Dernière modification par richiegecko (13 avril 2020 à 00:12)
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Les individus peuvent être distingués sur la base de leur activité enzymatique (phénotype) en quatre groupes :
I les métaboliseurs ultrarapides (ultrarapid metabolizers, UM) qui ont un métabolisme accéléré (1-10% des Caucasiens) ;
I les bons métaboliseurs, individus qui ont une activité enzymatique normale (extensive metabolizers, EM), représentant 65 à 80% des Caucasiens ;
I les métaboliseurs intermédiaires (intermediate metabolizers, IM) à l'activité enzymatique diminuée (10-15% des Caucasiens) ;
I et à l'autre extrême, les métaboliseurs lents (poor metabolizer, PM) avec une déficience enzymatique complète, représentant 5 à 10% des Caucasiens.1,2
Les métaboliseurs lents (PM) sont les individus homozygotes pour un allèle défectueux (au moins quinze variantes décrites) ou, plus rarement, ceux qui combinent deux allèles défectueux distincts. En Europe, 95% à 99% des PM peuvent être détectés par screening des principales mutations. Les métaboliseurs intermédiaires (IM) sont les individus porteurs d'un allèle entraînant une diminution de l'activité enzymatique. Les métaboliseurs ultrarapides (UM) sont généralement porteurs de gènes actifs dupliqués ou multidupliqués. Les duplications géniques n'expliquent cependant pas tous les phénotypes UM, de même les IM ne sont pas tous détectés par les mutations décrites à ce jour.1,2,3
Le polymorphisme génétique du CYP2D6 varie en fréquence parmi les groupes ethniques4,5 et s'explique par la distribution des principales variantes alléliques (tableau 2). Ainsi à l'exception des Caucasiens, les individus métaboliseurs lents (PM) sont plutôt rares dans les autres populations ethniques. Ceci s'explique en partie par la fréquence d'une variante allélique du CYP2D6, le CYP2D6*4 (codant pour une enzyme inactive), présente chez 12 à 21% des Caucasiens, et quasi absente chez les Asiatiques et les Africains (1-2%). Les métaboliseurs intermédiaires sont quant à eux plus fréquemment retrouvés en Asie, jusqu'à 50% des Asiatiques (et seulement 1-2% des Caucasiens) étant porteurs du CYP2D6*10 (codant pour une enzyme instable). Enfin, les duplications géniques sont elles aussi soumises à une variabilité interethnique, leur fréquence est estimée à 20% en Arabie Saoudite et jusqu'à 29% en Ethiopie. En Europe, il existe un gradient Nord/Sud lorsque l'on examine la fréquence des duplications du CYP2D6 :6 1-2% des Suédois, 3,6% des Allemands, 7-10% des Espagnols, 10% des Siciliens. En Suisse, on estime à 8% (7-10,4%) la prévalence des PM, et une récente étude suisse multicentrique chez des polytoxicomanes substitués a estimé celle des UM à 3,9% (1,5%-6,3%, IC 95%).7 A Genève où se côtoient près de 180 nationalités différentes, la prévalence exacte des différents phéno/génotypes est à l'heure actuelle inconnue.
Peut être fait tu partie aussi des 5-10% par ex.
https://www.revmed.ch/RMS/2004/RMS-2476/23775
sinon j'ai une question : est ce que la famille zoldyck est Algérienne? : p
cdt
Dernière modification par Rick (13 avril 2020 à 00:35)
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Rick a écrit
Salut
Si tu prends tu tramadol régulierement alors tu es très tolérant aux opis du fait de la stimulation des recepteurs mu. Il te faudra peut être plus que 300mg la prochaine fois.
Non il n'est pas possible d'être immunisé mais certaines personnes métabolisent très vite ou très lentement la codéine. Cela va influencer beaucoup l'aspect récréatif. Plus une substance est absorbé rapidement, plus le potentiel récréatif peut être important (c'est pour ça aussi que prendre des psychoactifs par intraveineuse est souvent plus agréable, ça monte en ~ 15 secondes puis le plateau s'installe en quelques minutes, beaucoup plus vite que la voie orale)
extrait :Les individus peuvent être distingués sur la base de leur activité enzymatique (phénotype) en quatre groupes :
I les métaboliseurs ultrarapides (ultrarapid metabolizers, UM) qui ont un métabolisme accéléré (1-10% des Caucasiens) ;
I les bons métaboliseurs, individus qui ont une activité enzymatique normale (extensive metabolizers, EM), représentant 65 à 80% des Caucasiens ;
I les métaboliseurs intermédiaires (intermediate metabolizers, IM) à l'activité enzymatique diminuée (10-15% des Caucasiens) ;
I et à l'autre extrême, les métaboliseurs lents (poor metabolizer, PM) avec une déficience enzymatique complète, représentant 5 à 10% des Caucasiens.1,2
Les métaboliseurs lents (PM) sont les individus homozygotes pour un allèle défectueux (au moins quinze variantes décrites) ou, plus rarement, ceux qui combinent deux allèles défectueux distincts. En Europe, 95% à 99% des PM peuvent être détectés par screening des principales mutations. Les métaboliseurs intermédiaires (IM) sont les individus porteurs d'un allèle entraînant une diminution de l'activité enzymatique. Les métaboliseurs ultrarapides (UM) sont généralement porteurs de gènes actifs dupliqués ou multidupliqués. Les duplications géniques n'expliquent cependant pas tous les phénotypes UM, de même les IM ne sont pas tous détectés par les mutations décrites à ce jour.1,2,3
Le polymorphisme génétique du CYP2D6 varie en fréquence parmi les groupes ethniques4,5 et s'explique par la distribution des principales variantes alléliques (tableau 2). Ainsi à l'exception des Caucasiens, les individus métaboliseurs lents (PM) sont plutôt rares dans les autres populations ethniques. Ceci s'explique en partie par la fréquence d'une variante allélique du CYP2D6, le CYP2D6*4 (codant pour une enzyme inactive), présente chez 12 à 21% des Caucasiens, et quasi absente chez les Asiatiques et les Africains (1-2%). Les métaboliseurs intermédiaires sont quant à eux plus fréquemment retrouvés en Asie, jusqu'à 50% des Asiatiques (et seulement 1-2% des Caucasiens) étant porteurs du CYP2D6*10 (codant pour une enzyme instable). Enfin, les duplications géniques sont elles aussi soumises à une variabilité interethnique, leur fréquence est estimée à 20% en Arabie Saoudite et jusqu'à 29% en Ethiopie. En Europe, il existe un gradient Nord/Sud lorsque l'on examine la fréquence des duplications du CYP2D6 :6 1-2% des Suédois, 3,6% des Allemands, 7-10% des Espagnols, 10% des Siciliens. En Suisse, on estime à 8% (7-10,4%) la prévalence des PM, et une récente étude suisse multicentrique chez des polytoxicomanes substitués a estimé celle des UM à 3,9% (1,5%-6,3%, IC 95%).7 A Genève où se côtoient près de 180 nationalités différentes, la prévalence exacte des différents phéno/génotypes est à l'heure actuelle inconnue.Peut être fait tu partie aussi des 5-10% par ex.
https://www.revmed.ch/RMS/2004/RMS-2476/23775
sinon j'ai une question : est ce que la famille zoldyck est Algérienne? : p
cdt
D’accord merci d’avoir pris le temps de me répondre et de m’avoir fournis ses précieux conseils
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