Bonjour à toutes et à tous,
Je ne post ni pour faire la morale, ni pour faire le malin (il n'y a vraiment pas de quoi être fier), je le fais uniquement pour partager mon expérience.
Il y a une petite dizaines d'années, avec certains potes pour se calmer après une soirée sous
cc,
speed, divers stim,
MD, etc. on sniffait un peu d'
héro, ça nous évitait une redescente violente et nous calmait. A savoir que je n'ai jamais fait les traces.
Je consomme quasi-quotidiennement des stimulants, même si je n'ai presque pas de redescente, en surfant sur le
DW sur mon site "fournisseur" favori, je me suis dit, pourquoi pas un g d'
héro ?
Je commande sans faire gaffe un g à moins de 25 € avec le libellé "pure afghan heroin A+++".
Le truc arrive vite et après plusieurs jours avec peu de sommeil, je me prépare une bonne trace (je dirais environ 200 mg). Ca monte vite et...
Blackout.
Ma copine me réveille, elle n'était pas là la veille (visiblement elle me cognait et me balançait de l'eau depuis 20 mn), je sens qu'un truc ne va pas, je ne pige rien, ne tient pas debout, je lui demande de m'emmener aux urgences, bad total. Heureusement je suis à Paris mais j'habite à côté d'un CHU avec urgences.
Arrivé aux urgences, cash ils me prennent (pas d'attente, mauvais signe).
J'explique comme je peux mon cas, leur refile la
came que ma copine avait eut l'intelligence de prendre, assistance respiratoire, sat à 85 au lieu de 95 minimum.
Diagnostic : j'ai été dans le coma, je n'ai pas dormi. Du coup je n'ai pas dégluti et c'est rentré dans un poumon. Si j'avais vomi, je serais mort.
Transféré aux soins intensifs, des electrodes de partout, deux cathéters, on m'explique qu'il faut que je pisse j'explique que je ne pourrais pas avant demain (je connais quand même les effets de l'
héro), du coup sonde dans la bite malgré mes menaces de mort à l'encontre de l'infirmière, ceinturé. Trois jours aux soins intensifs sous perf de divers antibios.
Puis transféré dans un service de médecine quelconque, 5 jours sous perf à pioncer quasiment tout le temps, non pas parce qu'on me donnait des benzos mais parce que mon cops était fatigué. Je me réveillais pour les prises de sang, prise de tension etc.
Puis 3 jours à me remettre, à remarcher, etc.
Aucune séquelle neurologique (coup de chance ?), deux semaines d'arrêt de travail.
Les médecins ont plus qu'insisté pour m'envoyer en service addictologie mais ont respecté mon choix (je me fais déjà suivre).
Bref tout ça pour dire que je ne pensais pas qu'il était possible de faire une OD avec une trace.
Juste un conseil : si vous achetez un truc dit "pur" (ou pas d'ailleurs) sur le
DW, dans la rue ou n'importe où, ne soyez pas stupide comme moi, testez une microdose avant de vous lancer.
Dernier point : ils ont analysé la substance, il s'agit bien d'
héroïne à plus de 87% coupé à rien de dangereux.