L'aspect psychologique dans un ressenti de début de manque est énorme. J'en suis tellement convaincu qu'un simple placebo pourrait allonger le délai d'arrivée des premier symptomes de manque de plus ou moins trentes heure sur moi.
Je n'ai pas avalé une goutte d'
alcool depuis 30 ans.
Ma folie avec l'
alcool a été tellement ravageuse que je m'en suis éloigné définitivement, le souvenir des fins de nuits passées à gerber tripes et boyaux dans mes chiottes en attendant l'ouverture à 8 heures de l'épicier en bas de chez moi, restant encore cuisants 30 ans après.
Cet épisode de ma vie a terminé mon parcours de polytoxicomanie sévère. Après un
sevrage hospitalier de la
codéine, des
benzodiazépines et du Suvector (speed déguisé en antidépresseur, mon niveau d'angoisse d'après
sevrage était tel que seule une demie bouteille de pastis ou une bouteille entière de vodka m'abrutissait assez pour arrêter de flipper et m'endormir.
Je me suis mis sous
TSO méthadone à la première nouvelle accroche opiacée afin de ne jamais retrouver l'envie de shooter de l'
héro de façon compulsive ou de boire comme un trou. Et sur moi, ça fonctionne.
J'ai enfin trouvé la paix avec un mix
méthadone +
cannabis et ce depuis 20 ans.
Amicalement
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