[ Arrêt & Sevrage ]
Comment avez-vous réussi à  arrêter la coke?

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oui je le sais meme que trop bien!c'est pourquoi tu ne dois pas non plus culpabiliser de trop,c'est hinumain de resister a l'apel de la C!et si tu l'avais fait,je suis pas sur que le stress que ca aurait provoquer chez toi,n'aurait pas egalement nuis au bébé,car etant donner qu'un bébé ressent tout ce que ressent la maman,le manque,la frustration de cock,craving et autre ne doivent pas etre super non plus!

iré ites bredas and sistren ,and fire in a Babylonne

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bonjour, il n'y a que 2 mois ou j'ai vraiment pris conscience qu'il était temps pour moi d'arrêter la coke, après quand même 20 ans de vie en standby à  jongler avec la coke, l'héro etc...avec des moments plus ou moins long d'arrêt, mais sans jamais avoir non plus décrochée complètement, et puis les années passent et M---e! déjà  20 ans de foutu en l'air. Pour moi, la coke est la pire des drogues et aussi ma grande faiblesse..., spychologiquement c'est très dûr pour s'en sortir et très long et aujourd'hui je suis un traitement car j'abusais un peu d'héroïne pour amortir les crashs, mon médecin m'a prescrit du subutex 16mg/jr et de l'effexor 2/jr. Pour le moment, je ne me sent pas trop mal et mes envies se font moins ressentir...ce qui me permet de pouvoir mieux me concentrer pour bosser. Le plus dur a été de franchir le pas en voulant en parler.. Oui difficile de devoir étaler sa vie, ses relations, ses consommations et puis, mon toubib m'a rassurée le dialogue s'est installé et à  partir de là , on se sent plus confiant. Se dire également qu'il faut faire le vide autour de soi pour se donner le maximun de chance, c'est à  dire de couper net avec ses relations de toxico qui te maintiennent dans une vie axée uniquement sur la drogue, c'est tout un chemin à  refaire à  l'envers... J'espère de mon côté que ma volonté sera plus forte que la coke qui en quelque sorte m'a servit pendant des années comme un pansement à  mes blessures intérieures. Bon courage à  tous ceux qui décrochent.

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bon courage à  toi aussi, le chemin est long mais ça je pense que tu le sais, c'est toujours difficile de rompre avec un épisode aussi long de sa vie, avec tes relations qu'on fini par apprécier, une page à  tourner pour en écrire une autre moins tourmenté....

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C'est quand même surpprenant ces crises d'angoisses. La premiere fois que cela m'est arrivé je ne savais pas ce que c'était et ça fait vraiment flipper.
Moi ça m'arrivais que pendant la nuit en dormant et bien sur obliger de me lever pendant 1 à  2 heures avec des effets vraiment flippant.
Maintenant j'ai compris que c'était dut au shichon malheureusement. Depuis j'en ai plus mais je ne fume plus du tout.
Pour la coke c'est pareil que toi paparumba mes derniere prises je tombais a genoux le souffle coupée il me fallait de l'air quelques choses d'horrible.
C'est impressionnant comme le corps peu en avoir marre de se prendre des produits dans la gueule et tant mieux pour moi.  Tu peux me mettre une trace de C devant moi j'y toucherais plus jamais.

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#35 
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baddog
Nouveau Psycho
18 avril 2008 à  13:39
perso pour arrêter la le crack et la cc en fix (sniffer c'est gacher!) il m' a fallu déménager - j'habitais à  Stalingrad- dans une région perdue où je pensais naivement que la coke serait rare; mais quand on a la coke dans la tête, on trouve. TOUJOURS!
bref j'ai donc trouvé mais de la cc de mauvaise qualité que je fixais comme un forcené et qui a achevé mes dernières veines en me filant plus d'abcès en 1 an que je n'en avait eu en 15 ans!
Et puis un médecin m'a prescrit du Zoloft (sertraline) un antidepresseur genre prozac et là  Oh Miracle de la chimie, ce satané craving qui me pourissait la vie a vraiment baissé en intensité.
Bon je vous rassure, j'aime toujours la coke, mais fini de galérer comme un dingue pour en trouver et ça je vous garanti que ça repose!
Ce changement est vraiment arrivé avec la prise de zoloft, je l'ai clairement identifié.
pourtant mon doc ne me l'avait pas spécialement prescrit pour ça mais pour un état depressif classique.
Alors je suis toujours plus ou moins dépressif mais tchao la coke à  gogo;
Voilà  c'est mon expérience et je ne sais pas si ça a fonctionné avec d'autres cokés.
Aux USA l'acupuncture qui est utilisé avec des résultats intéressants.
Et puis l'iboga a réellement des propriétés antiaddictives, j'ai rencontré des gens pour qui celà  a fonctionné (mais faut y croire à  la base...)
On a encore beaucoup à  apprendre des plantes dont on ne connait d'ailleurs qu'un faible pourcentage
Bonne chance à  tous

Dernière modification par baddog (18 avril 2009 à  13:39)


veine qui roule n'amasse pas dope

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#36 
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xetubus homme
Adhérent PsychoACTIF
18 avril 2008 à  14:44
salut bienvenue, ben c'est super ton parcours finalement ; si  t'es bien com'ça c'est top.
alors j'te dis bonne continuation, reste sur les rails (sans jeu de mots) :)
j'm bien ta signature. ! :)
bon surf, a pluchs !
xet.

"Le monde ne sera pas detruit par ceux
qui font le mal, mais par ceux qui les
regardent sans rien faire" - Albert Einstein.

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welcome baddog! très intéressant ton témoignage...le zoloft avait été étudié chez les fumeurs mais à  ma connaissance pas pour les autres dépendances;une piste intéressante donc.En tous cas tant mieux si ça t'a permis de trouver un équilibre; c'est vrai que pour les témoignages sur la cc ce fameux craving est souvent présenté comme une fatalité.Sinon comme le dit papajumba, effectivement la sertraline est un  des principaux traitements des "tocs".Bonne route à  toi.
Célo

Pacem in Terris

Tant qu'il y aura des watts...

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perso, j'ai décidé d'arreter de fumer ,ce que j'applique depuis..2 jours; je refuse de prendre les substituts nicotiniques car une expérience antérieure  avec ceux ci s'était soldée par un échec total; je préfère donc m'accorder 2 cigarettes par jour, ce qui pour le moment est tolérable; mais il y a des moments dans la journée où je me sens très mal, comme si la métha elle meme se trouvait mise en défaut; je veux dire, qu'à  certains moments, je me sens presque en manque de..métha, à  cause du manque de clope..;est ce possible ça sur le plan neurophysiologique?
comment gérer un sevrage tabagique, afin qu'il soit définitif? telle  est en tout cas la décision que j'ai prise et la veut aussi irrévocable qu'avec la came....sauf que je n'ai pas 15 ans devant moi pour le faire (mes poumons seront morts avant!!)
toute idée sera la bien venue; merci d'avance

l angoisse est le vertige de la liberté

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Je connais plusieurs personnes qui ont arrêté de fumer "assez facilement" avec le Champix..par contre je crois que c'est un peu cher...mais efficace.Bon courage

Pacem in Terris

Tant qu'il y aura des watts...

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salut bighorsse, arrêter la clope comme ça c'est radicale comme façon de faire, et forcement comme toute addiction, celle ci a aussi son revers de médaille....
on fait tous différemment, mais à  chaque fois que j'ai arrêté de fumer, j'ai plutôt opté pour une "descente" plus soft en retirant quelques cigarettes chaque semaine, et en cassant des bouts sur chaque cigarettes pour les raccourcir, après je suis passé au tabac roulé et la en fait, tu ne fait l'effort de rouler une clope que quand tu en as vraiment envie. Aujourd'hui je fume 5 clopes par jour. J'avais réussis à  les arrêter en achetant un vaporiser pour les cannabis, comme ça plus de tabac, et au bout de quelque semaine j'ai craqué, mais bon je désespère pas d'arrêter cette année... courage en tout cas...

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#41 
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xetubus homme
Adhérent PsychoACTIF
19 avril 2008 à  03:56
un pote m'a dit que la métha pousse à  fumer, un peu comme l'héro. t'as souvent envie de fumer avec ces prodes... c'est con.
j'ai remarqué que depuis qques mois je fume bcp plus et j'ai décidé de baisser ; on dirait que ça marche pas trop mal. mais dur dur.

"Le monde ne sera pas detruit par ceux
qui font le mal, mais par ceux qui les
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#42 
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xetubus homme
Adhérent PsychoACTIF
19 avril 2008 à  16:07
ah oui avec la coke c'était 2 paquets de clopes dans la nuit !! bon on tapait en trace, de 8h du soir à  8 h du mat ! à  2 un pote et moi, on bouffait nos 5G .

Dernière modification par xetubus (19 avril 2009 à  16:07)


"Le monde ne sera pas detruit par ceux
qui font le mal, mais par ceux qui les
regardent sans rien faire" - Albert Einstein.

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c'est bien papy, fait travailler tes neurones..... combien il y a de clope dans un paquet...??? combien de ligne dans un G....???? combien d'heure entre 8h du mat et 8 h du soir....???? et après tu nous calcul le nombre de clope par ligne et par heure.... lol lol lol lol

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et si tu divises le nombre de lignes par seconde en sachant qu'en prenant le tgv, tu consommeras moins que si tu prends un ter, tu sauras finalement quel véhicule il vaut mieux utiliser si l'on veut réduire sa conso..d'essence, ou de gaz oil, ou de CC, ou de clopes, ou de cul, ou ...etc..;mais attention: les maths rendent fous, un peu comme le manque de nicotine je crois bien; non?

l angoisse est le vertige de la liberté

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#45 
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xetubus homme
Adhérent PsychoACTIF
19 avril 2008 à  21:47
pardon ?

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qui font le mal, mais par ceux qui les
regardent sans rien faire" - Albert Einstein.

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#46 
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reskaper
en route pour le soleil
19 avril 2008 à  21:59
les rouzlette c est pas mal comme altèrnative
vive la planche à  roulette :)

une goutte d eau dans un océan..

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lol il est paumé papy.... lol  lol

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#48 
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xetubus homme
Adhérent PsychoACTIF
20 avril 2008 à  08:46
alors attends, chu pas si nul en maths, bon tu prends de 8à 8 ça fait 12h, utiplié par 2X20 clops=40 ultivisé par 3canettes et moins 5G + du dois tomber à   7lignes à  l'h et 15 clopes, chu fort non ?

Dernière modification par xetubus (20 avril 2009 à  08:46)


"Le monde ne sera pas detruit par ceux
qui font le mal, mais par ceux qui les
regardent sans rien faire" - Albert Einstein.

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lol n'importe quoi...... ça veut dire quoi: ultivisé????????????????????????????????????????????????????????

sacré papy... lol wink

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ça yest les vieux deviennent séniles ...

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#51 
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xetubus homme
Adhérent PsychoACTIF
20 avril 2008 à  14:51
eh bien c'est pour aller plus vite, vois tu, ultivisé et diviplié sont des termes de les mathematik modernes des maures du grand var. il faut aussi additraire pour aller plus vite ou bien même sousditionner, c'est au choix, mais ça va plus vite.

tu vois pas que je deconnais, banane !!! lol lol lol

(putain je sais pas dire un mot sans deconner, faut que je me calme)

Dernière modification par xetubus (20 avril 2009 à  14:51)


"Le monde ne sera pas detruit par ceux
qui font le mal, mais par ceux qui les
regardent sans rien faire" - Albert Einstein.

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quand on n'est pas foutu de reconnaître un bananier..... on trait pas les autres de bananes, sous peine de s'appeler par son petit nom........ lol banane toi même...... lol

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#53 
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reskaper
en route pour le soleil
20 avril 2008 à  17:08
Pour en revenir au post
pour arrèter la coke c était très dure

surtout comme vous dites ...quand partout on te fait des clin d œil a tous les coins de rues pour t en vendre
moi j ai du m isoler 8  ans chez moi ..au moins 
donc  5 ans ou  tous les mois je faisait un extra quand j allai  en ville ..
impossible d y échapper  sad
je trouvais ma dope ,ma coke et les mèdoc pour mon triball en 3 minutes même dans les pire pénuries
et après je revenais plus sur la ville pendant tous le reste du mois et heureusement j avais de quoi fumer schit pour faire passer le temps et enlever les envies :)

maintenant je vais arriver a la troisième  année en juin de cette année sans aucune conso ni coke ni dope
mais bon je vois pas grand monde ,,,mais ça va passer :)
pour moi c est une victoire exeptionnellle


mais il faut aussi dire que si j ai arrèter tous cela c est aussi parce que j avais plus de veine
ni sur les bras ,ni sur les jambes ,ni sur le torse ,,..enfin la cata quoi
sinon j aurais peut être jamais arrèté ces maudit ntriball de l enfer

la mort l aurais fait ..j était pas loin
malgrès tous il y avait une volonté personnel en moi qui ne m a jamais quitté
de vouloir vivre autre chose
un reflex de survie qui m a aussi bien motivé
en 1998 j ai décider d arrèter  et en  juin 2005 j y suis arrivé sans extra (bèquille )

après 15 ans
c est les mélange qui m on donné le plus de difficultés pour arriver à  m en sèparer ..dont la coke qui en injection est la pire merde qui soit
j ai des amis qui n y arriverons jamais
(ça on peux pas savoir ...moi aussi personne ne pensait que j y arriverait ..:)


on se sent en peu seul
mais plein de richesse intérieur
un petit coup de bluz de temps en temps ...wink

une vrai merde ces injection de coke et mélanges pour amortir sad

http://www.vos-photos.info/document_free/image/5xt3wnhwl1zs1lva12d1.gif

Dernière modification par reskaper (20 avril 2009 à  17:08)


une goutte d eau dans un océan..

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salut reskaper, je comprend la démarche mais resté enfermé pendant des années, est ce vraiment la "solution", permet moi d'en douter pour avoir tenté l'isolement je dirais même qu'en ce qui me concerne c'est le contraire..... Pour que je reste chez moi, faut soit que je sois tellement à  l'envers que sortir serait carrément suicidaire, soit que je sois malade comme un chien à  dégueuler ma race d'un coté pendant que j'en chie gravissime par l'autre extrémité (excusez moi l'image.....) et que tituber dehors serait une folie (à  moins de trimballer un chiotte dans mon sac à  dos....)....
En plus l'isolement, maintenant que je l'ai aussi subit (quartier d'isolement), je ne le supporte plus, il faut que je vois quelqu'un c'est devenu vital pour moi, n'importe qui, pas d'importance..... et la came ne m'attire plus depuis que je sais la qualité qui traîne, j'ai un copain qui me fait signe quand une possibilité de pecho quelque chose d'a peu prêt valable en ville se présente,  sinon je me suis déconnecté du milieu du buseness.

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#55 
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baddog
Nouveau Psycho
21 avril 2008 à  11:22
l'appel de la coke c'est comme le chant des sirènes, mieux vaut s'attacher au mat quand tu sens que la zone dangereuse approche.
avec le temps t'apprend à  élaborer des petites stratégies qui t'empêchent (en général) de ne pas dépasser certaines limites.
s'obliger à  rentrer à  sa base avant de consommer, pas partir pécho avec trop de tunes, prévoir ce qu'il faut pour amortir la descente, etc.

A une époque j'habitais à  paname porte de Versailles et mon dealer de cc était porte de Vincennes et je consommais tout sur le chemin du retour: premier(s) fix pt de Vincennes dans les chiottes de la station service du périphe, le metro jusqu'à  Nation et rebelotte re fixs et ça continuait toutes les 2 ou 3 stations de métro...a l'arrivée j'avais plus qu'à  flipper ma race et me pourrir à  l'alcool et au valium comme un boeuf ou galérer pour retrouver du cash et là  c'est la porte ouverte pour les grosses conneries.
Après je me suis un peu organisé: j'allais pécho sans emmener mon arbalète et je prévoyais  la descente en me procurant ce qu'il fallait pour l'adoucir.
Avec le crack c'était pire car comme (presque) tout le monde je fumais sur zone, et là  c'est vraiment la merde paske tu décolles plus du quartier, et c'est parti pour la grande Zombie Party..

en Amerique du sud ou la pate base fait des ravages depuis presque 50 ans un médecin utilise des produits à  base de feuilles de coca, la feuille de coca a des propriétés anti-dépressives reconnues, parait-il...

Donc vlà  le plan: tu vas sur le net tu t'achètes 1 kil de feuilles et tu machouilles le tout bien arrosé à  la métha (hou la jolie langue toute verte...)
(fin alternative: t'es livré par un douanier déguisé en facteur et tu vas payer une amende salée)

pour en savoir plus je vous recommande la lecture du livre du Dr Jorge Hurtado" La Legende de la Coca" aux éditions du Lezard

veine qui roule n'amasse pas dope

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#56 
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reskaper
en route pour le soleil
21 avril 2008 à  17:19
non je te rassure ça m arrive de sortir..
et puis j ai mon petit chatte qwui m aide bien
et je te jure si j avais pas fait cela j y serai encore

faut éviter les endroit sensible pendant un moment
mais je te rassure j ai fait trois ans de foyer style ferme merlet au dèbut  smilec est long

et là  après ça t a envie d être tranquille  et d avoir la paix ..
de pouvoir poser le larfeuille sur la table et quand tu te réveille il est toujours là  :)

non je suis bien mieux seul que mal ..accompagné
et j ai une  ange gardien
tous de noir vètue

maintenant je peux aller voir mes pote sur la place
voir des paquet ou de la coke et j en ai plus du tout envie ..zèro envie
et ça j jamais j aurais pensé y arriver

juste ces benzo tous les jours  et en peu de fum
le seul truc qui me manque si je l ai pas c est mes salutation au soleil et mon yoga

moindre mal


elle sont bien ces èdition lèzard wink

Dernière modification par reskaper (21 avril 2009 à  17:19)


une goutte d eau dans un océan..

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salut reskaper

c'est vrais qu'avec les années de galère pouvoir se poser un peu pour souffler ça fait du bien quand même...

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Je me permet de me joindre a la discussion car j'ai également un gros probleme avec la coke.

J'ai toujours sut que c'etait un produit a risque pour moi, car des la première prise je suis pret a faire n'importe quoi pour une autre. J'ai commencé a baser assez jeune, vers 17-18 ans, mais seulment par intermittence, quand il y avait du produit de bonne qualité, et j'acheter que très rarement un gram a moi vu le prix que je consideré comme insultant pour un plaisir si court..  Bref, c'etait pas mon produit de prédilection.

Jusqu'a il y a 2-3 mois, ou par un concours de circonstance je me suis retrouvé a avoir acces a de la coke quasi-gratuitement pendant 2-3jours. Etant consommateur d'opiacé par IV depuis mes 17 ans, je preféré l'injecté car la base ca me nique la gorge et les poumons après 1 gram ou deux, et je suis accro au flash du a l'injection..  Du coup, une fois que la source de coke gratuite fut partie, je me suis dit "bah allez un tit dernier pour bien finir", et je suis moi meme aller trouve run plan pour de la coke, alors qu'avant c'etait le plan qui me trouver.. Le lendemain, rebollotte, "un tit dernier pour finir en beauté", etc etc et les choses se sont degringolé, J'y aller tous les jours, voir une connaissance/dealer de pacotille, qui me vendait des 0.8 a 80e.. La coke etait bonne, mais je faisait que 4-5 taquets avec..  Du coup, le compte commencant a flancher, je suis aller toper dans une cité voisine, ou un dealer, present du matin au soir, qui faisait de la coke de moins bonne qualité mais a 50g..  J'avais donc 2 gram a la place d'un, la difference de qualité n'etait pas assez grande pour retourner voir le premier gars. Les choses ont commencer a tomber en cascade, de 1 gram par jour je suis passé a 2, puis trois, a chaque fois je me disait "j'en prend pour aujourd'hui et demain", et a chaque fois je finnissait tout en 1heure ou deux. A la fin, je me suis dit, je fait un petite reserve et j'y vais plus pendant 1 semaine. J'ai pris 10gram a 450e, ils m'ont tenu 36h...
J'etais hebergé par une copine qui consomme pas, et qui a horreur des seringue, et j'oublier tout le temps de ranger, elle me voyait passer des heures a trouver des veines, je faisait que ca a longueur de journée, puisque trouver une veines prennais 30-90min.. Je me faisait des taquet de 1/2gram a la fin, en injectant par portion, quand je trouve rune veine, j'injecté 1/3, j'attendait la monté en gardant l'aiguille dans la veine, puis après 5min, je reinjecté 1/3, etc Ma copine a tout fait pour m'aider a reduire, je lui ai donné ma carte bleue, elle me persuader de la fume rplutot que l'injevcté car j'avais les jambes dans un état desastreux a force de rater les veines et d'en mettre a coté.. Je faisait en absces par semaine environs, et j'utilisait 30-40 seringue par jours pour arriver a me faire 10 taquets en 24h..

J'ai fini par realisé qu'il me fallait vraiment de l'aide, car je devenais fou psychologiquement, a entendre des gens m'insulter, conspirer, les regard dans la rue, j'etais en panique dans l emetro, obligé de sortir 2-3 fois de la rame pour faire un seul trajet car j'entendais tous les gens se foutre de ma gueule.. Etant schizoprhene depuis mon adolescence, l'abus de coke a conduit a une rechute malgrès mon traitement qui était efficace jusqu'a la (Solian).

Je suis aller voir un CSST, et dès le premier rendez vous, il etait question d'internement en HP car ca devenait invivable.. Une semaine après j'eyait interné en service de psychiatrie. J'ai bourré mes sacs de pompes dans les moindre recion, car étant injecteur de skenan, je tenais absolument a pouvoir continuer a m'injecté pour compenser la coke. Sur la 50aine de pompe que j'avais caché, ils en ont raté deux. J'ai donc pu continuer a m'injecté di skenan dans des condition deplorable (reutilisation 5x par jour de la meme pompe, utilisation de l'eau des chiotte, sterifilt reutilisé a chaque fois, donc bouché, pas d'alcool, pas de tampon sterile, etc) J'ai meme du reparer une pompe avec de la superglue car le piston s'est cassé a force d'etre utilisé..

Mais au moins j'eatis sevré de la coke. Je suis resté 1 mois la bas, et avant de sortir je me sentais confiant de pouvoir resister a la tentation. Ca fait 3 jours que je suis sorti, et j'ai craqué dès le deuxieme jour.. En utilisant de l'argent a mes parents.. Depuis je suis a deux gramme par jour..  Donc tout ca pour presque rien, car on m'a changer le traitement de neuroleptique, qui est très efficace, et qui masque l'effet de la coke..  Donc j'ai du arreter le traitement pour pouvoir consommer de la coke..  Pour le moment je touche du bois, mais il est probable que les hallucination et les delire de persecution vont vite revenir..

Pour le moment je suis chez mes parents, a qui j'ai avoué avoir replongé, ils m'enferme donc chez moi en attendant mon rendez-vous dans un service de desintox proprement dit, car en psychiatrie j'avais aucun suivi thérapeutique sur la toxicomanie, que sur la schizoprhenie..

Je me dégouté d'avoir craqué si vite, et de decevoir tous me sproches qui ont fait des effort monstres pour moi, et malgrès ca je suis incapable de tenir plus de d'un jour dehors..

En attendant mon rendez vous, je voudrais avoir de stemoignage sur des gens qui ont reussi a s'echapper de cette spirale infernale, qui m'a accroché a un point inimaginable il y a encore 3 mois, et a une vitesse spectatulaire..  J'ai pourtant été accro a l'heroine pendant deux ans, je suis pas tombé si bas si vite..  Meme le skenan, qui est connu pour causer un accroisement complusif des doses, je le gere parfaitement, j'arrive a rationner, a me limiter a stricte minimum pour pas etre en manque si les conditions ne se prete pas a une injection(en centre ville, chez des amis non consommateur, etc) Mais la coke..  Elle me tiens par les couilles.. Malgrès le fait qu'elle me fait pratiquement plus d'effet, du moins plus le flash comparable a un orgasme étendu sur 5 min, je n'arrive pas a resiter au craving, et je me retrouve a faire des choses horrible juste pour un taquet sans effet...

Je suis ouvert aux conseils, en attendant l'internement en desintox...  Ou a du vécu similaire..

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#59 
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Alain Will homme
ancien Vice-Président
26 décembre 2009 à  13:01
Salut Deltagonist,

Merci pour ce témoignage. J'aurais tendance à  dire que ton passage en HP tel que tu le décris fût un "gâchis", mais pour y être passé aussi, je sais que c'est loin d'être évident. Tu trouvera de nombreux posts sur le forum concernant le craving de la coke. Et d'autres forumers comme moi viendront t'apporter des réponses ou des témoignages, j'en suis sûr.

En attendant, voici un lien qui vaut ce qu'il vaut... La "substitution" à  la coke, c'est tout un programme... dont on parle aussi sur le forum (en particulier pour la Ritaline).

http://www.rvh-synergie.org/documents/FLYER35.pdf (à  partir de la page 4, pour la coke) :

Extrait du "traitement médicamenteux" roll , à  titre informatif, faudrait voir ça avec un toubib bien sûr si tu t'engages dans cette voie :

Une attention particulieÌ€re doit eÌ‚tre portée aÌ€ la différence entre le sevrage et le traitement d´entretien et de maintien de l´abstinence. Aucun des deux n´est aÌ€ ce jour codifié ni fait l´objet d´un consensus. Le traitement du sevrage est purement symptomatique. En premier lieu, il s´agit de prescrire une anxiolyse adéquate. Cette dernieÌ€re passe généralement par les neuroleptiques sédatifs type cyamémazine (Tercian®) ou par les benzodiazépines (Valium®, Lysanxia®, etc.). Ces dernieÌ€res ont l´avantage supplémentaire, en cas de co-dépendance aÌ€ l´alcool, de prévenir un risque de delirium tremens et, en cas de co-dépendance aux benzodiazépines, d´éviter leur syndrome de sevrage apreÌ€s un regrettable arreÌ‚t brutal.

Une revue de la bibliographie [13,36,42], permet de retenir, pour leur caracteÌ€re prometteur, certains médicaments prévenant la rechute. Dans le cadre d´une approche substitutive ou anti-craving, le modafinil (MODIODAL®) aÌ€ une dose de 400 mg/j s´est révélé intéressant [3,10,11] ainsi que le méthylphénidate (RITALINE®) aÌ€ une dose de 60 mg/j [26,34,37]. Les agents gabaergiques [9,19,20,35,43] comme le baclofeÌ€ne (LIORESAL®) dosé entre 20 et 40 mg/j, le topiramate (EPITOMAX®) dosé aÌ€ 200 mg/j, la  vigabatrine (SABRIL®) dosée entre 2 et 3 g/j, la tiagabine (GABITRIL®) dosée aÌ€ 24 mg/j, ou la gabapentine (GABAPENTIN®) dosée aÌ€ 1600 mg/j ont également montré leurs potentialités.
Les agents dopaminergiques intéressants sont le disulfirame (ESPERAL®) dosé aÌ€ 250 mg/j, surtout en cas de co-intoxication alcoolique et les agonistes partiels dopaminergiques D2 [16] comme l´aripiprazole (ABILIFY®) dosé aÌ€ 10 mg/j. Les agents glutamatergiques [2,27] concernent essentiellement la N-acétylcystéine (MUCOMYST®) dosée aÌ€ 2,4 g/j, soit douze sachets. Enfin, la piste de l´immunothérapie passive (anticorps monoclonaux) [7] ou active (vaccin) si elle reste aÌ€ confirmer, demeure séduisante [7,21,25,28].

J'ai laissé volontairement les références incluses dans le texte même si ça ne facilite pas la lecture pour te permettre de retrouver les sources directement dans le Flyer. S'en suit un aperçu sur le traitement psychothérapeutique.

Perso, pour l'avoir connu, certainement dans  une moindre mesure que toi, le craving de la coke est "redoutable". Comme l'écrivait Baddog plus haut la consommation "sur place" par exemple pour le crack, ça peut devenir orgiaque et démentiel. Je n'ai jamais réussi à  éviter ce craving. Il ne m'obsède plus maintenant (quoique... roll ) mais à  l'époque j'ai remplacé la coke par autre chose dans les situations plus difficiles. Je reconnais aussi que je faisais des rotations, ce qui n'est pas une solution en soi. A priori. Surtout je m'éloignais "géographiquement" du produit et avec l'expérience et le temps, je me fixais des "sessions" réduites dans le temps et en quantités consommées (mais c'est pas fastoche). Les benzos m'aidaient bien pour passer certains moments difficiles. Mais il faut dans l'absolu et l'idéal que ce soit encadré parce qu'il est facile de tomber dedans ensuite. Et avis perso, c'est pas mieux. D'autant plus pour toi si tu es déjà  suivi pour une schizo.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade [i](Le ma

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#60 
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Alain Will homme
ancien Vice-Président
26 décembre 2009 à  13:12
J'oubliais :

Deltagonist a écrit

...Sur la 50aine de pompe que j'avais caché, ils en ont raté deux...

lol Ca m'a bien fait marrer roll J'en aurais quelques-unes du genre à  raconter même si elles ne me concernent pas directement. Ceci dit, c'est pas une soluce en soi non plus. Perso, j'ai rendu le lendemain de mon entrée une plaquette de Valium qui leur avait échappé. Question de confiance et désir de réussir peut-être mais ce n'était pas du tout les mêmes circonstances que toi. Je me souviens même avoir monté des pompes en service de chirurgie et utilisé les perfs pour me "tranquiliser" avec du sken lors d'un séjour en hosto pour une intervention bénigne... J'arrête là  sinon je vais me manger les doigts encore une fois lol

fin du HS... tongue


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