[ Arrêt & Sevrage ]
Sevrage Codéine: besoin d’en parler / conseils

Bonjour à tous,

Je parcours ce forum depuis plusieurs heures, à lire les différentes discussions concernant le sevrage de Codéine. J’avoue que ça me fait du bien. Mais là je ressens le besoin de parler de mon cas:

Accro à la codéine depuis des années, ma consommation était d’environ 5 comprimés de Co-Doliprane / klipal par jour. 25mgx5= 125 mg/jour donc. Je ne compte pas le paracetamol.

Dimanche dernier j’arrivais à ma dernière boite. J’ai eu un déclic, une prise de conscience que contrairement à ce que je pensais (vu mes états euphoriques), en fait je détruisais ma vie. J’ai donc décidé d’arrêter.

Arrêt dimanche soir: dès le lundi matin les premiers symptômes apparaissent au fil du temps: grosse fatigue, douleurs abdominales assez fortes, la diarrhée qui vient s’ajouter à ça 24h après la prise du dernier cachet. J’en suis à 72h d’arrêt et j’ai toujours ces symptômes mais qui s’amplifient. A peine réveillé, j’ai déjà envie de re dormir. Une diarrhée atroce que je soulage par la prise d’Immodium. Des douleurs abdominales, mais étant en télétravail j’essaie de faire avec. Par contre c’est vraiment chaud de bien travailler dans cet état: je pense aller consulter mon médecin demain pour demander un arrêt de travail jusqu’à la fin de la semaine.

Je ne sais pas trop combien de temps vont durer ces symptômes, mais physiquement c’est assez compliqué. Moralement, les premières 24h étaient assez compliquées. Je suis tellement déterminé d’en finir avec tout ça (rien que pour ne pas faire ressentir mes sautes d’humeur à ma copine lors des descentes par exemple) que moralement j’arrive à tenir pour le coup. Avec des hauts et des bas bien sûr ... Bon je m’enflamme pas je suis qu’à 72h d’arrêt.

Je ne sais pas trop ce que je viens chercher ici. J’avais besoin d’en parler, ayant caché à tout mon entourage mon addiction, et pas envie d’embêter qui que ce soit avec mes problèmes.

Je voulais également souhaiter beaucoup de courage à tous ceux qui sont en phrase de sevrage et qui galèrent, que ce soit physiquement ou moralement.

Merci pour l’écoute / la lecture. C’est très difficile mais on s’accroche. N’hésitez pas à partager vos expériences / conseils si vous en avez l’envie, ça serait avec plaisir.

Bonne journée à tout le monde.

Dernière modification par pierre (09 mars 2021 à  17:01)

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#2 
sebmada homme
Nouveau membre Madagascar
01 décembre 2020 à  14:39
Salut , tu aurais du arrêter par pallier , c'est bcp moins galère

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Faudra baisser l'imodium lentement après aussi, car il s'agit d'un opioïde périphérique (il n'agit pas sur le cerveau mais sur l'intestin oui), faudra un sevrage de lui aussi après, mais c'est une bonne technique de splitter je pense car comme ça tu traiteras les diarrhées séparément du reste ça rendra les choses peut être plus faciles

Μόρνηνγγ Γλωρύ
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Morning Glory a écrit

Faudra baisser l'imodium lentement après aussi, car il s'agit d'un opioïde périphérique (il n'agit pas sur le cerveau mais sur l'intestin oui), faudra un sevrage de lui aussi après, mais c'est une bonne technique de splitter je pense car comme ça tu traiteras les diarrhées séparément du reste ça rendra les choses peut être plus faciles

Merci pour ta réponse Morning Glory.
Effectivement, étant un des symptômes les plus embêtants pour ma part (avec les douleurs abdominales), cela facilite un peu le sevrage. Je fais tout de même attention à ne pas trop en abuser (2 max en 24h).

Sinon, je n’avais plus aucun appétit depuis le début de mon sevrage, donc quasi rien mangé, sûrement du aux douleurs abdominales j’imagine ?

Et voilà que je ressens enfin un peu de faim malgré les douleurs ... envie de dévorer et manger tout ce qui passe. Plutôt bon signe non ?

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sebmada a écrit

Salut , tu aurais du arrêter par pallier , c'est bcp moins galère

Je n’y serais pas arrivé. J’aurais craqué sad et tant qu’il m’en serait resté, j’aurais continué à en prendre ...
le fait de plus en avoir sous le coude me force à devoir stopper. Y’a que ça que je comprends, alors je fais avec ...

Dernière modification par Lifeisbeautiful (01 décembre 2020 à  15:59)

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N'ayant pas encore moi-même dû faire face a un sevrage, je ne peux pas te répondre avec sûreté sur tes symptômes malheureusement hmm
D'autres connaissant mieux seront plus à même de le faire.
Cela dit je trouve ce que tu dis intéressant sur l'appétit, je n'ai moi même vraiment pas faim lorsque j'arrête mes microdoses de morphine, même pour une journée... limite des petites nausées en fait. Coïncidence?^^ ou deviendrais-je moi même dépendante mine de rien >_>

Bon en tout cas je pense qu'avoir faim ne peut pas être une super mauvaise chose hein, à mon avis si ca te permet de compenser en te donnant un peu de plaisir/satisfaction, bein mange ^_^

Et cool que tu gères tes prises d'imodium ça t'aidera ensuite^^


Comme maintenant les opis ne m'apportent encore que du soutien j'ai du mal à me rendre compte que ca se retournera contre moi plus tard. Intellectuellement oui, émotionnellement pas trop. Mais à voir tant de monde souffrir en tentant des sevrages, je me dis que vous devez quand même avoir de bonnes raisons de les quitter...

Dernière modification par Morning Glory (01 décembre 2020 à  18:12)


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