[ Clorazépate ]
2ème sevrage benzos

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#1 
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Max09 homme
Nouveau Psycho France
03 septembre 2020 à  18:16
Bonjour à toutes et a tous, je suis toxicomane depuis l'âge de 13 ans et j'ai commencer par les benzos et par le bedo. J'ai arrêté de me piquer à la cocaïne et à l'héroïne depuis 7 mois mais je vois ma consommation de tranxene et de lexomil augmenter. Je suis passer de 5 cachet de tranxene 10mg à une bonne douzaine par jour plus le lexomil 6mg 3 barrettes par jours. J'ai aussi 65 mg de methadone le matin et j'ai de l'epitomax à  150 mg par jours pour éviter le craving de coc et j'ai 60 mg de theralene le soir pour dormir.  Mais la c'est un trop-plein des que je descend en dessous de 80 mg de tranxene par jours grosses crises de manques et lexomil j'ai besoin de mes 3 barrettes sinon psychologiquement je ne suis pas bien. Je cherche plutôt des conseils pour diminuer sans allez en cure j'avais déjà reçu quelques conseils sur ce site mais cela n'a pas marché  j'étais sous lysanxia a l'époque mais ça  ne me fesais plus d'effet.  Donc voilà si vous avez quelque conseils à me donner je suis preneur ! Merci d'avance avance !

PS : le cbd m'a beaucoup aidé à gérer les envies de cocaine  et d'héroïne même si cela n'a rien à voir ça apaise quand même

Dernière modification par Max09 (05 septembre 2020 à  15:18)


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#2 
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Max09 homme
Nouveau Psycho France
03 septembre 2020 à  18:18
Que tout aille pour le mieux !

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il faut que tu vois avec un addictologue si il y en a dans ta région...
je n'applique pas vraiment ça, mais la solution normalement c'est, passer à une seule benzodiazépine à durée de vie longue (valium ou lysanxia) même si au début le dosage peut être "hors-norme", puis diminué petit à petit.... il faut être très patient, je pense qu'il faut entre 1 an et 1 an et demi pour arrêter complêtement. le lysanxia tu n'aura aucune sensation de bien-être, ça permet juste aux récepteur GABA de ne pas être en manque. avec ton médecin, trouve ta dose de confort (celle où tu ne ressens aucun symptomes de manque), attends un mois avant de diminuer, puis commence à diminuer. selon certains spécialiste je crois que c'est 10% de diminution toutes les deux/trois semaines. les autres molécules autres que benzo, je peux pas t'aider je ne connais pas. 3 barettes de 6mg de lexomil valent 60mg de lysanxia+ le tranxène je connais pas l'équivalence.
Mais si tu passes sur une seule molécule benzo déjà ça te simplifiera la vie! Mais vois un spécialiste car les médecins généralistes sont pas très performants dans le domaine du sevrage. l'important est que tu trouves ta dose de confort et après tu pourras diminuer.
Si je me suis trompé quelque part, n'hésitez pas à me corriger :)

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#4 
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Max09 homme
Nouveau Psycho France
03 septembre 2020 à  23:10
Merci de ta réponse après j'ai déjà été sous lysanxia ça me fais plus rien je cherche un nouveau benzo assez fort que j'ai jamais eu pour pouvoir avoir des moindre dose et pouvoir diminuer petit à petit tout en gardant un hypnotique car je suis insomniaque

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#5 
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Zazou2A homme
Psycho modo / RDR dreamer France
03 septembre 2020 à  23:25
Yop

Malheureusement je crois qu’il y’a des attentes difficilement compatibles les unes avec les autres dans ta démarches; je m’explique, d’un côté tu voudrais diminuer les doses, pour pouvoir par la suite arrêter

Et d’un autre, tu veux une molécule qui te fasse quand même un effet ressenti, car tu sembles estimer en avoir besoin

Mais la tolérance croisée au benzo, fait que même si tu changes de molécules, au vu de tes dosages actuels, tu ne pourras pas repartir sur une « dose moindre » même si une nouvelle molécule peut dans un premiers temps permettre une légère baisse, très vite tu vas t’y habituer, le système d’action étant similaire, et tu n’en ressentira plus d’effets, en dehors du manque quand tu n’en prends pas assez

Il faut dire, que même si dans les faits ils peuvent être prescrit sur de longue période, les benzo ne sont de base pas du tout fait pour être un traitement au long cour ...

Et tant que tu voudras en ressentir Les effets, avec la tolérance (physio et psy) qu’entraîne cette classe de molécule, baisser sera simplement impossible, au contraire tu risques d’être toujours obligé d’augmenter

Peut être qu’éventuellement monter ton dosage de méthadone, pourrait te permettre de n’utiliser plus qu’une seule molécule (de préférence à demi vie longue) et pk pas par la suite diminuer les dosages ...
mais il faudra accepter pour cela, que tu l’effet que tu ressentiras sera très faible, voir nul après quelques baisses.

Le schéma classique comme on te l’a dit plus haut, c’est un benzo demi vie longue, et une baisse la plus progressive possible, pour éviter les désagréments du sevrage; au vu des différents traitements qui te sont prescrits, le mieux serait de faire ça avec l’accompagnement d’un csapa, afin d’y mettre en place un suivi complet, avec un psy car c’est une partie importante de la démarche, et l’addicto qui lui gérera avec toi toute la partie médicamenteuse du traitement , mais dans l’état, et au vu de ce que tu nous dis, peut être qu’il est encore un peu tôt pour envisager un arrêt, et que commencer par te stabiliser, avec une ou 2 molécules déjà, jusqu’au moment où tu te sentiras prêt à renoncer à l’effet sédatif/anxio (qui de toute façon va diminuer avec la tolérance qui augmente), là tu pourras entamer une démarche d’arrêt, avec un switch puis une caisse progressive...

Perso après des années sous seresta (350mg) plus somnifere, et mon TSO, c’est au moment où les benzo ne m’apportait plus rien, à part les effets de manque quand je zappais une prise; que j ai avec un accompagnement adapté, commencer par baisser jusqu’à 200, pour switcher vers du valium (25/30mg) et baisser petit à petit pendant un an et demi environ pour arriver à 0

Mais ça n’a été possible que lorsque j’ai accepté que je ne pouvais plus retirer de bénéfice des benzo; encore une fois augmenter la metha peut aider, mais surtout essaye de faire ça avec un accompagnement adapté et de qualité, soit avec ton medecin traitant s’il maîtrise, ou mieux un csapa ou tu auras pour toi une équipe pluridisciplinaire, spécialisé dans la prise en charge des addictions; de plus c’est gratuit ce qui peut être important selon tes moyens financiers

drogue-peace


Zaz

Dans un monde qui va si mal, ce serait de ne rien prendre que d être malade..

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#6 
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Melie
Cherche GABAa en bon état
04 septembre 2020 à  00:08
Mes VDD ont tout dis!

a voir dans un CSAPA, y'aura doc, assistant.e sociale (si tes conso t'ont foutu en l'air) et un.e psy.

Ca varie de ville en ville mais là où je suis iels sont à l'écoute, bienveillant.e.s et surtout surtout, mais doc me laisse éplucher les articles scientifiques pour de nouvelle tentative d'apaiser les paliers.
Les paliers peuvent très bien passer chez certaines personne, beauuuuuucoup moins sur d'autre.

Je te conseille en effet de rassembler les molécules pour rester sur un truc stable.
Par contre, je suis de moins en moins pour le switch au valium, mais c'est ce qui te sera proposé à tous les coups.

Une fois stabilisé, tu avises.

Je ne sais pas quel âge tu as (et on s'en fout) mais du coup on sait pas depuis combien de temps tu consomme de manière journalière.

Vraiment, vraiment, un addicto c'est parfait (s'iel est bon.ne)

Certain.e.s n'ont aucun souci avec le sevrage.
Et je redéconseil la Cold Turkey. J'ai passé 3 semaines de tortures, des muscles, du corps entier qui hurlait, et le cerveau qui déconnait avec hallu, confusion. Bref, la totale.

Et un des gros souci des arrêt secs, c'est que cela peut avoir des conséquences importantes. J'ai développé ce que les anglais appellent un "Tolerance Withdrawal" ; en gros c'est des symptômes de manque sans baisser la dose. C'est tous les jours, heures, minutes). Il me reste environ 2 ans 2 ans et demi avant d'arriver à 0 et après j'espère ne pas m'embarquer dans un Syndrome Prolongé de Sevrage qui dure de plusieurs mois à un an.

Vu que je suis un dans le milieu, j'ai discuter avec certaines personnes, et olalala, on veut pas vivre ça. Des gens perdent le sommeil pendant des mois, ou alors les fameuses crises de terreur de plusieurs heures, elle peuvent devenir plusieurs jours.

Tout cela pour rappeler que les benzos peuvent être utile voire sauver des vies, mais que dans nos vies quotidienne, il ne faut s'en servir que si vraiment quelque chose le demande. Je suis près à prendre 10 sevrage d'opiacé contre 1 de BZD ^^

Pour la coke : pourquoi ne pas essayer un psychostimulant, type modafinil, tramadol (attention à celui-ci).
Mais pourquoi des benzos? On dirait moi prend un acide par erreur au 2e jours d'un sevrage sec d'héroïne depositphotos_4114611-stock-illustration-nurse-emoticon

Ton doc peut pas t'orienter vers des psychostimulants?

En tout cas, courage à toi, et bravo pour ce que tu fais. Ca pique, mais ça passe :)

Lointain, (…), un frisson, un frisson qui serait sans chair, sans peau, un frisson abstrait, un frisson en un atelier du cerveau, dans une zone où l'on ne peut frissonner en frissons.

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#7 
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Max09 homme
Nouveau Psycho France
04 septembre 2020 à  14:12
Merci pour vos réponses je pense que je  vais passer à une demi vie longue à voir avec le psy, pour le coc j'ai de lepitomax ce qui gère bien les craving, mais vu mon état de dépendance aux benzos j'ai un peu peur de me lancer dans le grand vide je sais pas par où commencer et je tiens à garder un truc assez fort pour le soir avant de dormir car je suis insomniaque dur, mais je sais pas du tout quoi prendre comme benzos a demi vie longue car le valium me fais plus rien le sera non plus le xanax non plus après je sais pas si tout cela son des demi vie longue,  mais en dessous de 8pmg de tranxene et 3 barrette de lexomil je suis foutremement mal donc ça me fait vraiment peur

Dernière modification par Max09 (04 septembre 2020 à  14:14)


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#8 
BobKelso homme
Nouveau Psycho
04 septembre 2020 à  17:15
sans savoir trop ce que je dis parceque je suis pas médecin mais j'ai pas l'impression que ta conso de benzo soit si problématique que ça dans ton cas.

je pense que tu dois jeter un oeil à une augmentation de ta conso mais rester sur un plateau qui te permet de gérer ta vie et voir après pour une diminution tranquille, très tranquille ... pas la peine de faire d'un sevrage une épreuve. Tout ça est un traitement après tout.

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#9 
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Max09 homme
Nouveau Psycho France
04 septembre 2020 à  18:00
D'accord ça marche pas un sevrage sec quoi

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Max09 a écrit

D'accord ça marche pas un sevrage sec quoi

Un sevrage sec de benzo ? NON c'est surtout le truc à ne pas faire ( risque de convulsions ou pire )

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#11 
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Max09 homme
Nouveau Psycho France
05 septembre 2020 à  13:15
A d'accord donc à ne pas faire

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Hello, personnellement je travaille dans une institution pour des personnes qui présentent une consommation problématique ou dépendance à l’alcool et d’autres substances.

Je connais les Benzo et les effets de manque qui induisent. Tu n’es en effet pas obligé d’aller en cure mais demander à ton médecin par exemple ou dans faire un suivi ambulatoire dans lequel tu n’es pas nécessairement dans l’obligation d’être hospitalisé. Les symptômes de sevrage peuvent très pénibles comme tu le dis d’ailleurs, et cette pénibilité peut conduire donc à en prendre à nouveau comme tu le décrit. Le sevrage à sec peut être dangereux, comme il a été déjà évoqué dans un autre post : crises d’épilepsies , convulsions, hallucinations, attaques de panique, sentiment de confusion. Les insomnies aussi qui à long-terme augmente le risques de troubles de l’humeur.

Les sevrages de benzos se font généralement par une substitution d’un Benzo par un autre ( ils regardent me semble-t’il la demi vie) , mais également par une diminution progressive simple: c’est ce que l’on appelle un dégressif  (ceci permet de s’habituer progressivement aux symptômes de sevrage tout en ayant une couverture médicamenteuse); j’en ai vu plusieurs le faire , ils se disent mieux quand même Physiquement et moins frustrés.

dans certains cas il existe aussi la possibilité d’effectuer sevrage abrupte en traitant par le biais d’autres molécules les symptômes de sevrage pour éviter la souffrance qui accompagne l’arrêt. Ce choix dépend de plusieurs critères que seul un médecin peut évaluer : durée de la dépendance, type de benzos, co-morbidités psy et somatique.

Je te conseille de demander de l’aide ! Au moins tu vas sûrement diminuer ta souffrance.


J’espère que J’ai pu t’aider ! Big up

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#13 
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Max09 homme
Nouveau Psycho France
05 septembre 2020 à  15:17
Dacc donc sevrage sec à éviter et plutôt remplacer par une demi vie longue
Ton témoignage a été très clair et instructif je t'en remercie beaucoup tu as l'air de s'y connaitre sur le sujet. Quel benzo me.conseillerais tu en oubliant.le valium et le seresta ainsi que le xanax ?

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#14 
Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite Jolly Roger
05 septembre 2020 à  15:21

Zazou2A a écrit

j ai avec un accompagnement adapté, commencer par baisser jusqu’à 200, pour switcher vers du valium (25/30mg) et baisser petit à petit pendant un an et demi environ pour arriver à 0

Mais ça n’a été possible que lorsque j’ai accepté que je ne pouvais plus retirer de bénéfice des benzo;

Yop Mr Zsasz https://64.media.tumblr.com/30608b82518fe9cc52e63162e7e7ab95/f2d4aa1f9cb8a341-30/s400x600/d1c97b16e1383c9b1131a1b3dfb0aab844bea815.gif
(au fait, MP bien reçu heart à ce soir derrière la section Chemsex du fofo )

Je n'avais jamais concrètement posé ce que tu viens de mettre à l'écrit, mais c'est tout à fait l'état d'esprit qu'il m'a fallut pour passer au Valium, et baisser tout doucement jusqu'à arriver à une dosage aujourd'hui quasi-homéopathique de diazepam, alors qu'il y a 2 ans j'en prenais environ 80mg par jour =/

Il m'a fallut faire le deuil des benzos, et accepter que cette béquille qui me permettait d'être ultra sociable devenait trop envahissante...
En baissant de 2mg par 2 mg
(puis 1mg par 1mg une fois arrivé à une certaine dose, merci les Valium© 2mg sécables officiels ^^ enfin vous tu connais le tappering des benzos quoi, méthode chinoise style)
ça n'a pas été trop difficile, je m'attendais un peu à pire vu tout ce que j'avais lu sur Bluelight et Drugs-Forum au fil des années...

Faut dire que je me suis un peu aidé du lyrica (pregabalin) au début du switch + diminution, tout en faisant attention à ne pas devenir accro à ça à la place (mission accomplie de ce côté). Et il faut encore que je me débarrasse du tout dernier mg de diazepam.

C'est là en général, lorsqu'on fait le dernier grand saut, que les médecins ont recours à la clonidine pour aider les patients alcooliques ou accros aux benzos/opiacés, mais ça se fait plutôt à l’hôpital si je dis pas de bêtises.
Ça fait longtemps que je n'avais pas pensé à la clonidine, si ça se trouve y'a mieux aujourd'hui, mais dans l'temps c'était un classique pour cette utilisation spécifique! ça nous rajeunit point tout ça...
:smiley-papy: 

Ça me fait penser, en ce moment y'a 2 threads qui traitent presque du même sujet, l'autre ayant été lancé par l'ami guerison1100 salut

J'ai posté quelques pavés là-bas, et y'a des posts intéressants de divers autres intervenants: https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … .html#divx

Ils sont presque assez similaires pour joindre les 2 topics, donc hésitez pas à lire les deux si vous êtes concernés par celui-ci merci-1

MT

Dernière modification par Mammon Tobin (05 septembre 2020 à  15:47)

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Max09 a écrit

Dacc donc sevrage sec à éviter et plutôt remplacer par une demi vie longue
Ton témoignage a été très clair et instructif je t'en remercie beaucoup tu as l'air de s'y connaitre sur le sujet. Quel benzo me.conseillerais tu en oubliant.le valium et le seresta ainsi que le xanax ?

Concernant le nom du Benzo, je ne saurais te dire par contre. Il y en a tellement que les psychiatres ou médecins Avec lesquels on travaillent nous ne disent pas vraiment lequel il privilégient dans la mesure où ils font une évaluation globale de ta personne. Si tu vas voir un médecin, il t’aidera en fonction de ta situation notamment si tu prends de la méthadone en plus certains Benzo ou autres peuvent être contre-indiqués à cause des effets secondaires négatifs pour ton corps.

C’est possible de demander à ton médecin pour un sevrage en ambulatoire ou bien t’as vraiment pas envie ?

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#16 
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Max09 homme
Nouveau Psycho France
05 septembre 2020 à  17:45
Pas trop envie d'un sevrage en ambulatoire je préférerais faire ça avec mon psychiatre après peut-être que lui pourra le tourner vers une demi vie plus longue que le tranxene ou le lexomil mais le valium et le seresta ne me font rien hier j'ai du prendre 20 cachet de lysanxia pour ressentir un petit quelque chose et c'est ça qui me fait peur car je suis tellement habitué aux gros dosage avec des benzos fort sur passé à des trucs moins fort j'ai peur de pas dormir d'avoir des crises d'angoisse de manques de panique et tout donc ça me fait vraiment très peur ce sevrage

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perso, le lysanxia ne me fait aucun effet non plus. Mais je crois que c'est le but. il agit sur le long terme, tu ne ressens pas d'effet récréatif, mais tu n'as pas de crise d'angoisse. Ne pas prendre de lysanxia, là je ressentirai les effets de manque avec transpirations, tremblements, etc... Je pense que le lysanxia est très bien pour éviter les angoisses tout en évitant d'avoir les effets récréatifs que recherchent les drogués (dont je fais partie).

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Justem

Max09 a écrit

Pas trop envie d'un sevrage en ambulatoire je préférerais faire ça avec mon psychiatre après peut-être que lui pourra le tourner vers une demi vie plus longue que le tranxene ou le lexomil mais le valium et le seresta ne me font rien hier j'ai du prendre 20 cachet de lysanxia pour ressentir un petit quelque chose et c'est ça qui me fait peur car je suis tellement habitué aux gros dosage avec des benzos fort sur passé à des trucs moins fort j'ai peur de pas dormir d'avoir des crises d'angoisse de manques de panique et tout donc ça me fait vraiment très peur ce sevrage

Justement le sevrage En dégressif en ambulatoire ça veut dire que tu fais ça chez toi à l’aide d’un psychiatre (comme t’en a en effet c’est bien)et lui te prescrit Les médocs. C’est ce que tu recherches non?

Justement s’ils te donnent une demi vie longue ça va vraiment réduire les symptômes désagréables et il se peut également qu’ils te donnent genre des anti dépresseurs qui traitent les troubles anxieux ! T’inquiètes pas ils savent Faire, ils ont tout un protocole selon la gravité de la dépendance et les médicaments à donner en fonction de cela.

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Pendant le sevrage il y a un grand risque d’attaques de paniques et il existe maintenant des molécules adaptées pour ne pas ressentir trop d’effets désagréables,


Courage !!

Dernière modification par plotchiplocth (05 septembre 2020 à  22:42)

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#20 
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Melie
Cherche GABAa en bon état
09 septembre 2020 à  02:08
Salut à Tous.tes, salut Anouk, et surtout, salut guerison1100! ...mais c max qu'a commencé...

DISCLAIMER : je ne suis pas un professionnel de la santé même si je suis très souvent au contact d'UD et de fou.olle.s. Et enfin je suis moi même un fou, et un UD! Mon peu de savoir, je le sais d'expérience, lecture et d'expérimentation sur moi-même.
Où que vous soyez, quel qu’importance semble avoir un pseudo : vérifier les sources et en cas de doutes, GO MEDECIN!


guerison110, j'espère que tout va bien pour toi. J'espère que tu avances dans ce brouhaha de conseils couplé à celui qui déjà dans nos têtes résonne.

Max09 a écrit

mais le valium et le seresta ne me font rien

1. C'est justement le but. Détacher la prise de la sensation de plaisir. C'est un choix à faire. Mais il y a un moment où il faut le prendre. Ne pas savoir ce qu'est une tasse de café avant qq secondes de réflexion, chercher le nom de sa nièce, mettre un temps fou à apprendre un truc con, voir même les souvenirs de son enfance disparaître... Je en suis pas sûr que tu souhaites cela.

2. Quelque soit la benzo, toutes finiront pas ne plus te procurer d'effet psychoactifs, tout en continuant son action neurotoxique

Bon, je suis désolée d'avance, je vais pourrir un peu ton post. Et ça va crescendo.

@Anouk, je voudrais avec une très grande gentillesse parler de tes interventions. J'ai lu tes posts, j'ai vu que toi aussi tu venais chercher de l'aide et que tu apportais des conseils ici et là, tout en travaillant dans une association Suisse reconnue et respectée. Ce que tu mets en avant dans ton pseudo et parfois dans tes interventions.

Du coup, il y a un sentiment de légitimité, de savoir et d'autorité qui est normal.
Quand Prescripteur débarque, toute la classe se lève big_smile

Sauf que. Associer cette autorité implicite, sans sources. Ca peut mener loin

Tu dis ici :

Nuit blanche Anouk a écrit

Hello, personnellement je travaille dans une institution pour des personnes qui présentent une consommation problématique ou dépendance à l’alcool et d’autres substances.

Je connais les Benzo et les effets de manque qui induisent.

Dans le même post tu indiques :

Nuit blanche Anouk a écrit

Tu n’es en effet pas obligé d’aller en cure

En effet, 2 régimes s'opposent ou se complètent, bref. Les soins en ambulatoire et ceux au sein d'un établissement. Mais, et surtout dans le cas des bzd, c'est pas aussi simple. En cas de hautes doses ou de prise prolongée, il faut y aller en pleine conscience de ce qui peut arriver.
Une cure c'est 4 à 6 semaines, c'est une sorte de sevrage à sec avec petit déjeuner offert... et conséquences neurologiques inconnues. Et encore! si on décide de réduire graduellement. On relève, - par des usagers, des pratiques de sevrage brutal (surtout chez les personnes atteintes de troubles psychiques - les prescripteurs doivent se dire que les autres molécules vont aider - ou juste parce que nous les fou/olle.s sont hélas une fois de plus maltraité.e.s)

Il est du coup très important de connaître ses droits (je peux fournir les articles de loi si vous voulez noter.) :
- Choix du traitement et du médecin
- Droit à l'information
- Droit à participer à la décision médicale
- Droit au respect (dignité, vie privée, religion, soulagement de la douleur, etc)
- Et le plus important, c'est que si vous avez décidé de rentrer volontairement, vous pouvez partir à n'importe quel moment. Libre circulation.

Par contre si vous êtes dans un endroit vraiment, vraiment malsain, prenez contact avec des assoces pour vous aider.
J'ai été attachée pendant 5 jours parce que je demandais instamment le traitement qui m'étais administré (aucun signe de délire, j'étais... normal?)
Et bien sûr... des F*****g BZD, et puis  raaaaaah du tranxene, c'est con, mais c'est une des rares que j'apprécie!
En équivalence, ces empaffés m'avait doublé ma dose....... des mois entiers de gâché.
J'ai fais valoir mon droit de partir immédiatement.
La chef de service m'a dit : Allez-y je lance une procédure d'Hospi sous contrainte. Suis parti. Jamais eu de news, mais j'avais des mois et des mois à rattraper.


Ensuite Anouk, tu montres clairement que tu ne maîtrise pas totalement le sujet, ce qui n'a rien de problématique en soi, mais écrit sous pseudo d'une assoce RDR peut le devenir :

Nuit blanche Anouk a écrit

Les sevrages de benzos se font généralement par une substitution d’un Benzo par un autre ( ils regardent me semble-t’il la demi vie)

Ne pas savoir ce qu'est une demi-vie.... enfin, ne pas savoir le protocole de substitution dans la gestion des bzd, alors que c'est le point central (et le plus sujet à controverse), c'est avoir de mauvaises bases sur cette molécule. Je me doute que tu sais ce qu'est une demi-vie, mais visiblement pas la place centrale su'elle joue dans les BZD.

Nuit blanche Anouk a écrit

dans certains cas il existe aussi la possibilité d’effectuer sevrage abrupte en traitant par le biais d’autres molécules les symptômes de sevrage pour éviter la souffrance qui accompagne l’arrêt.

Mais on ne dit pas ça comme ça!! Et puis c'est souvent - sauf erreur de ma part - pour des chirurgies. Un sevrage abrupt peut mener à la mort.
Certes, tu indiques d'aller voir le doc. Mais imagine ce qui peut se passer dans la tête d'un UD.

Quand j'ai fait ma cold turkey en Avril, après toutes mes années d'accompagnement de personnes en sevrage (toutes substances) et maintenant surtout benzo : je l'ai fait quand même, je savais, mais le ras-le-bol avait gagné, c'était la réussite ou le dernier sommeil. Résultat : un cerveau en bouillie.

Pour compléter puisque ça va avec ce qu'il y a au dessus, et ensuite promis j'te laisse Anouk. En plus, je suis sûre que tu seras utile aux autres UD, et j'espère que tu trouveras l'aide que tu cherches.

Donne-nous les noms des molécules magiques dont tu parles bordel!

Nuit blanche Anouk a écrit

Pendant le sevrage il y a un grand risque d’attaques de paniques et il existe maintenant des molécules adaptées pour pas ressentir trop d’effets désagréables,

Qui fait quoi avec ça sans info? Il va voir son généraliste qui n'y connait rien? Il va dans un CSAPA? Les CSAPA manquent cruellement d'inos sur les bzd.
La seule chose c'est qu'on va tout essayer du coup, phenobarbital, AD, carmabazepine (j'ai fait ma crise épileptique sous ce médicament) etc etc.

Si c'est la charte qui t'inquiétait : elle est simple : pas de plan drogue ou médicament dans le but de s'en servir de manière récréative. Et pas d'apologie de cette consommation récréative.

Vraiment Anouk, j'ai dit ces choses là car elles me paraissaient importante, et qu'étant donné ta position, je sais que j'ai très peu de chances à ce que cela dérive en un TROLLiogue. Juste faire avancer la bouzin!

Je te souhaite bonne nuit si tu es encore debout, bon réveil sinon, et à tous.tes les autre
smak

EDIT : je suis pas du tout un endoctriné d'Ashton, elle a contribué, du temps à passé, et les directions prises par ses successeur me gave largement.
(On pourra même revenir sur la nécessité de passer au valium, voire même à une substitution, ce sera passionnant...)

Dernière modification par Melie (09 septembre 2020 à  02:20)


Lointain, (…), un frisson, un frisson qui serait sans chair, sans peau, un frisson abstrait, un frisson en un atelier du cerveau, dans une zone où l'on ne peut frissonner en frissons.

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#21 
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Akaion homme
Apprenti Chaman France
09 septembre 2020 à  02:59

Mais on ne dit pas ça comme ça!! Et puis c'est souvent - sauf erreur de ma part - pour des chirurgies. Un sevrage abrupt peut mener à la mort.

Il y a un abaissement certain du seuil épileptique si je ne m'abuse.


"Tout est poison et rien n'est poison, seule la dose fait le poison" (Paracelse)

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#22 
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Melie
Cherche GABAa en bon état
09 septembre 2020 à  06:24
Alors là j't'avoue que j'y connais pas grand chose, juste ce qu'on m'a raconté à l'hosto ; j'ai retenu certains trucs car on les croise souvent dans le coin.

De ce que j'ai capté, le seuil épileptique représente la balance entre Glutamate et Gaba, après dans quel sens ça déconne, je ne sais pas ! Le "bon sens" voudrait que le glutamate - excitant - soit en surplus, mais bon sens ne fait as science.

Je sais qu'on la sent venir, là, dans la Moëlle épinière et remonter jusqu'au cervelet, puis ça vient prendre le cerveau complet et paf!

D'ailleurs j'ai grave abusé ces 3 derniers jours, il fallait absolument que je me refoutea u taf... donc psychotropes mais seulement fonctionnel. Et j'ai mélangé des trucs que je n'aurais pas dû mélanger, à des oses que je n'oserais écrire, et j'ai senti ce début. J'ai bien flipper car autant la première mon compagnon était là, mais là j'étais seule:girl_devil:

Les psychaunotisme fonctionels sont souvent les plus dangereux, on sent, mais y'a ce seuil de plaisir qui titille et que l'on souhaiterais dépasser...

Dernière modification par Melie (09 septembre 2020 à  06:25)


Lointain, (…), un frisson, un frisson qui serait sans chair, sans peau, un frisson abstrait, un frisson en un atelier du cerveau, dans une zone où l'on ne peut frissonner en frissons.

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Salut Melie,

Merci pour tes commentaires mais je crois que tu t’emballes sans comprendre le sens de mes propos.

De 1. Mes propos sont étayés scientifiquement, se sont des sources scientifiques. Je travaille depuis 10 ans dans les addictions, ( institutions rtc )je suis des personnes qui sont dans ces cas et je leur donne ce type de médicaments. Je suis tous les jours en contact avec des médecins et psychiatres, puisque je travaille directement en collaboration avec eux.
Tu peux aller toi même vérifier l’info si tu ne me crois pas. Toutes les revues en parlent. 
De plus je suis formée dans le domaine.


De 2. Je ne dis pas de faire un sevrage à sec sans médecin. Je donne quelques infos sur les moyens dont disposent les médecins pour choisir l’option sur la manière d’effectuer le sevrage. Je ne parle pas du cas de qqn qui consomment trop.


De 3. Je sais exactement ce qu’est une demi-vie.


De 4. Je ne recherche pas d’aide, vérifie tes infos à disposition avant de faire des suppositions non-fondées.

Belle journée à toi

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#24 
avatar
Melie
Cherche GABAa en bon état
09 septembre 2020 à  10:56
Salut Guy!

Tes petites précisions bien placées sont toujours bien à point.
Merci de la correction.

guygeorges a écrit

C'est la que la neurotoxicité des GABAergiques apparaît. D'ou l'intérêt de faire ces sevrages de la manière la plus douce possible afin que les neurones ne prennent pas cher à cause de ce mécanisme rebond, et réduire voir éliminer totalement les risques d'exitotoxicité.

C'est bien clairement là que j'ai merdé.
Si tu as des refs que j'aurais ratées ou autre.

Faut absolument que je prenne le temps de faire ce gros post GABA, avec toi et Mammon.
Je caresse toujours ce rêve doux d'un substitut non destructeur et permettant une vie normale, plutôt qu'un tapering à se taper la tête contre les murs.

A vite!


Lointain, (…), un frisson, un frisson qui serait sans chair, sans peau, un frisson abstrait, un frisson en un atelier du cerveau, dans une zone où l'on ne peut frissonner en frissons.

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#25 
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Melie
Cherche GABAa en bon état
09 septembre 2020 à  11:20

Nuit blanche Anouk a écrit

Salut Melie,

Merci pour tes commentaires mais je crois que tu t’emballes sans comprendre le sens de mes propos.

De 1. Mes propos sont étayés scientifiquement, se sont des sources scientifiques. Je travaille depuis 10 ans dans les addictions, ( institutions rtc )je suis des personnes qui sont dans ces cas et je leur donne ce type de médicaments. Je suis tous les jours en contact avec des médecins et psychiatres, puisque je travaille directement en collaboration avec eux.
Tu peux aller toi même vérifier l’info si tu ne me crois pas. Toutes les revues en parlent. 
De plus je suis formée dans le domaine.


De 2. Je ne dis pas de faire un sevrage à sec sans médecin. Je donne quelques infos sur les moyens dont disposent les médecins pour choisir l’option sur la manière d’effectuer le sevrage. Je ne parle pas du cas de qqn qui consomment trop.


De 3. Je sais exactement ce qu’est une demi-vie.


De 4. Je ne recherche pas d’aide, vérifie tes infos à disposition avant de faire des suppositions non-fondées.

Belle journée à toi

Je te présente mes excuses, je croyais que tu venais également en tant qu'UD. Dommage! (pas pour toi, pour nous big_smile), j'ai dû mixer un conseil que tu donnais et le prendre pour une demande.

Nuit blanche Anouk a écrit

Tu peux aller toi même vérifier l’info si tu ne me crois pas. Toutes les revues en parlent. 

Sources?! Tu n'as fait que redonner des arguments d'autorités. Gaston Lagaffe a bossé 63 ans au Journal De Spirou...
On est là pour s'aider pas pour se regarder le savoir!

Où sont les molécules!!! lol
 
Tu veux savoir?!
Je vends tout ce que j'ai, je donne un rein, un oeil un bras même pour être sevré des BZD grâce à cette

Nuit blanche Anouk a écrit

possibilité d’effectuer sevrage abrupte en traitant par le biais d’autres molécules les symptômes de sevrage pour éviter la souffrance qui accompagne l’arrêt.

J'ai été super gentille, j'ai pointé des biais, des p'tits trucs, qui ne seraient pas grand chose s'il n'était ton étiquette...
A tcho', sauve tes UD et laisse nous crever!

Dernière modification par Melie (09 septembre 2020 à  11:25)


Lointain, (…), un frisson, un frisson qui serait sans chair, sans peau, un frisson abstrait, un frisson en un atelier du cerveau, dans une zone où l'on ne peut frissonner en frissons.

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Melie a écrit

Nuit blanche Anouk a écrit

Salut Melie,

Merci pour tes commentaires mais je crois que tu t’emballes sans comprendre le sens de mes propos.

De 1. Mes propos sont étayés scientifiquement, se sont des sources scientifiques. Je travaille depuis 10 ans dans les addictions, ( institutions rtc )je suis des personnes qui sont dans ces cas et je leur donne ce type de médicaments. Je suis tous les jours en contact avec des médecins et psychiatres, puisque je travaille directement



en collaboration avec eux.
Tu peux aller toi même vérifier l’info si tu ne me crois pas. Toutes les revues en parlent. 
De plus je suis formée dans le domaine.


De 2. Je ne dis pas de faire un sevrage à sec sans médecin. Je donne quelques infos sur les moyens dont disposent les médecins pour choisir l’option sur la manière d’effectuer le sevrage. Je ne parle pas du cas de qqn qui consomment trop.


De 3. Je sais exactement ce qu’est une demi-vie.


De 4. Je ne recherche pas d’aide, vérifie tes infos à disposition avant de faire des suppositions non-fondées.

Belle journée à toi

Je te présente mes excuses, je croyais que tu venais également en tant qu'UD. Dommage! (pas pour toi, pour nous big_smile), j'ai dû mixer un conseil que tu donnais et le prendre pour une demande.

Nuit blanche Anouk a écrit

Tu peux aller toi même vérifier l’info si tu ne me crois pas. Toutes les revues en parlent. 

Sources?! Tu n'as fait que redonner des arguments d'autorités. Gaston Lagaffe a bossé 63 ans au Journal De Spirou...
On est là pour s'aider pas pour se regarder le savoir!

Où sont les molécules!!! lol
 
Tu veux savoir?!
Je vends tout ce que j'ai, je donne un rein, un oeil un bras même pour être sevré des BZD grâce à cette

Nuit blanche Anouk a écrit

possibilité d’effectuer sevrage abrupte en traitant par le biais d’autres molécules les symptômes de sevrage pour éviter la souffrance qui accompagne l’arrêt.

J'ai été super gentille, j'ai pointé des biais, des p'tits trucs, qui ne seraient pas grand chose s'il n'était ton étiquette...
A tcho', sauve tes UD et laisse nous crever!

Ahh je vais pas vous laisser crever !!!

Écoute ce ne sont pas des arguments d’autorités; ce sont des résultats d’études longitudinales qui ne décrivent que des faits, j’évite dans tous les cas de colporter le message des autorités qui est totalement fondé sur la diabolisation des drogues.

mon point de vue sur la chose est différent : je ne suis pas forcément pour les benzos et je ne crois pas forcément que de shooter des gens soient qch de bien, pire il augmente la dépendance. Quand je vois toutes ses personnes médiques je me dis que c’est du gâchis !!! Je suis un peu contre ces méthodes médicales et je sais bien à quel point le corps médical maltraite les personnes en essayant tout et n’importe quoi ! L’usage de ces molécules devraient se faire de façon limitée, sur une durée de temps limitée et pas à long terme comme on le voit en institution! Et en effet, bcp de personnes sont pharma persistantes car le médicament ne fait pas tout, il est juste une béquille; le problème de l’addiction bien plus complexe Et le niveau psy, environnemental doit être intégré au travail. Il y a une part qui est déterminée par d’autres facteurs. C’est pour ça qu’on associe tjs plusieurs traitements psy ou alternatifs

Ensuite,

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#27 
Mammon Tobin homme
Modéranimateur à  la retraite Jolly Roger
09 septembre 2020 à  12:40
... et donc, c'était quoi ces molécules dont tu parlais? fume_une_joint

dans certains cas il existe aussi la possibilité d’effectuer sevrage abrupte en traitant par le biais d’autres molécules les symptômes de sevrage pour éviter la souffrance qui accompagne l’arrêt.

&

Pendant le sevrage il y a un grand risque d’attaques de paniques et il existe maintenant des molécules adaptées pour ne pas ressentir trop d’effets désagréables,

Je sais pas ce que c'est mais
https://media1.tenor.com/images/3020b71e71fed33f033a54eb701aad59/tenor.gif

@Anouk
Je ne pense pas que Mélie soit pro-benzo-tout-le-temps-pour-tout-le-monde-à-doses-monstrueuses thinking
D'ailleurs personne ici ne fait l'apologie des benzodiazépines, ou même suggère que ces molécules ne sont pas sur-prescrites en France. Ça a toujours plus ou moins été le consensus.
Mais on est sur un thread "sevrage" là... donc si t'as des bons tuyaux, fait tourner wink

Amicalement
MT

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Ahhhh je préfère qu’un médecin se positionne car justement je le suis pas. Donc j préfère éviter

Dernière modification par Nuit blanche Anouk (09 septembre 2020 à  12:51)

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#29 
avatar
Melie
Cherche GABAa en bon état
09 septembre 2020 à  13:17
Ah non moi je veux qu'un exorciste fasse des bachi bouzouc et me sorte de ce démon! lol

Je sais. Mais je veux pas. J'ai aucune responsabilité en jeu, mais nan je veux pas quand même.
C'est tellement typique de la mentalité que tu penses combattre.

Ca fait des dizaines et des dizaines d'années qu'on tente de s'en sortir sans votre aide, et qu'on en crève. Et qu'mon potes un matin j'l'ai secoué - comme tous les matins, bordel! - mais c'était son dernier. Benzo + TSO.

Vous m'dégoûtez, vous reproduisez le schéma de l'absence de capacité des UD à se prendre en main, à accumuler du savoir, à se le partager.

Et vous venez ici nous faire miroiter une molécule - qui n'existe pas, par ce qu'on la fouillée ta littérature, on a pas d'accrédit nuit blanche mais on a sci-hub. Et ouais quand ça fait des jours que tu dors pas, ty lis tout tout ce qui passe.

Elle sont belle les études sans groupe contrôle! Les études à p'tits QCM sur 24h ou parfois, oh grande chance d'un financement à 3 semaines.

Ne dis pas : cela pourrait vous sauvez en qq jours quand des gens sont déchirés depuis des années sans dire comment. Retourne donner des leçons de méditation pour les descentes de MD

Lointain, (…), un frisson, un frisson qui serait sans chair, sans peau, un frisson abstrait, un frisson en un atelier du cerveau, dans une zone où l'on ne peut frissonner en frissons.

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#30 
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Melie
Cherche GABAa en bon état
09 septembre 2020 à  13:59
pfffff j'ai tout perdu ce que j'avais écris. Suis Blzae là.
Y'a qq études, et d'autres approches avec de multiples molécule sans grand succès.
A plus les ptit loups

Lointain, (…), un frisson, un frisson qui serait sans chair, sans peau, un frisson abstrait, un frisson en un atelier du cerveau, dans une zone où l'on ne peut frissonner en frissons.

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