[ Arrêt & Sevrage ]
2eme phase enclenchée après sevrage sec Codéine

#1 
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Noxylady femme
Nouveau membre France
04 janvier 2021 à  12:36
Salut tout le monde et avant de vous lâcher THE pavé, je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2021.

Après être restée 5 semaines derrière mon écran à vous lire, je vous laisse ici mon expérience en espérant qu'elle apporte un peu d'eau à nos moulins ...

J'ai 45 ans. Je suis médecin généraliste libéral depuis presque 18 ans dans un cabinet de ville et étais jusqu'à il y a 5 semaines consommatrice quotidienne de codeine à raison de 250 à 400 mg par jour répartis en 3 ou 4 prises et ce, depuis 15 ans.

C'est compliqué de vraiment comprendre les tenants et aboutissants qui m'ont amené à consommer au départ de temps en temps puis progressivement tous les jours mais je dirais que je me suis mise toute seule une pression de dingue : le deuil de ne pas pouvoir avoir d'enfant avec mon mari que j'adore et avec lequel je suis depuis 21 ans, la charge émotionnelle d'un boulot que j'adore mais qui pompe les surrénales, la volonté d'être parfaite aux yeux des patients, de la famille, des amis, du mari bref... je sais , grâce au travail que je fais avec ma psy, que consommer a été La solution pour moi et non pas une erreur et j'en suis aujourd'hui à 5 semaines après un sevrage sec.

Jusqu'à début décembre, personne ne savait que je consommait et après 2 ans de thérapie pour un mal être de plus en plus croissant, j'ai ouvert les yeux. La codéine m'apportait au départ et pendant longtemps une jolie camisole sur mes émotions : ne plus se poser de questions, faire toujours plus, toujours mieux, serrer les dents et fermer sa gueule.
Et après des effets secondaires de plus en plus violents ( céphalées quotidiennes, tête dans le pâté, fissure anale sur constipation avec intervention chirurgicale entre autre, je ne parle pas du sentiment de culpabilité) je me suis dis que j'allais droit dans le mur . J'essayais de sortir un truc en thérapie qui ne passait pas... et puis il aura fallu d'une phrase de ma nièce : mais y'a un truc que tu ne veux pas dire ou qqchose que tu ne sais pas?" Pour accepter d'en parler.
Alors j'ai pris le taureau par les cornes et j'ai tout balancé à mon mari.
Des années que je jonglais en faisant des ordonnances à moi et mon mec qui , parce qu'il est migraineux, ne posait pas de questions sur les boîtes de dafalgan codéine ou de klipal dans les placards. L'organisation était rodée.  Je n'avais pas besoin de faire de nomadisme , j'avais mon ordonnancier!
Mon mari a été topissime. Pas du tout culpabilisant. On a beaucoup de chance car on communique beaucoup et on est super bienveillant l'un envers l'autre.
Il y a 5 semaines, on a mis en place un protocole degressif et comme je suis super tetue, j'y suis allée comme une bourrine.
Suis passée de 8 dafalgan codéine par jour à 2. J'ai fait ça pendant 4 jours et c'est mon mec qui s'est mis à me "fournir". Il mettait à ma disposition 2 comprimés chaque matin que j'ai géré comme je l'entendais en ayant une boîte au taf en cas de craquage.
J'ai tenu 4 jours, j'ai vécu 4 jours de daube. Je passe les symptômes du sevrage aigu , on les connaît.. je me suis aidée de bains chauds tous les jours, j'ai mis des collants sous mes frocs pour palier aux frissons, j'ai bu des litres de Mogu mogu( boissons sucrées avec morceaux de noix de coco), j'ai pris de l'ibuprofene, de l'imodium ( putain se rendre compte depuis 5 semaines qu'on a en fait un transit de canard après une fissure anale, ça calme) et j'ai acheté de la melatonine ( que je continue) et j'ai pris 6 nuits de l'imovane...
Le 5ème jour,alors que je n'avais rien pris le matin, je suis rentrée du cabinet et j'ai dis à mon mari, OK, ne m'en donne plus et je vais voir comment se passe le we.
Le samedi matin, j'ai écrit un pavé sur un compte WhatsApp que l'on partage avec toute ma famille et j'ai tout balancé.  Je me suis mise à nu. J'ai expliqué que dorénavant, je m'occuperais de moi et que j'allais moins me stresser pour eux tous ( 15 ans que je gérais les ordonnances d'une sœur bipolaire, d'une nièce dépressive, de la dépendance à l'Oh de mon frère, de la dépression de ma mère) ...j'ai demandé à tout le monde d'aller voir eux même des spécialistes : je ne serais plus qu'une fille, sœur, tante, amie et plus leur médecin...   J'ai commencé à verbaliser et les montagnes russes émotionnelles ont commencées...
Après 15 jours du servage sec, beaucoup moins de symptômes physiques. J'ai récupéré l'appétit, repris les 2 kilos perdus, transit encore un peu mollasse mais disparition des maux de tête ( moi qui pensais être migraineuse depuis 15 ans...)
Les nuits sont courtes mais de meilleure qualité en terme de sommeil profond ( en tous les cas c'est ce qu'aurait tendance à dire ma fitbit).
Aujourd'hui, persistent un sd de jambes sans repos qui va et vient... des réveils nocturnes un peu angoissants de temps en temps, des crises hyperadrenergiques avec tachycardie à 120( mais je ne suis pas une calme non plus) et des périodes où je bugue dans le vide... Je ne peux pas dire que je suis triste mais je suis démotivée, un peu lasse, d'humeur égale ...
Je suis aidée par mon mari , une psychologue que je vois tous les 15 jours, le site psychoactif qui me permet aussi de relativiser, de la méditation le soir avant le coucher mais je sais que je rentre aujourd'hui dans le sevrage au long cours. Celui qu'on appelle PAWS et qui pourrait durer des mois le temps que mon cerveau réapprenne à produire ses neurotransmetteurs à peu près normalement.
Je n'ai pas de craving pour le moment et espère ne pas en avoir. J'ai bien compris qu'un sevrage sec n'était pas l'idéal et que j'aurais peut être mieux fait de décroître sur plusieurs mois mais c'est fait. Je sais que je vais en chier des bulles carrées mais d'un naturel assez impatiente, je sais que je dois apprendre à ne plus être au max de mes capacités. À dire "stop/non/merde/j'ai pas envie maintenant...."
Voilà, j'ai dans doute omis pleins de choses importantes et je vous remercie déjà de m'avoir lu.
J'étais déjà fière de moi pour ses 5 semaines et le fait d'écrire sur le forum m'a fait du bien.
Si vous souhaitez partager des expériences, des conseils , je suis là. 
Excellente journée à tous
Noxylady

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Salut,

c'est rare de voir un témoignage comme le tien et ça fait plaisir que tu viennes les partager ici !!

J'ai l'impression que malgré le tabou et le silence sur la question, les soignants concernés par des adictions sont finalement assez nombreux, facilités liés à la profession obligent...(et cela depuis fort longtemps, si on pense aux médecins addicts à la morphine au début du siècle...).

C'est bien courageux de venir en parler ici et encore plus s'ouvrir à ses proches (ici c'est une communauté d'usagers, la plupart d'entre nous connait assez bien les problèmes liés aux consos !), mais en effet ça ne peut qu'aider dans le processus :)

Même si ça ne doit pas être très facile, as-tu déjà envisagé de consulter un confrère, un addictologue par exemple ? Exactement comme tu dis que c'est bien difficile de soigner ses proches, ça l'est encore plus quand il s'agit de soi même. Toi aussi tu as droit à une prise en charge, comme patient.
Après j'imagine que ça doit être extrement compliqué pour la vie professionnelle, même si les CSAPA par exemple sont censés être anonymes...mais au pire en téléconsultation dans une autre ville, ça pourrait te fournir une aide (sans forcément parler de ta profession...).

De ce que tu dis, tu sembles en effet avoir passé la phase plus compliquée concernant les symptomes physiques, mais tu fais bien à essayer de veiller à qu'il n'y ait pas de repercussions sur le longterme. En effet l'arrêt brutal ce n'est pas conseillé, mais ce qui est fait est fait et bravo à toi pour en être arrivée là. Pour les symptômes des jambes sans repos il sembleraient avoir des traitements possibles, mais j'en ai jamais expérimentés moi-même.

En tout cas bon courage !

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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#3 
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Noxylady femme
Nouveau membre France
04 janvier 2021 à  18:41
Bonsoir Cependant et merci pour ton retour!

Tu as tout as fait raison de soulever la problématique de la consommation chez les médecins : sans passer pour celle qui connaît l'ensemble des confrères installés partout en France, j'ai pu par contre rencontrer durant mes 20 ans post externat, beaucoup de médecins sur le fil, consommateurs réguliers d'alcool, d'opiacés ( un des médecins dans le coin ou je suis installée se piquait avec sa morphine ),de  Bzd,  d'Ad . Bref, je ne dis pas que tous les professionnels de santé consomment hein, et je mentirais si je disais que seul mon boulot m'a poussée à cachetonner mais je pense qu'effectivement , je ne suis pas un cas isolé.  Loin de là....

Pour ce qui est de ton conseil sur l'aide professionnelle, je me suis renseignée il y a longtemps sur les adresses des CSAPA pour mes patients et j'avoue que j'ai pris le numéro de celui qui se trouve à bonne distance de mon cabinet . Je n'ai pas encore ressenti le besoin de les contacter mais j'ai pris la résolution de ne plus hésiter à demander de l'aide si les difficultés arrivent.

Pour le sd des jambes sans repos, je vais essayer de voir comment il évolue et si en effet il ne me lâche pas dans plusieurs semaines, j'irai consulter.

J'ai un symptôme, pas bien méchant, mais assez relou qui ne me lâche pas ce sont les éternuements.  15 fois dans la journée. Du coup, je change 15 fois de masque chirurgical par jour. A ce rythme là, mes stocks vont s'effondrer mais c'est anecdotique .

Encore mercis pour tes encouragements et bonne soiree

Noxylady

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#4 
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Noxylady femme
Nouveau membre France
04 juillet 2021 à  11:03
Salut tout le monde.
Je reviens vers vous 7 mois après l'arrêt sec de ma consommation de codeine et si j'ai franchement compté les jours au départ comme une condamnée dans sa cellule, ça fait bien 2/3 mois que je n'y pense plus.
Alors voilà.  Petit retour d'expérience.
Il y a toujours des hauts et des bas au niveau de la fatigue mais avec le premier semestre qu'on vient encore de passer sur le plan sanitaire, j'ai bossé comme une dingue et je suis assez contente d'avoir géré mon stress autrement.
Je sais que je ne suis pas sortie d'affaires, loin de là et il y a encore parfois des bonnes crises physiques où mon corps fait n'importe quoi: impression de fièvre, courbatures, grosse lassitude, envie de pleurer pour rien mais ça ne dure qu'une ou 2 journées max et au lendemain ou surlendemain , je repars comme en 40. Je n'ai plus de syndrome de jambes sans repos et j'ai récupéré un sommeil certes plus court mais franchement bien plus qualitatif. Le Paws, c'est vraiment particulier parce qu'on ne contrôle rien et j'ai appris à laisser couler...

Au niveau psychologique, je n'ai pas eu de craving en 7 mois. J'ai fini par arrêter mon suivi avec ma psychologue parce qu'à force "d'ouvrir" des portes , j'ai eu l'impression de me perdre un peu dans mes pensées et je laisse plutôt maintenant le ressenti venir à moi .

Je reviendrai sans doute faire un état des lieux à 1 an.
Je vous souhaite à toutes et tous un bel été ( si le soleil daigne enfin s'installer pour de bon, pour le moment c'est pas gagné).

Je vous souhaite pleins de belles choses.

Noxylady
Reputation de ce post
 
Super nouvelle ! Continue comme ça, GuyG

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#5 
NEW101 homme
Nouveau membre
15 juillet 2021 à  16:39
Bonjour,

Je suis vraiment contant pour vous et bravo pour le travail accompli
Je voudrais vous poser une question si c'est possible,

Pour ma part j'ai été consommateur de subutex  pendant 15 ans,  j'ai réussi  a arrêter après une descente dégressive de 3 ans,  aujourd'hui cela fait 10 mois que j'ai complètement arrêté le sub avec l'aide de la codéine a raison de 4 a 5 comprimés par jour de 20/400  au début

Aujourd'hui Je suis a 1.5   comprimé de 20/400  de Co doliprane  don 1 comprimé et demi
et j'ai l'impression d'être fatigué  4 jours dans la semaine  en faisant beaucoup de sport,  les jambes lourdes parfois 
Je voudrais savoir si c'est l'effet de la codéine qui me donne cette fatigue.

Bonne continuation a vous

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#6 
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Noxylady femme
Nouveau membre France
15 juillet 2021 à  21:30
Bonsoir NEW101
Alors déjà bravo pour le chemin parcouru!
Pour ce qui est des effets secondaires que tu ressens, j'opterais plutôt pour un effet sous dosage de codoliprane?
Peut être que ta décroissance a été trop rapide de 4/5 comprimés par jour à 1 et demi?
J'ai fait un sevrage sec donc je n'ai pas respecté ce qu'il y a de mieux à savoir de décroître très très progressivement. J'ai cru comprendre qu'idealement,
la décroissance se faisait de 10% de la dose en 10% tous les 15 jours environ (mais cela peut aussi dépendre de chaque personne) donc parfois, il est préférable de rester à un nombre de comprimés un peu plus élevé pour ne pas ressentir de sevrage.
Si cela fait 10 mois que tu as cessé le Sub, et que tu étais à 5 comprimés de codoliprane 400/20 par jour au départ soit 100 mg par jour, il faudrait baisser d'1/2 comprimés tous les 15 jours . On tombe finalement assez bien sur les 1,5 comprimés quotidiens aujourd'hui mais ton corps et la chimie de ton cerveau ont peut être besoin de plus de temps et peut être faudrait -il repasser à 2 comprimés par jour?
Je ne sais pas quel est ton but, si tu veux arrêter les comprimés definitivement ou  trouver un dosage qui te convient en ayant une vie sereine. 
En bref, peut être pourrais tu essayer de repasser à 2 par jour et voir si tu te sens moins fatigué ?
Après, tu as peut être aussi un rythme de vie bien rempli et tu fais peut être aussi beaucoup de sport auquel cas tu as aussi le droit d'être fatigué et d'avoir les jambes lourdes sans aucun rapport avec la codeine ?
En tous les cas bravo à toi!!!
Bon courage pour la suite
Noxylady

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#7 
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Noxylady femme
Nouveau membre France
15 juillet 2021 à  21:32
En fait , je relis mon message et je me dis que la question la plus simple est :" te sentais tu moins fatigué quand tu étais au palier de 2 comprimés par jour ?"
Noxylady

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#8 
NEW101 homme
Nouveau membre
25 juillet 2021 à  15:37
Bonjour Noxylady,

Merci pour ta réponse,

Concernant mon objectif a long termes,  c'est de ne plus dépendre d'aucun médicament, le subu m'a vraiment choqué, avec pratiquement 3 ans de manque non stop pour arriver a 0.1 mg/j  et l'arrêt total , bientôt 11 mois que c'est fini, je suis vraiment contant 

Justement pour le dosage je trouve que ta raison,  comme je coupe les comprimés en 4 donc une dose c'est un quart  1/4,  le matin, a midi, a 15 h, a 18h et avant de dormir
je pense que c'est une des causes . 
je vais essayer de prendre un demi comprimé  le matin et voir le résultat.

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#9 
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guérir homme
Psycho sénior
27 juillet 2021 à  20:15

Noxylady a écrit

Bonsoir NEW101
Alors déjà bravo pour le chemin parcouru!
Pour ce qui est des effets secondaires que tu ressens, j'opterais plutôt pour un effet sous dosage de codoliprane?
Peut être que ta décroissance a été trop rapide de 4/5 comprimés par jour à 1 et demi?
J'ai fait un sevrage sec donc je n'ai pas respecté ce qu'il y a de mieux à savoir de décroître très très progressivement. J'ai cru comprendre qu'idealement,
la décroissance se faisait de 10% de la dose en 10% tous les 15 jours environ (mais cela peut aussi dépendre de chaque personne) donc parfois, il est préférable de rester à un nombre de comprimés un peu plus élevé pour ne pas ressentir de sevrage.
Si cela fait 10 mois que tu as cessé le Sub, et que tu étais à 5 comprimés de codoliprane 400/20 par jour au départ soit 100 mg par jour, il faudrait baisser d'1/2 comprimés tous les 15 jours . On tombe finalement assez bien sur les 1,5 comprimés quotidiens aujourd'hui mais ton corps et la chimie de ton cerveau ont peut être besoin de plus de temps et peut être faudrait -il repasser à 2 comprimés par jour?
Je ne sais pas quel est ton but, si tu veux arrêter les comprimés definitivement ou  trouver un dosage qui te convient en ayant une vie sereine. 
En bref, peut être pourrais tu essayer de repasser à 2 par jour et voir si tu te sens moins fatigué ?
Après, tu as peut être aussi un rythme de vie bien rempli et tu fais peut être aussi beaucoup de sport auquel cas tu as aussi le droit d'être fatigué et d'avoir les jambes lourdes sans aucun rapport avec la codeine ?
En tous les cas bravo à toi!!!
Bon courage pour la suite
Noxylady

coucou du coup quand tu as des patients toxicos tu les comprends mieux je suppose sans jugement?


Je suis l'heureux gagnant du package: anxiété sociale/anxiété généralisée/ bipolarité
Je me soigne...mais le chemin est encore très long...

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#10 
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Noxylady femme
Nouveau membre France
27 juillet 2021 à  22:28
Salut guérir
Alors ça, il faudrait que je pose la question à mes patients ? mais il semblerait qu'ils reviennent me voir pour discuter donc quelque part , j'espère leur être d'un soutien solide quand ils en ont besoin.
Après, effectivement, parce que consommatrice pendant 15 ans, je me met sans doute plus facilement à la place de ceux qui me disent être dépendants de quelque chose (sans doute plus aisément que ma collègue qui me dit flipper lorsqu'elle suit des personnes consommatrices).
Dans tous les cas, j'essaie au maximum de ne pas juger qui que ce soit et je suis assez frontale lorsque je parle aux gens en général ! Si je dois évoquer un problème avec un patient, je n'y vais pas par quatre chemin...
Bonne soirée
Noxylady

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