Paroxétine : quelle horrible drogue !

Le titre peut faire sourire, mais même s'il est un peu ironique (et aussi un clin d'oeil à H.S.Thompson), c'est vraiment mon avis sur le produit. Car oui, la paroxétine est une drogue, car déjà c'est un psychotrope et il existe un phénomène de sevrage.

Mais la plus gros danger de ce produit pour ma part, c'est son effet sur la personnalité. Quand je prends un benzo, il ne change rien à ce niveau, provoque juste une anxiolyse, voir une sédation et une relaxation musculaire, mais ne touche pas à la structure de la personnalité ! Attention, je ne veux pas faire l'apologie des benzos (loin de là), car je sais qu'ils entraînent une dépendance physique et des risques importants en cas d'arrêt brusque. Mais de mon expérience, ils sont bien plus adaptés aux problèmes anxieux.

Si la paroxétine produit un certain effet sur l'anxiété, c'est au prix d'effets secondaires horribles tels que : pensées dépressives, idées suicidaires, perte quasi totale de libido, agressivité, perte des émotions (genre robot). Je précise que je n'étais pas sujet à tout ça avant la prise et qu'ils s'estompent peu à peu au fur et à mesure du sevrage (bientôt 4 semaines).

Je constate aussi que certains médecins / psychiatres ne sont pas du tout informés que cette molécule peut être à l'origine de ces effets secondaires, à tel point que quand j'en ai parlé, on m'a dit que "non non, c'est à cause de la dépression, il faut continuer !". Alors qu'au passage, on m'a filé ça suite à un trouble anxieux lié à un état de stress post-traumatique, donc je n'étais pas dépressif (mais le déroxat m'enfonçait peu à peu dans cet état).

J'ai donc arrêté le traitement en baissant progressivement sur 3 semaines (ça faisait environ 6 semaines que je le prenais).

J'ai entre temps trouvé des publications qui montrent que je suis loin d'être un cas isolé, que ce soit par rapport à l’agressivité :

https://journals.plos.org/plosone/artic … ne.0015337

Ou bien aux pensées suicidaires :

Nos résultats soutiennent les résultats de méta-analyses récentes. Les patients et les médecins doivent être avertis que l'augmentation de l'activité suicidaire observée chez les enfants et adolescents prenant certains antidépresseurs peut également être présente chez les adultes.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1198229/

Apparemment, le labo à l'origine de la molécule (GSK) avait fait de la rétention d'informations...(comme pour le Prozac au passage ou encore Servier dans le cas du Médiator par exemple). Il semblerait que ces risques soient aussi présents avec d'autres ISRS, notamment la sertraline. Il y a eu des procès aux USA après des évènements dramatiques, comme cet homme sans antécédents qui après avoir été mis sous paroxétine à tué sa fille, sa petite fille et s'est suicidé...

Bref, faites gaffe...car c'est assez insidieux la façon dont ça se produit (vers la fin, je me rendais pas vraiment compte de l'état dans lequel je glissais et c'est un évènement assez violent avec une personne proche qui m'a fait réaliser que y' avait clairement un problème - ça ne me ressemblait pas comme elle m'a dit).

Dernière modification par Anonyme2021 (10 janvier 2021 à  02:23)


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#2 
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Unposcaille femme
Laying down with golden brown France
10 janvier 2021 à  02:35
L'antidepresseur c'est pas toujours le traitement le plus adapté mais perso j'ai pris de la sertraline, de la paroxetine et de l'escitalopram sans aucun problème. Ces médicaments ne sont pas anodins, ils peuvent induire des états dépressifs s'ils sont mal prescrits, et ils ont une liste d'effets secondaires longue comme le bras qu'un bon médecin et que le patient prendront en compte lors de la mise en place du traitement (pour l'arrêter par exemple). D'ailleurs le risque d'effet suicidaire en début de traitement est connu, documenté, c'est marqué en gros dans la notice si tu l'as lue.

Perso je trouve juste que ta publication fait etat du fait que les antidépresseurs sont beaucoup trop prescrits plutôt que de leur dangerosité. Toucher à la chimie du cerveau c'est pas anodin, ça peut avoir de grosses conséquences. Tout ce dont tu parles est décrit dans la notice, ton médecin aurait aussi du t'en parler.

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Hello,

C'est chaud les effets que tu as connu.

Oui les AD peuvent avoir de gross effets secondaires. Ce n'est pas anodin effectivement.

Perso je prends du Brintellix (un AD récent) et hormis une petite perte d'appétit et par moments comme des petites baisses de tension je n'ai aucun effet secondaire concernant ma libido (qui n'a pas évolué depuis que j'ai commençait le traitement), envie suicidaire accrue ou autres. Après l'action du Brintellix est quelque peu particulière.

Tu as très bien fait de stopper sir le traitement ne te convenait pas.

Je me le suis fait prescrire suite à la perte de mon boulot pour cause harcèlement moral (ou assimilé disons), j'ai connu après mon départ deux mois où j'étais terriblement anxieux et je ne souhaitais pas prendre d'opiacé et j'ai souhaité de mon plein gré prendre un AD et je me suis fait prescrire du coup le Brintellix.

En revanche j'ai un peu ce sentiment d'être un robot mais ça ne me gêne pas, bien au contraire, faut dire qu'en temps normal j'ai tendance à être hyper réceptif et du coup depuis peu j'ai cet effet un peu robotique, froid des émotions mais cela me fait du bien, beaucoup de bien de ressentir les choses avec sensiblement moins d'intensité.

Dernière modification par supermario64 (10 janvier 2021 à  02:53)

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Unposcaille a écrit

Toucher à la chimie du cerveau c'est pas anodin, ça peut avoir de grosses conséquences.

Oui, rétrospectivement, je me dis que prendre un produit qui touche à la sérotonine de manière quotidienne et sur le long terme, c'est clair que c'est loin d'être anodin...

J'avais lu la notice bien sûr, mais quand on se concentre trop là dessus, on prend plus rien au final (et j'avais besoin d'une aide). Mon médecin ne m'avait pas mis en garde en effet. Ce que je trouve étonnant, c'est que ça soit banalisé pour les troubles anxieux. Pour connaître les benzodiazépines en comparaison, elles me semblent bien plus adaptées. Mais j'ai l'impression que ça devient politiquement incorrect de les prescrire, car on sait que ça entraîne une dépendance physique.

Dernière modification par Anonyme2021 (10 janvier 2021 à  03:05)


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#5 
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Unposcaille femme
Laying down with golden brown France
10 janvier 2021 à  03:15

Anonyme2021 a écrit

Ce que je trouve étonnant, c'est que ça soit banalisé pour les troubles anxieux.

J'avoue partager ton étonnement, car à priori même dans les cas de dépression, celles avec un fond anxieux répondent moins bien au traitement (je n'ai plus la source précise, j'avais fait des recherches là dessus parce que c'est mon cas justement et que je patoge). J'ai une pote à qui un médecin a prescrit un ad sans lui dire ce que c'était et ça m'est arrivé aussi (j'ai fui), je suis effarée face à tant de nonchalance...

Anonyme2021 a écrit

Pour connaître les benzodiazépines en comparaison, elles me semblent bien plus adaptées.

Mon avis vaut ce qu'il vaut, car je ne suis pas professionnel de santé (juste une humble patiente), mais je dirais que ça dépend. Les benzos c'est bien, mais s'ils sont pris sans traiter le fond du problème ça peut très rapidement devenir casse gueule et rajouter un problème sur ce qu'on essaie de traiter. Les ad sont sensés faire office de "béquille" pendant un "traitement de fond" (une thérapie). Dans tout ça, le rôle du benzo est temporaire. Perso y'a rien qui me soulage aussi bien que ça donc je suis très contente d'en avoir, mais faut encore tomber sur quelqu'un qui sache les prescrire comme il faut... Certains médecins sont plus frileux que d'autres, j'ai jamais eu de problème pour en avoir, ça dépend aussi de ton profil en tant que patient quoi

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Unposcaille a écrit

Les benzos c'est bien, mais s'ils sont pris sans traiter le fond du problème ça peut très rapidement devenir casse gueule et rajouter un problème sur ce qu'on essaie de traiter.

C'est sûr, utilisés avec parcimonie, ils sont précieux. Par ailleurs, ils peuvent entraîner par eux même une anxiété de rebond, ce qui peut entretenir le cercle vicieux...


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#7 
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Mychkine homme
Artichaut dans une caisse d'oranges
19 janvier 2021 à  17:29

Unposcaille a écrit

Mon avis vaut ce qu'il vaut, car je ne suis pas professionnel de santé (juste une humble patiente), mais je dirais que ça dépend. Les benzos c'est bien, mais s'ils sont pris sans traiter le fond du problème ça peut très rapidement devenir casse gueule et rajouter un problème sur ce qu'on essaie de traiter. Les ad sont sensés faire office de "béquille" pendant un "traitement de fond" (une thérapie). Dans tout ça, le rôle du benzo est temporaire.

Les benzos sont justement prescrits à cause de l'augmentation du risque suicidaire en début de traitement. Depuis que ces effets ont été portés au jour, c'est une habitude chez les médecins de prescrire un antidé + un benzo dans le cas d'une dépression, mais pas pour les troubles anxieux.

Il me semble que le risque suicidaire n'est accru que dans le cas d'une dépression (parce que l'antidép va d'abord avoir un effet désinhibiteur AVANT d'améliorer l'humeur d'où l'intérêt des benzodiazépines pour passer le cap difficile des premières semaines).

Anonyme2021 a écrit

Si la paroxétine produit un certain effet sur l'anxiété, c'est au prix d'effets secondaires horribles tels que : pensées dépressives, idées suicidaires, perte quasi totale de libido, agressivité, perte des émotions

Wow. Pour la perte des émotions et l'agressivité j'ai vécu ça aussi (sertraline), mais pas le reste de ce que tu décris (alors que je l'avais déja auparavant, mais les ISRS ne l'ont pas empiré). Du coup ça remet en question ce que j'ai dit plus haut... Peut-être que tu avais tous ces effets-là au stade latent, et que la paroxétine les a seulement révélés ? En tous cas ça fait peur, quand mon psy en parlait il donnait l'impression de penser qu'une prise quotidienne d'ISRS pouvait presque tout résoudre en un clin d'oeil surpris

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Mychkine a écrit

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Anonyme2021 a écrit

Si la paroxétine produit un certain effet sur l'anxiété, c'est au prix d'effets secondaires horribles tels que : pensées dépressives, idées suicidaires, perte quasi totale de libido, agressivité, perte des émotions

Wow. Pour la perte des émotions et l'agressivité j'ai vécu ça aussi (sertraline), mais pas le reste de ce que tu décris (alors que je l'avais déja auparavant, mais les ISRS ne l'ont pas empiré). Du coup ça remet en question ce que j'ai dit plus haut... Peut-être que tu avais tous ces effets-là au stade latent, et que la paroxétine les a seulement révélés ? En tous cas ça fait peur, quand mon psy en parlait il donnait l'impression de penser qu'une prise quotidienne d'ISRS pouvait presque tout résoudre en un clin d'oeil surpris

Bah, je suis à 5 semaines d'arrêt et j'ai retrouvé une libido normale, les émotions sont revenues (pour le meilleur et pour le pire), je me sens pas spécialement agressif, et plus d'idées suicidaires. Par contre j'ai parfois encore des pensées dépressives, mais c'est probablement dû à ma situation merdique (ESPT, chômage, etc.). En tous cas, je me sens globalement mieux, et surtout moi-même.


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Tant mieux si tu es arrivé à faire sans l'AD,

J'ai cessé l'antidépresseur depuis quelques jours (j'en avais pour un mois de traitement à la base) et au contraire de toi je ne me sens pas bien depuis l'arrivée de l'AD.

Je le tolérais très bien d'ailleurs mon AD. Les symptômes sont revenu de plus belle.

Dernière modification par supermario64 (20 janvier 2021 à  03:28)

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#10 
Jordan25 homme
Nouveau membre France
16 mars 2021 à  23:33
Salut
Tu me rassure étrangement avec ton post
Cet été, j'ai été sous paroxétine 10mg suis à une agressivité accrue et des pensées sombres avec l'escitalopram.
Déjà, perte totale de libido, un enfer pour moi, j'avais mon érection mais aucun moyen de jouir et/ou d'éjaculer, mis à part avec de très longues et dures séances de stimulations prostatiques, c'était HORRIBLE.
J'avais 15mg de VALIUM par jour en plus, les deux combinés j'étais devenu un cadavre : Tout blanc, tout le temps allongé, incapable de communiquer, aucune émotion, un désintérêt totale face aux relations sociales.
Mais étrangement ça a estompé ma dépression, notamment caractérisée par un état lancinent, aucune motivation, dé appréciation de ma personne...
Suite à cela, j'ai arrêté le traitement à l'encontre des conseils médicaux qui me disaient d'attendre (attendre 2 semaines, puis 2 semaines apprès c'était pareil, alors je devais encore attendre 2 semaines, etc...) J'ai rechuté mais j'ai perdus les effets secondaires rapidement.
À présent je suis sous Duloxetine 60mg, j'ai les effets positifs sans tout ces effets secondaires, à part perte d'appétit temporaire au début et une perte de 10kg en 6 mois (mon alimentation générale est sûrement fautive, aucun rapport avec l'AD)

En résumé : Paroxétine = satan pour moi, plus jamais, comme l'aripiprazole

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#11 
Rick
Adhérent Psychoactif
17 mars 2021 à  01:53
Salut

J'ai eu l'occasion d'essayer car j'avais eu une baisse de moral pendant quelques mois qui a fini par passé autrement.

De base je ne supporte pas les séroto, ça me gâche les trips de mdma, tramadol, etc. A cause d'un effet paradoxal anxiogène<>anxiolytique.

J'ai pris la plus petite dose prescrite.
Au bout de 4/5 jours j'ai commencé à sentir le produit, j'ai du arrêté immédiatement.

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à Rick  : ça te faisait quoi exactement ?

Sinon merci Jordan25 pour ton témoignage (les effets que tu décris avec l'escitalopram n'ont pas l'air beaucoup mieux...).

Dernière modification par Anonyme2021 (17 mars 2021 à  01:56)


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#13 
Rick
Adhérent Psychoactif
17 mars 2021 à  02:20

Anonyme2021 a écrit

à Rick  : ça te faisait quoi exactement ?

Je me sentais stimulé avec un effet anxiolityque.
Mais paradoxalement aussi de l'anxiété.

Au final quand je faisais l'équilibre bénéfice/risque-""pertes"" pour moi l'intérêt thérapeutique était négatif dans mon cas. Donc je n'ai pas souhaité continué.

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#14 
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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA France
17 mars 2021 à  03:08
Le truc c’est qu’avec les AD, il faut plusieurs semaines pour commencer à ressentir des bénéfices. Ils ne peuvent pas être efficaces en quelques jours, les effets secondaires seront forcément supérieurs aux bénéfices pendant les premiers temps.
Rick, que tu n’aies pas souhaité continuer à cause des effets secondaires t’appartient, mais je ne suis pas certaine que tu puisses faire un rapport bénéfices/risques après si peu de temps.

Ce sont des traitements qui ne sont pas anodins, et ils sont trop souvent prescrits à la légère, à des patients mal informés, sans accompagnement thérapeutique en parallèle. Hors, attendre de cette seule molécule qu’elle règle tout est complètement vain. Pour être efficaces les AD doivent être prescrits dans le cadre d’une prise en charge plus globale, avec accompagnement social si besoin et psychothérapie si nécessaire, par ex. La personne doit être revue régulièrement pour évaluer l’efficacité et l’intérêt du traitement, revoir la posologie quand c’est nécessaire, voire changer de molécule.
Les psychotropes sont énormément prescrits en France, et souvent c’est la seule stratégie mise en place. Pourtant il est reconnu que les médicaments seuls suffisent rarement. Le résultat c’est que les patients qui arrêtent d’eux-mêmes (au bout de quelques jours ou quelques mois) leur traitement qu’ils jugent inefficaces sont très nombreux (j’en ai fait partie).

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#15 
Rick
Adhérent Psychoactif
17 mars 2021 à  03:18

Stelli a écrit

Rick, que tu n’aies pas souhaité continuer à cause des effets secondaires t’appartient, mais je ne suis pas certaine que tu puisses faire un rapport bénéfices/risques après si peu de temps.

oui merci d'avoir corrigé!

Mais quand cet effet indésirable anxiogène est arrivé, je le trouvai insupportable. Beaucoup plus supportable que d'autres effets indésirables que j'ai découvert lors de mes expériences (ex: impatience, syndrome extra pyramidal avec ma langue qui se pliait en deux et incapable de parler etc.)

Dernière modification par Rick (17 mars 2021 à  03:19)

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#16 
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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA France
17 mars 2021 à  03:53
Certains effets indésirables peuvent effectivement être mal supportés et justifier l’arrêt d’un traitement. Quand on va mal, devoir subir de l’anxiété supplémentaire pour un traitement qui n’agira pas avant des semaines peut effectivement sembler insupportable...

Dernière modification par Stelli (17 mars 2021 à  03:54)

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#17 
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Morning Glory femme
Modératrice (en stand by)
17 mars 2021 à  07:22
Bon Bein moi je reviens a celle là... Le problème c'est qu'avec  la sertraline, c'est la seule qui fasse effet contre la phobie sociale, avec un effet entactogene qui permet de mieux s'intégrer aux groupes. Comme je démarre de l'associatif j'ai tout intérêt à tenter 10mg de Paro et baisser a 5 de vortio. Mais je sais que je risque d'avoir ces effets secondaires crades notamment sur la libido, sachant que chez moi pour diverses raisons c'est déjà pas la joie... Et puis du tangage aussi parce que changement de dosages dans mon traitement... Haaaa ... Mais c'est quoi le plus important, réussir à m'intégrer socialement IRL ou pouvoir jouir quelques secondes par semaine ?.....

sad

Peut être qu'après que je sois bien intégrée, je pourrais rerepasser a juste 10mg de vortio. J'aime pas la paroxetine. Mais elle a cet effet entacto que les autres ADs n'ont pas.

Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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#18 
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Sertralino homme
Nouveau Psycho France
24 mars 2021 à  21:52
C'est marrant je pense exactement l'inverse de ce que tu dis, la sertraline quelle drogue magnifique ! Elle te libère, STIMULE l'énergie, tu es plus alerte, à forte dose "supprime" la peur presque ... Effet négatif sur la libido c'est vrais, mais pas non plus handicapant pour ma part. Et pourtant j'ai 200mg par jour. Les toutes première semaines ou j'en prenais j'avais parfois le truc que j'adore qui est "l'envie de sourire sans raison", comme sous héro un peu ...


Avec les Benzo par contre, même si ça peut faire du bien en cas de crise, les jours suivants je me sens encore plus deprimé, moins alerte, endormi.

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#19 
avatar
Morning Glory femme
Modératrice (en stand by)
25 mars 2021 à  10:49
On parle de paroxétine là, l'ami wink

Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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#20 
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Xoko homme
Nouveau membre Spain
09 avril 2021 à  18:51
Bonjour, je suis tout à fait d'accord avec vous, je prenais de la paroxétine pendant trois mois et je me sentais fatale, il y a deux semaines mon médecin m'a changé en vortioxétine et depuis je me sens beaucoup mieux

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#21 
avatar
james tictoc homme
Nouveau membre
09 avril 2021 à  19:36
Hello.

De tous les AD que j'ai pu manger, je confirme que la paroxétine a été la molécule la plus pourrie et la plus ravageuse.

Dès le démarrage, ID suicidaires coriaces avec une rumination de dingue, l'esprit dans un étau qui se resserre, confusion totale, mode obsessionnel "en boucle" menant à la terreur.

Très gros coup de bambou de surcroît, impossible de se lever tant il n'y a plus d'énergie au point de ne plus assurer son hygiène.

Je suis resté scotché des semaines dans mon canapé les yeux écarquillés ne pouvant, par la faute d'angoisses abominables, aller me "coucher normalement", c'est à dire avec une appréhension de se retrouver dans le noir et dans le silence d'une chambre.
La vie sociale, je n'en parle même pas et avec une tendance à l’agressivité toute relative (mais qui se retournait aussi contre moi) j'en ai fait baver à mon entourage.

Grosse prise de poids aussi en très peu de temps, il est vrai avec des fringales nocturnes bizarres et gerbatives.

Perso avec un peu de recul, j'étais comme dans un vilain bad trip et j'avais la frousse de rester bloqué dans cet état là avec l'impression de griller des neurones à tire larigot.

J'ai réussi à me sevrer tout seul comme un grand à coup de benzos mais j'en ai chié. Je crois que c'est aussi cette expérience qui m'a conduit à faire un grand tri dans ma pharmacopée et à me distancier de bon nombre de psychotropes et autres neuroleptiques médicaux.

Enfin, pour conclure, je crois que il y a eu un avant et un après paroxétine même si je l'ai arrêté en fin 2020.

Bon courage !

Abyssus Abysum Invocat

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#22 
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LeDoc86 homme
RdR en milieux Festifs & CbdIstepro France
10 avril 2021 à  13:41
salut a toi !

a putain le deroxat j'en est eu pendant 1 ans c'était l'enfer ; le bruxisme je me suis peter des dents la nuits tellement c'était insoutenable !
l'impression d'étre a moitiers cheper !!
Je te comprend !
le seroplex semblait plus adapter .

Peace

Le monde tolère mal les carences de ceux qui ont dû grandir avant l'âge
smak Musi-calement

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Pareil que l'auteur, ce medoc m'a filé des pensées suicidaires, que je n'avais jamais eu jusque la, c'est assez terrifiant, en plus mon humeur faisait les montagnes russes, et quand ça descendait, impression d'etre en descente de D, absence totale d'endorphine impossible de ressentir le moindre plaisir la moindre emotion positive un vide affreux je souhaite ça a personne, plus les crises d'angoisses ...
Comment arriver a tenir jusqu'a ce que le medoc devienne efficace, de plus en sachant que c'est meme pas sur qu'il le soit, et qu'une fois qu'il est censé l'etre devenu on est accro et il va falloir subir un sevrage compliqué ...
Le seul aspect positif pour moi de cette molecule est qu'une fois que j'ai arreté ba ma depression me paraissait plus si horrible

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