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Tout d'abord, pour me présenter, j'ai 50 ans et jusqu'à il y a une semaine, mes seules expériences avec des substances psychoactives, ça a été l'alcool, comme tout le monde, tirer sur un joint qui tourne en soirée de temps en temps et la cigarette, ma bête noire.
Ma seule expérience avec une drogue dure jusqu'à présent, c'était de la morphine en milieu hospitalier
La dichotomie drogues "dures" et "douces" ne veut en france rien dire de plus que drogues "inacceptables, mal vues" et "drogues oks". Dans certains pays comme les netherlands il me semble, c'est une distinction juridique, mais ça reste totalement arbitraire. Une drogue est une drogue, avec certains dangers différents et plus ou moins importants, mais selon ces critères les psychédéliques ne devraient pas être "durs" (peu nocifs si bien utilisés, non addictifs sur le long terme), et l'alcool que tu as surement déjà testé avant la coke serait bien une drogue "dure" (fort impact sur l'organisme, addiction très forte, sevrage pouvant tuer...). Donc tu as été expérimenté avec une drogue "dure" selon tes propres critères, rien qu'avec l'alcool Mais non vraiment, cette distinction ne veut rien dire, elle n'a aucun fondement scientifique ni empirique.
Ceci étant dit, merci pour ton retour! :)
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Petrograd a écrit
La troisième est que ces capacité, cet éveil, cette adresse que j'ai ressenties, elles sont au dedans de moi. Cette drogue n'a fait que sortir quelque chose qui est en moi au fond et dont normalement, je devrais trouver le moyen d'être capable sans
Salut,
Je trouve ta réflexion très juste !!!
Souvent on entend dire que les drogues nous rendent quelqu'un d'autre (en mieux ou en pire), mais je suis parfaitement d'accord avec toi : on a parfois des qualités (ou des défauts voire des tares) que les drogues amplifient et font sortir...
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StimOuRien a écrit
Tu n'es pas sans savoir qu'à 50 ans, le taux de dopamine et d'adrénaline n'est pas le même qu'un jeunot de 20 ans comme moi.
Intéressant! Source stp?
Edit: j'ai! https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2596698/
Intéressant et un peu dommage...
Après est-ce que ça justifie d'augmenter les doses de coke (et donc les risques) pour sentir plus de chose?... D'autant que les récepteurs doivent, jusqu'à un certain point s'acclimater à cette baisse de dopamine je suppose, donc est-ce que ça expliquerait vraiment la baisse des effets de la coke?... J'ai un doute, j'ai connu une personne la cinquantaine bien tassée qui fumait du crack et surkiffait ça^^ Et qui préférait la 3-MMC à la MDMA.
En vrai ça peut être un facteur mais selon moi pas LE facteur non plus. La biologie est souvent plus complexe que ça...
Dernière modification par Morning Glory (15 novembre 2021 à 21:27)
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Morning Glory a écrit
Tout d'abord, pour me présenter, j'ai 50 ans et jusqu'à il y a une semaine, mes seules expériences avec des substances psychoactives, ça a été l'alcool, comme tout le monde, tirer sur un joint qui tourne en soirée de temps en temps et la cigarette, ma bête noire.
Ma seule expérience avec une drogue dure jusqu'à présent, c'était de la morphine en milieu hospitalierLa dichotomie drogues "dures" et "douces" ne veut en france rien dire de plus que drogues "inacceptables, mal vues" et "drogues oks". Dans certains pays comme les netherlands il me semble, c'est une distinction juridique, mais ça reste totalement arbitraire. Une drogue est une drogue, avec certains dangers différents et plus ou moins importants, mais selon ces critères les psychédéliques ne devraient pas être "durs" (peu nocifs si bien utilisés, non addictifs sur le long terme), et l'alcool que tu as surement déjà testé avant la coke serait bien une drogue "dure" (fort impact sur l'organisme, addiction très forte, sevrage pouvant tuer...). Donc tu as été expérimenté avec une drogue "dure" selon tes propres critères, rien qu'avec l'alcool Mais non vraiment, cette distinction ne veut rien dire, elle n'a aucun fondement scientifique ni empirique.
Ceci étant dit, merci pour ton retour! :)
Oui, alors effectivement, j'ai pris le discours commun mais on est bien d'accord l'alcool est une drogue dure et pour avoir été proche d'alcooliques chroniques qui étaient dedans ou sevrés, quand on en est dépendant, c'est aussi aussi dur à s'en sortir que l'héroïne avec les crises de manque, les douleurs et tout et tout.
Sauf que l'alcool, le vin en paticulier, fait parite de notre culture, de notre terroir et est socialement accepté.
Le fait est qu'on peut se torcher en soirée, pourvu qu'on ne couduise pas et qu'on ait le vin joyeux, tout le monde va trouver ça normal.
Par contre, je pense que pour la plupart de mes amis, savoir que j'ai pris 2 lignes de coke ne me verraient plus de la même façon, ils penseraient que je ne suis plus moi-même et que je suis dans un danger immédiat, que je vais sombrer dans Midnight Express ou dans Moi Christiane F.
Et puis l'addiction c'est complexe et ce n'est pas forcément une question de quantité. Ma grand-mère par exemple m'avait confié un jour être alcoolique chronique. Elle buvait un verre de vin à midi et un ou deux verres le soir. Elle buvait plus les jours de fête mais elle n'était pas ivre au quotidien. Seulement, si elle n'avait pas ses deux verres par jour, elle était en manque. Mais vu la petite quantité qui n'était pas fondamentalement dangereuse pour sa santé et qui ne la rendait pas ivre, personne ne voyait rien. Elle est morte de sa belle mort à 92 ans. Et de l'autre côté, j'avais mon chef scout qui buvait comme un tracteur et qui, quand il était hospitalisé n'avait besoin d'aucun traitement pour se passer d'alcool et buvait de l'eau et des jus de fruits et lui, il s'est détuit la santé avec l'alcool et la clope aussi.
Donc oui, on est d'accord, l'alcool est une drogue dure et ma première expérience avec la drogue dure, c'est quand j'avais 11 ans et que ma mère m'a servi une verre de bourgogne pour le repas de Noël.
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Dernière modification par Morning Glory (15 novembre 2021 à 22:18)
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StimOuRien a écrit
Salut l'ami,
Bon je vais te paraître un peu primaire mais l'âge est un facteur non négligeable dans la prise de cocaine.
Tu n'es pas sans savoir qu'à 50 ans, le taux de dopamine et d'adrénaline n'est pas le même qu'un jeunot de 20 ans comme moi. Par ailleurs, ces taux baissent bien plus vite si on en prend régulièrement et on se retrouve amorphe et sans force arrivé à ton âge.
Sinon, la cocaine est bien trop surcotée, du moins celle en France, qui est quand même pas mal coupée. Pour ma part , je dois taper de bonnes traces pour ressentir les effets recherchés (et je tape genre une fois toutes les deux semaines donc pas de quoi accumuler une réelle tolérance), environ 200 mg et je tiens une bonne heure. Une fois fait, c'est vraiment le kiff.
Mais chacun est différent face au produit. Je suis quelqu'un de plutôt hyperactif, j'ai beaucoup de dopamineven moi,je prend pas mal de complément alimentaire pour optimiser tout ca. Ça doit jouer.
Je ne t'incite à rien, mais compte tenu de ton âge, je pense qu'il te faudrait deux bonnes traces pour ressentir de bons effets sur une coke de rue/lambda. Une dans chaque narine.
Et la paille au fond au fond. Et pense au spray nasale pour aspirer tous les résidus (ça fait une grosse difference).
A bientôt !
Bonjour à toi,
Eh bien moi, j'ai kiffé l'expérience. Je dois te dire aussi que je fais beaucoup moins que mon âge et ça a toujours été le cas. Quand j'ai commencé à conduire à 18 ans, les flics m'arrêtaient systématiquement parce qu'ils pensaient que j'avais 12 ans. Actuellement, si je dis à des gens qui ne me connaissent pas que je suis né en 1983 et donc que j'ai 38 ans, tout le monde me croit. Et quand je révèle que je suis né sous Pompidou et que j'ai un souvenir très précis du jour où Claude François est mort, ça scotche tout le monde. Donc je pense que mon taux de dopamine est supérieur à la moyenne d'un homme de mon âge, le collagène, la testostéronne, tout ;-)
A+
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Michaelox a écrit
Le facteur principal c'est surtout l'état mental actuel
Si tu es déprimé ton cerveau sera anesthésié et cela limitera les effets
Quel que soit ton âge
Bonjour à toi,
Je n'étais pas et je ne suis toujours pas déprimé, ça a dû jouer.
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Morning Glory a écrit
Dure et douce ça ne veut pas dire grand chose, c'est ça que j'essayais d'exprimer Où est la limite, quels sont les critères pour différencier les deux? La puissance (psychédéliques, empathogènes...), l'addiction (stimulants, clope...), la dépendance physique (opis, gabas...), les risques pour la santé (alcool... mais du coup là on déborde carrément sur autre chose: les ROAs: injection, snif, fume... qui suivant la drogue n'ont pas non plus les mêmes effets, délétères ou non)? Alors verdict? A quoi reconnait-on une drogue "dure" d'une "douce"? Où se situe la frontière entre les deux?
Les choses sont bien plus nuancées que ça.
Mais je suis d'accord avec tout le reste de ton message, qui selon moi mérite un vert néanmoins.
Il y a deux ou trois semaines, il y a eu une émission sur France 2 sur les addictions et figure toi que la chose que le Docteur Cymès présentait comme la substance la plus addictive et pouvant avoir des conséquences nocives sur la santé était... le sucre. Le sucre serait addictif au point que si tu donnes le choix à des rats laboiratoire entre n'importe quelle ou du surcre, ils vont choisir le sucre.
Et puis, j'ai une confidence à faire, il y a un produit parfaitement légal dont je n'achète que 2 tablettes par an parce que si j'en achète une tablette, je la termine en 20 minutes et si tu en manges trop, ça fait grossi, mais qu'est ce que ça fait du bien : C'est le chocolat ;-)
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