Bonjour,
C'est intéressant car j'ai posé la question à mon psychiatre lundi dernier.
Je suis en train de faire un
sevrage dégressif du
valium que j'ai pris à 10mg pendant un an et demi en guise de myorelaxant, pour calmer les manifestations physiques assez violentes du syndrome de
sevrage prolongé, après un
sevrage dégressif de la
codéine.
Je retire 1 MG par mois (c'est moi qui décide). De 10 à 9, rien, mais de 9 à 8, il m'est arrivé un truc étrange. Pendant 2 jours j'ai fait des rêves et cauchemars d'une intensité folle. J'étais parfaitement consciente de rêver, je voulais me réveiller mais impossible d'agir. J'étais coincée.
Quand j'ai finalement pu me réveiller à force de volonté, je suis restée plus d'une heure à ne pas trop savoir si j'étais éveillée ou pas. J'étais comme une somnambule, j'ai pris une douche et je me suis même pincée pour vérifier, jusqu'à ce que je sorte enfin du cirage.
Mon psy m'a dit qu'en baissant un benzo on peut avoir un rebond de sommeil paradoxal et ainsi avoir des rêves intenses et une sorte de paralysie du sommeil, c'est à dire se trouver prisonnier de celui-ci alors qu'on est conscient.
Normalement, quand je suis consciente de rêver je peux me réveiller si je veux ou modifier le rêve s'il me fait un peu peur. Là, je n'ai pu que modifier l'action pour éviter de me faire rattraper par mes poursuivants, sans pouvoir me réveiller lorsque j'ai franchement commencer à baliser.
C'est un état étrange mais ça n'a duré que 2 nuits pour moi. Je n'ai d'ailleurs aucune autre manifestation de la réduction, mais je ne suis qu'au début de mon parcours.
Je peux donc confirmer empiriquement ce qu'écris prescripteur.
Ce cerveau, quelle étonnante mécanique !