[ Craving ]
Excès et dépression

#1 
Amesolitaire homme
Nouveau membre France
09 juin 2021 à  06:04
Bonsoir à tous,
Je sais pas trop par où commencer, j’ai 21 ans, lorsque j’étais en cinquième on a commencer a me prescrire des cachets type atarax, seresta pour mes problèmes de sommeil et d’excès de violence, traitement que je prend très irrégulièrement , là même année je fais un bas trip au cachets que les travailleurs sociaux qualifieront de TS,
L’année suivante je me retrouverai placé en foyer, se réinstalleras une
Dépendance au cannabis, goutterais au plaisir de l’alcool en solitaire et découvrit  par le bieé de jeune toxicomane des substance comme
La codéine ou autres produits issu d’opiacés.
Mise à la porte de l’ASE à 17 ans j’ai « lancé ma petite carrière de dealer »
A cette époque de je fume une 10aines de joint par jour, et pour passer le temps en attendant les clients je buvais 1, voir 2 flash de whiskys parfois, souvent, presque tout le temps.
Plongée dans le trafic de stup, la coke a vite fait son apparition et m’as rapidement tenter,
malgré sa mauvaise réputation, je voyais les plus grands en prendre, et suivis le mouvement comme ça .. juste pour essayer, en ressentir l’effet.
Peu de temps après  cette vague d’égarement , mon ex marque le point final après deux ans de relation...
C’est tout mon monde qui s’écroule, tout les repères que j’avais baser sur ce lien qui se retrouve sans appuie. Je me réfugie dans l’alcool jusqu’en tomber inconscient, le Besoin de s’évader me feras consommer toute type de benzo à en terminer en psychiatrie, sous contentions, hospitalisé contre mon gré.
En sortant j’ai reconstruit ma vie d’un point de vue social, et économique , mais la Drogue ne m’as jamais vraiment quitté, je fume des joints non stop passer les 13h, et parce que jme force à ne pas fumer au réveil, je picole de manière régulière, et souvent seul, arrivé le soir je sens que le goût et l’effet de l’alcool me manque, et je cède la plus part du temps à la tentation.

Lorsque je suis dans un bad mood
Ou une phase de type  maniaco/depressif j’ai tendance à prendre ce qui passe sous mon nez (taz, benzo, hero ?)je fais généralement appel au drogue dur comme la coke, je trouve même pas ça si euphorisant, je crois que c’est plus par recherche de produit fort à effet immédiat.

Toutes ces substances  me gâche la vie, l’inspiration et la réflexion que ces dernières m’apporte sont totalement inexploitable sous leurs effets.

J’ai besoin d’aide, j’aimerais retrouver une vie saine sans les «  anesthésiants de la vie quotidienne » découvrir le vrai bonheur par la lucidité

Je n’y arrive pas seul et ne souhaite pas me diriger vers des psychiatres bons qu’à rédiger des ordonnances de benzos.

je cherche un vrai soutien, une aide physique et psychologique , j’ai une véritable volonté de vivre, de m’en sortir mais une partie sombre en moi est en train de prendre le dessus et faire de ma vie un enfer ...

Merci de m’avoir lu jusque là ..

Dernière modification par Amesolitaire (09 juin 2021 à  06:06)

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Je n’y arrive pas seul et ne souhaite pas me diriger vers des psychiatres bons qu’à rédiger des ordonnances de benzos.

Bonjour, c'est vrai que la psychiatrie est souvent décevante mais je pense qu'il te faudra un jour ou l'autre (et le plus vite possible) trouver une prise en charge psychologique/psychiatrique qui t'aide vraiment. Je doute que tu puisse résoudre tes pbs de conso sans cette prise en charge.
Dans le domaine de la psychiatrie il y a aussi les psychologues, les infirmiers, les éducateurs etc.. essaie de trouver quelqu'un qui te comprenne. Ce peut être dans un CMP (Centre Médico Psychologique) ou dans un CSAPA, où c'est gratuit.
Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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#3 
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filousky homme
Modérateur France
09 juin 2021 à  10:18
J'ajoute au très bon post de Prescripteur qu'en ce qui concerne les Csapas, c'est gratuit et anonyme.

Dans ces structures que j'ai découvert dans les années 2000, il y forcément au moins un psy/addictologue, indispensable pour rédiger des ordonnances, mais le Csapa, c'est avant tout une équipe pluridisciplinaire (y compris l'assistante sociale et les animateurs), où tu trouveras une affinité avec une partie de cette équipe, voir toute l'équipe

J'avais la même aversion que toi envers le monde de la psychiatrie hospitalière que j'ai fréquenté dans les années 80 pour y faire des cures de sevrages assez inefficaces et maltraité par les psychiatres hospitaliers qui ne se prenaient pas pour des ......

J'ai pris une vraie claque en poussant la porte d'un CSAPA en 2001 dans lequel j'ai de suite "fité" avec la psychiatre addictologue, bien Rock&Roll dans sa tenue vestimentaire et sa démarche mentale, pas du tout dans le même "mode" que les hospitaliers qui m'avaient martyrisé.   

En un peu plus de dix ans, l'approche avait beaucoup changé, les TSO étant apparus dans le milieu des 90 et de nombreuses structures d'accueil des usagers créées.

Tu ne prends strictement aucun risque en poussant une porte derrière laquelle lui pourras rester anonyme, tout en ayant un service médical très très spécialisé. La prise en charge, pour moi, a permis de détecter une séropositivité au VHC et mon introduction dans un CHU* (RDV pris par le CSAPA) service hépatologie, en plus de prendre en charge ma dépendance opiacée avec brio (sur moi, la méthadone fonctionne très bien). 

Amicalement

Fil

* le troisième traitement en 2017 aura eu la peau du virus.

Dernière modification par filousky (09 juin 2021 à  10:30)


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