[ Arrêt & Sevrage ]
Arrêt après ~5 ans de conso

#1 
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Sterling homme
Special Agent Belize
04 juin 2020 à  09:47
Yoyo les psychos, aujourd'hui je souhaitais faire part de mon arrêt et de mon sevrage du cannabis.
Courte présentation, je suis un homme de 20 ans, 65 kilos, 1m80, je consomme du cannabis quotidiennement depuis 5ans avec quelques arrêt d'à peu près 1 mois pour le plus long. (Conso allant de 1 à 5/6 joints par jour)

Donc si j'ai décidé d'arrêter définitivement c'est parce que j'ai eu un petit moment de déprime récemment, ma conso de cannabis à explosé, avant un joint au couché me suffisait et je fumais pas la journée. Mais depuis cette période de déprime je fumes dès le matin.

Cependant j'ai remarqué que cela nuisait à mon état psychique en altérant mes pensés : en fumant je pensais le contraire, j'aurais un jugement différent à mon jugement en étant sobre. Et cela me posait un vrai problème car je peux penser quelque chose mais dès que je fume je trouverais ça honteux ce que je pensais avant, j'étais dans ma petite bulle, dans mon monde "imaginaire".

De plus, je trouve que le cannabis à une descente (bon on parle pas de stim la hein!), je m'explique : si je fume un joint, 4/5 heures après les effets disparaissent complètement et laisse un état un peu vaseux, mou, triste et le seul moyen de repartir est de se remettre un bédo. Donc quand on vit sa quotidiennement c'est plus possible, toutes les journées se ressemblent et on tourne en rond.

J'ai stop y'a 2 jours, première nuit un peu galère, un peu difficile de trouver le sommeil mais c'était pas si pire, par contre réveil à 7h alors que normalement c'est plutôt autour de 10h.
Étant donné que mentalement je voulais vraiment arrêter, et bien j'ai développé une certaine motivation vis-à-vis de cela, ce qui fait que j'ai plus l'envie de fumer dès le 2ème jours, j'ai arrêter de chercher dans le fond de mes poches si y'aurait pas un petit bout oublié etc (vous connaissez).
Hier j'ai pris un Zolpidem pour faciliter mon sommeil, dodo en 20min mais toujours le réveil à 7h (après ça me dérange pas, au moins je vis toute la journée c'est cool de se lever tôt).

J'ai constaté que je ressens déjà une différence au niveau psychique, je ne suis plus triste comme j'ai pu l'être les 3 dernières semaines, je ne tourne plus en rond en attendant juste le soir pour enfin pouvoir finir la journée et me réveiller en espérant un lendemain meilleur.
D'ailleurs dès le lendemain de l’arrêt je pétais la forme, j'ai même dansé comme un sauvage dans ma douche lol

Je pense être sur la bonne voie, et puis comme je l'ai dit, je suis sûr de ce que je veux et ne veux pas revivre la même situation qu'avant.

Je suis bien mieux moralement, je m'ennuie plus.

Quand le mental y est, on peut soulever des montagnes super ! D'ailleurs les fois où j'ai arrêté le plus longtemps c'était toujours parce que j'avais une envie profonde de stopper et que j'ai tenu mes promesses.

Donc voilà pour moi c'est une libération, avant je m'imaginais pas une seule journée sans fume, alors que maintenant je ne m'imagine pas une journée avec fume.

Voilà voilà,
A+
-Sterling

That’s the problem with Diazepam, so many things I don’t remember

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#2 
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Sterling homme
Special Agent Belize
04 juin 2020 à  09:51
Je souhaites rajouter que pour moi l'arrêt progressif n'était pas envisageable, si j'ai du matos j'ai la tentation, si j'en ai pas je peux vraiment prendre des décisions.

That’s the problem with Diazepam, so many things I don’t remember

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Salut,

C'est assez normal de fumer beaucoup plus quand la vie n'est pas structurée par des tâches prenantes.
En temps normal, j'appelle cela des vacances et ça fait du bien. Je n'ai aucune difficulté à restreindre oublier ma conso quand je bosse ou que je suis sur une tâche qui ne le permet pas.
Après, effectivement et au bout pour moi de quelques semaines, je trouve cela simple et finalement facile. Même pas de craving quand les gens fumaient autour de moi.
Il m'est même arrivé de bosser avec des gens qui consommaient à l'aise sans se cacher sans que cela me tente.
Je me trouvais ridicule d'avoir imaginé atteindre le sevrage aussi facilement, à posteriori. Sur le coup, c'est pas évident,c'zst une évidence.
J'ai arrêté à des périodes de ma vie où ça n'allait pas bien qui n'ont pas duré et heureusement. Le cannabis pour moi n'était pas le problème,je ne l'ai compris plus tard.
Pas de souci de motivation, d'ennui ou de sommeil en lien avec le cannabis, au contraire, motivé comme un lion pour vendre dans des salles où sont affichées au quotidien et en temps réel les perf de l'équipe et de chacun des membres.
Certains proches ne pouvaient pas imaginer que l'on conserve une telle énergie, une telle pugnacité pour obtenir des contrats sortis en one shot sur de la prospection dans le dur par téléphone. Contrats glanés en négociant avec des chefs d'entreprise, des ingénieurs, directeurs commerciaux, des responsables marketing, communication ou de la publicité.
Ambiance loup de wall street où le cannabis ne paraît pas avoir sa place.
Pourtant le seul stim officiel que je consomme c'est du café.
Je monte en grade, intègre une nouvelle équipe où on se renifle le trou de balle le temps de faire connaissance.
Travail où tout le monde souhaite être le plus performant, mais travail d'équipe malgré tout avec un manager qui nous fouette ou plutôt bat la mesure pour imprimer la cadence.
Un matin, je le vois débarquer et m'annoncer qu'il rebondit étrangement sur les moquettes épaisses du bureau, puis m'avoue qu'il a fumé au petit déjeuner, qu'il est persuadé que ça se voit et que du coup, il se sent plus à l'aise de me l'annoncer.
Je le regarde dans les yeux et je comprends  que son herbe l'a bien tarté.
Il devait s'attendre à une forme de morale, j' ai enchaîne sur la vaporisation surtout que je savais qu'il voulait éviter le tabac.
On est reparti nous battre comme des chiens pour faire du chiffre, je venais d'être adopté.

Dernière modification par Mister No (04 juin 2020 à  10:27)


Just say no prohibition !

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#4 
Auzyris homme
Psycho junior
04 juin 2020 à  10:49
Hello !

J’étais fumeur depuis l’âge de 15-16 ans, vers mes 20 ans j’ai commencé à fumer pas mal, 5-15 joints par jour, par période de 1-2 semaines puis pose de 1-2-3 jours et rebelotte.

Tout comme doit, lorsque les effets du premier joint régressait, je sentait une décente légère mais pesante. Les jours d’arrêt pareil, état dépressif.

J’ai arrêter le cannabis car à travers lui kaki entretenu une rupture amoureuse que je revis de manière sobre à présent.


J’avais tenté d’arrêter à plusieurs reprises, j’avais tenu 2 mois Max durant toutes ma vie de fumeur.
A chaque fois après 2 mois j’avais comme l’impression que ça me servait à rien de fumer mis à part moins kiffer la vie. Et quelque part j’aimais rester dans cette état de déprime poste rupture. Ça me permettait de garder un lien psychologique avec mon ex, le délire quoi...


C’est qu’à 25 ans, après une session de deux semaines à fumer de manière hard core que j’ai définitivement arrêter.

J’étais arrivé à un niveau de saturation. Chaque joint me donnais la gerbe + lendemain dépressif

A la fin de mon stock, plus aucune envie de recommander, juste un dégoût profond, qui a durer durant 3 bonnes semaines. Seulement après j’ai senti le sevrage de manière modérer.



Bref je te souhaite réussite dans ta démarche, avec le temps tu verras que tu as fait un excellent choix, n’attends pas 25 ans comme moi, même si tu « rechutait », recommence. A l’heure actuelle c’est mon seul regret.

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#5 
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Drim homme
Psycho sénior France
04 juin 2020 à  11:29
Salut, tout pareil le canna au quotidien ça me réussi pas. États de fatigue de démotivation et de déprime.
J'ai stoppé aussi il y a deux jours pour faire une bonne pause et retrouver ma motivation.

Et ouais quand on est dedans ça parait impossible d'arrêter mais en fait c'est simple, plus j'arrête et plus c'est simple.

Bonne continuation t'as l'air bien parti !

             = .---.               
  =  =  _/__~0_\_       .      *
= == (_________)  -0-
       *  o     .    '

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#6 
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Sterling homme
Special Agent Belize
04 juin 2020 à  11:53

Auzyris a écrit

Hello !

J’étais fumeur depuis l’âge de 15-16 ans, vers mes 20 ans j’ai commencé à fumer pas mal, 5-15 joints par jour, par période de 1-2 semaines puis pose de 1-2-3 jours et rebelotte.

Tout comme doit, lorsque les effets du premier joint régressait, je sentait une décente légère mais pesante. Les jours d’arrêt pareil, état dépressif.

J’ai arrêter le cannabis car à travers lui kaki entretenu une rupture amoureuse que je revis de manière sobre à présent.


J’avais tenté d’arrêter à plusieurs reprises, j’avais tenu 2 mois Max durant toutes ma vie de fumeur.
A chaque fois après 2 mois j’avais comme l’impression que ça me servait à rien de fumer mis à part moins kiffer la vie. Et quelque part j’aimais rester dans cette état de déprime poste rupture. Ça me permettait de garder un lien psychologique avec mon ex, le délire quoi...


C’est qu’à 25 ans, après une session de deux semaines à fumer de manière hard core que j’ai définitivement arrêter.

J’étais arrivé à un niveau de saturation. Chaque joint me donnais la gerbe + lendemain dépressif

A la fin de mon stock, plus aucune envie de recommander, juste un dégoût profond, qui a durer durant 3 bonnes semaines. Seulement après j’ai senti le sevrage de manière modérer.



Bref je te souhaite réussite dans ta démarche, avec le temps tu verras que tu as fait un excellent choix, n’attends pas 25 ans comme moi, même si tu « rechutait », recommence. A l’heure actuelle c’est mon seul regret.

Hello c'est pareil pour moi rupture amoureuse, et je le vis bien mieux sobre.
Je te remercie du soutien! Bonne continuation à toi


That’s the problem with Diazepam, so many things I don’t remember

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#7 
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Sterling homme
Special Agent Belize
04 juin 2020 à  11:55

Drim a écrit

Salut, tout pareil le canna au quotidien ça me réussi pas. États de fatigue de démotivation et de déprime.
J'ai stoppé aussi il y a deux jours pour faire une bonne pause et retrouver ma motivation.

Et ouais quand on est dedans ça parait impossible d'arrêter mais en fait c'est simple, plus j'arrête et plus c'est simple.

Bonne continuation t'as l'air bien parti !

C'est exactement ça je ne pourrais pas dire mieux : quand on est dedans cela parait impossible d'arrêter alors que c'est + ou - simple
Bonne continuation pour ton sevrage, passe une bonne journée


That’s the problem with Diazepam, so many things I don’t remember

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