l'amour d'un bébé,quand on est toxicomane depuis longtemps,c'est trés dur d'arrété ou de ne pas replonger meme avec un bout'chou,car pendant une grossesse et apres,y'a plein de chose de notre enfance qui remonte a la surface.Si on a eu une enfance difficile,on peu etre trés fragile pendant cette période

Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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#19 
IPU
Nouveau Psycho
21 décembre 2011 à  20:27

Dans ma ville,la garderie ainsi que la PMI connaissent mes probleme de toxicomanie,car dés l'accouchement,nous sommes des mamans fliquer,surveiller

J'aimerais bien en savoir plus : a se passe comment ? Comment ils ont appris ? C'est quoi la PMI lol ?

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PMI: Protection Maternelle et Infantile.

souvent la PMI marche avec le centre de plannification (ou planning familial) et le PAS (point acceil solidarité, anciennement centre médico-social).

la PMI a une équipe d'infirmières, de puéricultrices, de pédiatres... ils s'occupent des enfants de 0 à  6 ans (ou de 0 à  3 ?). tu peux consulter un pédiatre gratuitement, faire vacciner tes enfants gratos, faire peser bébé et demander des conseils sur l'allaitement et la façon dont on s'occupe des nouveaux-nés.
ils ont aussi une mission de "surveillance" (j'ai bien mis entre guillemets!!!)... ils aident les parents en difficultés, ils peuvent envoyer une puéricultrice chez toi pour voir si tout ce passe bien, etc...

je rappelle qu'une puéricultrice DE (Diplomée d'Etat) à  un niveau équivalent à  une infirmière. donc qui peut réaliser des examens et soins qu'une auxiliaire de puériculture (niveau aide soignante) ne peux pas faire.

je ne sais pas si le personnel soignant d'une maternité à  le droit de prévenir la PMI quand ils rencontrent une femme enceinte toxicomane... un peu comme un "signalement".

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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#21 
IPU
Nouveau Psycho
21 décembre 2011 à  23:20
Pourquoi est-ce que certaines culpabilise a cause de leurs traitements ou leurs consommation lorsqu'elles ont un enfant ?

La toxicomanie, a part pour les risques liés a la santé de l'enfant, ne fais pas de vous une mauvaise mère... être consommateur n'est pas un facteur pour déterminer si vous êtes une bonne mère ou pas.

On peu être une mamans aimante, gentille et adorable et se faire un fix toutes les dix minutes ^^. Pareille pour la dépression...

On peu être une salope sobre aussi...

Arrêtez de vouloir coller au clicher que la société veux vous faire adopter et de culpabiliser par ce que vous n'y coller pas.

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#22 
IPU
Nouveau Psycho
21 décembre 2011 à  23:22

je ne sais pas si le personnel soignant d'une maternité à  le droit de prévenir la PMI quand ils rencontrent une femme enceinte toxicomane... un peu comme un "signalement".

ça serais un put*** de manque de respect de la vie privé ça...

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Ben si,ils ont le droit et le font dans certains cas(les pédiatres),enfin par rapport a leurs vision des choses .En tout cas,dans mon cas ils l'ont fais alors que j'ai completement arrété toute conso pendant ma grossesse,j'ai été en post cure pendant 3mois aussi,et ensuite après la naissance de ma fille,je suis aller en appart therapeutique pendant un an,et sans qu'il y ai rechute.Mais malgré tout mes effort ils m'ont signalé a la pmi et flicker plus qu'un autre parent sans ses problemes.Je tien a dire que je suis psychologiquement  saine,d'ailleur j'étais bien suivi a cette époque et tout se passait trés bien pour ma grossesse ,je n'avai pas de problemes d'argent ou une tete de ouf!J'étai juste sous traitement de subtitution.
En faite,j'ai été pas si longtemps que cela dans la came et j'avai vraiment du mal a me voir comme toxicomane.Mais après notre sejour a moi et ma fille en néonat,je savais vraiment se que c'etait que d'etre toxicomane dans cette socièté

Dernière modification par melanie&frederic (21 décembre 2011 à  23:55)


Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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#24 
IPU
Nouveau Psycho
22 décembre 2011 à  00:09

je n'avai pas de problemes d'argent ou une tete de ouf!

bien sur que si ! Regarde ton avatar ! :p


Ils en ont le droit ou ils le font ? y a une sacré différence... Et tu dois bien pouvoir envoyez chier la PMI si ce n'est pas un organisme d'état...

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Si la pmi fait parti de l'état.L'infirmière puéricultrice que je voyai en dernier ma dit qu'elle intervient pour des placement d'enfants.
Certains pédiatres a la maternité le font,je ne pense pas qu' ils sont obligé de le faire mais pour moi,ils ont prévenu la pmi que j'étai toxicomane sous traitement.
Ses connard l'avait meme écrit sur le carnet de santé de ma fille ,mais heureusement ma psy leur a dit d'effacé celà  (ils ont mis du blanco ),sinon l'école de ma fille pourrai le savoir aussi du coup.

Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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salut!

normalement la PMI est là  pour aider les jeunes parents... et pour proteger les enfants (d'où leur nom lol!). donc meme s'ils s'immissent parfois dans nos vie il ne faut pas le prendre comme un flicage. meme si c'est chiant d'avoir une puéricultrice au cul!

surtout si y'a un problème de drogue, alors là  on perd toute crédibilité en temps que parents!
pourtant, comme tu l'as dit Ipu, etre tox ne fait pas forcément de nous de mauvais parents. ils y en a, comme partout. y'a des parents qui n'assurent pas et qui ne prennent aucune drogue!

ha... la culpabilité... déjà  on peut comprendre sans mal que l'on puisse culpabiliser quand on prend de la métha ou de la came enceinte. on "drogue" notre bébé... on lui fait subir du manque...

apres, en ce qui concerne la culpabilité quand bébé est là ... c'est autre chose. je crois que la plupart des parents ont un problème de culpabilité: les parents qui bossent trop et n'ont pas le temps de s'occuper de leurs enfants, les parents qui se séparent, les parents qui n'ont pas assez d'argent pour offrir tout ce que leurs enfants veulent, etc...
c'est peut etre cette envie inaccessible d'etre un parent parfait...

et puis quand on est parent toxicomane, meme si on assure à  fond, que nos enfants ne manquent de rien, etc., y'aura un moment où la came passera avant les gosses. ce petit moment de conso où on n'est plus dispo pour les gosses... ou bien ce petit moment ou on est pas bien et que les cris des gamins deviennent difficilement supportables...
mais quand on regarde bien, meme les parents non tox peuvent avoir ce genre de moments d'indisponibilité..

alors oui Ipu, pourquoi on culpabilise? merde à  la fin!!! au fond on n'est pas pire que les autres parents!

perso, ce petit sentiment de culpabilité m'aide... il me pousse à  toujours essayer d'etre au top pour mes enfants. j'en fait des tonnes pour mes gosses pour palier à  cette culpabilité: sorties, balades, jeux, etc... je fais + de trucs avec mes gamins que leurs petits camarades de classe!!!
je veux etre irreprochable avec mes gamins... qu'on ne vienne pas dire un jour: "ces gamins sont sales, malélevés, livrés à  eux memes, parce qu'elle a des problèmes de drogue". du coup je ne me relache jamais, je suis toujours au taquet... je suis complètement omnubilée par l'image qu'on peut renvoyer mes enfants et moi... bon, c'est un autre sujet...

Plus tu pédales moins fort et moins tu avances plus vite.

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Moi aussi,j'ai se probleme d'image que je renvois.Mais, dans mon cas cela n'a rien a voir avec ma toxicomanie,mais a cause du handicap de ma mere.Les regards se sont toujour touné vers nous et pas dans le positif.Elle avait une myopathie de steiner,et c'est une maladie dégérative,donc beaucoup de gens ne comprennait pas et ils disaient qu'elle buvait!
Trés jeune,je m'habilllai seule,alors des fois ce n'était pas trop sa niveau habillement.J'ai le souvenir de deux femmes,qui se sont mise a glousé de rire en nous voyant moi et ma soeur avec des collant troué.
Ils etaient troué parce qu'on était tomber et pas parce que on avait mis ça le matin pour aller a l'école.Par la suite ,je n'ai plus jamais mis de collant,j'allai en pleine hiver ardennais a l'école en jupe sans collant.
Bref,aujourd'hui ,pour ma fille,c'est plus le fait qu'elle soit propre et belle qui m'importe aux yeux des gens.Sinon le reste,j'emmerde les gens.
Y'a peu de temps des amis de mes beau parents on fait des reflexions a ma belle mere,en lui disant que ce n'est pas normal que ma fille prenne encore la tute et un biberon le soir a l'age de 4ans.
Au début ,ca  m'a fais chier,mais ensuite j'en ai parlé a ma psy pour lui demandé se qu'elle en pensait,et elle m'a demandé pourquoi je lui donne toujour.Et bien ,je lui donne pour qu'elle n'es pas de manque,car dans mes souvenir (c'est trés con,je sais),ma soeur a pris la tute jusqu'a ses 7ans et elle va bien  et est trés bien dans sa peau,mes cousines on pris le biberon trés tard aussi et quand j'allai chez ma tante ,elle nous le proposai,et j'adorai retrouver cette place d'enfant que je n'avai plus.
En fait,la réponse est simple,elle prend toujour la tute et le biberon parce que je veu qu'elle prenne le temps de grandir,et j'en ai plus rien a foutre de se qu'on peu me dire sur ça.C'est pas pour cela que je suis une mauvaise mère

Dernière modification par melanie&frederic (22 décembre 2011 à  13:09)


Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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Pour se qui est de la PMI ,enfaite j'en ai vue pas mal d'auxiliaire de puériculture car j'ai vécu dans l'oise et ensuite dans la marne.Et elles sont toutes différentes,dans l'oise on vivait en village et la PMI était plus que méfiante,je pense parce qu'ils ne connaissent pas bien les parents toxicomanes.A reims,par contre ,ils étaient super simpa,surtout la pédiatre de la PMI.Mais ,je sais qu'ils veillaient quand meme car c'est arrivé une fois que la puéricultrice me trouve bizare(j'avai rien pris du tout!) et qu'elle appel mon éducateur (j'étai en appart therap a cette époque) pour lui dire qu'elle pensait que j'étai défoncé!
Un an plus tard,la PMI et la maison de quartier ont proposé a des mamans de faire un voyage d'une semaine dans le doub.J'ai accepté car je voulai prouver que ça allai  bien et que je ne me droguai pas.Mais là  bas,en parlant avec les autres mamans ,je me suis rendu compte que nous étions toutes des familles a risque de maltraitance,donc j'ai du mal a me dire qu'ils sont là  que pour nous aidé!
Je prend absolument rien appart ma metha en plus ,pas de bedo pas d'alcool,rien! Mais ils ont dit a ma copine qui est alcoolique,que me voir n'était pas une bonne idée.
Et a chaque fois que j'ai parlé de mes probleme de dépression a la puéricultrice elle ne comprennait pas que je puisse etre pas bien d'avoir arrété les drogues.Oui,la came m'aidai a ne pas déprimer et depuis que j'ai arrété je suis de plus en plus mal enfaite.Quesque j'y peu moi,j'aurai du lui mentir et lui dire "la came ,c'est vraiment que de la merde!"

Dernière modification par melanie&frederic (22 décembre 2011 à  13:34)


Le passé a fui,
Ce que tu espères est absent, mais le présent est a toi...

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#29 
Hasta
Nouveau Psycho
22 décembre 2011 à  17:12
Bonjour tout le monde,

J'écris peu mais je lis régulièrement vos posts avec beaucoup d'intérèt, et suis heureuse que ce forum existe (bravo et merci)

je comprends que tu veuilles tendre vers cette perfection, que tout soit nickel autour de toi, ce qui te protège d'éventuelles critiques, et ainsi, on ne peut mettre en doute ta capacité à  prendre en charge ton foyer

J'ai vécu dans un environnement comme celui-là , où l'essentiel pour les parents était de montrer aux autres qu'ils assuraient, mais brillaient par leurs absences de communication et d'amour;
où les autres, plus exactement la peur du jugement des autres devenait plus important que l'enfant lui-même;
où l'enfant est juste devenu un meuble

Etre parents, ce n'est pas ce que l'on montre à  l'extérieur, mais c'est ce qui se passe au coeur même de la maison
(Je parle aussi en tant que maman de deux garçons)

Dernière modification par Hasta (22 décembre 2011 à  17:20)


"c'est celui qui s'égare qui découvre de nouveaux chemins", Njls Kajaer, poète norvégien

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melanie&frederic a écrit

Ses connard l'avait meme écrit sur le carnet de santé de ma fille ,mais heureusement ma psy leur a dit d'effacé celà  (ils ont mis du blanco ),sinon l'école de ma fille pourrai le savoir aussi du coup.

je suis dég qu'il ait osé mettre ça : genre warning toxico" sur le carnet de santé de ta petite:gerbe:(c'etait à  la maternité ?)
comme t'as pu le lire j'chui pas la mieux placée pour parlé de ça ... mais juste que j'aime bien le clin d'oeil d'hasta ... l'amour c'est la plus riche des richesse pour nous et nos petits salut


"l'avenir a une excellente mémoire" ... Miss.tic

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